
j'avais utilisé les ferrures DUO 35 chez lmc, et c'est un bon système, tout simple, bien costaud et invisible.

ben, vernir sur du ponçage 40, c'est un peu rude ! c'est pas mal de monter progressivement jusqu'à 120, voire 150 pour une finition vernie. 40> 80 et/ou 100>120>150(optionnel)
après, pour un parquet vernis, 2 ou 3 couches c'est bien, même si certains produits permettent surement une pose en une couche. Le fondur est optionnel, il aide à boucher le pore du bois, pour une surface plus lisse, mais sur du sapin par exemple, c'est pas trop utile à mon avis. Sur un chêne peut être plus, si tu veux une surface lisse qui masque les fibres du bois. un bon vitrifiant tout seul fait le job.
je conseillerais, (sans certitude, j'ai pas vu le truc en vrai) de poncer au 80, 100,(optionnel mais conseillé), 120, puis de revernir deux couches.(avec un égrénage léger au 150 entre les deux). on ne peut pas vernir juste à certains endroits, il faut faire des couches complètes par pièce sinon les raccords vont se voir. Sans forcément poncer à blanc tout le vernis, puisque tu vas remettre le même produit, mais au moins lisser un peu plus le bois avant de vernir. c'est important de bien, bien, bien aspirer entre chaque différent grain de ponçage. si des grains plus gros de la passe précédente se sont décollés et restent, c'est eux qui font des rayures en 'queue de cochon' de partout.
prendre bien le temps de bien poncer avant de vernir, bien regarder en lumière rasante pour voir les manques... une fois vernis, c'est plus galère de réparer. bien aspirer avant de vernir, et laisser la poussière retomber avant d'aspirer.
la deuxième couche de vernis est un peu plus délicate, car le bois "boit" moins le vernis, et c'est moins évident de la lisser, il faut vraiment être hors poussière, mais ça se fait. ça reste un chantier assez complexe, et l'expérience ne remplace pas la lecture de conseils souvent contradictoires (chaque artisan fait un peu à sa manière)... et comme le mentionne dneis, l'essence de bois joue aussi sur la difficulté et la stratégie. Sapin ou chêne, pas le même délire ! le type de vernis aussi (acrylique ou solvanté ? )... Bref.
aussi des photos pourraient aider pour orienter les conseils. mais c'est rattrapable, pas de panique !

j'ai une rabo dégau jean l'ébéniste qui a l'air d'être un modele très similaire. (modèle ml 392). regarde aussi ce que fait leman, c'est globalement beaucoup de pièces similaires.
sinon en mode brico, avec un bout de massif ou de cp épais. C'est la fixation de l'équerrage et un système inclinable qui sont un peu moins évidentes...

ce que j'ai entendu de plus "professionnel", des avis de relieurs, c'était la colle à papier peint. j'en ai collé à la colle d'os/peau diluée, et ça s'est bien passé. une colle à l'eau assez diluée permet de "mouiller" le cuir, et de l'avoir bien souple pour le collage, pour pouvoir ajuster dans les coins. et pour moi, une colle réversible (papier peint, colle animale : eau, os, nerf, poisson ou mélange) plutôt qu'une vinylique qui polymérise, ou pire une colle contact (néoprène), ça permet éventuellement de rattraper les ratés après séchage.
attention surtout, le cuir qui sèche se rétracte en dimension de façon assez marquée.

c'est vraiment pas évident de faire la même finition, mais pour du chêne foncé comme ça, tu peux passer un peu de teinte foncée, le brou de noix est idéal, surement plusieurs couches pour bien foncer, genre 2 ou trois. puis un très léger ponçage au grain très fin, 150 ou plus, pour éclaircir les surfaces. et en finition un vernis, un peu ce que tu veux, ça ne changera pas vraiment la couleur, mais un acrylique incolore a l'avantage d'être assez facile à appliquer.
la teinte appliquée a une couleur très différente de quand on l'a vernie : pour se rendre compte avant de vernir, on peut mouiller un peu, derrière ou dans un petit coin, ça donne une idée de la couleur finie. comme ça on décide s'il ça vaut le coup de teinter une passe de plus, ou de ponçer un peu.
ensuite, si tu veux harmoniser tes deux tables, tu peux les cirer un coup, par dessus le vernis : un petit égrenage à la laine d'acier très fine, puis cire et lustrage, pour un rendu assez brillant. pour du plus mat, tu peux faire une huile à la place. ou huile-cire.

comme dit plus haut, une table en bois de bout pose d'autres problèmes... et un rebouchage, quel qu'il soit, risque de se refissurer avec le temps.
mais en terme de technique de bouchage, hors epoxy et syntobois, on peut utiliser le produit de finition qu'on va utiliser pour le meuble, mélangé avec de la poussière du ponçage de ton plateau. ça permet d'avoir exactement la bonne nuance de couleur, et d'avoir un produit compatible avec ta finition puisque c'est le même. comme tu as ponçé avant, tu dois avoir plein de poussière de la bonne couleur.
On fait la tambouille dans un petit bocal, pour pouvoir refermer sans que ça sèche; il faut une pâte consistance beurre de cacahuète ou un peu plus fluide, mais pas liquide. on l'applique à la spatule ou au réglet inox en essayant de lisser la surface pour avoir le moins possible à reponcer. ça a du retrait et réouvre des fissures au séchage, surtout sur des trous profonds comme ça, c'est normal. on repasse autant de fois que nécessaire, des fois 3 ou 4 rebouchages de suite... puis ponçage final. Le plus dur c'est d'attendre que ça sèche, des fois 24h entre chaque passe. (bien sur ça dépend du produit, du volume des trous, et de la température de l'atelier.)
il existe aussi des résines mono dites "liants", pour mélanger à la poussière, qui sécheront plus vite et auront moins de retrait, mais je trouve qu'utiliser le vernis qu'on va mettre en finition est plus simple.
on peut aussi faire une cire dure : un peu de cire d'abeille fondue avec de la poussière de ton bois, puis refroidie pour former un bâtonnet de pâte de la bonne teinte. à appliquer à la spatule après l'avoir réchauffé dans les doigts, après le séchage complet de ton vernis/produit de finition. ça a le désavantage d'âtre moins solide, et d'avoir un rendu de surface différent de ta finition, sauf pour un meuble ciré. par contre c'est réversible, et tu peux en remettre quand les fissures se sont réouvertes. S'utilise surtout en restauration sur des petits trous et meubles plutôt rustiques.

piher font des protecteurs aussi, et leurs serre-joints sont très abordables pour du très qualitatif. (on est moins cher que sur du serre-joint de gsb, pour des trucs qui n'ont rien à voir.) Pas forcément évident de se les procurer, mais je crois qu'ils en ont chez lomibois .
sinon, je fais tout à la cale, sauf si pas besoin de serrer fort ou si en appui sur une partie non visible. pour les petites cales, on s'en sort en tenant le serre joint en tension d'une main pendant qu'on ajoute l'autre cale puis serre de l'autre. une troisième main aiderait, mais faute de stagiaire, on se débrouille. Pour des caissons, j'ai souvent un collage à plat sur une table, et les cales posée verticalement sur la table. parfois je me fais des cales avec encoche (un petit coup de mèche forstner), ou je mets un bout de scotch.


white spirit, acétone, alcool, c'est des solvants. Quand un vernis est polymérisé, ça ne fonctionne plus pour diluer ! et heureusement. (à part l'alcool sur les vernis à l'alcool, type gomme-laque, qui sont réversibles.)
en gros, il faut un décapant, qui va probablement noircir le métal en surface. Lessive de soude, eau de cendre..., laisser tremper un petit peu et frotter. ou alors racler, poncer, utiliser le décapeur thermique... mais attention au tranchant (pour les doigts et le tranchant) avec les approches mécaniques !

ça dépend peut-être des quantités dont tu as besoin, mais tu peux demander à Gauthey Placages de te les faire, ils ont une presse à plaquer, et un choix d'essences et coloris impressionnant en placages.