Tu peux rendre les étagères amovible et les rentrer par une baguette noyée dans une rainure, et donc visser au niveau des étagères, qui cacheront les vis.
Tu peux même placer les vis juste en dessous ou juste au dessus des étagères, ça ne se voit presque pas, mais c'est peut-être une déformation professionnelle (je travaille pour les décors de ciné) qui me fait proposer cette solution.
Tu peux, si le cp des joues est assez épais et les cotés de ton renfoncement sont parfaitement parallèles dans le sens de la profondeur, pratiquer la même technique rainures arrêtées et tasseaux noyés dans l'épaisseur même des joues de ton meuble.
Je suis contre la solution collée, il faut penser à ceux qui passeront derrière toi.
Il nous faudrait plus de détails sur la conception du meuble, d'abord détermine les contraintes, ensuite tu conçois les assemblages, là je ne vois pas sûr quelle partie tu veux travailler, ni dans quel sens du fil, ni même s'il s'agit de panneaux
On peut penser à des queues d'arondes par exemple qui de manière générale travaillent en traction, ou bien assemblages à clé
Avec simplement un rabot, en faisant attention à ne pas abîmer le joint ni d'attaquer le fond de la feuillure, j'applanis la partie fendue, puis je taille une pièce qui va remplacer la partie fendue et je la colle (vinylique d4). Le collage doit être parfait et donc les surfaces à encoller aussi, d'où l'utilisation du rabot.
Si vous avez gardé la partie qui est tombée c'est encore plus facile.
Mon professeur m'a raconté une histoire qui commence comme la tienne.
Avec un de ses camarades, à la fin de leurs études d'ébénisterie, un client leur confie un meuble abîmé de la même manière par un dégât des eaux.
N'ayant pas fini leurs examens, ils emportent le meuble et le stockent en attendant dans le garage des parents, et il y restera pendant deux mois.
Les les dégâts sont considérables, et les deux compères on prévu de passer leur été sur ce chantier.
Mais en revenant chercher le meuble au garage, il n'y a presque plus rien à faire, en séchant lentement, tout est revenu en place !
Et les voilà partis en vacances, durement méritées...
Comme c'est une histoire rapportée et que je ne suis après tout qu'un pseudo sur internet, je n'ai rien pour garantir la part de vérité de l'histoire, mais dans ton cas, s'assurer du taux d'humidité (en différents points), puis laisser sécher, peut-être avec un poids, me semble être un bon début.
Les faces n'ont pas besoin d'être garnies si tu n'a pas poncé la surface, une impression suffit.
Pour les chants et les parties usinées, deux méthodes.
La première est détaillée ici. Je n'ai jamais testé cette méthode, sans retour d'expérience je suis amené à craindre un défaut d'adhérence entre la peinture et le vernis, je laisse d'autres témoigner.
Celle utilisée dans les décors est l'application d'une couche d'impression, égrenage, enduit de finition léger (type toupret), réimpression.
Je me demande s'il ne vaudrait pas le coup de tester un gesso beaux arts, puisqu'au départ c'est fait pour ça.
La domino n'est à mon sens pas absolument nécessaire au premier abord, même si ça dépend de tes projets.
Une bonne scie sous table est une priorité
Je ne connais pas bien les combinés mais associer rabo-dégau et toupie me semble assez judicieux, puisque les opérations de corroyage et celles de toupillage se font rarement en même temps, on passe rarement de l'un à l'autre, alors qu'on peut tout à fait devoir mettre un petit coup de scie entre deux toupillages.
Pourquoi ne pas d'abord prendre un combiné et compléter petit à petit ton parc machines ?
En plus de ce dont parle Mike0411 , il faut contreventer en rajoutant un fond ou des mouchoirs, pas forcément partout, moi j'en mettrai surtout sous les assises pour aider à les rigidifier en plus.
J'aurais aussi tendance à fabriquer deux caissons pour les côtés et les relier ensuite, tu auras moins de grand panneaux à manipuler, tu aura la possibilité de faire un débit mieux optimisé (d'ailleurs si tu choisis le contreplaqué pour réaliser ton meuble, les panneaux de 3m20 sont très rares).
Le montage aussi sera plus simple, tu fabrique tes deux caissons d'abord, puis ta partie centrale, et tu relies le tout.
Pour les lamellos oui, le seul sujet c'est est-ce que tu as d'assez grands serre joints, à moins d'utiliser les systèmes sans serre-joints comme les clamex, sachant que tu peux visser tout ce qui n'est pas visible.
Ton dessin est bien, mais pense à bien à refaire un plan après avoir déterminé les épaisseurs à l'aide du tableau posté plus haut, pour bien prendre en compte toutes les épaisseurs (certains panneau ne feront peut-être pas 40 cm mais 364mm, càd 400-18-18)
Vu le poids du projet (que tu devrais détailler dans ce post, tout le monde n'a pas forcément lu le précédent), je pense que tu devrais partir sur le matériau le plus léger possible, quitte à stratifier ou peindre un cp peuplier, voir ce qui existe en cp filmé, le bouleau sera assez dense aussi, à comparer avec le valchromat qui serait la solution la plus valable et la plus simple du point de vue esthétique.
Tu peux coller du mélaminé si tu le dépoli, mais quoi qu'il arrive j'aurais tendance à visser et bouchonner, par l'arrière de la porte.
La solution stratifié aurait cet avantage, tu pourrais stratifier le parement et les chants, visser tes tasseaux par derrière, puis stratifier par dessus les vis.
Par contre, retouches impossibles, donc je ferais un essai sans le strat d'abord, en établissant tous tes bois tu pourras retomber dans tes trous de vis, ça simplifiera le montage final.
C'est simplement plus de boulot que du mélaminé ou du valchromat.
À priori ce n'est pas le temps de prise qui modifie la solidité du collage, on utilise des colles rapides par défaut et des colles lentes quand on a un collage complexe ou du lamellé collé par exemple, dans ces cas la mis en œuvre requiert plus de temps ouvert.
Mais la seule chose qui peut de donner une réponse ce sera la lecture de la fiche technique du produit.