c'est vraiment pas évident de faire la même finition, mais pour du chêne foncé comme ça, tu peux passer un peu de teinte foncée, le brou de noix est idéal, surement plusieurs couches pour bien foncer, genre 2 ou trois. puis un très léger ponçage au grain très fin, 150 ou plus, pour éclaircir les surfaces. et en finition un vernis, un peu ce que tu veux, ça ne changera pas vraiment la couleur, mais un acrylique incolore a l'avantage d'être assez facile à appliquer.
la teinte appliquée a une couleur très différente de quand on l'a vernie : pour se rendre compte avant de vernir, on peut mouiller un peu, derrière ou dans un petit coin, ça donne une idée de la couleur finie. comme ça on décide s'il ça vaut le coup de teinter une passe de plus, ou de ponçer un peu.
ensuite, si tu veux harmoniser tes deux tables, tu peux les cirer un coup, par dessus le vernis : un petit égrenage à la laine d'acier très fine, puis cire et lustrage, pour un rendu assez brillant. pour du plus mat, tu peux faire une huile à la place. ou huile-cire.
comme dit plus haut, une table en bois de bout pose d'autres problèmes... et un rebouchage, quel qu'il soit, risque de se refissurer avec le temps.
mais en terme de technique de bouchage, hors epoxy et syntobois, on peut utiliser le produit de finition qu'on va utiliser pour le meuble, mélangé avec de la poussière du ponçage de ton plateau. ça permet d'avoir exactement la bonne nuance de couleur, et d'avoir un produit compatible avec ta finition puisque c'est le même. comme tu as ponçé avant, tu dois avoir plein de poussière de la bonne couleur.
On fait la tambouille dans un petit bocal, pour pouvoir refermer sans que ça sèche; il faut une pâte consistance beurre de cacahuète ou un peu plus fluide, mais pas liquide. on l'applique à la spatule ou au réglet inox en essayant de lisser la surface pour avoir le moins possible à reponcer. ça a du retrait et réouvre des fissures au séchage, surtout sur des trous profonds comme ça, c'est normal. on repasse autant de fois que nécessaire, des fois 3 ou 4 rebouchages de suite... puis ponçage final. Le plus dur c'est d'attendre que ça sèche, des fois 24h entre chaque passe. (bien sur ça dépend du produit, du volume des trous, et de la température de l'atelier.)
il existe aussi des résines mono dites "liants", pour mélanger à la poussière, qui sécheront plus vite et auront moins de retrait, mais je trouve qu'utiliser le vernis qu'on va mettre en finition est plus simple.
on peut aussi faire une cire dure : un peu de cire d'abeille fondue avec de la poussière de ton bois, puis refroidie pour former un bâtonnet de pâte de la bonne teinte. à appliquer à la spatule après l'avoir réchauffé dans les doigts, après le séchage complet de ton vernis/produit de finition. ça a le désavantage d'âtre moins solide, et d'avoir un rendu de surface différent de ta finition, sauf pour un meuble ciré. par contre c'est réversible, et tu peux en remettre quand les fissures se sont réouvertes. S'utilise surtout en restauration sur des petits trous et meubles plutôt rustiques.
piher font des protecteurs aussi, et leurs serre-joints sont très abordables pour du très qualitatif. (on est moins cher que sur du serre-joint de gsb, pour des trucs qui n'ont rien à voir.) Pas forcément évident de se les procurer, mais je crois qu'ils en ont chez lomibois .
sinon, je fais tout à la cale, sauf si pas besoin de serrer fort ou si en appui sur une partie non visible. pour les petites cales, on s'en sort en tenant le serre joint en tension d'une main pendant qu'on ajoute l'autre cale puis serre de l'autre. une troisième main aiderait, mais faute de stagiaire, on se débrouille. Pour des caissons, j'ai souvent un collage à plat sur une table, et les cales posée verticalement sur la table. parfois je me fais des cales avec encoche (un petit coup de mèche forstner), ou je mets un bout de scotch.
white spirit, acétone, alcool, c'est des solvants. Quand un vernis est polymérisé, ça ne fonctionne plus pour diluer ! et heureusement. (à part l'alcool sur les vernis à l'alcool, type gomme-laque, qui sont réversibles.)
en gros, il faut un décapant, qui va probablement noircir le métal en surface. Lessive de soude, eau de cendre..., laisser tremper un petit peu et frotter. ou alors racler, poncer, utiliser le décapeur thermique... mais attention au tranchant (pour les doigts et le tranchant) avec les approches mécaniques !
ça dépend peut-être des quantités dont tu as besoin, mais tu peux demander à Gauthey Placages de te les faire, ils ont une presse à plaquer, et un choix d'essences et coloris impressionnant en placages.
j'ai déjà testé pour une toupie, et bon, ben pas assez de couple pour faire démarrer la toupie, (même si le moteur tournait très bien à vide) donc j'ai finalement pris l'option variateur de fréquence, plus chère, mais tellement plus facile et performante.
de ce que j'ai compris, la possibilité de passer de tri à mono avec un condensateur dépend beaucoup de la puissance moteur; sur des "petits" moteurs, et dans des situations ou on peut se permettre de perdre 30% de puissance, ça peut le faire. dès qu'on monte vers 3-4kw, c'est le variateur de fréquence qui devient la solution la plus adaptée.
quelles sont les caractéristiques de ton moteur ?
du coup c'est plus une presse sous vide, qui aspire l'air pour aider les bulles à remonter.
c'est forcément faisable en brico, avec un comrpesseur de frigo ou autre, mais tu remplace les euros par des heures de boulot.
je crois qu'on peut s'en passer, mais c'est pas évident avec la résine de ne pas avoir de bulles.
il y a la laitonnerie qui propose quelques charnières et autres en laiton massif assez qualitatif sur l'ensemble, avec exceptions.
des boutiques de bronzes pour bateau aussi, comme alabordage
les bronzes de style redoutey, ferrures et patines qui vont avoir aussi un petit onglet quincailleries...
yavait aussi des bonnes charnières de coffret en laiton plein chez prokraft, mais ils sont en cours de réouverture avec le brexit.
un peu plus "propre" que le double face, on peut mettre du scotch de peintre sur les deux pièces, et ensuite coller les pièces entre elles à la superglu, en ne mettant de la colle que par points sur les parties protégées par le scotch. le double-face laisse de vilains patés de colle pas facile à nettoyer...
pour une seule pièce, en y allant gentiment, je pense que les chants du cp vont survivre. une petite goutte d'huile dans le roulement pour s'assurer qu'il tourne bien.
vu la taille et forme de la pièce, moi je le ferais tout à la main, en avançant dans le bon sens. il y a un risque, faut pas passer ses doigts dans l'outil, bien tenir la pièce pour pas qu'elle s'éjecte.
il existe aussi des fraises avec roulement triangulaire, ça limite pas mal les frottements. mais pas forcément utilisable dans les arrondis rentrants.
la méthode "correcte" serait de faire deux gabarits pour les deux moitiés, sur des plateaux plus grands. Ainsi tu peux fixer ta pièce avec des sauterelles ou blocs de bois vissés, et garder tes mains loin de l'outil, et avec un gabarit plus grand, lourd et stable, beaucoup moins de risque d'éjection. C'est toi qui mesure le risque et l'effort de préparation... ça dépend beaucoup de ton expérience avec la machine et du temps que tu es prêt à y mettre, du nombre de pièces à passer...
la finition sera correcte si tu avances régulièrement et que ton outil coupe bien, que ta table est bien plate, que les copeaux s'évacuent bien, etc... sur du cp, ça noircit quand même facilement, parce qu'on a toujours du bois de bout qui force et chauffe un peu à la coupe. selon tes exigences, il faudra peut-être passer un coup de ponçage après.