j'ai la même en leman SST256. il y a surement quelques différences, mais je pense que c'est la même gamme en terme de qualité.
je tourne avec 'professionnellement' depuis 3 ans . je fais surtout de la petite ébénisterie, ou de l'agencement petit volume. Je m'en sers tous les jours.
j'étais tombé sur un article de blog d'un gars qui avait la même et parlait des avantages et inconvénients... mais je ne sais plus ou. recherche avec ce modèle ?
bon, les plus et les moins, de mon expérience :
tous les capots en plastique sont hyper fragiles. j'ai du assez rapidement rebricoler le ramasse poussière dessous.
le changement de lame est assez facile, mais le retrait du couteau diviseur derrière est une plaie.
le couteau d'origine ne peut pas se baisser sous la lame, et c'est lui qui tient le capot protège lame et aspire poussière du dessus, ce qui est assez gênant pour moi : je n'ai pas de toupie, et je fais toutes mes rainures, languettes et feuillures et tenons avec ma scie, en coupe non débouchante. j'ai du modifier le couteau pour pouvoir le descendre, et je n'utilise plus le capot du dessus.(pas bien. )
J'avais l'habitude d'un chariot raz-de-lame, donc je voulais ça, mais je ne suis pas sur de l'avantage réel que ça donne, hormis peut être un certain confort ?
la longueur de 1m20 en délignage au chariot est très souvent limitante pour moi. j'avais l'habitude d'une 3m50, et c'était un vrai confort.
Niveau précision, j'ai été étonnament surpris, elle fait un super boulot, pour peu qu'on mette une lame correcte (40-80€), très fiable. L'indicateur d'angle est nickel d'origine. Le guide parallèle est bien, pas l'indicateur, mais il est bien parallèle et assez rigide. bon si on pousse fort, il se décale un peu, mais ce n'est pas un souci dans la plupart des cas. Le réglage micro est simple, et fonctionnel une fois qu'on l'a pris en main.
le chariot, pour des panneaux ou traverses larges, a assez peu de support, et il faut faire gaffe, ça benne facilement sur le coté et on ne réalise pas que le panneau, donc la coupe, est en biais. mais si on plaque sur le plateau en alu du chariot, ça va bien.
Donc mon ressenti, une fois les bidouillages effectués pour le ramasse poussière sous la lame, et le couteau diviseur (j'en ai aussi refabriqué un en tole plus fine pour ma lame plus fine...), quelques autres bricoles (la pince pour le bras d'équerre a laché assez rapidement aussi), c'est que c'est une machine avec un très bon rapport qualité prix. j'avais payé la mienne 1700€ je crois, et en trois ans, elle est largement rentabilisée, je l'utilise au quotidien.
Mais pour des travaux plus lourds ou volumineux, ou du délignage long au chariot, c'est vite limité. Le moteur cale assez facilement, il faut une bonne lame, il faut faire doucement sur les coupes épaisses, mais je lui en demande quand même beaucoup et elle tient le coup. (Par contre délignage au guide parallèle, aucune limite. )
une fois ou deux j'ai du la démonter intégralement pour aller nettoyer la poussière qui coinçait l'inclinaison de la lame. ça se fait assez bien.
J'ai jeté la plaque de protection pour l'accès sous la lame, ou je vais tous les jours pour décoincer les bouts de bois qui s'engoncent dans le tuyau d'aspi, et elle est un peu petite. Et le capot qui n'est pas du tout pratique, même après mon bidouillage, c'est son pire défaut.
Le réglage de l'inclinaison du couteau diviseur est aussi assez complexe et non intuitif. Faut prendre son temps quoi.
je dirais que si tu veux te mettre aux normes, à moins de faire de la production industrielle et d'avoir quelqu'un à temps plein dessus, ou pas mal d'argent à investir, c'est inutile. mais sur une lampe, si tu appliques un peu de bon sens, et de savoir concret en électricité, utilise du matériel de qualité correcte, reste dans une petite production, tu dois pouvoir en vendre beaucoup avant de te retrouver avec des ennuis. ( quelqu'un qui te traîne en justice pour un modèle "pas aux normes". )
si tu fais des trucs corrects au niveau sécurité, donc si personne ne s'électrocute en utilisant tes lampes, en petite production, je pense que tu n'auras pas de soucis. La question se pose plus sur des expos d'envergure, ou il y a facilement des contrôles sécurité assez légalistes, ou si des concurrents/ennemis utilisent ça comme levier pour t'embêter.
Tu peux éventuellement utiliser du matériel électrique aux normes et laisser leur étiquette "Normes CE" visible.
comme Kentaro, je dirais que c'est un peu fragile comme assemblage. Pas forcément difficile, même à la scie jap+ciseaux, mais j'aurais vraiment peur que le petit retour casse dans les premiers mois d'utilisation. Il existe plein d'autres solutions intéressantes esthétiquement, réalisables sans trop d'expérience, et bien plus solides.
d'expérience, les angles nets, c'est du boulot de ponçage derrière. beaucoup. Parce que faire un gabarit assez rigide, c'est vraiment pas évident, tu auras forcément un ou deux dixième de profondeur de différence à chaque passe. Même sur une bonne défonceuse, la butée de profondeur a une feuille de papier à cigarette de jeu; je n'ai pas l'expérience d'une fraise à bord arrondis, mais à mon avis, ça facilite grandement la tâche. Si tu en trouves une assez large, avec des petits arrondis, c'est l'idéal.
à mon avis bien plus facile de poncer le premier que le deuxième . Mais c'est à l'intuition, je n'ai pas eu l'occasion d'essayer l'option B...
j'ai eu le même souci avec ma scie sur table, après avoir acheté une lame plus fine. J'ai pris un bout de tôle acier 2mm, tracé à la pointe à tracer la forme du couteau existant, coupé à la disqueuse, limé, percé pour les encoches, et ça fait l'affaire. couper les arrondis interne à la disqueuse est un peu pénible, certes, mais en une heure ou deux, on a un couteau fonctionnel. avec une bonne lime et de l'huile de coude.
on trouve de la tôle de 2mm dans les gsb en général, ou chez son ferrailleur préféré, ou chez un métallier du coin qui aura forcément une petite chute à filer/vendre pour 1€ symbolique.
Le teck sent un peu poivré, une odeur unique très spécifique. peut-être quelque part entre l'odeur du poivre et le gout du gingembre.
au niveau couleur, on dirait du noyer : large palettes, du rose au chocolat noir. Mais plus rouge que du noyer, dans l'ensemble quand même...
Mais avec juste deux photos floues, c'est pas évident de donner un avis utile.
cherche aussi peut être du coté des mordants (mordançage, wikipedia a quelques pistes), le concept d'ajouter un élément chimique à une teinte pour qu'elle pénètre/accroche mieux sur le support.
et je pense que sous vide et/ou bain assez long,peut-être à chaud, mais ce sont juste des réponses instinctives, rien de fondé scientifiquement.
tu peux aussi contacter Gauthey placages, qui teintent dans la masse, mais je ne sais pas à quel point ils seront prêts à te donner leurs secrets de fabrication.
dilué ça pénètre un peu mieux, mais c'est pas obligatoire. L'essence de thérébentine, ça sent fort et ça file le mal de crâne. l'huile de lin aussi, tu me diras, mais ça ne cogne pas.
tu peux aussi en appliquer une bonne couche, non diluée, et aider la pénétration au sèche-cheveux d'atelier (décapeur thermique), puis essuyer ce qui reste.
attention aux chiffons gras qui ont tendance à s'auto inflammer ! (j'aime jeter de l'huile de lin sur le chiffon gras de la psychose autour de l'auto ignition des chiffons gras... )
le hêtre, c'est un des bois dur le plus simple à travailler en mode industriel : peu de nœuds, veines régulières, bois très homogène, assez peu onéreux pour un bois assez dur. Du coup, c'est la seule option proposée commercialement, parce que ça reste un marché niche avec peu de demande pour de la spécialisation. pas assez en tout cas pour qu'il y ait une réponse standard produite industriellement.
donc soit hêtre, sois à faire soi-même / faire faire par un ébéno
à priori, tu peux utiliser le bois que tu veux. peut-être qu'un bois tendre est moins avisé, mais bon, on ne change pas les étagères de place tous les 4 matins, donc même en sapinette, ça ne va pas s'user rapidement. tes arrières petits-enfants t'en voudront peut être...
j'avais le même souci, avec une lamello bas de galle holzmann, lame no-name d'origine
et j'ai acheté une lame neuve, et pouah, le jour et la nuit. d'un coup, ça rentre et ça ne brûle plus. J'ai regretté de ne pas l'avoir fait plus tôt.
Si c'est une lame bas de gamme d'origine, je pense qu'il vaut mieux acheter une lame neuve de qualité que d'affûter et trouver le même problème rapidement.
C'est quoi comme qualité triton? plutot pas mal non ?
CMT a mon avis c'est très bien; j'avais je crois pris une makita, qui fonctionne bien aussi, je tourne avec depuis un an, et j'ai envoyé une boite de 1000 lamellos dans du massif avec. Je sais pas ce qu'elle vaut sur du panneau par contre.
tu pourrais aussi utiliser des étais de maçon, en appui sol-plafond dans une pièce basse. deux panneaux martyre bien plats en méla/mdf/autre à peine plus courts que ton placage 4mm, que tu peux donc serrer au serre-joints. En serrant les étais juste à contact, pour que le serrage en latéral du placage puisse encore se faire... Contrairement à Kentaro, je préférerais l'option adrénaline tout d'un coup, bien préparé, comme une chorégraphie, avec des serre-joints de partout jusqu'à plus de place.
ceci dit, maintenant que j'y pense, 4mm c'est pas très épais, quand même... un peu tendax pour serrer en latéral. Ptetre que je le ferais plutot au scotch comme Zeloko ?
ne pas utiliser de mélaminé ?
non, sinon tu peux faire un bouchon en massif, plutôt bois tendre,(une planche de palette/du pin ou sapin) avec une paire de mèches à bouchonner. collés dans le trou avec de la colle vinylique (colle à bois classique)
si tu n'as pas accès à la mèche à bouchonner, tu peux surement trouver du tourillon lisse au mètre en gsb, et percer au même diamètre.