moi chez Kremer Pigmente en allemagne, au kilo.
gomme-laque en paillettes
BrunoDeNantes cool ! c'est trop bien la gomme laque. mais c'est pas un vernis PU, hein ! ça résiste pas pareil aux aléas de la vie (srutout en cuisine), et je pense qu'un fondur gomme laque est générlement un mélange avec un cellulo ou un PU. juste gomme-laque en fond, ça peut être un peu long à sécher, et pas évident de remplir les pores. Mais à mon gout, les plus belles finitions se font en gl en fond, avec une huile-cire par dessus en finition. ça a l'avantage d'être assez simple d'utilisation, et pas très cher comparé à des vernis prémixés.
oui ma réponse n'est pas très informée, je ne pratique pas la résine...
mon mélange standard d'huile-cire "sert à tout" (boiseries et métal) c'est 3/4 huile de noix (qui est siccative, contrairement à l'huile d'olive, et qui sent moins fort que l'huile de lin) et 1/4 cire d'abeille (récupe auprès d'apiculteur) plus une cuillère à soupe de cire de carnauba, optionnelle, c'est plus pour le prestige. Mélangé à chaud 60-80°C sur plaque électrique. en refroidissant ça fait une crème qui s'étale bien au pinceau, puis s'essuie au chiffon pour éviter les taches de gras sur le bois. un peu de séchage au soleil, les UVs aident l'huile à siccatiser.
mais pour de la ferraille, c'est le premier gras qui passe: essence, huile de vidange (bon ptetre pas pour des dormants, un peu cracra, mais bien essuyé ça pourrait passer), huile de lin, huile de friture récupérée dans les poubelles du mcdo, saindoux, cirage à chaussure ou pot de libéron de grande surface... le gras ou la cire va isoler un peu le métal et éviter les redéparts de rouille. bien sur si laissé sous la pluie, il va finir par se rincer, mais abrité c'est suffisamment efficace, simple et pas cher.
par contre les dégrippants genre wd40 sont plutôt dégraissants et donc vont favoriser les redéparts de rouille derrière. ils peuvent aider pour retirer la rouille, mais il vaut mieux rehuiler après.
alors après l'indice d'etiennedesthuilliers (il serait dans la xylothèque) et un tri par... densité, on peut classer par densité ! incroyable ce site Boris Beaulant !
On a, et c'est ma dernière proposition, le campeche . densité de 1,05, on n'est pas loin du 1,08, bois utilisé en teinture (ici la couleur est bien marquante) et fibres très similaires. les deux photos de la xylothèque sont plus foncées, mais dans le même ton.
juste, comment on fait pour mettre le lien vers la page de la xylothèque ?
Boris Beaulant ah... avec le super rendu je pensais qu'il y avait un truc cliquable quelque part ;)
j'allais proposer la même chose. pour 1M de profondeur, il faut anticiper jusqu'à 10mm de retrait, dans le plus extrême des cas.
ben soit un petit fraisage 45° à la def,ou au ciseau à bois, pour épouser le chanfrein de la tête de vis, soit une rondelle, soit une vis tête plate un peu large... et puis on serre la vis juste contact, pas trop fort, pour que ça laisse coulisser.
il faut anticiper les déformations dans les deux sens, expansion ou retrait du bois, donc centrer la vis dans le trou oblong, en laissant 1cm de chaque coté de la vis. c'est peut-être pas nécessaire d'en faire autant, mais on joue la sécurité, pour pas tant de complexité ajoutée.
DocEmmettBrown
pour un plan de 40 d'épais, 10-15 mm ça peut suffire, à voire avec la mèche à queue d'aronde que tu as. Mais honnêtement, un plateau de 40 en chêne massif, avec le maintien du tasseau contre le mur en face, je ne m'embêterait pas avec ça. si tes collages de lames sont bien réalisés, avec des lamelles ou rainure languette ou bouvetage en zigzag ou autre renfort mécanique, ça a quand même pas mal de portant.
Ben de toute façon, pour moi, enlever même 20mm pour remettre 20mm dans le sens du fil, ça change pratiquement rien ! même pas sur que ça rigidifie sans etre collée. On s'assierait pas sur une baguette de 20mm sans support... et en entaillant de 20mm, tu réduis ton maintien d'autant, en créant une "fragilité" (toute relative) dans l'autre sens puisque tu sectionnes les fibres... ça vaut le coup si tu crées une vraie traverse un peu épaisse, mais sinon, je dirais non. On a quoi, 40cm d'aplomb pour 60 de supporté? avec le tasseau contre le mur qui va presque jusqu'au bord ? même si quelqu'un s'asseoit dessus, au pire ça va fléchir un peu, mais rien ne cassera. et la baguette ne réduira pas la flexion de beaucoup, voire pas du tout.
je suis plus surpris par l'absence de maintien mécanique au collage de tes lames... non pas que ça ajoute beaucoup de solidité au collage, un plat joint à la vinylique c'est plus solide que du bois, mais si il y a un noeud ou du fil tordu au niveau du collage, ça va faire travailler un chouilla différemment des deux cotés du joint et peut désolidariser le collage. Une petite rangée de lamellos, ou une fausse languette ça mange pas de pain, et ça aide au positionnement lors du collage je trouve. Mais bon... ça peut aussi très bien se passer sans !
bref, je dis tout ça à l'instinct, j'ai pas de feuille de calcul de rdm pour justifier, hein. faut voir aussi avec ton plateau, le secouer un peu pour sentir comment il réagit, à quel point il fléchit... pis si vraiment ça va pas, peut-être qu'un pied serait acceptable ? mais bon, 40mm, c'est du lourd, je suis pas inquiet.
Boris Beaulant tu pourrais avoir le tourillon sur ressort pour le faire sortir de son trou dans la coulisse, et un tout petit trou en face sur la coulisse pour le pousser avec un cure-dent au fond de son trou pour le démontage. surement un peu pénible à ajuster, mais à mon avis faisable.
je sais pas si c'est clair mon explication... pour moi une fonctionnalité géniale pour l'air du bois serait un petit bloc note pour gribouiller un croquis et le poster directement.
et donc si la face rabotée n'est pas parallèle à la face sur la table, alors deux possibilités : soit les fers ne sont pas bien alignés dans l'arbre (facile à vérifier à l'oeil, machine à l'arret, juste regarder si le fer sort régulièrement de sa fente dans l'arbre, pour les 3 fers), soit la table n'est pas parallèle à l'arbre. Et là, ben je sais pas. regarder dessous la table si tout à l'air bon, chercher des vis de réglage, vérifier la planéité de la table, etc... ça peut aussi etre l'arbre qui n'est pas droit, regarder sur ses deux roulements s'il n'y a pas des vis de réglage ?
je dirai frêne aussi, tu peux nous mettre un peu l'odeur pour confirmer ?
ouep. même si ça marche et que ta machine tourne dessus, t'es au dela de la sécurité, et il y a un risque de feu d'aspirateur.
attends, c'est juste du bois collé sans résine ?
ça tient bien dans le temps, pas de fissures ?
je ne l'avais pas remarqué la première fois, mais en déroulant le fil aujourd'hui, sa forme m'a tapé dans l'oeil. j'aime vraiment le panneau du dessus qui flotte. ça respire, c'est frais. c'est en bois massif ?
bon il risque de falloir "un peu" de ponçage derrière...
vous ne cessez de m'épater et me surprendre, monsieur Desthuilliers. Ma scie n'a pas de porte-outil pour empiler les lames... et je ne savais pas que c'était une technique réellement utilisée par des menuisiers. j'ai découvert ça avec des bricoleurs youtube, et m'en suis servi à plusieurs occasions pour pallier à mon manque de toupie.
et donc, la méthode "officielle", celle qui correspond le mieux au canon de l'ébénisterie/menuiserie est décrite plus bas par maître etiennedesthuilliers. Mais je suis de la génération qui suit le fossé technique, ma formation et mon expérience d'agenceur se limitaient à des toupillages simples, et je ne dispose pas de l'outillage cité; donc n'ayant jamais appris la bonne méthode, j'ai utilisé ma créativité technique en combinant des méthodes connues. Avec quand même l'appréhension du "est-ce que ça va marcher ?" mais ça, il faut essayer pour savoir.
qui dit ovale dit probablement ellipsographe, et moulure petite, une seule pièce, pour moi c'est tarabiscot. Un fer de racloir usiné au bon profil, et puis on racle jusqu'à arriver au fond.
Normalement on affûte le fer de tarabiscot comme un racloir, mais là je n'ai pas pris la peine de faire ça, un angle a 90 bien propre, ça raclait suffisament pour la pièce à passer, et ça permettait de racler dans les deux sens en gardant le fer perpendiculaire.
il est fabriqué à la disqueuse avec un disque de 1mm, faute d'une lime ronde assez petite, et avec des tire-points.
donc j'ai découpé une plaquette de noyer de 1mm de surcote en épaisseur, évidé le centre du oval avec surcote, fabriqué mon fer de tarabiscot, rainuré deux rainures de 8mm à 90° dans un panneau de cp bouleau de 18, percé deux trous dans un bout de tasseau, ajusté deux baguettes pour les coulisses de l'ellipsotarabiscot, vérifié que mon ovale est bien faisable à l'ellispsographe, vissé mon racloir sur le tasseau, et raclé, raclé, raclé. assez pénible en travers fil, mais avec de la persévérance ça se fait. J'ai raclé jusqu'à pratiquement détacher la pièce, puis fini de détacher au cutter et ajusté à la gouge et papier de verre.
Bien sûr, on est loin de la perfection : mon ovale est un chtouille trop grand, ma moulure approximative, il y a des bosses, les jointures ont du jeu... mes clous trop fins se sont tordus, il y avait du jeu partout... bref. la prochaine fois, je ferai mieux en implémentant ce que j'ai appris. ça c'est mon perfectionnisme, que j'apprends à dompter et à modérer en cherchant à mettre en priorité les attentes des client : qualité au niveau requis, et tarif au plus bas.
Tout compris, essais et ellipsographe, j'y ai passé 3h, que le client a été très heureux de me payer, lui qui pensait qu'il ne trouverait personne pour son mouton à 5 pattes.
etiennedesthuilliers mais là, le diamètre intérieur de l'ovale est plus petit que 50mm... donc défonceuse obligatoire ?
ah c'est pour ça que j'ai agrémenté mon commentaire d'un point d'interrogation... merci pour les corrections etiennedesthuilliers ! je n'ai pas les ajouts de diamètre réduit sur ma vieille guillet (qui date aussi, mais je ne sais pas de quand) et pas de formation traditionnelle en menuiserie ou ébénisterie pour savoir que de tels outils existent.
Alors le mien n'est pas fait à la défonceuse, c'était mon plan B. j'ai envisagé fabriquer une fraise sur mesure en brasant un petit fer sur une queue de 8, et travailler en suivant un gabarit usiné à l'ellispographe, mais je voulais un truc plus low-tech, pour une seule demi-pièce, et y passer moins longtemps. et puis un peu les pétoches de faire tournere une plaquette brasée maison à 6000 tours. Je n'avais pas les fraises adaptées, ni le budget pour, ni l'envie de passer trop longtemps à tester et ajuster des gabarits.
pour le raccord, là spécifiquement on m'a demandé juste la partie manquante, et j'aurais fait pareil, puisque c'est une restauration d'une assez belle pièce, et je préfère qu'on voie le raccord un peu et ne rien enlever de la pièce d'origine. Mais c'est lié au contexte, au style de restauration, et c'est sur que ça serait plus propre avec un ovale refait entièrement.
apres si c'est juste de la gomme-laque, on peu prendre en paillette à diluer soi-même plus ethanol 96°, ça coute BEAUCOUP moins cher.