tu peux peut-être percer en travers et mettre une goupille rivetée ? (un clou coupé 2-3mm plus long et martelé) plutôt proche du bout du métal, pour être le plus loin possible dans le bois. mais selon l'usage que tu fais de l'outil, ça ne tiendra pas forcément indéfiniment. si tu colles, je conseillerais de l'époxy, ou une goutte d'un truc genre sikaflex. pas trop pour ne pas amortir, mais c'est à peu près les seuls trucs qui tiendront sur le bois et le métal. la gomme-laque aussi, mais moins simple de s'en procurer. Mais sinon si c'est encore possible, il faut se faire rembourser et acheter des outils emmanchés correctement. Comme dit Kentaro , un emmanchage classique soie-virole ne pose pas de problème en général.
bonjour,
je ne pense pas que l'AF22 soit conçu pour séparer quoi que ce soit; il a deux sacs, pour avoir à les remplacer deux fois moins souvent. le bouton permet juste de régler pour mieux équilibrer le remplissage des sacs.
pour la séparation, il faudrait avoir un Y et deux clapets entre le moteur et 2 systèmes de filtration/stockage séparés. ça te permettrait au moins d'utiliser un seul moteur et réseau de tuyauterie. Mais je n'ai pas vu de modèle tout fait, il faudrait bricoler ça soi-même. ou alors avoir à l'intérieur du caisson une planche qui bouche complètement un des deux sacs, et qu'on fait coulisser de l'un à l'autre par une tirette qui traverse la cloison, pour limiter la fuite d'air au niveau de la perfo.
on peut faire une presse sous vide pour pas trop cher pour coller du placage... la mienne m'a coûté moins de 100€ tout compris, (pas de vacuostat, juste un truc très basique avec une pompe, un tuyau, un sac) , et ça permet de coller à peu près n'importe quelle dimension assez facilement. le plus gros défi c'est de trouver une pompe à vide d'occasion, mais c'est quand même assez courant sur lbc. ou de récupérer un ou deux compresseurs de frigo. Je me suis inspiré de celle de La Belle note, bien documentée en français.
j'ai acheté une lamelleuse premier prix, et il y avait aussi un jeu de malade dans le système de coulisse. juste assez, en fait, pour y insérer une lamelle découpée dans de la tôle de canette et collée sur une face à la superglu, et en faire une lamelleuse de compète. (avec l'ajout d'une lame de qualité et jetage à la poubelle de la lame fournie avec la machine, sinon ça marche pas).
au début ça forcait un peu, mais avec de l'huile et un peu d'usure, maintenant elle coulisse nickel avec zéro jeu. et je m'en sers (pas comme un bourrin, mais régulièrement quand même) depuis 8 ans.
peut-être plus simple de faire un déport mécanique plutôt qu'électronique ? si la def ne démarre pas quand on la branche bouton allumé, c'est qu'il y a déjà l'équivalent de l'interrupteur de sécurité dans la machine. du coup des baguettes et pivots pour faire un doigt qui vient appuyer sur le bouton, avec éventuellement une pince pour tenir enfoncé le verrouillage de sécu s'il y en a un... mais je n'ai pas la même machine, pas sur que ça soit évident.
c'est bien le bon endroit, il y a plein de passionnés de vieilles bécanes à faire des copeaux par ici.
pour les machines-outils, il y a "ancienne" et "très ancienne". en gros les machines avec carters de protection, et celles sans carters. Ancienne des années 50-70 ou plus jeune, ça peut encore fonctionner pour un professionnel aujourd'hui. Plus ancienne, machines sans carters de protection, c'est pas évident de trouver un acquéreur. musée, écomusée, artiste/ébéniste qui en fera des meubles style indus'... mais ça dépend de la machine. Sur les raboteuses par exemple, pas mal d'évolutions technologiques font que les "très anciennes" sont relativement inutilisables. (carters, anti-rejet, nombre de lames, électrification de la montée descente, variateur de vitesse...) Par contre, sur une scie à ruban, du très ancien peut très bien servir encore, avec juste l'ajout de quelques éléments de sécurité.(carters, disjoncteur).
pour les outils à main et établis, ça dépend de leur état, mais s'ils ne sont pas trop déteriorés, ils peuvent généralement être rafraîchis et remis en service, par amateurs ou professionnels. et il y aura par ici des passionnés prêts à ça !
les fruitiers, mais francs (non greffés ) pour qu'ils fassent du volume . du coup pas forcément terrible pour les fruits. (mais ça peut, on sait jamais ! )
poirier principalement, cormier, cerisier...
Par chez moi il pousse du buis, on ne le nomme jamais comme un bois "précieux" parce qu'on s'en sert de bois de chauffage par ici tellement il y en a, mais c'est un bois très intéressant : très dur, grain si fin qu'on dirait du plastique. Mais avec la pyrale il va y avoir un vide générationnel.
Après tous les bois durs, ça peut être intéressant de replanter des ormes, maintenant que la graphiose est passée (?); des érables sycomores, aussi très beau bois, du platane, qu'on ne trouve vraiment pas facilement en planches, mais qui a un décor remarquable, de l'oranger des osages pour faire des arcs et de la marqueterie, de l'olivier si le climat le permet, chêne vert aussi très intéressant pour faire des rabots...
sur certaines machines il y a un mécanisme de désengagement de l’entraîneur, pour éviter de le faire forcer quand on dégauchit. sur la mienne, désengagé le rouleau tourne quand même un peu, le désenclenchement fonctionne en détendant la courroie.
sinon le rouleau d'entrainement est souvent monté sur une "suspension" pour pouvoir modérer sa force d'appui. ressorts manquants? suspension mal réglée ?
est-ce que la table est propre, lisse et un peu lubrifiée à la paraffine? si ça accroche trop et que les fers coupent mal, ça se peut que l'entrainement n'arrive pas à entrainer ...
est-ce qu'en poussant la pièce à la main elle se rabote quand même ?
est-ce que l'entrainement se fait uniquement par la roue crantée, ou aussi par une roue lisse en sortie ?
juste des pistes, mais très dur de faire un diagnostic sans la machine.
ben quand on sait affûter bien et vite, qu'on sait toucher un fil d'outil et sentir si ça coupe assez ou pas, qu'on est un professionnel qui se concentre sur le projet client et non l'état impeccable des outils, cette méthode semble un peu à rallonge. Mais quand on débute, avoir un cadre clair, bien décrit, une méthode efficace et prouvée, peu chère, je pense que c'est très bien. un affûtage de qualité est la clé d'un outil qui fonctionne avec beaucoup moins de prise de tête, et même si la page qui décrit la méthode est longue, la mise en oeuvre une fois qu'on a fait son gabarit et préparé ses plaques de verre est plutôt simple . ça permettra d'arriver "facilement" à un outil qui coupe vraiment, et à avoir ainsi une référence de qualité pour petit à petit apprendre à affûter à la volée, avec une meule et deux pierres.