
chez moi, j'utilise exclusivement de l'éthanol 96° pour poêle, pour diluer mes litres de gomme-laque depuis plusieurs années et je n'ai eu aucun souci. je ne pense pas qu'il y ait de différence fondamentale au niveau chimie, ni de risque d'incompatibilité entre les deux, même sur couches successives.
l'alcool industriel est fait en distillant des larges quantités de matières organiques, puis en le dénaturant avec un peu de pétrole, pour que ça ne soit plus un alcool alimentaire taxé comme tel. Je pense que la différence de prix vient de l'industrialisation du procédé, éventuellement du raffinement supplémentaire de l'alcool fin, et du marketing qui va avec. (volumes de vente à différentes échelles, donc marges différentes).
donc je dirais que tu peux utiliser n'importe quel alcool fort sans trop de risque pour le résultat. à tester avant bien sur, avec les trucs un peu exotiques genre alcool à brûler.
attention quand même, l'alcool est un poison, surtout dénaturé, et assez volatil, donc on en respire les vapeurs : ça peut être intéressant de se protéger d'un masque à vapeurs organiques. (catégorie AX je crois, vapeurs organiques à point d'ébulition <65°)

Pour percer des aciers un peu durs, des fois ça le fait avec un foret béton affûté un petit peu (pas trop sinon la plaquette carbure se fait la malle ) et de l'huile. et peut-être aussi les forets à verre/céramique, qu'on peut facilement trouver en gsb et qui ont la même forme que le tien ? (mais je suis moins sur de mon coup là...)

je pense pas qu'on puisse arriver à un état de surface identique, si on relève le fil on ne peut pas arriver à un glacé de surface. Mais on peut arriver à gérer l'arrachement, et raboter "propre". les deux facteurs principaux sont le positionnement du contre-fer, très proche du fil de la lame (mais pas trop) et/ou la taille de la lumière à l'avant du fer, assez fine (mais pas trop) qui vienne casser le copeau avant qu'il ne relève trop. selon le type de rabot, c'est l'un ou l'autre. Sur mon stanley n4, c'est le contre-fer qui doit etre réglé à 1-3/10mm du fil de la lame, et sur un rabot traditionnel à corps en bois, c'est souvent la lumière qui fait le travail, avec parfois pas de contrefer, juste un coin en bois.
Ensuite l'angle d'affutage et l'angle de positionnement du fer jouent beaucoup, les rabots dits "à angle faible" peuvent être performants sur des bois noueux, et puis une fois ces choix stratégiques faits, la qualité de l’affûtage impacte évidemment la qualité de l'état de surface.
je ne suis pas un virtuose du rabot, c'est plus de la compréhension théorique que de la vraie expérience, et il y a plein de rabots différents, qui se règlent différement et sont plus ou moins adaptés à certains usages, types de bois, etc. C'est une question complexe, à laquelle il n'y a pas de réponse simple... Donc je pense que ce n'est pas une utopie, mais que c'est difficile et demande pas mal d'expérimentation et de pratique.

youtube.com/wa...h?v=Z0tjeZrfNeU
j'avais vu ça et c'est cool. Je crois que c'est pas loin de ce que tu cherches.

moi je passe toute ma production dans le jardin. pour remplir le compost et compenser l'azote quand je mets de la tonte de gazon, pour mettre dans l'enclos des poules et compenser l'azote de leurs déjections, et pour tapisser les allées du potager entre les planches de culture. Et j'en ai pas de trop.

sinon ya des aspirateurs qui font ça tout seul... moi j'ai acheté ça, c'est pas si cher que ça, et je ne regrette vraiment pas. par rapport à me casser la tête à trouver un bricolage qui fasse la même chose à pas loin du même coût.

souvent c'est fait sans quincaillerie en ébénisterie, juste une rainure courbe. il y a au moins un projet avec une porte coulissante en arrondi, si c'est ce que tu entends par porte tambour, sur le site, pour voir comment c'est fait.

ben la solution "propre" c'est oxycoupage ou plasma, 5 minutes chez le ferronier du coin. sinon, à la disqueuse avec un disque bien fin d'1.5mm, on peu bien dégrossir, puis avec un disque un peu plus gros on fignole, mais ça demande un peu de doigté, et 80 c'est petit, et 15mm c'est épais, faut attaquer de front sur la périphérie, et transformer beaucoup de ferraille en poussière.
autre option propre, louer une perceuse a colonne magnétique et une scie cloche à dents carbure de 80. (et bien lubrifier tout au long de la coupe)
ou percer plein de petits trous à la colonne avec abondance de lubrifiant, et faire le reste à la scie sauteuse/lime/disqueuse. Mais c'est de la bricole tout ça. vaut mieux apporter la plaque à un ferronier.

le but c'est d'en refaire d'autres pareils, ou de les remplacer ?
Pour répondre à la question, sur une conception traditionnelle en tenon-mortaises chevillés, éventuellement collés, avec une grille en métal en feuillure ou rainure comme sur la photo, rien de plus que pour du meuble normal. Essence au choix, Le bois va travailler probablement plus que sur un meuble posé plus loin d'une source de chaleur, mais une conception trad' résout déjà les problèmes de retrait. (bois bien sec, sain, sans gros noeuds, veinage droit et régulier, panneau flottant, etc...)
peut etre prendre 2-3 mm de jeu pour la grille, s'assurer qu'elle flotte un peu en fond de feuillure/rainure.

on peut bien tourner ce qu'on veut...
mais sapin, c'est tendre, avec des noeuds. donc du bois mou et des chocs avec le bois dur des noeuds. pour les bois tendres, il faut des outils bien bien affutés sinon on écrase au lieu de trancher. Vert c'est plus facile, ça se tranche mieux, mais le bois va sécher, fentes et déformations à prévoir au séchage. (mais certains tourneurs d'art travaillent le bois vert à dessin, si on affine suffisamment, les déformations évitent les fentes et on obtient de jolies courbes irrégulières).
Et de la résine, pas forcément un problème, hormis les doigts qui collent et les outils un peu encrassés.
à mon idée, pas forcément le meilleur bois pour tourner ou sculpter, mais tout est possible.