
en micro, tu peux juste déclarer 1€ de temps en temps, même si tu ne vends rien. au pire tu achètes un bout de bois à ta micro. La cfe, en étant ébéniste travaillant seul, on peut écrire un courrier au centre des impôts pour être éxonéré. (il y a des conditions, mais elles seront facilement justifiables. ). par contre assurance RC pro, et un compte bancaire dédié obligatoires. La charge administrative est légère, mais présente quand même, il faut mettre en place une compta, et la tenir : noter toutes les dépenses et recettes, déclarer son CA, être un peu organisé, garder ses factures, etc. c'est quand même un peu de temps à y passer tous les mois, et ça peut devenir une frustration pour un loisir.
Avoir un siret résout peut-être l'accès à certains fournisseurs, mais pas forcément la question du tarif. c'est plus la relation dans la durée, le fait de connaitre personnellement les marchands, qui va permettre de négocier les prix à la baisse. quand t'arrives et que tu dis "je suis en micro", (et t'es obligé de le dire quand on te demande ton numéro de TVA et que t'en as pas) tu passes tout autant pour un rigolo qu'un particulier. Par contre quand tu reviens de façon récurrente avec des commandes de matos conséquente, petit à petit on te connait, et on t'applique un meilleur barème, que tu sois autoentrepreneur ou un particulier chez un marchand qui les accepte. Mais chez les fournisseurs pros, il y a souvent peu de transparence sur le tarif, et c'est difficile de savoir ou on se situe...

bonjour,
il existe des teintes à l'eau en poudre à diluer (color bois de surgand par exemple, assez facile à trouver en ligne et peu chères) qui font le job. On mélange de la poudre dans l'eau, un ou deux essais sur une planchette pour trouver le ton recherché, puis on y va: planche bien poncée au 120 ou 150, bien dépoussiérée, on tartine la planche de façon homogène au pinceau large, en tirant dans le sens du fil. éventuellement on essuie la teinte au chiffon avant qu'elle soit sèche pour bien homogénéiser. (pas la peine d'acheter une éponge ou de la mèche de conton hein. pinceau premier prix et chaussette trouée font bien l'affaire! )
l'autre option serait une teinte solvantée/hydroalcoolique, appelées parfois teintes hydro, en générale plus chère, et qui s'achète liquide, donc pas aussi évidente à doser : on peut facilement la diluer à l'alcool ou à l'eau pour éclaircir, mais pour foncer, il faut mélanger avec une teinte du même type de ton plus foncé. à priori la couleur tient mieux dans le temps. même procédé d'application.
ces teintes sont juste des teintes, donc en général on applique une finition par dessus : vernis, cire, huile, etc, au choix. un petit coup de laine d'acier fine avant la finition est recommandé, pour égréner les pores du bois qui ont remonté avec l'eau de la teinte.
il y a beaucoup, beaucoup d'options, en teinte et en vernis, qui fonctionnent toutes.c'est le prix et la disponibilité qui décide. l'important c'est de faire quelques essais avant sur des chutes de bois pour savoir à quoi s'attendre. c'est important de tester la finition, cire ou vernis, parce que ça modifie sensiblement la couleur. en gros, la teinte une fois vernie, aura une couleur assez proche du moment de son application, ou elle est encore mouillée. En séchant elle change, mais pas de panique, elle revient au vernis/cire.
et il y a le facteur surface qui joue beaucoup sur l'application : sur un petit échantillon, c'est facile, mais sur une grande planche, plus délicat d'arriver à bien homogénéiser la couleur. (mais l'essuyage aide beaucoup. c'est juste qu'il enlève de la teinte, donc le résultat est moins foncé. si c'est trop clair, on peut laisser sécher et faire une deuxième passe, puis une troisième. si c'est trop foncé, on ponce à blanc et on recommence en diluant un peu plus. )
voilà, bon courage !

il y a possiblement un défaut dans le collage, as-tu bien utilisé une colle milieux humides ?
ensuite c'est le bois qui gonfle avec l'eau, et ça, pas grand chose à y faire. Plateau un peu plus épais, bois bien sec (à mon avis le facteur principal), bon remplissage des pores( une cire en plus de l'huile peut-être ?), peut-être des bois plus denses (fruitiers) qui se gorgeront moins d'eau. et peut-être éviter de croiser l'orientation des veines. au niveau du gros décollage, le carré de gauche a les cernes perpendiculaires aux autres. Du coup plus de retrait que les autres dans l'autre direction.
pour le sens du bois, il faudrait appliquer ceci, en empilant ligne par ligne.
Et puis pas de découragement, réessaie en modifiant quelques paramètres, et ça va le faire!

poncer et relasurer ça marche théoriquement, mais il faut poncer à blanc, jusqu'à passer la surface du bois. Et enlever de la lasure par ponçage, c'est une tâche assez monumentale. ça va encrasser le papier de verre très vite, les lames sont surement un peu voilées, ce qui exclut (ou complique) un ponçage machine, et puis sur un mur, bon courage, ça va etre physique. Je préconiserai de laisser tel quel, si les fenêtres sont grandes, en 6 mois-1 an ça devrait déjà bien s'harmoniser.
globalement en tant qu'artisan, si je devais chiffrer un projet comme ça, je prendrais moins cher à enlever le lambris et en remettre un neuf, qu'à essayer de ravoir celui-ci. toutes les options que j'envisage de nettoyage/décapage vont demander énormément de labeur pénible et bien plus long que d'arracher et reclouer des lames, probablement même en incluant le coût des lames. (racloir, ponceuse, décapage chimique+laine d'acier...)
mais en tant que particulier on ne facture pas ses heures.
Ca peut valoir le coup de tenter de poncer dans un coin, voir comment ça s'en va. Sur une partie exposée, et sur une partie blanche, ou le vernis ne sera pas fatigué pareil, pour se rendre compte de si c'est réaliste ou non. Si ça part tout seul, pourquoi pas ? mais s'il faut frotter un peu dur, ça risque d'être vraiment compliqué.
dans tous les cas il faut un papier de verre de qualité, pas du papier de grande surface pour les peintres avec le sable qui se sauve. Première passe au 80, puis 120 (éventuellement un 100 avant et un 150 pour finir tip top, mais 80-120 ça peut suffire)
un racloir peut aider, attention aux clous quand même. mais il faut apprendre à affuter un racloir de menuisier et s'en procurer un.
décoloration chimique pas envisageable, à cause de la lasure, et même sur bois non traité n'harmonisera pas, décalera juste l'ensemble de ton en créant d'autres variations.
bref. Je recommande soit de laisser les uvs réharmoniser, soit si c'est trop insupportable, de remplacer le lambris. ou de peindre.

sans mortaiseuse, il faut au moins un adaptateur, et surtout une bonne poussée, et une perceuse a colonne risque d'âtre un peu limitée ; sur une bas de gamme, je pense qu'on arrive vite à la limite dès qu'on veut du gros diamètre, et qu'on va abîmer assez vite le levier de descente. La différence de prix vient surtout du volume de production : il ya beaucoup, beaucoup plus de perceuses à colonne produites que de mortaiseuses à bédane carré. mais en occasion, on en trouve un peu quand même.

il y a l'atelien à Bourg en Bresse qui a démarré il y a peu, vous pouvez les contacter pour savoir comment ils fonctionnent ?

sinon tu visses ta scie circulaire sur une planche, retourne la planche sur 4 pieds/plots/moellons, et t'as une scie sous table. tu visses un tasseau à 68mm de la lame, et zoum. un élastique ou bout de bois pour tenir la gachette, attention les doigts quand même, penser à un arrêt d'urgence (débrancher le câble, ou une ficelle pour tirer le truc qui maintien la gachette, ou autre)
c'est un petit peu fastidieux à mettre en place, mais pour une fois, si il y a des longueurs à passer, ça peut valoir le coup. Et après on comprend pourquoi les scies à format c'est bien.
sinon le méla dans la rabo, ça peut se faire avec des fers jetables au carbure. mais les fers hss, pas une bonne idée en effet. mais normalement avec une lame de scie bien affûtée, ça le fait bien. juste des éclats sur une face, bien choisir l'orientation à la coupe. (en scie sous table, belle face au dessus)

je dirais que la notion de confort de position dépend vraiment de chaque individu... La fourchette me semble appropriée, mais peu-être envisager un piètement réglable entre ces deux valeurs, et expérimenter pour voir ce qui vous convient le mieux ? ou faire des essais sur un piètement provisoire, avec différentes hauteurs de cales avant de décider ?

la lame a été enlevée pour la photo ? en gris en bas, je pense que ce n'est pas la lame mais son support. il doit y avoir dans l'orifice eau centre une lame et un coin en bois pour la bloquer en position. Je crois que c'est normal que l'arrière soit un peu plus bas que l'avant, comme sur une raboteuse où les tables d'entrée et de sortie sont parallèles mais décalées, ce qui semble être le cas ici.

je crois que l'idée c'est de donner du temps à l'eau pour s'évaporer, et avoir une pièce qui tient mieux en place et demande moins de chauffe pour finaliser le collage. faut pas que la colle soit sèche complètement, encore un peu pégueuse, mais qu'elle ne soit plus fluide non plus. Quand on la touche au doit, elle colle mais ne se dépose pas sur le doigt. mais c'est pour le collage au fer à chaud, utile pour les formes arrondies par exemple, ou les petites reprises. Pour un collage par pressage standard, il vaut mieux que la colle soit encore "mouillée".