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Timothée Delay

je me pose plutôt la question dans l'autre sens! pourquoi payer pour un système de défonceuse sous table, alors qu'une planchette et 4 trous suffit ? (et c'est une question valable pour beaucoup, beaucoup de choses...)

Timothée Delay

pour le gros cloueur de charpente je sais pas, mais pour un cloueur de finition, un pitchou 6L silencieux, genre le stanley fatmax ça va très très bien. (pour de la finette et de la superfinette) c'est silencieux (fort appréciable, ça fait juste un léger ronron, rien à voir avec le gros) et assez léger (bon quand même chiant a déplacer à bout de bras, ça doit faire ses 10 ou 15 kilos, mais bien moins encombrant qu'un gros truc a roulette avec cuve de 50L) et le débit et volume d'air stocké sont largement suffisants pour envoyer de la pointe en série. soufflette et gonfleur pareil, aucun souci si on ne compte pas souffler l'intégralité de l'atelier d'une seule traite. aucun souci pour faire l'appoint de pression des pneus de mon trafic. Pour le cloueur de charpente, à confirmer, mais pour usage ponctuel, si c'est pas pour mitrailler des clous a un rythme effréné, ça doit suffire aussi. (mais à confirmer, peut être que le cloueur a des données sur la pression et le volume d'air requis ?)

par Tibe41 il y a 6 jours
Timothée Delay

c'est quoi "la partie électrique" ? le moteur ?

la première question, c'est est-ce que les outils tournent à vide, peut-on faire tourner les outils à la main, électricité débranchée ? si non, alors c'est surement un blocage mécanique. (à moins qu'il n'y ait un frein, mais j'en doute sur cette machine)

dans ce cas, c'est vraiment pas bon de laisser le moteur ronronner, s'il ne peut pas tourner. ça surchauffe et risque de le griller, et après rebobinage ou changement de moteur...
donc regarder s'il n'y a pas un bout de bois qui coince un arbre quelque part... et comprendre pourquoi ça coince.

ensuite, si ca n'est pas ça, il faut accéder au moteur, et voir s'il tourne.
d'abord vérifier à la main, hors électricité, qu'il peut tourner librement, sans bruit de roulement, crissement, freinage, etc... puis avec le jus, éventuellement sans sa courroie pour être sur que rien ne bloque. s'il ronronne sans tourner, c'est probablement qu'il n'arrive pas à démarrer, possiblement à cause d'un condensateur grillé ?

(pareil, pas laisser trop longtemps en ronron, c'est pas bon pour ses organes internes... )

quand le condo est grillé, parfois ça se voit , il est un peu gonflé, ou noirci,ou carrément explosé, mais parfois non.
Si c'est le cas, il faut juste en racheter un de la même puissance et du même type et le remplacer. il y a des condos de démarrage et des condos de tourne, faut bien prendre le bon.

Timothée Delay

j'en avais fait une quand j'atais ado, certainement pas besoin de CN, avec un petit tour delta, au gobelet, avec un morceau de buis. ça pourrait se faire même à la contrepointe, sans gobelet, si on arrive à percer après, mais c'est quand même plus simple, surtout pour creuser la partie "bouche". le choix du bois est primordial, il faut un bout de bois dense, grain serré, sans aucun défaut. ( le buis est idéal, mais un autre fruitier doit pouvoir faire aussi, ou un gros noeud de sapin ou de pin...)

dans l'idée, il faut commencer par la partie grosse, bien la finir, et ensuite réduire le diamètre du petit tube, si on travaille au mors ou au gobelet. (pour éviter de tenir la pièce par un petit bâton trop fin qui causera des vibrations).

pied à coulisse ou compas de tourneur pour contrôler les dimensions, principalement le cône, éventuellement petit gabarit carton pour les courbes, sourtout le creux de l'embouchure, qui affecte beaucoup la jouabilité.

mais comme dit dneis , la question est très générale et mériterait d'être précisée...

si tu débutes au tour, pas de précipitations, et il faudra surement plusieurs essais avant d'arriver à un résultat correct, pas de découragement non plus...

Timothée Delay

à partir du moment ou ton couteau est plus épais que la lame, ça va coincer. si la lame est plus épaisse, c'est moins problématique.

Timothée Delay

et du coup, question auxiliaire : la tête carrée c'est quand même moins pratique pour positionner la clef plate, du coup pourquoi c'est très souvent en tête carrée les serrage de fers ? est-ce que ça permet(tait) d'avoir plus de couple pour serrer et desserrer, ou ça évite que la tête foire et qu'on soit bien embêté pour la sortir ?

en tout cas ça se trouve assez facilement de la vis spécifique pour ça, il faut juste avoir le filet, c'est très probablement du métrique, et elles seront déjà à la bonne longueur, et avec la bonne dureté d'acier. chercher "vis raboteuse M8" par exemple

Timothée Delay

le bois je dirais noyer, mais las photos sont un peu limitées... mais sur la 2nde, on voit bien les petits picots caractéristiques, et la couleur peut le faire aussi.

après, le style ne définit pas forcément l'époque. On a fait du louis XVI jusqu'à il n'y a pas si longtemps... et puis il a ya plein de gens qui faisaient des trucs dans leur coin, pas forcément en se calquant sur un style spécifique; c'est aussi dur de s'avancer sur juste une photo de la porte.

pour l'époque, un des points clés c'est d'analyser les traces d'usinages : si on voit du sciage refente à la main (lignes droites un peu courbes très irrégulières, ou a la scie à ruban, (bien droit et régulier) ou à la circulaire (arc de cercle régulier); si on a des ondes d'usinage dégauchisseuse, surtout sur les intérieurs. ou du rabotage à la main avec un rabot bien concave. Quand on voit du sciage ou du rabotage à la main, sur un meuble plutôt bien fini, on peut théoriser qu'on est sur de l'assez ancien, peut-être pré-1950,voire pré-1900, avant que les machines ne deviennent la norme. ou sur un meuble campagnard plus tardif, dans une région moins industrialisée.
l'épaisseur des placages si il y a, peut aussi donner des indices. placages fin, 6/10, c'est forcément très récent.
et puis les ferrures. serrure, paumelles, fiches... forgé main ? ou ère industrielle ?

et puis l'historique des propriétaires, si il y a. campagne/ville ?

bref. pas d'opinion sur 3 photos... mais il a l'air charmant ce meuble.

Timothée Delay

parfois le petit bouton rond c'est la sécu : impossible d'appuyer sur la gachette sans appuyer avant sur la sécu (pour éviter d'appuyer la gachette par accident quand on change l'outil par exemple).
Et parfois c'est aussi le bouton de maintien: on appuie la gachette, puis le petit bouton rond, et on peut relacher la gachette et ça continue de tourner)

pas sur de quelle est la configuration sur la parkside ? mais en tout cas, c'est normal de devoir appuyer la gachette pour démarrer.

peut-être parles tu d'un interrupteur supplémentaire ? (pas de bouton vert sur la machine ? ) et dans ce cas, il y a surement une sécurité électronique qui empêche que la machine redémarre si il y a eu une coupure de courant/un débranchement. (donc si on a éteint avec un inter en amont de celui de la machine) et dans ce cas, il faudrait monter ton interrupteur déporté à la place ou en série avec la gachette, au lieu de l'alim. (et si en série, maintenir la gachette fermée avec le rilsan)

Timothée Delay

j'aurais dit comme Erebor : bien sécher coté intérieur pour voir si ça fait quelque chose. et si ça marche, un coup de peinture à l'intérieur pour essayer de contrebalancer.

en deuxième, avant de faire du compliqué qui ne marchera pas, (la longue cheville, même pas la peine, cintrage à chaud pareil, ou refaisage de montant bien trop de travail) je tenterais un cintrage à froid : la tordre à l'opposé ce ce qu'elle est tordue, d'un espace à peu près équivalent, pendant quelques jours. ( par exemple, une cale de 15-20mm en bas de la porte pour la maintenir ouverte des 15mm qui ne plaquent pas en haut, et en haut un serre-joint pour la forcer fermée. ça la maintien tordue à l'opposé, et après quelques jours on enlève le serre joint, et c'est tout plat. (et puis probablement petit à petit ça revient, mais à voir. ça peut aussi suffire, et c'est zéro risque et peu d'efforts)

ensuite, on peut tricher en répartissant le jeu entre le joint de porte et les paumelles (en avançant la paumelle diagonalement opposée à l'angle qui ne ferme pas, et celle du milieu de moitié). là il y a l'air d'avoir un peu trop quand même, mais c'est une solution qui peu dépanner si il y a peu de jeu et qu'on est sur un meuble rustique sur lequel on n'est pas au micromètre.

si on est sur des portes doubles et que c'est la porte arrière, pas celle qui recouvre, alors une petite tarjette en haut peut aussi suffire à maintenir fermer. ou un gros aimant.

enfin, en dernier recours, je dirai ferrure de redressement. mais je tenterai plutôt un cable avec tendeur, un truc simple et lowtech, pas une usine à gaz super cher.

Timothée Delay

les moteurs tris, c'est 2 phases à inverser pour changer le sens de rotation. si t'as touché à l'élec en amont sur le circuit, entre la machine et le général, ça peut arriver.

Timothée Delay

idéalement une brosse comme celles présentées plus haut, mais montée sur une toupie avec entraineur... sinon à l'aérogommage/sablage . Mais la stratégie dépend pas mal du volume. si c'est pour trois planches, on y va à la main à la brosse à chiendent: si c'est pour emballer une maison, il faut vraiment trouver un artisan qui fait du sablage, ou accéder à une toupie avec entraineur. ou se faire un montage et mettre la brosse électroportative en stationnaire pour avoir juste à pousser les planches dedans ...

il y a aussi possibilité de trouver de la planche de chalet de réemploi, avec déjà le veinage creusé par la pluie, le vent, le soleil et les années...

par JOZEFB il y a 17 jours
Timothée Delay

le vernis phase aqueuse au pisto, c'est pas évident forcément, je ne recommande pas sur un beau projet fini sans un peu d'expérience. (j'ai mis longtemps à y arriver, et le truc ça a été de mettre la buse la plus grosse et d'envoyer pas mal d'air. sinon ça brumise et le vernis sèche avant d'arriver et ça fait un beau satin, mais un film poreux, pas forcément idéal surtout pour un meuble qui va prendre l'eau)

pour la couleur, pour être homogène, c'est surement plus facile de teinter avant et de vernir incolore.

le vernis tampon, je dirais que c'est pas adapté pour l'usage : c'est un vernis ultra brillant, vernis gomme-laque à l'alcool, c'est quand même un peu complexe à apprendre, et il va prendre cher avec les projections d'eau.

pour un néophyte finition, je recommanderai vernis acrylique incolore au pinceau. s'il ne fait pas trop chaud, il tend bien et on ne voit plus les traces de pinceau, et si on investit dans des bon pinceaux (chers) et qu'on les utilise un peu avant, ils ne perdent pas trop de poils. (c'est un des trucs les plus durs à gérer les poils de pinceau qui se posent sur la dernière couche...) et plutôt teinte avant, plutot une teinte solvantée qu'une teinte à l'eau, pour ne pas qu'elle se redilue au vernis acry, et vernis incolore, pour que les surépaisseurs ne changent pas la teinte. Bien sur, pièces d'essais avant, surtout pour une première fois, et essais sur le même type de formes (moulures, angles rentrants, pentes...) pour bien se préparer et se faire la main pour le travail final.

si tu as le loisir de faire des essais, le pistolet c'est bien, mais ça demande de la pratique, surtout en acrylique et pour des formes complexes.

bouche-porage pas nécessaire, c'est un truc à faire quand on veut du gloss et du lisse, c'est l'étape de base du vernis tampon, mais pas pour du satin vernis à l'eau.

pour aller vers du pro, on fait une ou deux sous-couches avec un fondur, c'est un vernis qui va avoir plus de matière sèche et mieux remplir les pores, et une ou deux couches finale avec un vernis de finition. (mais on ne trouvera surement pas ça en gsb).

ponçage du bois au 80, puis 100, puis 150 avant la teinte et première couche, et ponçage léger (egrénage) entre les couches, au 150,à la main, dans le sens du fil, sans trop insister sur les arêtes. (surtout après la première couche, pour ne pas percer la teinte.)

pour résumer, deux points clés à mon avis :

faire des essais avant
utiliser des outils de qualité (donc chers) : un pinceau qui ne perd pas ses poils ou un pistolet de marque pro.

s'il n'y a pas de panneau flottant, c'est plus facile de tout poncer, monter et coller avant la finition. les surfaces plates poncées à la ponceuse avant, ainsi que les intérieurs, mais partout ou il y a des collages, on a souvent besoin d'ajuster/ponçer après collage, et enlever la colle, donc généralement ponçage > montage > retouches ponçage > teinte > vernis.
dans le cas de panneau flottant, on fait au moins les plates bandes teintées avant, pour éviter que la couleur d'origine ne se voie quand le bois se rétracte.

bref bon courage !

Timothée Delay
Meilleure réponse

Est-ce que les chants sont bien d'équerre ? parce que souvent c'est ça le problème, un mauvais réglage de dégau, il suffit d'un cheveu, et sur la largeur, ça se démultiplie... sinon, est-ce que les plats sont bien plats ?

Timothée Delay

en occase ça se trouve pas ? emmaus, recyclerie, leboncoin... pas toujours, mais ça peut valoir le coup ! dans mon coin c'est vraiment facile de trouver une occase pour trois fois moins cher qu'une lame neuve.

Timothée Delay
( Modifié )

le problème de "écolo" c'est que au fond, ça veut dire "biodégradable", et c'est assez incompatible avec 'résistant à l'humidité". Soit ça vient de l'industrie pétrochimique, PU ou vinylique, et ça survit à l'humidité (mais souvent assez mal aux uvs, mais la colle est normalement à l'ombre l'intérieur de l'assemblage), soit c'est de la colle animale, mais dès que c'est en milieu humide elle se fait grignoter et/ou se ramollit. On peut utiliser des biocides pour aider, mais là aussi on s'éloigne des concepts "écolo" (que je mets entre guillemets parce que c'est un mot fourre-tout qui veut tout dire et rien dire à la fois. parle-t-on du produit en soi, de son énergie grise, de sa toxicité/biodégradabilité, de son origine ? ).

colle résistant à l'humidité ou pas, un assemblage qui sèche et remouille sollicite énormément le collage, et la il faut plutôt une colle souple, genre mastic sika avec de l'épaisseur (joint "pont de bateau").

en extérieur l'idéal c'est des méthodes d'assemblage qui évitent le besoin de colle, et si on colle, ben c'est de la polyuréthane, mousse ou mastic type sika, ou de la vinylique milieu humides, mais normalement sous abri celle-ci. pour le couvercle, franchement, un croisillon cloué ou vissé par dessous, avec assez de jeu dans tes languettes, ça devrait être amplement suffisant.

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