dans les meubles de métier, pas de coulisses, juste bois sur bois, et si le tiroir n'a pas de butée de fond, il peut sortir en total. s'il y a beaucoup de petits tiroirs, donc légers, je ne pense que "pas de coulisses", comme on a toujours fait jusqu'au siècle dernier, peut très bien fonctionner. (quelles sont les dimensions des tiroirs ? ça dépend un peu aussi de la largeur quand même)
on a souvent cette expérience du vieux meuble en bois avec les tiroirs qui coincent, parce que c'est des gros tiroirs bien usés,disjoints, ou mal réparés avec des clous qui ont creusés les coulisses, mais quand c'est ajusté correctement et un peu paraffiné, un tiroir sans coulisse métal ça coulisse très très bien, et coute beaucoup moins cher, plus simple à fabriquer...
si une sortie presque totale, à 1cm près suffit, on peut aussi mettre une petite butée au fond pour éviter que le tiroir ne sorte.
j'avais un truc similaire, juste un peu plus ancien, avec le moteur déporté et une longue courroie plate. Et le blocage c'est une clé carrée pour serrer (pas fort, juste contact) les vis le long de la glissière queue d'aronde, sous la table le long de l'arbre. pas pratique du tout, mais c'est ce qui est prévu je crois.
ça dépend beaucoup de ta confiance en tes compétences. Pour moi l'idée de régler une machine à bois ne m'effraie pas, c'est juste des vis, des boulons et un peu de réflexion( +lecture de notices éventuellement), il faut bien comprendre les alignements de tables requis, avoir un peu de méthode, mais ce n'est pas le cas pour tout le monde, on n'a pas tous une affinité avec la mécanique.
Le technicien qui a fait ça des dizaines de fois ira plus vite, et fera peut-être un meilleur boulot, mais c'est plutot une bonne chose pour la durée dans un atelier d'investir soi-même dans bien connaitre et comprendre ses machines et savoir les régler seul.
Mais je dis ça sans expérience spécifique avec les machines Hammer, je ne sais pas ce que ça vaut en complexité de réglage.
gomme-laque pour un rendu fin et assez brillant, cire pour une finition type meuble ciré, bien brillante mais plus rustique ; huile de lin un peu diluée pour un mat/satiné, vernis acry pour une protection filmogène et un rendu "film plastique"... plein d'options assez faciles à mettre en oeuvre. ma préférence c'est une gomme laque à l'essuyée pour le fond, et une couche de finition à l'huile-cire.
et ben moi j'ai aussi la einhell. C'est une vraie daube pleine de jeu et la lame ne coupe rien, et les petits picots en plastique dans le tuyau bourrent les copeaux.
mais : le jeu de la coulisse se bouche avec une goutte de superglu et de la tole fine de canette de coca découpée au ciseau, la lame se remplace facilement par une lame de marque, et les picots se découpent facilement, et pour la deuxième machine la moins chère du marché, elle a fait, après modifications, et fait encore, un travail remarquable.
la deuxième photo, j'ai eu ça, assez frustrant sur un frêne sinon très blanc, et c'était tout en travers de planche, à la position des lattes d'empilement (en résineux) pendant le séchage en étuve. (d'une scierie qui a été rachetée par des exploitants forestiers qui ne savent pas encore très bien faire du bois de qualité bme, surtout intéressés par du gros volume résineux de charpente...)
j'ai entendu de scieurs pus expérimentés dire que le baguettage du frêne chez eux se fait exclusivement à la baguette plastique pour éviter ce genre de tache rose au séchage.
c'est assez profond, 3-5mm, et ça ne part pas. soit on l'accepte comme décor, soit on prend un autre morceau...
après la première photo on voit mal, c'est peut être du à l'étuvage, peut-être juste une caractéristique du veinage.
oui le fait que ça parte du joint de placage et suive le sens des fibres du placage, c'est très probablement une infiltration de liquide. Pot de fleur sans dessous de pot ? condensation de la clim au plafond ? diffuseur d'huiles essentielles? en tout cas pour moi ce n'est pas un SAV, mais clairement la responsabilité de l'usager, quoi qu'il en dise (ou sache).
oui, on fait ne plus des aussi bonnes machines qu'il y a 40 ans ! (enfin si, mais c'est un autre débat. disons que la qualité des machines amateurs a largement plongé et une vieille lurem a un bien meilleur rapport qualité prix qu'un truc neuf de la même gamme qui sera plus cher et moins solide.)
Et un problème de courroie, ça doit se solutionner.
est ce que c'est des courroies neuves qui cassent ? ou le stock de vieilles courroies déja craquelées ?
est-ce qu'il y a des vibrations qu'il ne devrait pas y avoir ? (fixation du moteur qui a du jeu, arbres qui vibre, roulements usées ... ? )
est-ce qu'on peut régler la tension (normalement oui) et est-ce que c'est pas un poil trop tendu ?
est-ce qu'il y a assez de courroies ? parfois il y a plusieurs courroies en parallèle, il faut bien toutes les mettre.
juste quelques pistes d'investigations... mais je pense qu'il ne faut pas la vendre si c'est que les courroies, et surtout pas la vendre pour pièces !
moi j'ai fabriqué un petit gabarit : c'est du système 37.5, pas du 32 . ça se base sur une paire de crémaillères bois, qui sont souvent usinées à 37.5mm, et un petit support pour faire plonger une affleureuse avec un mèche droite (non flutée) de 5. je fixe mon "rail" (les deux crémaillères montéees avec un espace de la taille de mon suoport affleureuse) avec deux serres-joints, et je perce des trous, mon support a des petits taquets pour venir se mettre en appui au fond des étages de la créma. ça fait des trous nickel, et assez vite, et c'est beaucoup, beaucoup moins cher qu'une perceuse multibroche blum. ça prend zéro place, cout de maintenance très léger, une seule mèche a rotation normale. c'est un peu plus de manipulation, avec le rail à serrer/désserrer , et l'axage des trous en latéral est un peu trop flex, mais ça serait réglable en renforçant mes crémaillères.
j'ai longtemps cherché comment faire mes trous de taquets précisément, et surtout sans éclat. un gabarit de maintien de mèche, planchette percée, ça s'usait trop vite, les trous s'élargissent et ça bancalise les tablettes. et dans du sapin (mes caissons sont presque exclusivement en 3 plis épicéa) ça fait des éclats et c'est pas jojo. Mais le jour ou j'ai acheté une affleureuse, pour autre chose, je me suis dit que ça pouvait etre la solution. et maintenant je fais mes trous de taquets parfaits, zéro éclat, et parfaitement alignés horizontalement, pas de bancalité des tablettes.
C'est à côté de la question, mais je le dis quand même :
on peut aussi faire beaucoup avec une hache, une plane, des wastringues, des rapes et des racloirs...
La hache pour dégrossir, ça peut aller très vite; plane pour affiner un peu la forme, pareil un outil très efficace, qui peut enlever des gros copeaux; wastringue pour les creux, puis rapes pour peaufiner les arrondis et racloir pour la finition.
tout ça pour un rapport au travail plus doux, sans la violence du bruit des machines, les projections de sciure, sans les EPI qui nous séparent de l'œuvre et la matière, et pour un plaisir du travail et une fierté du résultat tout autre. pis une poésie aussi, et pour un cout bien moindre : des vieux outils rouillés achetés pour une bouchée de pain en brocante, réaffutés, remmanchés, aussi une expérience très satisfaisante.