la charnière, si ton coffre est costaud, 2 charnières feront bien, mais si tu part sur du cp de 10, il vaut peut-être mieux une piano sur la longueur.
je conseillerais un cp de 10, ou un peu plus, 15 ou 18, pour le plus fonctionnalité : pas de galère de massif qui travaille, pas trop lourd, pas trop cher, facile à couper et assembler, et bien costaud dans la durée. après, pour une caisse qui a du style, le massif c'est super, mais c'est plus complexe à travailler, surtout sans circulaire sur table, scie à ruban et rabo-dégau. Et il faut penser la conception avec le travail du bois pour qu'elle n'explose pas dans l'année...
pour asssembler le cp, vis fraisée, nickel, des 3x30 ou 3.5x40, si tu as du cp plus de 10mm, et un préperçage juste un peu plus fin que la vis pour éviter que ça fende avant de visser. (genre 2mm pour vis de 3, et 2.5 ou 3mm pour vis de 3.5) avec un petit filet de colle pour renforcer, c'est bien aussi. mieux que les clous je pense, plus facile à démonter et réparer.
il y a des stratifiés avec ce genre de textures,
sinon je dirais rotobrosses en travers fil, coup de blanc (peinture ou autre) puis ponçage, puis vernis, ou dans un autre ordre (blanc, puis brosse, puis vernis )
il y a des brosses qui se montent sur toupie; pratique pour passer à l’entraîneur. sinon , rotobrosse type tank à poncer (décapeur à rouleau), ou sur grosse meuleuse. idéalement des poils bien durs, et irréguliers. poils acier, ou poils plastique avec des abrasifs incorporés. on peut tenter aussi sur bois mouillé, pour un meilleur arrachage des fibres.
je ne suis pas tout à fait d'accord... je fonctionne professionnellement avec une Jean l'ébéniste (plutot bas de game) en 250mm de large, et c'est suffisant. j'ai eu une seule fois, au cours de 5 dernières années, besoin de raboter plus large (pour un projet ou théoriquement, il aurait fallu déligner et raboter plus étroit, mais j'ai pris un raccourci) et je suis allé chez un collègue qui a une 500.
Sur du massif, on fonctionne pratiquement toujours en délignant des largeurs de 8-12cm, qu'on recolle ensuite. Si le collage est fait proprement, avec lamellos ou bouvetage bien réglé, on arrive à un résultat plan avec des désaffleurs minimes, qu'on peut rattrapper à la ponceuse.
des fers de qualité bien affutés font la différence, et un réglage précis des tables et position des fers... pas évident, mais on peut faire du bon travail avec une machine médiocre dans ces conditions.
Par contre, la question du volume qui sort de l'atelier, donc de l'intensité avec laquelle on utilise la machine, est importante à prendre en compte. Pour un usage amateur ou pro léger, comme moi, une machine "jouet" peut faire l'affaire, si on ne force pas trop dessus. (j'ai une passe max à 2mm, voire 1mm en bois dur sur grande largeur). Mais clairement, une machine robuste avec un peu de largeur est un réel confort, et une nécessité sit on sort du gros volume de menuiseries, escaliers, etc...
C'est aussi probablement moins cher d'acheter une vieille bécane d'occasion indestructible que du neuf amateur faiblard, pour un bien meilleur rapport qualité prix. Mais on peut faire beaucoup de choses avec du leman en 250, une machine plus grosse n'est pas une obligation.
je prendrais 3/4, 8, 12, 20/25, et un 35 /40.
Je pense qu'est c'est important d'avoir un tout petit, 3 ou 4, pour certains détails, et un bien large, 35+ pour les affleurages. Et un 20 ou 25, pour le tout-venant. Après, autour de 10 c'est pas mal pour la plupart des mortaises, donc 8 et 12. il manquerait un truc autour de 16, mais de mon expérience, c'est loin d'être le plus utilisé.
Par contre je te rejoins vraiment dans le fait d'acheter moins de meilleure qualité. un ciseau qui durera toute ta carrière, et celle d'un ou deux héritiers, ça vaut vraiment le coup, même sans investir dans la rolls-royce du ciseau. Manche en bois, absolument, pas un truc en plastique inchangeable en désagréable au toucher.
comme Boris Beaulant , je pense que le plus simple est d'essuyer avant que la colle ne durcisse.
en général, j'ai une casserole d'eau à chauffer pendant le collage, et dès que les serre-joints sont en place, je racle les surplus avec un réglet inox, que j'essuie sur une chute de bois, puis avec un pinceau brosse je frotte à l'eau bien chaude (60-80°) les restes de colle, puis j'essuie le trop plein d'eau avec un chiffon propre, en frottant bien pour finir d'enlever les traces.
Je pense mon collage pour avoir la face vue en dessus de table une fois pressée, et je fais en général ce nettoyage un peu fastidieux uniquement sur la face vue. Il reste moins fastidieux que d'essayer d'enlever des coulures de colle séchée.
au papier de verre, la colle séchée à tendance à se ramollir et descendre dans le bois au fur et à mesure qu'on ponce. au racloir ça va plutôt mieux, comme dit glaude .
Sinon, la colle vinylique sèche se dissout assez bien à l'alcool à 96° .
j'avais fait avec un tube acier récupéré pour une bouchée de pain chez un ferailleur, avec des bouchons en CP en bout. et une cocotte minute avec un tuyau de gaz pour injecter la vapeur. Ensuite j'ai isolé le tube, dans une caisse bourrée de laine de verre.
on voit une mauvaise photo de la bête ici :
je pense qu'on peut le faite avec du tube de poele, ou de la gaine de cheminée, pas trop cher au mètre si on n'a pas de ferrailleur a coté. l'important c'est de gérer l'évacuation de l'eau qui condense, pour pas que ça aille imbibler l'isolant.
mon tube acier avec les bouchons qui scellaient assez bien juste en force, donc on montait un peu en pression dedans, ce qui est pas mal pour bien imprégner le bois. mais dangereux à l'ouverture, la vapeur a +100°C, ça brule !
qu'on fasse du cintrage à froid ou à la vapeur, les paramètres sont : la propreté du bois (pas de noeud), et que les fibres du bois soient bien orientés avec la pièce. sinon, vapeur ou pas, ça fend. ensuite l'épaisseur joue beaucoup, plus c'est fin moins ça fend, et aussi d'avoir une tôle souple ou une toile tendue derrière le bois quand on plie, pour retenir les fissures. (regarde la vidéo de ishitani là dessus, il cintre un truc super épais, mais avec une tôle souple derrière la pièce)
d'ailleurs sa boite étuve est toute en bois ! trop facile en vrai...
j'ai acheté un pistolet HVLP moyen de gamme, dans les 100-200€, (bahco), mais d'une marque pas spécialisée dans le pistolet, et donc, impossible de trouver une pièce de rechange le jour ou j'ai perdu la vis de recul de la tige. j'ai du bidouiller un truc un peu bancal pour pouvoir continuer à l'utiliser.
Par contre, niveau qualité, c'est correct. Mais un vernisseur te dira que c'est loin d'être un outil pro...
je pense que pour faire des teintes et des vernis "basiques", surtout si tu ponces derrière, c'est un budget correct, même en tant que professionnel. par contre, si tu veux chercher dans des vernis et laques cabines au rendu brillant, il faut surement investir dans un matos un peu plus pointu, et surtout dans une cabine avec une bonne aspiration.
Globalement moi c'est ma limite : sans cabine, impossible d'avoir une atmosphère hors poussière, donc impossible de finir sur un rendu direct pistolet.(ya toujours le petit pec de poussière qui se colle sur le vernis. ) je passe toujours par une phase ponçage puis huile-cire en finition après mon vernis au pistolet, généralement gomme-laque, parfois acrylique.
Aussi au niveau respiration, vernir au pisto, ça met un nuage de microparticules de PARTOUT, donc l'air devient irrespirable pour un bon moment, si tu fais ça direct dans l'atelier. il vaut mieux une pièce dédiée, un bon masque à cartouches adaptées (FFP3+Solvants) idéalement facial complet,pour les yeux, et c'est aussi un budget.
pour un pistolet HVLP il faut un compresseur, sur des petites surfaces tu peux t'en sortir avec un petit truc de GSB, mais dès que tu fais du volume, il faut un compresseur avec une plus grosse cuve et un peu de débit. aussi un déshumidifieur sur la ligne obligatoire, sinon l'humidité de l'air rentre dans le vernis ou la teinte et ça fait des pâtés.
en temps de travail, on n'est pas toujours gagnant sur les petites pièces, à cause du gros boulot de nettoyer le pistolet à chaque fois. Par contre en qualité et facilité d'application, c'est vraiment énorme le gain. Sur des pièces courbes, pour appliquer des teintes uniformément... Il y a quand même un peu de pratique à acquérir, et une infrastructure un peu conséquente. Budget et investissement à ajuster à ce que tu veux en faire...
pour les teintures et vernis, il y a d'autres méthodes pour arriver à des beaux rendus sans trop de complications. le pinceau est plutôt assez difficile, mais sur les finitions essuyées, en teinte par exemple, aussi pour une applications au tampon ou chiffon sur les huiles et gomme-laques, c'est relativement simple de faire des super rendus, avec virtuellement zéro budget. la cire aussi permet une finition "facile" sans matériel.
moi je les mets au jardin. si on en met pas trop à la fois, ça fait un bon apport de matière carbonée (à compléter avec de la tonte ou du "vert" pour l'azote), et si on en met trop, sur les allées, ça maintien hors gadoue et hors herbes, tout en offrant un lieu de développement privilégié pour les champis.
j'avais vu un compacteur qui passait à travers un tube et faisait des mini briquettes diamètre 4-5cm, je sais plus si c 'était vis sans fin ou vérin hydraulique pour presser, et sans liant.
pour moi la vraie question est celle de l'efficacité énergétique. si tu compacte, tu consomme forcément beaucoup d'énergie. est-ce que la consommation reste raisonnable par rapport à ce que tu vas produire en chauffant ?
il me semble que les systèmes à granulés, qui compactent avec une meule à travers une plaque trouée sont plutôt pas mal pour ça. Par contre, l'autre extrême, faire ses briquettes une par une avec un liant, et un compacteur manuel, temps de séchage, etc, c'est juste démesuré l'énergie et le temps que tu passes par rapport à ce qu'une briquette peut te chauffer, au mieux équivalent un un bois de chauffe très médiocre.
Donc pour moi, c'est compost. zéro consommation d'énergie, très peu d'efforts, et gros apport de fertilité. Un ébéniste que je connais file ses copeaux à un agriculteur qui le met en paillage sous les vaches pour faire son fumier. Super aussi, on atteint un ratio carbone/azote idéal, et tout le monde est content.
Il existe par contre des poêles à copeaux, en diY en tout cas, qui permettent de sauter l'étape compactage, et qui ont s'ils sont bien conçus une très bonne efficacité énergétique. (mais il faut recharger très fréquemment je pense, mais peut être qu'avec un système de vis sans fin comme un poêle à granules on pourrait avoir quelque chose de correct ? )
Celui de Ishitani, mais youtube déborde d'autres tutos.
push open + tip-on ça douille, mais c'est assez fiable. Par contre pour la fermeture, il faut pousser un peu, ou jeter le tiroir assez fort pour que le blumotion s'enclenche. (sinon on rebondit sur le ressort du tip-on)
si le tiroir est large, il faut aussi prévoir une barre de déclenchement synchronisé et une paire de petits clips.
j'ai pas de retours long terme, mais à mon avis ça tient bien dans la durée, Blum fait encore de la qualité.