Si tu vernis les zones non peintes avant, tu as beaucoup moins de risque que la peinture ne se diffuse par capillarité, mais c'est à tester.
Tu peux ensuite repasser une couche de vernis sur la peinture et la première couche de vernis pour uniformiser le tout.
Moi j'ai toujours eu de bons résultats avec les peintures guittet.
Créer le chanfrein avec une fraise en V et la défonceuse montée sur un compas d'abord puis vider la surface simplement à la volée, en partant du centre.
Le seul problème avec cette méthode c'est qu'il faut le faire une seule passe absolument, et 1cm c'est beaucoup, tu vas avoir besoin d'une très bonne fraise pour éviter de changer et perdre ton réglage
L'idéal ce serait d'avoir la référence de la fraise, la durée et la fréquence d'utilisation, et une photo avec les arrêtes de coupe visibles, déjà pour savoir si tu peux la garder, l'affuter ou la jeter.
Ensuite, on dirait que tu travailles avec du hêtre, sache que c'est un bois dur qui chauffe rapidement, il faut de préférence limiter la profondeur de passe, éviter de faire du sur place (on voit bien que c'est en fin de passe que tu crames) et avoir une vitesse d'avance assez élevée.
Tu t'attends à la précision d'une machine stationnaire d'excellente qualité pour l'ébénisterie alors que tu as acheté une machine de chantier, c'est le seul problème que je vois.
Comme dit plus haut, si tu es un amateur et que tu veux en faire ta machine d'atelier, il te faut un traîneau de coupe qui réglera le problème, et le défaut de planéité n'aura jamais d'influence sur ton délignage. Ce seront plutôt la qualité des lames, la vibration de l'ensemble, la rigidité du guide et le réglage du couteau diviseur qui seront à prendre en compte.
Si vraiment tu tenais à avoir une table très plane en achetant une machine de chantier, il aurait fallu aller du côté de chez festool, mais déjà c'est pas sûr que ce soit le cas, ensuite ça coûte un bras, et enfin le système de réglage du guide parallèle est un peu emmerdant, tu peux facilement le rendre pas parallèle.
Renseigne toi précisément sur les attentes vis à vis de l'état des lieux en fonction du temps que tu as passé dans le logement et de l'état des lieux d'entrée, il y a des lois et des usages en la matière, les proprios ne peuvent pas te prendre toute ta caution pour quelques traces moins visibles que les clous qui le maintiennent...
N'importe quel assemblage démontable reporté sur un tasseau à l'intérieur de l'angle.
Peut-être faire un test avec des clamex, en trouvant la bonne distance pour le perçage du verrou.
Ou bien, des lamellos collés sur une seule des deux pièces en coupes d'onglets, et des clamex ou autres sur les parties droites.
Les lamellos devraient caler les onglets à leur place, et les clamex maintenir tout le monde en place, mais seulement si les écarts ne sont pas trop grands entre le corps du caisson et les étagères et refends.
As-tu utilisé du bois sec ?
Quel type de colle as tu utilisé et était elle encore bonne et conservée dans les conditions préconisées par le fabricant ?
Quelles étaient les dimensions de tes panneaux ? Le bois était-il nerveux et noueux ou bien droit de fil ?
Combien de temps entre la pose de l'ouvrage dans l'entrée et l'apparition des fissures ?
La pièce en question est elle plus ou moins humide que l'atelier ?
Il faut se faire un gabarit avec une butée avant pour éviter de voir la pièce partir dans le sens de rotation de la scie, un support sur le côté de la même épaisseur que tes bouts de bois, sur lequel sera fixé le rail pour refaire la même coupe à chaque fois.
Pour maintenir les bouts de bois sans presser le trait de coupe, je ferais un système de griffe à chaque bout comme sur certains établis pour le rabotage
Si tu tiens vraiment aux coupes d'onglet, ça se tente, j'ai déjà dû imaginer le processnet faire des essais, sans avoir conclu l'affaire.
Matériau : un cp de bonne qualité, purgé des panneaux trop cintrés, avec minimum 9 ou 10mm d'épaisseur.
Process : toujours faire la totalité d'une étape en même temps après avoir réalisé un premier test. On ne dépointe pas les machines, donc on reste sur le même réglage. Ou alors, on fabrique des gabarits qui se remettront à la même place sans avoir à refaire un réglage (en profitant de la rainure sur la table de la scie par exemple)
On vérifie toujours au début chaque étape mais aussi régulièrement pendant l'usinage, peut-être que le réglage se derègle, peut-être qu'on a mal passé certaines pièces sans le voir.
On prévoit du rab pour absorber les erreurs de chaque étape.
Débit : je ferais des bandes à la scie sur table, puis selon ce que tu possèdes et en quelle machine tu as le plus confiance, je les recoupe au chariot ou traîneau de coupe ou bien à la radiale. Je veille à la poussière qui s'accumule contre les butées, je secoue mon réglage pour être certain que les vibrations de la machine ne font pas bouger mon réglage.
Je débite pile aux cottes extérieures des boîtes, et j'essaye le plus possible de profiter du même réglage pour la même cotte même dans une pièce différente, par exemple si je passe de 150x150 à 100x150, je m'arrange pour faire des bandes de 100 et de 150 et tout recouper à 150.
Onglets :
Il y a plusieurs solutions.
Celle de Fabien R me paraît bien, pour une scie circulaire.
Je ne pense pas que le faire directement lors du débit soit suffisamment précis pour autant de pièces, l'appui est trop irrégulier, le sens de coupe rend l'usinage instable.
Si tu disposes d'une défonceuse sous table ou d'une toupie avec un Mandrin qui prend des fraises de défonceuse, achète une très bonne fraise à chanfreiner (éventuellement une fraise diamantée, vu les kilomètres d'usinage ça peut valoir le coup) et tout passer sur un chariot construit exprès pour garder les petites pièces maintenues en place.
Tu peux aussi fabriquer un petit gabarit pour le faire à la défonceuse.
Dans tous les cas, garde un petit millimètres de plat, la pointe sautera de toute façon, il vaut mieux que ce soit propre.
Collage :
Dans une boîte qui prendra la contreforme, en bois massif avec une pièce à l'intérieur et à l'extérieur de chaque face, et montée avec une précision très rigoureuse. Tu en fais une dix ou vingtaine selon ton rythme de production.
Une colle rapide type kleiberit D4, dont le temps sous presse est de 15 minutes seulement.
Déjà, il faut bien sûr suivre les recommandations du fabricant.
En leur absence, garde à l'esprit que plus le diamètre d'une fraise est grand, plus la vitesse de rotation doit être faible, et ce en fonction du matériau (plutot rapide dans les bois tendres, un peu plus lent dans les bois durs, encore plus lent dans les matériaux composites et l'alu etc).
Garde aussi à l'esprit la puissance de la machine, qui va déterminer la quantité de matière que tu va pouvoir enlever en une passe, et donc en général la taille des fraises.
La défonceuse que tu possèdes (car c'est bien un défonceuse pour moi) est l'entrée de gamme de Makita, je possède l'ancien modèle et j'en ai fait bon usage pendant plusieurs années mais seulement pour des travaux de profilage, rainurage (avec une fraise droite en plusieurs passes) ou feuillurage léger.