
j'avais fait avec un tube acier récupéré pour une bouchée de pain chez un ferailleur, avec des bouchons en CP en bout. et une cocotte minute avec un tuyau de gaz pour injecter la vapeur. Ensuite j'ai isolé le tube, dans une caisse bourrée de laine de verre.
on voit une mauvaise photo de la bête ici :
je pense qu'on peut le faite avec du tube de poele, ou de la gaine de cheminée, pas trop cher au mètre si on n'a pas de ferrailleur a coté. l'important c'est de gérer l'évacuation de l'eau qui condense, pour pas que ça aille imbibler l'isolant.
mon tube acier avec les bouchons qui scellaient assez bien juste en force, donc on montait un peu en pression dedans, ce qui est pas mal pour bien imprégner le bois. mais dangereux à l'ouverture, la vapeur a +100°C, ça brule !
qu'on fasse du cintrage à froid ou à la vapeur, les paramètres sont : la propreté du bois (pas de noeud), et que les fibres du bois soient bien orientés avec la pièce. sinon, vapeur ou pas, ça fend. ensuite l'épaisseur joue beaucoup, plus c'est fin moins ça fend, et aussi d'avoir une tôle souple ou une toile tendue derrière le bois quand on plie, pour retenir les fissures. (regarde la vidéo de ishitani là dessus, il cintre un truc super épais, mais avec une tôle souple derrière la pièce)
d'ailleurs sa boite étuve est toute en bois ! trop facile en vrai...

j'ai acheté un pistolet HVLP moyen de gamme, dans les 100-200€, (bahco), mais d'une marque pas spécialisée dans le pistolet, et donc, impossible de trouver une pièce de rechange le jour ou j'ai perdu la vis de recul de la tige. j'ai du bidouiller un truc un peu bancal pour pouvoir continuer à l'utiliser.
Par contre, niveau qualité, c'est correct. Mais un vernisseur te dira que c'est loin d'être un outil pro...
je pense que pour faire des teintes et des vernis "basiques", surtout si tu ponces derrière, c'est un budget correct, même en tant que professionnel. par contre, si tu veux chercher dans des vernis et laques cabines au rendu brillant, il faut surement investir dans un matos un peu plus pointu, et surtout dans une cabine avec une bonne aspiration.
Globalement moi c'est ma limite : sans cabine, impossible d'avoir une atmosphère hors poussière, donc impossible de finir sur un rendu direct pistolet.(ya toujours le petit pec de poussière qui se colle sur le vernis. ) je passe toujours par une phase ponçage puis huile-cire en finition après mon vernis au pistolet, généralement gomme-laque, parfois acrylique.
Aussi au niveau respiration, vernir au pisto, ça met un nuage de microparticules de PARTOUT, donc l'air devient irrespirable pour un bon moment, si tu fais ça direct dans l'atelier. il vaut mieux une pièce dédiée, un bon masque à cartouches adaptées (FFP3+Solvants) idéalement facial complet,pour les yeux, et c'est aussi un budget.
pour un pistolet HVLP il faut un compresseur, sur des petites surfaces tu peux t'en sortir avec un petit truc de GSB, mais dès que tu fais du volume, il faut un compresseur avec une plus grosse cuve et un peu de débit. aussi un déshumidifieur sur la ligne obligatoire, sinon l'humidité de l'air rentre dans le vernis ou la teinte et ça fait des pâtés.
en temps de travail, on n'est pas toujours gagnant sur les petites pièces, à cause du gros boulot de nettoyer le pistolet à chaque fois. Par contre en qualité et facilité d'application, c'est vraiment énorme le gain. Sur des pièces courbes, pour appliquer des teintes uniformément... Il y a quand même un peu de pratique à acquérir, et une infrastructure un peu conséquente. Budget et investissement à ajuster à ce que tu veux en faire...
pour les teintures et vernis, il y a d'autres méthodes pour arriver à des beaux rendus sans trop de complications. le pinceau est plutôt assez difficile, mais sur les finitions essuyées, en teinte par exemple, aussi pour une applications au tampon ou chiffon sur les huiles et gomme-laques, c'est relativement simple de faire des super rendus, avec virtuellement zéro budget. la cire aussi permet une finition "facile" sans matériel.

moi je les mets au jardin. si on en met pas trop à la fois, ça fait un bon apport de matière carbonée (à compléter avec de la tonte ou du "vert" pour l'azote), et si on en met trop, sur les allées, ça maintien hors gadoue et hors herbes, tout en offrant un lieu de développement privilégié pour les champis.
j'avais vu un compacteur qui passait à travers un tube et faisait des mini briquettes diamètre 4-5cm, je sais plus si c 'était vis sans fin ou vérin hydraulique pour presser, et sans liant.
pour moi la vraie question est celle de l'efficacité énergétique. si tu compacte, tu consomme forcément beaucoup d'énergie. est-ce que la consommation reste raisonnable par rapport à ce que tu vas produire en chauffant ?
il me semble que les systèmes à granulés, qui compactent avec une meule à travers une plaque trouée sont plutôt pas mal pour ça. Par contre, l'autre extrême, faire ses briquettes une par une avec un liant, et un compacteur manuel, temps de séchage, etc, c'est juste démesuré l'énergie et le temps que tu passes par rapport à ce qu'une briquette peut te chauffer, au mieux équivalent un un bois de chauffe très médiocre.
Donc pour moi, c'est compost. zéro consommation d'énergie, très peu d'efforts, et gros apport de fertilité. Un ébéniste que je connais file ses copeaux à un agriculteur qui le met en paillage sous les vaches pour faire son fumier. Super aussi, on atteint un ratio carbone/azote idéal, et tout le monde est content.
Il existe par contre des poêles à copeaux, en diY en tout cas, qui permettent de sauter l'étape compactage, et qui ont s'ils sont bien conçus une très bonne efficacité énergétique. (mais il faut recharger très fréquemment je pense, mais peut être qu'avec un système de vis sans fin comme un poêle à granules on pourrait avoir quelque chose de correct ? )
Celui de Ishitani, mais youtube déborde d'autres tutos.

push open + tip-on ça douille, mais c'est assez fiable. Par contre pour la fermeture, il faut pousser un peu, ou jeter le tiroir assez fort pour que le blumotion s'enclenche. (sinon on rebondit sur le ressort du tip-on)
si le tiroir est large, il faut aussi prévoir une barre de déclenchement synchronisé et une paire de petits clips.
j'ai pas de retours long terme, mais à mon avis ça tient bien dans la durée, Blum fait encore de la qualité.

il faudrait plus de photos je pense, si possible du bois de bout, et en lumière extérieure. comme ça, la maille fait penser à du platane, mais pas tout à fait. Du merisier peut-être ? il maille un peu aussi, et les noeuds en haut de la photo me rappellent un peu le merisier. peut être qu'une photo des dits noeuds aiderait. .

moi j'utilise de la colle animale bien diluée, genre colle d'os. Elle est réversible à l'eau, ce qui permet de tout enlever en humidifiant légèrement et laissant le papier s'imbiber quelques minutes, puis en raclant. (avec un outil inox si bois tannique.
La vinylique, je déconseille, elle à tendance à rester au ponçage et à descendre dans le bois, et fait de rejets au vernis.

j'ai acheté une Jean l'ébéniste en 250mm, je sais pas s'ils la font encore, mais je crois que c'était en dessous de 1600€, et pour une machine "bricoleur" elle se débrouille très bien. quelques petites faiblesses, mais je m'en sers quotidiennement depuis 4 ans et aucune réparation majeure jusqu'ici. Tables en fonte, j'arrive à la régler avec suffisamment de précision pour un usage "pro". (mais je fais pas de la charpente non plus, je ne l'utilise pas trop intensément.)
Comme l'a dit Oak, une aspiration est indispensable. sinon les copeaux bourrent et la machine cale. pour un usage occasionnel, tu peux fonctionner avec un truc du type aspirateur à seau, mais dès que tu veux faire un vrai débit, il faut au moins une aspiration à sac 100L . Et du tube souple, aussi un budget.
la question c'est vraiment l'usage que tu vas en faire : occasionnel-amateur (un truc type métabo fera surement l'affaire), pro "léger", et là un truc type holzmann/jean l'ébéniste/leman irait. pro plus costaud, charpente-menuiserie-escaliers, il faut aller chercher un peu plus cher.
En occasion, ya possibilité de trouver un truc ancien en fonte plus robuste, pour pas trop cher, mais en 220 c'est rare. (c'est possible de recâbler le moteur, ou remplacer.) Et il faut aller le chercher, et une machine en fonte, c'est lourd.
bref, bon courage !

chez moi j'avais testé huile d'olive plus cire, mais après 6 mois, même en prenant soin, c'était moche et crasseux-pégueux. vraiment pas top. chaque goutte d'eau fait une tache, le tanin réagit à tout ce qui touche... J'ai décapé, posé 4 couches de gomme-laque et une finition huile-cire (cette fois huile de noix, qui est siccative contrairement à l'huile d'olive qui rancit, mais ne durcit pas) et c'est pas mal, plus solide, mais toujours assez sensible aux eaux stagnantes. sous la machine a café, c'est la misère. ailleurs, si on essuie rapidement l'eau, ça marche. mais ça fait juste deux ans, et il commence a y avoir pas mal de tâches quand même.
pour les clients, je fais maintenant comme dit etiennedesthuilliers : un bon vernis pu, pour ma part en acrylique, 3 ou 4 couches bien égrénées à l'orbitale entre chaque, la première au pinceau pour charger et ensuite au pistolet pour un beau rendu bien lisse.

j'aurais dit un résineux, genre pin, avec les photos dans l'herbe, mais sur la photos ou ils sont bien empilés, on voit clairement l'aubier, et la mousse sur l'écorce, et je pencherais plus pour du chêne.
Dans tous les cas, tu risques pas grand chose à la mettre sur le tour et essayer, voir ce que ça donne ! au pire si c'est du sapin, tu tournes une pièce en sapin !

oui du coup ça vaut la peine, c'est un bois dur et durable, très joli, avec des reflets supers. mais c'est aussi assez difficile, un bois très siliceux qui désaffute bien vite les outils, et qui a la réputation de beaucoup travailler, avec beaucoup de force. du genre casser les têtes de vis inox en lames de terrasse...