
ouais, c'est un peu une des questions de base à son compte, sans qu'il y ait de réponse parfaite.
ma première année, j'ai passé des jours entiers sur des devis, et n'ai parfois eu aucun retour des clients, même pour dire "non merci". Un peu frustrant, et pas viable commercialement. Aujourd'hui, sur des clients que je ne connais pas encore, je facture généralement le devis. j'ai trois tarifs standard, un pour une restauration, un pour une étude de projet agencement, et un pour une étude de projet "meuble d'art". (39€, 129€, 149€) ;
si les attentes des clients sont pour un petit prix, aligné sur la grande distribution, ça écrème tout de suite : ce ne sont pas des clients pour moi, et ils refuseront de payer le devis, donc tout de bon. s'ils refusent après avoir eu le devis, ça arrive rarement mais parfois, j'aurais moins eu l'impression de m'être fait entuber sur le temps d'étude de projet. s'ils ne disent pas non, autant que possible, j'essaie de tâter le terrain dans la conversation avec les clients pour savoir quelle est leur attente de budget, ça permet de modeler le projet autour de ça et éviter un négatif après devis.
dans tous les cas, c'est important, surtout au début, de bien planifier et d'aller, à mon avis, assez loin dans les détails, pas pour les clients (là il faut une présentation claire et concise, sans les saouler avec des détails techniques) mais pour toi, pour bien savoir ou tu vas, combien ça va te coûter en matière, et combien de temps tu penses y passer. ta marge, tes charges, etc, et avoir une idée de combien tu peux te payer sur le projet. ça permet aussi de bien réaliser que l'étude de projet prend beaucoup de temps, et d'inclure ça dans le devis.
à mon avis, quand on commence, il vaut mieux en faire trop : c'est normal de passer beaucoup d'heures au début, d'être moins rentable sur les projets : c'est comme ça que tu te fais la main, que tu mets en place tes procédés de fabrication. plus tard, sur des projets similaires, tu passeras bien moins longtemps, en t'appuyant sur cette expérience dans laquelle tu investis aujourd'hui. il vaut mieux trop planifier, et avoir l'impression de perdre un peu de temps (surtout si les clients refusent le devis) que pas assez et se planter parce qu'on a oublié un gros détail ou mal estimé les quantités, et qu'on ne peut plus changer le prix parce qu'on s'est engagé.

j'ai l'équivalent bosch bleu de celui de votre lien, qui détecte aussi les ondes électromagnétiques (cables sous tension), que j'utilise surtout pour m'assurer de ne pas percer un cable ou tuyau quend je fixe mes meubles au mur... et franchement, c'est pas fou de fiabilité. dès que c'est un peu trop profond, rien ne s'affiche, même quand je sais que le cable est là. pour le métal c'est assez fiable, mais j'imagine que si tu as une pièce de bois de 8cm et que le clou est au fond, il peut passer incognito.
par contre, les détecteurs des gens qui cherchent des louis dans les prés marchent plus profond, avec une zone de détection bien plus large... à mon avis, ça vaut le coup de se renseigner de ce coté là.

ça a pas l'air évident à trouver, même avec les indications de MoFran... sur fenetresrondes.fr, j'ai vu qu'ils utilisent juste des charnières un peu déportées. Mais ils ne vendent pas la charnière seule, j'ai l'impression. (faudrait leur demander quand même...)

moi je ferai à la colle de peau. (ou d'os ou de nerf ou mélange, mais peau pour cuir ça va bien ensemble !) ça a l'avantage d'être lavable, même après séchage, repositionnable à l'eau et à chaud, et ça tient super sur le cuir et le bois. C'est pas cher, non nocif, écologique, biodégradable, tant que c'est en paillette ça se conserve indéfiniment...


le risque dépend plus du choix de planches que de l'épaisseur ou la dimension. si tu travaille bien en bois de quartier, sans trop de défauts, et que l'orientation des pièces est correcte, les risques sont très faibles. 30mm ça commence à être correct en épaisseur, et 450 pas trop large. par contre, au-delà du tuilage, il faut prévoir 4-6mm de variation de largeur, donc penser à comment les fixations du plateau lui permettent de changer de largeur. Trous oblongs pour les vis, crochets dans rainure, ou autre, il existe pas mal de solutions possibles.
je repine le lien de Boris Beaulant pour aider à l'orientation des lames : super mémo
et l'autre qui aide à anticiper les déformations : l'autre lien

ben pour moi, il faut justement que les fers soient à niveau pile poil avec la table de sortie, et qu'ils ne dépassent pas.
si on utilise des gabarits de réglage à l'arbre, on peut ajuster soit la table de sortie, soit les gabarits en question. sinon on règle avec des barres rectifiées en bois dur en appui sur la table de sortie justement, pour être pile à fleur.

tu dis pas à la disqueuse, mais une petite disqueuse avec un disque fin 1.5mm,(rien à voir avec un disque standard, on appuie à peine, on guide juste la machine et on laisse avancer, ça coupe trop bien en usant très peu le disque) en prenant le temps, à mon avis même sur un projet haut de gamme, ça doit le faire. éventuellement en utilisant un chant d'une autre tole comme quide anti dépassement, mais je le ferais plutot à l'oeil. Le truc, c'est qu'il n'y a qu'un petit projet, et le temps et l'argent que tu vas passer à t'équiper ne seront jamais rentabilisés à moins d'orienter ta carrière vers bois/métal. (mais là c'est un autre niveau d'investissement...)
et donc je dirais, deux options :
- faire toi-même : accepter un petit degré d'imperfection (mais on peut faire vraiment propre, quitte à repasser un coup de lime après la coupe, en s'étant assuré de rester hors trait)
- ou faire faire : voir un métallier pas loin de chez toi, et le laisser faire avec sa machine qui va vite et bien, pour pas cher.
ou acheter de la tole à la découpe dans une boite qui fait de la découpe laser/jet d'eau. (plasma c'est pas très propre.)
après, lame de circulaire métal, en y allant tout doucement, sur une scie à laquelle tu ne tiens pas trop, ça doit se faire pour du 3mm, pour du 5 je pense qu'il faut sacrément de chevaux. Pour avoir déjà utilisé une circulaire à tôle, c'est assez flippant, gros risque de rejet, machine qui chauffe très vite, copeaux de métal chaud qui volent de partout... ça fait cher le risque quoi. et pas dit que tu trouves une lame à la taille de ta scie.
mon choix serait le disque de disqueuse fin en ayant déjà les tôles, ou de commander de la tôle déjà aux dimensions, coupe laser ou jet d'eau, mais pas plasma.

au risque de me tromper, je dirais que hélas, s'il est en triangle 380V, on ne peut pas le faire tourner sur 220 même avec un variateur. le différentiel entre deux phases sera de 380v, donc on ne peut pas tirer ça sur du secteur 220. on peut s'il est monté en étoile en 380, dans ce cas on a 220 entre deux phases, et on peut en ajouter une "fausse" troisième avec condensateurs ou un Variateur de fréquence.

regarde du coté du système de pieds de table Floyd, c'est des pinces à vis, ça doit pouvoir se faire soi-même, selon ton matos.

Nairod a fabriqué un truc ici.
le mien est en acier travaillé par électrolyse (une méthode simple avec un chargeur de téléphone et de l'eau salée) et fini à la petite lime. Je le chauffe au chalumeau et enfonce dans le bois, en général à la perceuse à colonne. une vieille vidéo qui montre le marquage...
et tu peux en acheter en ligne un truc en laiton, avec ou sans fer à chauffer électrique. pas très cher, cherche "fer à marquer" sur amazon... motif à faire soi même, pour 30€.
ça s'utilise au chalumeau, ou ou peut le monter sur un petit fer à souder électrique en bidouillant un peu...
edit : sinon, celle de Simon Daniel ici un peu plus technique à réaliser, mais faisable.


1h05.
c'est à vue de nez au niveau des proportions, hein, on avait pas les cotations exactes ;)
l'astuce, c'est de faire à l'échelle 10, puis de réduire jusqu'à 0.2, puis jusqu'à 0.5. (on peut pas réduire en dessous de 0,11... donc faut réduire d'échelle en 2 fois pour un facteur 10. )
sketchup fait des patés quand on est en dessous du mm.
il te faut le fichier skp pour contrôler ?

c'est pas trop compliqué, mais c'est un coup de main à prendre (avant de vernir une jolie pièce comme celle-ci) et c'est un investissement conséquent, entre un pistolet "correct" et un compresseur suffisant. je dirais à 100-150€ tu peux avoir un pisto utilisable (essaie même pas les premiers prix) et un compresseur, il faut au moins un 50L, on va etre au mini dans ce type de budget aussi. pour des petites pièces pas besoin d'un volume énorme. par contre manomètre, condenseur à eau...
Un pistolet, c'est aussi une mise en oeuvre conséquente à chaque vernissage, et un gros temps de nettoyage (et utilisation de solvants) après chaque utilisation. Et pas mal de temps pour apprendre, et comprendre pourquoi ça marche pas chaque fois que ça marche pas.
aussi une pulvérisation fine dans la pièce ou tu travailles : masque adapté, filtration de l'air, absence de poussières, etc... plein de choses à rajouter au budget et à la technicité.
quel vernis : en PU acrylique le pistolet est un peu compliqué, il faut diluer, utiliser une grosse buse et le max de pression et débit. et bien tester avant. bien filtrer aussi.
PU solvant, c'est plus simple, mais le nettoyage se fait aux solvants.
je te conseillerais plutot de la gomme-laque, en paillette à diluer à l'alcool, ou toute prête, qui passe très bien au pistolet en buse fine. Mais qui se fait aussi très bien en essuyé au tampon/chiffon, parfait pour une pièce comme celle-ci, et qu'on peut égrener et cirer et/ou huiler derrière pour un rendu brillant ou satin. je trouve aussi le rendu bien plus sympa, naturel, qu'un PU qui plastifie. et pour des pièces décoratives, pas besoin qu'il y ait de résistance à l'eau.
sinon, si tu as peu de pièces, et de petite taille, un aérosol va très bien, mais c'est un peu une aberration écologique.