et le blocage de l'arbre, c'était une barre de fer a mettre dans un trou de l'arbre, aussi sous la table. et à ne surtout pas oublier de retirer avant de démarrer. (ma procédure c'était de tenir la barre main gauche, et de ne jamais la laisser dans son trou, je m'interdisait de la lâcher si ce n'était pour la poser à sa place de rangement. )
on nous en avait fait acheter une lame et fabriquer un outil à l'école, mais c'est vrai que chercher "wastringue" ça ne sort que des résultats pour des outils à lame plate, je ne retrouve pas ou on avait acheté le fer... et il me semble bien que le prof appelait ça un wastringue...
ouais... du coup désolé, j'ai fouillé chez Auriou, chez gaignard-millon, dictum, dieter-schmidt, et pas moyen de trouver une lame seule à la vente... je me demande bien ou on nous avait fait acheter ça ? faut se forger la sienne, ou demander à LaForgeRayonnante de démarrer une nouvelle gamme...
ah ben la forme du fer et l'angle d'attaque: le 'travisher' a un fer carrément courbe et le fer est presque parallèle à la planche qu'on creuse, le spokeshave attaque plutôt comme un rabot traditionnel, voire un rabot à angle faible, fer incliné. le spokeshave a parfois un fer affuté en arrondi, voire un peu cintré, mais pas de vraie "cuvette". le travisher ça va vraiment être pour creuser, surtout des surfaces larges, le spokeshave plutôt pour affiner des arrondis déjà formés ou préformés.
même pas une bouteille de lave-vitres posée dessus juste le temps du nettoyage de la vitrine ?
ça pourrait aussi être une remontée de quelque chose dans la colle, ou dans le mdf... du gras, du silicone, de la résine... mais le fait que ça ne soit pas apparu plus tot et que ça soit pile au niveau du joint... ? et sans remettre en cause la bonne foi du vendeur, ça peut arriver sans qu'on s'en rende compte. mais l'hypothèse de l'encre des cartes de visite me semble très improbable.
c'est fort dommage en tout cas, ça a l'air d'être une bien jolie table ... on aimerait bien la voir en entier avec son piètement qui semble intéressant, s'il y a d'autres photos ?
sinon il faut mettre des charnières contre-coudées, s'il y a assez de place.
lmcstore.com/f...tre-coudee.html
juste lamello collé ? sans vis ? est-ce que le panneau est collé aussi ?
en tout cas merci pour le retour ! 2 ans c'est bien, ça permet de savoir un peu sur la durée...
pierrotb ah je comprends mieux maintenant... juste lamello ça tiendrait surement pas, mais si le panneau est collé, effectivement ça me semble suffisant, même si peu orthodoxe...
Kentaro moi je me dis que dans 100 ans notre civilisation pétrolodépendante aura du sérieusement réduire la vapeur niveau consommations superflues, et qu'on verra surement bien mieux le ciel qu'aujourd'hui. Par contre y aura-t-il encore un internet et un accès à ton super blog, ça c'est pas sur
si ça rancit assez vite en bocal, ( proportionnellement à l'air qu'il y a dans le pot ? pas sur ) du coup je prépare juste ce dont j'ai besoin. pour moi, mais c'est peut-être très subjectif, même rance ça sent moins fort que de l'huile de lin. et une fois appliqué et essuyé et la cire sèche, plus d'odeur. alors que l'odeur d'huile de lin persiste pas mal.
exactement pareil. on est beaucoup d'artisans à avoir ce biais, et il faut quelques années parfois pour se détacher de nos scrupules... mais faut y aller, ne pas avoir peur de ce que les gens pensent, et faire de la qualité au prix de la qualité. dans les grosses entreprises, les devis c'est souvent "estimation du temps, arrondi à la journée supérieure, multiplié par 2". perso j'en suis pas encore au x2, mais je compte un 30% de marge de manoeuvre, et j'ai décidé de faire de la qualité au prix de la qualité : les clients qui veulent du "pas cher", ce ne sont pas mes clients. Si tu ne fais pas ça, tu te crames, et tu mets la clef sous la porte avant d'atteindre un rythme de croisière qui est bénéfique pour tous : toi, ta famille, tes clients futurs.
l'autre aspect c'est l'expérience, au début on a ce biais et on a tendance à sous-estimer le temps qu'on va y passer. Et le seul moyen d'acquérir de l'expérience, c'est l'expérience. un petit bilan à la fin de chaque chantier, comparer heures estimées et heures réelles et ajuster le tir la prochaine fois.
(donc il faut compter ses heures, "l'artisan qui ne compte pas ses heures" c'est pas du tout mon idéal de vie. l'artisan qui travaille beaucoup, pourquoi pas, mais alors qui se paye en fonction de son investissement)
et encore un autre aspect, c'est le niveau de compétences, ou d'équipement, qui est parfois un peu bas au début, et fait qu'on ne se sent pas la légitimité de facturer "cher" (= juste). et pour ça, ben il faut naviguer serré, trouver son équilibre antre des chantiers "défis" pour progresser et tendre vers notre idéal, et des chantiers adaptés à nos compétences plus sereins. Et l'expérience vient petit à petit consolider tout ça.