Aucun problème pour les charnières classiques comme pour les charnières piano.
Aucune idée pour les vérins, je n'en ai jamais utilisé.
En revanche, il manque un contreventement à la partie basse de ta structure, alors qu'en partie haute il est joué par le panneau qui porte le jeu de fléchettes, ainsi qu'un écarteur entre les pieds à l'arrière.
J'ajouterai aussi deux tapées sur les côtés en bas des pieds à l'arrière pour guider la partie repliée en place
On sépare le débit du corroyage.
On débute avec une surcote.
On degauchit deux faces.
On rabote le chant d'abord, ce qui permet plus de stabilité pour les pièces étroites, puis on rabote la dernière face.
Pour les pièces larges et fines, la question ne se pose pas, on ne rabote pas ces chants, car la pièce ne peut pas être stable dans la raboteuse
Si c'est raide, c'est raide.
Si après montage final tu te rends compte qu'il y a un défaut de contreventement ou d'équerrage, tu pourras toujours, au choix :
- pratiquer une feuillure sur un ou deux casiers pour rajouter un fond en contreplaqué fin, éventuellement replaqué avec la même essence, ou bien jouer avec les contrastes d'une autre essence, cloué dans la feuillure
- rajouter une pièce de bois un peu large (genre 10cm), issue de tes chutes de panneaux en frêne, à la hauteur qui te conviendra au fond de deux ou trois casiers.
J'aurais tendance à éviter de faire un fond en panneau massif pile poile ajusté pour éviter les problèmes de retrait, ou pire de gonflement du bois.
En revanche il faut rigidifier le caisson du bas, qui reprend la charge de tout le monde alors qu'il a la portée la plus grande
Après une formation, cherche du travail dans le décor d'événementiel ou de cinéma, les boîtes prennent régulièrement des débutants, le salaire est correct, mais évolue peu voire pas du tout pour les intermittents.
Le rythme est parfois speed, parfois tranquille, plutôt pas répétitif, les gens sympas.
9,5 c'est très ambitieux, dis toi que tu vas perdre au moins 3mm en tout, voire plus si tu veux corroyer ensuite, et j'ai des doutes sur les capacités des Makita et metabo.
La méthode que j'emploie le plus, c'est celle d'Étienne, par retournement sur la scie sous table, et si la lame ne monte pas assez haut, je finis à la scie à ruban, guidée par les premières coupes.au moins l'état de surface est nickel et la coupe droite, donc pas besoin de raboter
Aucun problème pour une pièce en massif, on n'est pas sur un demi cercle non plus, assure toi simplement que le fil en moyenne tangeant aux courbes, voire si tu disposes de bois naturellement cintrés tu peux adapter ton débit au fil.
Mais un lamellé collé ou un CP habillé (je n'ai pas bien saisi l'idée de kentaro mais il y a plusieurs possibilités) iront très bien aussi, du moment que tu as de la masse et de la rigidité.
Pour l'usinage du massif, vois si tu ne peux pas retourner la pièce après avoir copié le gabarit au bouffe tout et bague pour copier la partie que tu viens d'usiner, ou bien alterner entre une fraise à copier et une fraise à affleurer.
La traverse est faisable en massif ou contreplaqué, le lamellé collé n'est pas adapté, attention dans le massif à retourner la pièce pour éviter d'usiner à contrefil.
Pour des panneaux cintrés, selon le rayonnde courbure (si c'est le même que celui des pieds, ça paraît jouable), on peut utiliser du contreplaqué cintrable soit contrecollé (deux plaques l'une contre l'autre dans un moule) puis replaqué d'une essence plus esthétique (mais la fragilité d'un tel montage pour un établi me laisse perplexe), soit contrecoller une âme en souplex entre deux plaques de cp 3mm de l'essence choisie (plus solide, mais plus difficile à mettre en oeuvre de par la rigidité du cp, à tester).
Il existe des clips de fixation pour ce type d'habillage, mais plutôt destinés à des ouvrages publics, car je ne sais pas si ce système laisse une espace entre le mur et l'habillage.
Tu peux sinon essayer avec un taquet français usiné dans l'épaisseur du panneau en mettant le dessus à la fin pour pouvoir lever l'ouvrage (déjà fait dans du mdf 19 avec une simple fraise à queue d'aronde)
Sinon colle (du genre pour les crédences), mais il faudra détruire le placo pour enlever l'habillage.
Pour que le bois ne se voile pas :
Utiliser du panneau de contreplaqué ou MDF replaqué, le bois massif n'a strictement aucun intérêt pour ce genre d'ouvrage
La fixation doit se trouver au plus proche des points où il peut bouger, ainsi qu'au centre des grands panneaux pour éviter le ventre.
Tu peux rendre les étagères amovible et les rentrer par une baguette noyée dans une rainure, et donc visser au niveau des étagères, qui cacheront les vis.
Tu peux même placer les vis juste en dessous ou juste au dessus des étagères, ça ne se voit presque pas, mais c'est peut-être une déformation professionnelle (je travaille pour les décors de ciné) qui me fait proposer cette solution.
Tu peux, si le cp des joues est assez épais et les cotés de ton renfoncement sont parfaitement parallèles dans le sens de la profondeur, pratiquer la même technique rainures arrêtées et tasseaux noyés dans l'épaisseur même des joues de ton meuble.
Je suis contre la solution collée, il faut penser à ceux qui passeront derrière toi.
Il nous faudrait plus de détails sur la conception du meuble, d'abord détermine les contraintes, ensuite tu conçois les assemblages, là je ne vois pas sûr quelle partie tu veux travailler, ni dans quel sens du fil, ni même s'il s'agit de panneaux
On peut penser à des queues d'arondes par exemple qui de manière générale travaillent en traction, ou bien assemblages à clé