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Timothée Delay

idéalement, une vieille multico avec tables en fonte, c'est indestructible. la record BM16 ça a l'air d'être du moyen de gamme... c'est aussi la taille petite, il en existe des un peu plus grosses. Viable si on utilise des bonnes mèches, pour usage occasionnel, mais faut pas espérer un usage intensif non plus. C'est au même rang que les Leman, Fox, Delta et Multico récentes. Le fait que ça soit vendu chez Bordet ne veut rien dire malheureusement... les vendeurs, même sérieux, s'adaptent au besoin du petit prix s'ils veulent continuer à vendre.

J'ai trouvé une vieille multico M3 d'occasion pour 400€, avec tables en fonte, il y a 1 an, et je ne regrette pas d'avoir pris le temps de chercher, plutôt que d'acheter un truc un peu mou. Mais c'est vraiment pas courant en occasion... et pas souvent référencé correctement, parfois les vendeurs ne savent pas comment s'appelle cette étrange machine. faut être créatif dans la recherche, et prêt à faire quelques kms pour aller la chercher.

et aussi anticipe bien le prix des mèches... en qualité correcte, c'est 100-200€ LA mèche. plus 100€ pour les cônes d’affûtage. Et dans le cas d'une occasion en triphasé, sans le tri il faut penser au variateur, dans les 200-300€ pour ce genre de puissance.

leboncoin.fr/o.../2249040385.htm
celle-ci a l'air pas mal, en petite comme la record power, et je pense équivalent en termes de qualité, mais à un prix plus sympa.

Timothée Delay

la première photo avec la guitare me fait vraiment penser à du poirier. Mais celles avec la maille, le bois de bout, et les veines un peu vertes autour des noeuds, je suis moins sûr du coup. Merisier/cerisier probablement, ou possiblement cormier qui maille comme ça aussi (même si je sais pas si ça pousse aussi gros un cormier...) faudrait l'odeur pour aider! le merisier a cette odeur un peu sucrée avec un petit fond d'amertume...

Timothée Delay

s'il te faut un bout de la taille d'un rabot, j'ai du poirier et du buis qui prennent la poussière.

Timothée Delay

colle blanche et sciure fine ça n'a jamais marché. c'est un des mauvais trucs qu'internet a fait circuler, une mauvaise idée répandue par des gens qui n'avaient pas de meilleure solution. oui, la vinylique fait des vilaines traces au vernis. et en pâté, elle noircit.

Idéalement, il faut utiliser comme liant le vernis que tu vas utiliser en finition. Dans ce cas, aucun rejet possible. je finis souvent à la gomme-laque, et une pâte gomme-laque-sciure fine fonctionne à merveille. ou quand je finis au PU acrylique, une pâte vernis acrylique-sciure. plutot de la ponçure fine, genre au papier de verre 120, et tamisée dans un bas/collant pour enlever les grains de papier de verre. Si le trou est gros, il peut falloir plusieurs passes pour encaisser les retraits au séchage. Si le trou est vraiment gros, il vaut peut-être mieux faire un bouchon, avec une mèche à bouchonner.

Timothée Delay

après, si c'est un objet et que tu ajoutes l’arête à l'extérieur de l'objet, ça ne ferme pas non plus. il faut d'abord ouvrir l'objet en double-cliquant, puis fermer l'arête.

Timothée Delay

Moi je passe de la gomme-laque au pistolet avec du blanc de meudon dedans, puis j'égrène et huile-cire. ça demande quelques essais pour trouver le bon dosage, mais ça rend bien et c'est relativement peu toxique (je mets quand même un bon masque à cartouche pour solvants pour le travail en cabine, hein, c'est pas bon de respirer des vapeurs d'alcool).

Timothée Delay

je pense que c'est beaucoup au ressenti et au besoin de qualité. C'est pas à un moment T qu'il faut les changer/affûter, c'est au moment ou vous voyez que ça ne va plus assez bien pour la qualité attendue en sortie. Dans certains cas , on va les utiliser plus longtemps, parce que quelques éclats ou un passage un peu poussif ne dérange pas, sur des pièces de bois non vues, ou dans du gros oeuvre, et pour d'autres, en ébénisterie fine par exemple, ou il va falloir un état de surface optimal en sortie de rabo, zéro éclat, et le moins de ponçage possible derrière, alors on les change dès que ça commence à pousser. Mais il n'y a pas de règle, c'est à l'appréciation personnelle de la personne qui usine ! et à l'expérience, bien sur. Et puis certains bois ont besoin de fers plus tranchants que d'autres... en général les bois durs supportent mieux des fers un peu usés, et des bois tendres ont besoin de fers rasoirs.

du coup, si vous vous posez la question, c'est peut-être le moment de tourner les plaquettes, et de voir la différence.

Après, il se peut que les vagues soient dues à autre chose... est-ce que la table est paraffinée ? ça joue aussi un peu, si le bois est freiné parce que la table "colle" un peu, l'était de surface peut en pâtir un peu. Est-ce que l'aspiration des copeaux fonctionne bien ? s'il y a des copeaux qui bourrent, ça fait aussi des sortes d'enfoncements sur le bois. à vérifier peut-être avant de se lancer dans le fastidieux changement du million de plaquettes...

Timothée Delay
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si le bois n'est pas sec, je dirais que c'est probable que ça soit la réaction des tanins à l'acier de la table de raboteuse. Ou l'acier de poussière de laine d'acier, ou de résidus de disquage qui se promène dans l'air de l'atelier.
Si un chêne a été abattu même deux ans après ceinturage, puis scié puis directement passé à la raboteuse, il n'est probablement pas sec. on recommande en ordre d'idée 1 an par centimètre d'épaisseur. Pré sciage, sur un tronc à 60cm de diamètre, on est loin des 30 ans requis ! une fois scié en planches, il faut encore attendre 1 an par centimètre d'épaisseur.
Une autre théorie (non étayée) c'est que le ceinturage permette le développement de certains champignons, qui se développeraient à l'air après rabotage sur le bois encore humide. On pourrait en savoir plus au microscope ? mais là, planche humide, chêne, moi je parierais plus sur une réaction tannique au fer. J'ai déjà eu des picots noirs comme ça en vernis acrylique, et l'avais retracé à l'utilisation de laine d'acier pour égrener, qui met des micro particules de ferraille de partout dans l'atelier, dans la fibre du bois, en suspension dans l'air, etc...

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Timothée Delay

Je pense que le tuilage, plus que l'essence, va être déterminé par le veinage du bois : une planche de quartier, même d'un bois réputé beaucoup travailler, ne tuilera presque pas. mais un bois 'stable', avec une planche de dosse, va forcément tuiler.

super visuel des déformations selon veinage

par lilihom il y a 2 ans
Timothée Delay

ben sinon plus simplement avec une gouge et un maillet ?

Timothée Delay
( Modifié )

ben comme dit par benjam, un tourillon ou une tige filetée ne va rien faire pour éviter le tuilage... par contre ça va contraindre le dimensionnement en largeur, ce qui peut donner de la casse. Par contre, positionner le veinage correctement, surtout sur de l'épaisseur de 30, et utiliser du bois de quartier, ça devrait suffire.

petit doc de référence

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Timothée Delay

ça dépend beaucoup de l'épaisseur et de la matière de la tôle, de la température et de la durée de chauffe du feu dans le réchaud.

l'égouttoir à couvert ikea, c'est de la tôle acier (inox) de moins d'1mm et ça fait une petite boite à feu-réchaud fonctionnelle. La cannette de coca, c'est moins épais que ça encore, et ça fait un petit réchaud à alcool fonctionnel. Mais un petit poêle rocket, ou la température monte beaucoup, assez pour faire chauffer le métal à rouge, ben une tôle fine va pas durer très longtemps : à chaque chauffe la surface s'oxyde et s'écaille, s'affine et après quelques temps, on perce.

par PFabien88 il y a 2 ans
Timothée Delay

ça ressemble bien à du noyer...

Timothée Delay

c'est possible aussi que la table de sortie s'affaisse d'un cheveu sous le poids du panneau, donc qu'on mange un peu moins sur la fin, d'ou le creux au centre. avec un long panneau, on a beaucoup de levier, donc on appuie très fort sur le bout de la table en sortie, et il suffit de vraiment pas grand chose (un cheveu) pour que ça bouge d'un mm au niveau de la lame. Je vois aussi ton extension de table, vérifie qu'elle n'ait pas de jeu, soit bien alignée, et peut être coince un bastaing dessous pour passer tes pièces longues pour être sur qu'il n'y ait pas d'affaissement... peut aussi le contrôler l'affaissement à la règle avec un poids un peu lourd posé en bout de table de sortie, voir si ça lève.

mais le plus probable c'est la table d'entrée qui penche vers la lame. vérifier avec une grande règle alu qu'elle soit bien parallèle à la table de sortie. Là pareil, si on a quelques dixièmes de mm en bout de table, on peut avoir un gros creux.

Timothée Delay

moi je dirais que le plus "propre" c'est de scier/raboter et recoller une plaquette, mais on doit aussi pouvoir juste injecter de la colle (seringue ou réglet inox) dans la grosse fissure, quitte à l'écarter un peu plus avec un coin ou ciseau (pas trop pour pas casser les fibres au fond) et puis serrer le collage avec une planchette bien plane et un film pastique, et une paire de serre-joints. il restera les petits trous pas forcément gênants.

pour aider à l'injection de la colle, une légère dilution à l'eau (5% ?) pour de la vinylique, ou juste la faire assez fluide si c'est une colle animale. on peut l'aspirer par l'autre bout avec un aspirateur, la pousser dedans à la soufflette, utiliser une seringue, une lame métallique souple, etc...
l'avantage de coller, c'est que c'est moins de travail pour réajuster l'ouverture. à essayer avant de déssemeller et resemmeler. mais comme dit plus haut, c'est un rabot pas très cher, à voir si le jeu en vaut la chandelle...

Timothée Delay

moi je ferais comme tu dis, des carrelets et coupés en tranches. pour que ça ne soit pas en bois de bout, tu peux éventuellement travailler avec du carrelet en travers fil, ça sera des plus petites longueurs (limités à la largeur de tes plateaux massif de départ) mais on peut arriver à du 20-30cm de long quand même. Après pour qu'ils soient rigoureusement identiques, ça me parait plus judicieux de faire en bois de bout... et le coté esthétique est vraiment une question subjective, perso à ces dimensions, ça me semble plus "joli" en bois de bout, ou on se retrouve avec les fibres du bois bien symétriques. Et on évite des incohérences à l'usinage. (du genre raboter des carrelets en travers-fil)

La précision de la scie en longitudinal, c'est pas la scie, c'est l'usager, vraiment. à moins qu'il y ait du jeu dans l'arbre, ou une lame mal affûtée. Mais c'est aussi des défauts que l'usager doit corriger. Avec un réglage correct, éventuellement un serre-joint pour tenir le guide parallèle s'il a du jeu, ça doit le faire.

pour le réglage de l'inclinaison de la lame, qui peut aussi manquer de précision sur l'indicateur, on fait une pièce d'essai, contrôle avec l'outil de mesure approprié, ajustage en fonction de la mesure, re-pièce d'essai, réajustage si besoin, etc. Pareil pour le positionnement du guide.

pour l'état de surface, plusieurs options. je privilégierai pour les faces du carrelet (si il's sont en fil) un petit montage qui maintient l'épaisseur d'un rabot à main, (en gros une petite caisse dont les cotés font 15mm de haut ) et un petit passage de rabot à main bien affûté sur chaque face. ou un passage en raboteuse, en ayant bien pris une surcote à la scie, mais on aura toujours des vagues d'usinage, finition moins propre. Sinon frotter le carrelet avant tronçonnage sur une feuille d'abrasif posée sur une surface bien plane.
pour l'état de surface en bout des carrelets, tu peux les maintenir en paquets avec un élastique, une ficelle ou une autre petite caisse faite sur mesure, et poncer en bout à la ponceuse, ou à la main en frottant le paquet sur une feuille d'abrasif.