Je rejoins les autres sur le fait que en tronçonnant à mi bois, puisqu'il n'y a pas de chute, et si la pièce n'est pas en contact avec le guide parallèle (ce qui ne doit pas arriver de toute façon dans cette configuration), ça passe.
En revanche, ce qui m'a toujours interloqué dans les vidéos d'olivier Verdier, c'est que le guide parallèle est systématiquement renvoyé devant la lame, comme on le voit dans l'usinage des rainures, ce qui est tout à fait dangereux puisque la pièce n'est presque plus guidée sur la fin du trait de coupe. Pour pas mal de raisons, je crois que ce youtubeur n'est pas un très bon exemple en matière de sécurité, il vaut mieux regarder les vidéos de Benoît Pirard sur ce sujet.
Bonjour Aurélien, il n'y a absolument aucun problème pour parler d'argent ici, l'aspect économique du travail est important, voire essentiel, que ce soit pour les amateur.ice.s, qui n'ont pas forcément le même budget à consacrer à leur hobby, ou les professionnel.le.s, qui ne partent pas tout.te.s avec le même apport et doivent bien tirer de leur activité un revenu, et investir dans leur matériel.
Tout d'abord dis toi qu'en dehors de tes proches comme c'est le cas ici, je ne considère pas qu'il y ait un prix trop élevé. Si un.e client.e est prêt.e à payer un prix supérieur à la valeur de l'ouvrage, j'en profite, car c'est plutôt rare, et ça me permet de sous vendre légèrement quand je veux faire un tarif social à quelqu'un qui n'a pas les moyens, c'est un choix discutable, mais j'assume.
Concernant ton chantier, je pense que tu es assez juste, j'imagine que tu as pu calculer la quantité et le prix du matériau, n'oublie pas non plus chaque petit élément de quincaillerie, et prends au moins une petite marge pour chaque achat.
Sur les 2400, combien tombe dans ta poche après les frais et les charges ? Pour quel temps de travail ?
Par certains aspects, cette scie ressemble beaucoup à ma Kitty MS305DB, et j'ai le même problème, avec une lame Leman et un tout petit peu moins avec une CMT.
Je pense que c'est un souci de conception, ces grosses machines ne sont pas faites pour effectuer des travaux de précision, je n'ai pas creusé mais si quelqu'un trouve l'origine du problème, je suis preneur.
Idem, je n'utilise que mon rabot de paume, pour chanfreiner ou affleurer.
Que ce soit à mon atelier, dans lequel je ne suis équipé que d'électro portatif (je travaille avec des panneaux découpés par mon fournisseur, pour de l'agencement) ou dans les studios de décor, même lorsque l'on travaille avec du bois massif (ce qui est rare).
Même lorsque j'étais à l'école et que j'avais accès aux machines pour peruquer, seuls les projets dans lesquels j'avais vraiment foiré pouvaient nécessiter l'utilisation d'un rabot ou d'une varlope, pour rattraper de forts désafleurs.
À condition de le laisser loin des projections d'eau, d'éviter les elements qui laisseront l'Agglo à nu (perçage pour les taquets d'étagères par exemple), et surtout de lui mettre des pieds (dans tous les cas).
La protection des meubles contre l'humidité est plutôt une somme de mesures pour réduire les dégâts que la réunion de conditions sine qua non, ton agglo standard ne va pas se dissoudre instantanément sous l'action de l'humidité, ton agglo hydro ne résistera pas à un contact prolongé et répété à l'eau stagnante.
Sinon propose au client de changer de décor...
Bonjour, cet objet est sculpté dans la masse d'un tronc pour que des pièces de bois monoblocs s'entrelacent sans pouvoir être séparées les unes des autres.
Des sièges pliants sur le même principe existent, on en trouve dans certains pays d'Afrique subsaharienne.
Quant à la méthode, ce n'est pas une vidéo, un tutoriel ou diplôme qui permet d'arriver à ce résultat.
Depuis notre position, il me paraît difficile d'intégrer le système de transmission du savoir dans lequel s'est inscrit cet objet, pour peu que ce système ait pu survivre à la colonisation, aux guerres, au pillages de ressources et à la déculturation des peuples africains.
La seule option qu'il vous reste est l'expérimentation, tenter de travailler avec les outils que vous connaissez, et faire des recherches sur les outils traditionnels de la région d'origine de l'objet (mais le sujet est peu documenté, on a toujours eu une grande fascination pour les artefacts issus d'Afrique et un mépris royal pour les africains).
Il est probable que les outils utilisés soient relativement simples (ce qui me fait doucement rire, quand on voit les merveilles réalisées avec très peu d'outils pendant que certains se plaignent de ne pas trouver de rabot à 300e...), j'ai pu voir des artisans travailler avec de longues gouges monobloc en métal, je ne sais rien en revanche des méthodes de polissage.
Bonjour,
Je pense que vous vous adressez à Olivier Verdier, qui n'est qu'un des nombreux contributeurs de ce forum et ne gère pas le site.
Concernant votre question, en effet le valchromat, qui n'est que du MDF teinté, ne me paraît pas indiqué pour les ouvrages amenés à être au contact de l'eau, puisque cela le fera gonfler, mais pour être sûre, adressez vous au fabricant ou à votre fournisseur.
Je ne connais pas de protection pour le MDF qui permette de garantir avec une certitude absolue que l'humidité ne pénètre pas le bois, en dehors peut-être de la résine époxy ou un stratifié parfaitement mis en œuvre (mais dans ce cas, ce n'est plus utile d'utiliser du valchromat).
Or, lorsque de l'eau pénètre du bois massif ou contreplaqué, le gonflement est limité par la moindre densité du matériau, qui peut aussi dégonfler quand l'eau se retire. Le MDF lui va gonfler très fort et ne dégonflera pas.
Le plus pratique et le plus simple reste d'avoir une combinée qui fait les deux.
Un copain à moi a une dubus increvable, précise et pour laquelle le passage de l'une à l'autre fonction est très rapide (il faut quand même soulever les deux tables en fonte, mais avec un bon levier et un coup d'épaule ça passe tout seul), ça vaut le coup de gueter Leboncoin.
Tout le monde n'a pas le budget pour du cp bouleau, c'est vraiment un bois très cher, donc j'aurais tendance à défendre le CP peuplier malgré ses défauts.
On n'a pas toujours besoin d'une finition parfaite, et parfois j'arrive à le faire comprendre aux clients quand j'arrive à vendre un meuble en peuplier plutôt qu'en MDF peint en leur expliquant que le meuble sera plus durable ainsi, beaucoup plus léger aussi, donc simple à monter et à transporter.
Et même avec tout ça, j'ai du mal à vendre, donc le peuplier n'est même pas un produit bas de gamme.
Tu peux aussi trouver des astuces pour esquiver les défauts, comme mettre des alaises sur les chants (je trouve que le chêne s'y prête très bien).
Comme alternative, tu peux tenter le cp résineux batipin faces I/III, faut aimer le résineux bien sûr, parce que c'est beaucoup plus visuel que le peuplier, mais c'est plus rigide, plus dur, mieux fini et avec de gros plis bien réguliers.
Bonjour Grégoire, ton lit a l'air déjà verni, tu ne peux pas le teindre car la teinte doit pénétrer dans les fibres du bois, ce que le vernis empêche.
Tu dois d'abord enlever entièrement le vernis en le raclant ou en le ponçant, mais les reliefs sculptés et les moulures vont être très compliqués à nettoyer jusque dans les creux, à moins d'avoir accès à une sableuse.