Énorme boulot ! C'est vraiment ce qui s'appelle "en ch..." vu tout le caca collé sur la table. Je crois me souvenir d'une petite vidéo du seigneur Das Neves où il avait pulvérisé de l'essence F ou une autre pour décoller la couche avant d'attaquer au racloir mais je ne sais plus si c'était sur trente ans de couches d'huile de lin.
J'adore ! Ce respect de l'objet, de son histoire et le fait qu'on garde encore quelqu'un capable de mettre ça en perspective... A l'époque du prêt-à-jeter, ça fait un bien énorme.
En revanche, je suis bien incapable d'évaluer quel serait le prix raisonnable de ce rabot. Il y a certainement parmi nous des experts de Stanley, des collectionneurs ou autres, qui pourraient nous éclairer sur la valeur tant matérielle qu'historique de ce magnifique riflard ?
Et comme j'ai coupé plein de bouts, que j'ai collés puis recoupés puis recollés, elle est en fait en bois de bouts de bouts...
C'est beau, impressionnant, voire terrifiant tant on imagine les 1300h passées à dégrossir, peaufiner et corriger pour arriver à ce résultat! Respect... Je cherche les mots pour dire tout ce que ce travail fait ressentir et pourtant je ne suis généralement pas avare de qualificatifs...
Une question néanmoins de béotien du travail du bois : comment ça travaille justement, une pièce comme ça ?
Et pourquoi c'est pas notre copain, lui ? Un artiste comme ça, faut lui laisser un siège à notre table !