
mon gabarit d’affûtage c'est ça :
c'est très rudimentaire, mais suffisant, et bien rigide. on peut ajuster l'angle avec l'écrou sur la tige filetée à gauche.
les trois vis de devant tiennent en filetage dans le bois, réalisé avec un taraud. on peut surement faire autrement pour maintenir le fer en place. à refaire, je visserai par en dessous, pour plaquer le fer sur le haut de sa rainure.
et en pierres, j'ai deux pierres diamantées de la gamme intermédiaire DMT, une en "extra grossier" pour les gros affûtages, quand il faut descendre pour rattrapper une dent par exemple, ou si on veut changer l'angle du fer, et une fine pour une bonne finition.

pour moi la question c'est, est-ce que la poutre est vermoulue à coeur ? si c'est du chêne par exemple, c'est possible que les trous de vers ne soient que sur l'aubier, mais si c'est du sapin... ben elle est probablement comme ça jusqu'au fond.
donc si la question c'est juste de modifier l'aspect... ben on ne peut pas vraiment. du bois vermoulu, c'est du bois vermoulu: le poncer,brosser, aérogommer, ou creuser à la plane ne va que révéler de l'éponge plus profond. On ne peut pas faire disparaitre les trous, au mieux les boucher.
si c'est du chêne et qu'on est sur l'aubier, un moment on va taper dans le duramen et là, on aura du propre, mais il faut parfois descendre de 3-4 cm, selon la diamètre du tronc. (donc outil tranchant, plane/hachette, rabot, plutot que ponçage. )
si c'est du sapin, ou un autre bois tendre, et qu'on est vermoulu à coeur, y-a-t-il un problème de structure sur le bâti ? (la photo ne nous permet pas de voir ça)
donc je dirait, s'il n'y a pas de souci de structure et que c'est vermoulu à coeur, soit un rebouchage de surface, mais ça va faire du volume d'enduit, quel que soit le produit utilisé, puis peinture pour masquer l'enduit - de toutes façons, il n'y a plus de bois sain, donc on n'arrivera pas à une finition "bois naturel".
Soit, à mon avis préférable au niveau esthétique, une fausse poutre en enrobage de la poutre existante. là on peut mettre du bois sain et ajuster le rendu à loisir.
et si c'est sain à coeur (peut-être visible par endroit ou dans les plus gros trous ? ), on peut tailler à la plane, hachette, etc, pour aller sur le duramen, mais ça va être du sport.


mai est-ce que l'odeur de chocolat n'est pas un biais cognitif lié à la couleur ?
à la fibre, on dirait vraiment châtaigner, ou chêne (mais pas de rayons médullaires visibles). après la couleur peut être due à plusieurs facteurs, les chênes enterrés dans les marais ressortent chocolat comme ça après quelques siècles... ou les poutres de chemin de fer imprégnées de créosote. (ça sent pas le chocolat, la créosote ?)

la question c'est l'usage que tu vas en faire.
je suis ébéniste, c'est mon métier, et je tourne depuis 5 ans avec une 250mm et j'ai très, très rarement eu besoin de plus large. une fois seulement, en fait, pour un truc un peu aprticulier. j'apprécierai souvent plus long de table de dégau, mais si j'avais moins la flemme, je pourrais me bricoler une extension, ou utiliser des servantes, donc c'est un faux problème.
j'assemble souvent des panneaux de lamellé de plus de 250mm de large, mais les lames font généralement 8 à 12 cm, dont aucun problème, et une fois le panneau monté, je n'ai pas besoin de le raboter. 250 c'est plus facile à manipuler, c'est moins cher, les fers sont moins chers, moins chers ou moins compliqués à affûter aussi, moteur peut être un peu moins puissant, donc moins cher à la conso électrique (c'est négligeable j'imagine).
Par contre, pour des usages spécifiques, une raboteuse large peut être utile, pour des marches d'escaliers par exemple. mais là je pense qu'on passe en 410 et plus, et le 300 risque d'être trop petit aussi. Mais la question c'est ce que tu vas en faire et si tu auras besoin de raboter des plus grosses largeurs. C'est toi qui sait...

je confirmerai frêne pour la numéro1, par contre les autres, je sèche. le second me fait (un peu) penser à du bois de rose, avec l'aubier bien tranché, mais sans certitudes. les 3 et 5 ont un grain fin qui effectivement évoque le noyer, mais le glacé me fait plus pencher du coté d'exotiques, que je connais très mal . Sipo peut-être ?
la 4 je ne sais pas, je dirais un exotique aussi...
des photos du bois raboté proprement, sous bonne lumière, et d'une coupe propre en bois de bout aideraient.

je ne me rappelle plus des références de ses bouquins, mais Mme Desserrières, de Canne, paille tradition, qui est assez calée en cannage en avait une paire,de bons bouquins, qu'elle utilisait comme support pour ses formations. si tu la contactes, tu peux lui demander !

c'est bien des fers, pas des plaquettes pour arbre hélicoidal ?
je sais qu'il existe des fers "jetables", au carbure surement, mais non affûtables. j'en ai entendu du bien, sur la qualité de coupe (possibilité de manger du panneau sans problème) et la durée de vie, dépassant celle de fers classiques avec plusieurs affutages. Mais je n'ai pas testé...
à mon idée, le risque serait de faire une dent sur un clou ou un gravier, et de devoir changer le fer, puisque non affutable. Et puis franchement, avec des fers hss de qualité, et une pierre diamant + simple montage d’affûtage, on peut raboter très, très longtemps .

ben tous les bois aux couleurs vives ternissent... et ceux aux couleurs moins vives aussi. Mais c'est modéré, ça dépend de l'exposition aux uvs, et un petit peu de la finition, mais même le meilleur vernis anti-uvs ne fait pas de miracles.
Le truc chouette, c'est que c'est un cadeau pour l'artisan, de voir le bois dans sa couleur pure, au moment de la fabrication, et que personne d'autre n'en profite. c'est une merveille éphémère...
Ceci dit, j'ai un banc en padouk, depuis 6 ans dans l'entrée derrière une porte vitrée exposée plein sud, finition gomme-laque et huile-cire, et il ne m'a jamais donné l'impression d'avoir terni. je pense qu'il est un peu moins rose qu'au premier jour, mais on voit encore bien que c'est du padouk. Donc pour moi, aucun souci au niveau finition, et aucune tristesse. C'est trop beau comme bois

et un autre lien :
centre-antipoi...marronnier.html
du centre antipoison animal.
"Les animaux s’intoxiquent en mangeant les marrons (à l’automne) ou bien les feuilles et bourgeons. La dose toxique est mal connue, d’autant plus que la teneur en principes toxiques est variable selon la saison."
du coup pas d'info sur les branches, ni sur le taux d'absorption en suçage de cuillère. et bien sur, la toxicité dépend de l'espèce qui la consomme, donc pas forcément pareil pour un animal ou un humain.
par contre je vois souvent dans le cas de toxicité des plantes (je suis en train d'éplucher la liste du centre antipoison animal ) que "toutes les parties de la plante sont toxiques". Si le bois est bien sec, qu'il a été bien rincé (du genre un mois dans l'eau d'un ruisseau ?) et que toute la sève est partie, peut-être que ça ne craint rien. Mais si le taux de toxicité dépend aussi de la masse corporelle, est-ce qu'on va mettre une cuillère en marronnier dans la bouche d'un bébé ? sachant que les bois avérés non toxiques sont très nombreux, et que la quantité de bois nécessaire pour faire une cuillère est quand même assez minime...
bref; vaste débat, manquant cruellement de données fiables (oui, c'est pas facile de tester la toxicité sans empoisonner quelqu'un). Mais je dirais que les cuillères c'est comme les champignons : si on n'est pas vraiment certain, on ne les cuisine pas.

moi je bosse avec une petite dewalt, dcd710, batteries en 2Ah et il me semble que la poignée est assez fine. en tout cas, beaucoup plus fine que les vieilkles bosch bleues, par exemple. J'ai pas des paluches immenses, et je la trouve très confort. La machine est super légère, assez fiable, l'interrupteur a lâché après 8 ans, j'ai remplacé la machine (pas de pièces détachées disponibles), mais je tourne avec les mêmes 3 batteries depuis le début, et je suis vraiment impressionné par la longévité et la patate pour une si petit machine. Par contre, c'est pas une bête de charpente, s'il faut visser sans préperçage du gros diamètre, ou percer des trous larges c'est pas idéal. mais c'est une petite machinelégère, assez costaude et très ergonomique. et on peut y attacher un crochet pour la mettre en ceinture.

et pour les coulisseaux, des fois ils sont tenonnés dans le cadre, (ici ça a l'air d'être lec cas) mais parfois c'est juste une baguette collée/clouée latéralement : dans ce cas, plus simple de les sortir et retourner, ou remplacer si les deux cotés sont déjà servis.
à mon avis pas bsoin de remplacer par un bois dur, si l'original est en pin, on reste en pin. s'il faut faire un changement par génération, c'est pas trop compliqué. et les coulisses en bois plus dur s'usent aussi.
parfois aussi le coté du tiroir a fendu et a été recloué, et lees clous ont participé à l'ususre de façon accélérée.
et puis un coup de paraffine sur les coulisses régulièrement évite beaucoup l'usure et facilite la glisse.

moi pour les rebouchages, je mets de coté un peu de poussière quand je ponce, et j'en fait une pâte avec mon produit de finition. (vernis si je vernis, cire si je cire... j'ai pas testé l'huile, mais ça peut peut-être le faire aussi) j'applique cette pâte à la spatule dans le trou, il y a souvent du retrait au séchage, donc plusieurs passes (2 ou 3) nécessaires sur les plus gros trous.
même produit = pas de rejet, même teinte, pas besoin d'acheter un produit en plus ; poussière du même bois = teinte parfaite, poussière disponible sans effort supplémentaire après le ponçage.