425 réponses
Timothée Delay

la par exemple de la vis métrique en laiton, et puis au lieu de mettre ta vis relieur femelle, tu mets deux vis mâles et tronçonnes un bout de femelle ou une entretoise au centre. ils ont des diamètres de vis laiton plus gros dans les têtes fraisées/fraisées bombées.

Timothée Delay
( Modifié )

tu peux aussi faire un poteau creux à 4 faces, soit à coupes d'onglets (plus difficile), soit en quinquonce. tu peux refendre ton 30mm en deux, raboter pour arriver vers les 10-12mm si c'est assez droit et assembler le poteau avec 4 planchettes de 12mm. à mon avis moins de pertes que trois épaisseurs, et bien assez robuste. une petite feuillure sur chaque planchette pour accueillir la suivante, et donner un appui de positionnement pour le collage. on peut coller le poteau d'un coup en enroulant de la ficelle autour, pas même besoin de serre-joints.

si tu fais un sandwich de trois épaisseurs, pour un poteau plein, l'important c'est d'avoir les tensions bien équilibrées. donc épaisseur pleine au centre, et les deux rajouts de chaque coté d'épaisseur similaire et avec le veinage des cernes symétrique. je mettrais au centre le morceau le plus de quartier. mais avec du plateau de 30, s'il n'est pas très très propre et plat, difficile de raboter à 27 fini pour avoir 81 à la sorti, et une petite passe de rabotage pour finir nickel.

Mis à jour
par Meungois il y a 1 an
Timothée Delay

j'avais eu une sorte de "faux rond" sur le tormek, un à-coup à chaque tour, c'était la roue caoutchoutée à l'intérieur qui était fendue. Elle a fini par fendre en plein, et en insistant un peu auprès du marchand, ils ont fait jouer la garantie et j'ai reçu la pièce de rechange en neuf. qui doit aussi se trouver à l'achat telle quelle.
ça me semble improbable un faux rond sur la meule diamant. La meule pierre peut s'user plus d'un coté si on la laisse tremper dans l'eau trop longtemps, mais la diamant ne s'use pas vraiment... si ça vient de la meule et pas du mécanisme, alors c'est plutôt un défaut de fabrication.

Timothée Delay

c'est la résine ou c'est la lasure qui bulle ?

Timothée Delay

le passage de 120 à 240 est un peu brutal... un 150 et un 180 entre les deux aiderait.
mais le peuplier c'est un bois tendre, qui "pluche". on ne peut pas arriver au même rendu glacis qu'avec un bois dur. aussi en finition, avant un vernis ou une cire, on peut s'arrêter au 120 si rubio, au 150 en général, et 180 si on est perfectionniste, mais 240 c'est de l'égrénage pour une finition laquée, c'est trop fin à mon avis.

mais je ne suis pas sur de comprendre ce que sont les "écailles".

Timothée Delay

est-ce que les fers de la dégau sont bien alignés avec la table de sortie ?

Timothée Delay

la colle de poisson se conserve bien a froid, et peut s'acheter préparée (liquide). pour les colles d'os/nerf ou mélange, elles gélifient à froid, puis moisissent assez vite, et s'utilisent à chaud. plus complexe pour les grands collages. on peut cependant l'acheter en paillettes/granules, et conserver ce format indéfiniment, et diluer et chauffer seulement la quantité voulue.
ce sont des colles qui résistent mal à l'humidité, mais réversibles. en magasin de bricolage je doute qu'on trouve ce genre de colles...

la colle forte d'ébénisterie, utilisée traditionnellement pour les assemblages, c'est un mélange de colle d'os et d'un peu de colle de nerf. En placage, ou pour les grands collages, on préfère souvent la colle de poisson, qui donne le temps d'étaler des grandes surfaces puisqu'elle peut etre liquide à froid. ça met pas mal plus longtemps à sécher que la vinylique, bien compter 12h sous presse, et 24h pour séchage complet, voire plus si froid/humide.

on peut aussi faire de la colle à la caséine, mais je connais pas trop.

le truc des colles biodégradables, c'est qu'elles sont biodégradables. en milieu sec, assez stables et inertes, mais dès qu'elles sont en milieu humide, les bactéries vont les attaquer pour les biodégrader. on ne trouvera pas une colle milieux humides qui soit aussi biodégradable.

ensuite, quelle est ta définition de écologique ? si une colle d'os est alimentée par des abattoirs industriels dans un processus énergivore et polluant, ou une colle de poisson par la surpêche qui détruit les fonds marins, qu'elle est produite à l'autre bout du monde et se promène en bateaux cargos nourris au fuel lourd, est-ce que ça compte encore ? (juste pour ouvrir le débat... l'écologie, c'est un vaste sujet. )
est-ce que l'éco-responsabilité ultime, ça serait de faire sa colle soi-même en faisant bouillir les cartilages, peaux et nerfs récupérés chez le boucher du coin qui se fournit en viande à la ferme bio d'à côté, qui fait appel à un abatteur itinérant ? ou de produire sa caséine avec le lait de la ferme bio d'à coté ?

Timothée Delay

chêne oui je dirais. sur la première photo en coupe, on voit les rayons médullaires. plus dense, plus foncé que le châtaigner, plus "marron" (le châtaigner reste dans les "beiges")et aubier plus épais et plus marqué. (je mets des guillemets sur les noms de couleur, parce que c'est très subjectif)

Timothée Delay

alors je sais pas du tout comment poser du bardage, par contre j'ai vu hier que l'atelier paysan avait fait un chantier bardage de grange... la vidéo n'aide peut-être pas beaucoup, mais les contacter pour leur demander comment ils ont fait ?

Timothée Delay
( Modifié )

trois options : mettre un condensateur pour remplacer la troisième phase, on a une grosse perte de puissance, mais ça peut suffire avec la démultiplication, mais c'est un risque. (mais un condo c'est pas très cher) ; les formules pour calculer le condensateur se trouvent assez facilement sur le net, ainsi que le cablage.
mettre un variateur de fréquence, optimal en terme de consommation et de gestion du moteur, mais aussi dans les 300€ en neuf milieu de gamme. peut se trouver d'occasion, peut-être la meilleure option, et en plus te permet de moduler ta vitesse d'avance. demande de potasser un peu pour brancher et configurer le machin, mais ça se fait.
Enfin remplacer par un moteur mono, surement le plus simple/fiable et possiblement le moins cher. 350w, 1500 rpm environ, juste vérifier si la vis sans fin est transférable, et en fouillant un peu le bon coin ça devrait pouvoir se trouver d'occase. j'en vois a 80-150 € neufs, mais à voir plus en détail pour l'arbre...

si c'est le budget qui décide, je pense que ça dépend vraiment de ce que tu trouves en occase ou en import. vu la tête du moteur, de l'import ne dénoterai pas, mais c'est un risque sur la fiabilité.

Mis à jour
Timothée Delay

en micro, tu peux juste déclarer 1€ de temps en temps, même si tu ne vends rien. au pire tu achètes un bout de bois à ta micro. La cfe, en étant ébéniste travaillant seul, on peut écrire un courrier au centre des impôts pour être éxonéré. (il y a des conditions, mais elles seront facilement justifiables. ). par contre assurance RC pro, et un compte bancaire dédié obligatoires. La charge administrative est légère, mais présente quand même, il faut mettre en place une compta, et la tenir : noter toutes les dépenses et recettes, déclarer son CA, être un peu organisé, garder ses factures, etc. c'est quand même un peu de temps à y passer tous les mois, et ça peut devenir une frustration pour un loisir.

Avoir un siret résout peut-être l'accès à certains fournisseurs, mais pas forcément la question du tarif. c'est plus la relation dans la durée, le fait de connaitre personnellement les marchands, qui va permettre de négocier les prix à la baisse. quand t'arrives et que tu dis "je suis en micro", (et t'es obligé de le dire quand on te demande ton numéro de TVA et que t'en as pas) tu passes tout autant pour un rigolo qu'un particulier. Par contre quand tu reviens de façon récurrente avec des commandes de matos conséquente, petit à petit on te connait, et on t'applique un meilleur barème, que tu sois autoentrepreneur ou un particulier chez un marchand qui les accepte. Mais chez les fournisseurs pros, il y a souvent peu de transparence sur le tarif, et c'est difficile de savoir ou on se situe...

Timothée Delay

des fers pour arbre fendu, ou pour porte-outil ?

Timothée Delay

pareil, faut apprendre à raboter et affûter avant d'investir dans un rabot de compète. un stanley d'occase, ou même un rabot en bois, et mettre les 500€ dans une bonne défonceuse et quelques mèches... ou d'autres outils bien plus utiles si la reconversion se poursuit.

Timothée Delay

bonjour,
il existe des teintes à l'eau en poudre à diluer (color bois de surgand par exemple, assez facile à trouver en ligne et peu chères) qui font le job. On mélange de la poudre dans l'eau, un ou deux essais sur une planchette pour trouver le ton recherché, puis on y va: planche bien poncée au 120 ou 150, bien dépoussiérée, on tartine la planche de façon homogène au pinceau large, en tirant dans le sens du fil. éventuellement on essuie la teinte au chiffon avant qu'elle soit sèche pour bien homogénéiser. (pas la peine d'acheter une éponge ou de la mèche de conton hein. pinceau premier prix et chaussette trouée font bien l'affaire! )

l'autre option serait une teinte solvantée/hydroalcoolique, appelées parfois teintes hydro, en générale plus chère, et qui s'achète liquide, donc pas aussi évidente à doser : on peut facilement la diluer à l'alcool ou à l'eau pour éclaircir, mais pour foncer, il faut mélanger avec une teinte du même type de ton plus foncé. à priori la couleur tient mieux dans le temps. même procédé d'application.

ces teintes sont juste des teintes, donc en général on applique une finition par dessus : vernis, cire, huile, etc, au choix. un petit coup de laine d'acier fine avant la finition est recommandé, pour égréner les pores du bois qui ont remonté avec l'eau de la teinte.

il y a beaucoup, beaucoup d'options, en teinte et en vernis, qui fonctionnent toutes.c'est le prix et la disponibilité qui décide. l'important c'est de faire quelques essais avant sur des chutes de bois pour savoir à quoi s'attendre. c'est important de tester la finition, cire ou vernis, parce que ça modifie sensiblement la couleur. en gros, la teinte une fois vernie, aura une couleur assez proche du moment de son application, ou elle est encore mouillée. En séchant elle change, mais pas de panique, elle revient au vernis/cire.

et il y a le facteur surface qui joue beaucoup sur l'application : sur un petit échantillon, c'est facile, mais sur une grande planche, plus délicat d'arriver à bien homogénéiser la couleur. (mais l'essuyage aide beaucoup. c'est juste qu'il enlève de la teinte, donc le résultat est moins foncé. si c'est trop clair, on peut laisser sécher et faire une deuxième passe, puis une troisième. si c'est trop foncé, on ponce à blanc et on recommence en diluant un peu plus. )

voilà, bon courage !

par dBPs il y a 1 an
Timothée Delay

on dirait bien du paduk ?

Timothée Delay

il y a possiblement un défaut dans le collage, as-tu bien utilisé une colle milieux humides ?
ensuite c'est le bois qui gonfle avec l'eau, et ça, pas grand chose à y faire. Plateau un peu plus épais, bois bien sec (à mon avis le facteur principal), bon remplissage des pores( une cire en plus de l'huile peut-être ?), peut-être des bois plus denses (fruitiers) qui se gorgeront moins d'eau. et peut-être éviter de croiser l'orientation des veines. au niveau du gros décollage, le carré de gauche a les cernes perpendiculaires aux autres. Du coup plus de retrait que les autres dans l'autre direction.

pour le sens du bois, il faudrait appliquer ceci, en empilant ligne par ligne.

Et puis pas de découragement, réessaie en modifiant quelques paramètres, et ça va le faire!