avec la fibre du bois dans le sens opposé à ton rendu, 30 mm c'est largement suffisant à mon avis. Surtout avec le renfort acier dessous, tu peux même descendre à 18-20 mm d'épais sans trop de risque. Mais les livres c'est lourd, si tu mets de la BD sur toute la largeur, mieux vaut assurer le coup. sur 80 cm c'est pas très large non plus, donc l'ensemble me parait cohérent techniquement.
là ou je ferais attention, c'est de laisser la planche de 30 cm 2 ou 3mm moins large que le cadre acier, pour lui laisser la place de se dilater un tout petit peu. et fixer par dessous avec juste une vis au centre, en répartissant le jeu de chaque coté.
légalement en usage pro, il me semble qu'on est supposés payer une license. après, personnellement en usage pro, pour du meuble /agencement, en artisan indépendant (pas une grosse boite qui sort du dressing à la chaîne quoi, et sans travailler avec des archis ou clients qui auraient besoin d'u'une mise en page un peu plus officielle et normalisée) la version 2017 me suffit amplement, pour me faire mes plans, ma conception, et m'imprimer mes documents référence pour l'atelier.
ici ?
CMT a un catalogue très complet, et leurs fraises sont faciles à acheter en ligne. (par sur leur site, mais en tapant la référence sur amazon par exemple, ça sort à presque tous les coups ! )
bonne qualité pour un prix correct. il n'y aura pas forcément autant de contre dépouille sur l'arrondi, mais on doit pouvoir en trouver une aux dimensions et forme approchante. après si on veut exactement le même profil, ya pas, faut faire un fer pour arbre fendu de toupie, ou meuler sa fraise de défonceuse soi-même. ou fabriquer un fer de tarabiscot avec un racloir, ou un fer de rabot à main.
en atelier, j'ai une petite scie à format, avec chariot raz de lame, et elle répond aux besoins de la scie à onglet, que je n'ai pas du coup.
par contre pour aller en chantier, une petite scie comme ça c'est vraiment pratique. J'avais bossé avec une elu, assez robuste et précise.
Mais ouais, pour atelier, si t'as la place et le budget, une petite scie à chariot c'est mieux je pense. ou une scie sur table un peu plus grande, quitte à fabriquer un petit chariot coulissant pour faire les coupes à angles.
quand la pièce est fine et longue, elle vibre facilement en son milieu. peut-être que vous faites des pièces fines et longues depuis quelques temps ?
on peut utiliser une lunette un dispositif avec trois roues qui permet de maintenir la pièce bien stable au centre. ça s'achète, ou ça peut se fabriquer soi même.
si ce n'est pas ça, on peut vérifier les roulements en essayant de les faire bouger latéralement à la main, tour à l’arrêt. s'il y a du jeu, alors un changement de roulements est nécessaire.
peut -être aussi une pièce du tour desserrée ?
chez moi, j'utilise exclusivement de l'éthanol 96° pour poêle, pour diluer mes litres de gomme-laque depuis plusieurs années et je n'ai eu aucun souci. je ne pense pas qu'il y ait de différence fondamentale au niveau chimie, ni de risque d'incompatibilité entre les deux, même sur couches successives.
l'alcool industriel est fait en distillant des larges quantités de matières organiques, puis en le dénaturant avec un peu de pétrole, pour que ça ne soit plus un alcool alimentaire taxé comme tel. Je pense que la différence de prix vient de l'industrialisation du procédé, éventuellement du raffinement supplémentaire de l'alcool fin, et du marketing qui va avec. (volumes de vente à différentes échelles, donc marges différentes).
donc je dirais que tu peux utiliser n'importe quel alcool fort sans trop de risque pour le résultat. à tester avant bien sur, avec les trucs un peu exotiques genre alcool à brûler.
attention quand même, l'alcool est un poison, surtout dénaturé, et assez volatil, donc on en respire les vapeurs : ça peut être intéressant de se protéger d'un masque à vapeurs organiques. (catégorie AX je crois, vapeurs organiques à point d'ébulition <65°)
Pour percer des aciers un peu durs, des fois ça le fait avec un foret béton affûté un petit peu (pas trop sinon la plaquette carbure se fait la malle ) et de l'huile. et peut-être aussi les forets à verre/céramique, qu'on peut facilement trouver en gsb et qui ont la même forme que le tien ? (mais je suis moins sur de mon coup là...)
je pense pas qu'on puisse arriver à un état de surface identique, si on relève le fil on ne peut pas arriver à un glacé de surface. Mais on peut arriver à gérer l'arrachement, et raboter "propre". les deux facteurs principaux sont le positionnement du contre-fer, très proche du fil de la lame (mais pas trop) et/ou la taille de la lumière à l'avant du fer, assez fine (mais pas trop) qui vienne casser le copeau avant qu'il ne relève trop. selon le type de rabot, c'est l'un ou l'autre. Sur mon stanley n4, c'est le contre-fer qui doit etre réglé à 1-3/10mm du fil de la lame, et sur un rabot traditionnel à corps en bois, c'est souvent la lumière qui fait le travail, avec parfois pas de contrefer, juste un coin en bois.
Ensuite l'angle d'affutage et l'angle de positionnement du fer jouent beaucoup, les rabots dits "à angle faible" peuvent être performants sur des bois noueux, et puis une fois ces choix stratégiques faits, la qualité de l’affûtage impacte évidemment la qualité de l'état de surface.
je ne suis pas un virtuose du rabot, c'est plus de la compréhension théorique que de la vraie expérience, et il y a plein de rabots différents, qui se règlent différement et sont plus ou moins adaptés à certains usages, types de bois, etc. C'est une question complexe, à laquelle il n'y a pas de réponse simple... Donc je pense que ce n'est pas une utopie, mais que c'est difficile et demande pas mal d'expérimentation et de pratique.