

sinon, la paumelle de meuble doit pouvoir se fixer sur la tranche, juste choisir la bonne dimension, mais en 27mm d'épais, tu peux mettre des 50x40 (c'est en général les dimensions ouvertes, donc largeur à diviser par 2)
il existe des paumelles type paumelle de porte, mais en légèrement plus petit, et en version meuble, avec une tubulure décorée.
et pour celles-ci, tu peux ajuster le jeu de la porte en ajustant la profondeur
du défonçage de l'empreinte.
attention avec les portes à trois battants, c'est vite très dansant, il faut prévoir une coulisse pour accompagner, en général.

photo 1, 2 3, je dirais poirier. très dense, lourd, très homogène, et bien rose. mais bon, il faudrait une photo du bois raboté et du bois de bout, pour confirmer.
4 et 5, du frêne, mais pas sur, il faudrait raboter un peu plus et une photo du bois de bout. en tout cas pas du merisier, et cormier je ne pense pas non plus.

Moi je laisserais tuilé, le meuble est ce qu'il est, et en forçant le bois ou en rabotant, on n'aura pas de meilleur résultat, juste une perte de l'authenticité du meuble. Une greffe du coin, bouchage des trous, décapage léger, refinition, sans enlever trop des beaux ronds de lampe qui font son charme. Mais ça reste une histoire de goûts, et de posiitonnement éthique... Kentaro prônera un "ne rien faire du tout" quand d'autres préfèreront un bon ponçage à blanc et redressement bien plan du plateau.

c'est un peu gras, le padouk, non ? et bien dense, pas poreux, donc la colle ne pénètre pas.
essaie de dégraisser, il doit exister des produits dégraissants alimentaires (sinon les luthiers utilisent de l'acétone, mais pour une planche à découper pas top) ou peut-être avec de l'alcool à 95°, et de rayer la surface avec un papier de verre grain 60 ou 80 avant collage. Et je recommande des essais avec des chutes, avant de passer au collage final

par étage juste des pivots sur l'axe des arêtes, et pour transférer le mouvement en décalé à l'étage du dessus/dessous, juste un pivot central par petit cube. sauf qu'ici on arrive désaxé en fin de mouvement, donc le pivot central n'est pas placé au centre.
image de gauche, en position 20° ouvert, sans décalage : on voit bien un axe de pivot au centre de chaque carré. à voir si ça fonctionne en pratique, ou si ça coince à l'ouverture.(ce que je pense, instinctivement, et qui justifierait le décalage)
image de droite, ouvert à 45°, avec décalage : on aurait ici un pivot au centre du carré avec la croix. (à reproduire pour chaque superposition) et à priori, ça fonctionne.

je dirais pareil que glaude , pour un assemblage de cadre, surtout une porte, qui n'est pendue que sur un coté, il faut un assemblage solide. ici le lamello ne suffira pas, et le collage en bois de bout à "plat-joint" n'apporte rien structurellement. tu peux mettre des tourillons, dominos, tenon-mortaise, faux tenon, mi bois, chevillé si possible, ou au pire paire de grosses vis en bout par l'extérieur, mais il faut un assemblage structurel. si tu avais un panneau en contreplaqué, ou un autre type de panneau composite, tu pourrais le coller/clouer dans ta feuillure et t'en servir comme structure, s'il était coupé pile, mais avec un panneau massif, il faut qu'il soit flottant, donc il n'aide pas vraiment à tenir le cadre. et du coup une rainure serait plus adaptée qu'une feuillure, avec un panneau flottant.

Une possibilité aussi c'est de mettre le panneau qui se déforme caché derrière un autre : donc tout comme ta seconde image pour les orientations de fil, avec rainure simple au lieu de queue d'aronde, collée juste sur la partie droite sur 3cm, et laisser le bois jouer dans la rainure derrière le panneau de gauche, en le coupant 3mm plus court. pas d'assemblage entre les deux fonds, juste mis à plat l'un ocntre l'autre. Je crois que c'est ce que je ferais. Les panneaux haut et bas ont la rainure en fil donc pas de souci de fragilité. panneau gauche collé en rainure ou vissé, la géométrie se tient de partout. montage au mur par une seule vis sur le grand fond, à droite dans les 3cm collés, et une vis sur coté gauche.
Sinon en restant pur massif, tu peux aussi mettre le fil en diagonale, mais bonjour les chutes !
et en plus ou moins massif, tu peux faire ou utiliser du 3-plis...


il y a plein d'approches possibles...
pour moi, une façon assez simple à mettre en oeuvre serait tout au chariot de coupe à la scie sur table. tirer du linéaire du profilé de ta coupe A-A, en inclinant la lame de scie, au guide parallèle. Puis au chariot avec le guide parallèle en butée, tomber en alterné la chute puis le bouton, un par un, en tenant le linéaire sur le chariot, et en l'orientant haut puis bas. Avantage, aucun montage d'usinage et tout avec un seul réglage de lame et une butée à la scie. par contre, tout sorti en brut de scie, donc pas mal de ponçage derrière pour la finition. Et si on veut l'avoir en fil, faut sortir du linéaire en travers fil, donc des petites longueurs. dès que le linéaire est trop court, ça devient un peu délicat de le tenir sur le chariot, donc pas mal de perte.
l'angle haut du bouton va tout le temps se retrouver en appui sur le guide parallèle, et souvent il a tendance à glisser dessous au niveau de la table, et donc à décaler un peu la coupe. une solution est de mettre un petit panneau de cp dessous pour surélever et bien se retrouver en appui sur le plat du guide parallèle.
pour l'utilisation du guide parallèle en butée, bien penser à le reculer en amont de la lame, pour qu'une fois le bouton coupé il ne se retrouve pas coincé entre la lame et le guide, et projeté .
à part le linéaire, les coupes finies peuvent se faire à la radiale. toujours en tenant le linéaire pas la pièce à garder, et en jetant la chute quand elle devient trop courte pour travailler en sécurité.
l'autre option, plus compliquée à mettre en oeuvre, mais potentiellement moins laborieuse sur une grande série : sortir du linéaire carré de 30x30, brut de scie, couper des longueurs de 30 au chariot à la scie sur table ou radiale, puis faire un petit gabarit avec une sauterelle pour usiner deux chants (tes faces 1-2-3-4) à la toupie ou à la defonceuse sous table avec un outil à roulement à bille à l'angle de ta pente. ça sort une finition propre, même si pas parfaite en travers fil, et on peut même gérer les quarts de ronds des faces 1 à 4. par contre, on ne fait que deux faces à la fois. Mais le gabarit peut etre pensé pour plusieurs boutons, par exemple une plaque carrée avec un bouton dans chaque coin, pour passer deux faces sur 4 pièces d'un coup.
soit le roulement en appui sur le panneau support, soit un panneau de serrage au dessus qui sert aussi de guide pour le roulement. tiens je fais un petit modèle pour mieux expliquer. très sommaire, il faudrait un truc en plus du filetage pour indexer le plateau du haut. Deux angles utilisés en première passe (donc cales arrières droites), et deux angles utilisés en seconde passe (donc cales arrières en biais).
le serrage doit etre bien costaud et l'outil de coupe bien tranchant, pour pas que les pièces soient projetées. ptetre un peu de papier de verre collé au gabarit sous la pièce pour une microadhérence.


en bague à copier on parle de rayon, pas de diamètre, et de distance à l'axe moins le rayon de l'outil. faut penser à tout diviser par 2.
mettons une mèche de 12,7 et une bague de 15,9. ça ferait 7.95-6.35 = 1.6 avec 1.58mm qui fait 1/16inch, à un cheveu c'est ça.
allez, mèche de 6,35 et bague de 11,11 : 5.555-3.175 = 2.38 => 3/32 inches. ouais celui là il est un peu capillotracté... mais on tombe pile à 1/100mm.
bref. à mon avis c'est juste des pouces.

moi je bosse avec du puracryl de chez surgand, et j'ai pas de souci. ou de la gmme-laque et huile-cire, pas de souci non plus. Du sapin c'est du sapin, si y a des petits beugnages ils passent inaperçus dans le motif des grosses veines bien marquées. Le méla blanc c'est fragile aussi, et les marques se voient beaucoup plus ! je plussoie l'usage du 3-plis.
Et franchement, la finition ne joue vraiment pas sur la solidité du bois. celle qui convient au client (rendu, budget, éthique) est la meilleure.

comme dit plus haut, la makita est une affleureuse, donc la plongée n'est pas un problème: avec des mèches à queue de 8 à 40mm de plongée, ca commence à etre limite niveau vibrations. La question c'est plus l'usage, et le diamètre des mèches du coup. pour faire de la mortaise de gros meuble, ou pour la monter sous table, il vaut mieux une vraie défonceuse. mais une affleureuse c'est hyper pratique et maniable, pour des petits défonçages (petite moulure, montage de charnières, chanfreins, affleurages de placage/stratifié...), mais pour les travaux un peu plus gros, grosses rainures ou mortaises un peu profonde, il faut une def un peu plus grosse. si elle prend les queues de 12 c'est top.
Si tu peux te permettre trois machines, alors une grosse, une moyenne et une affleureuse. si tu peux deux, une grosse et une affleureuse, si tu ne peux qu'une, alors une moyenne comme la dewalt qui peut aller dans les deux autres secteurs, c'est quand même plus versatile, même si c'est un peu plus cher.
Et comme mentionné aussi plus haut, la qualité de l'outil fait la différence, au moins autant que la puissance de la machine. sur des petites moulures, un bas de gamme fait l'affaire si on n'en a pas trop long ; sur des enlèvements de matière plus important, c'est mieux d'acheter une fraise plus chère, que de se retrouver avec un outil qui fume, fait forcer la machine, et casse à mi-parcours.