
Je n'y connais rien en plomberie, c'est au plombier de me conseiller dans mes choix, pas à moi de savoir à l'avance qu'elles seront les conséquences de mes choix.
On ne peut pas reprocher aux gens de ne pas savoir prévoir les mouvements du bois, ce n'est pas enseigné à l'école, et il ne faut pas croire que ce genre de savoir était répandu auparavant (avant quoi d'ailleurs...)

Est-ce que ça ne pose pas un problème de parallélisme du délignage ? Ça me paraît prendre un temps fou de régler avec suffisamment de précision un gabarit sur le chariot, alors que le guide parallèle est littéralement fait pour ça.

J'aurais clairement fait le choix de continuer, les ayant prévenus.
J'ai eu le cas une fois avec des clientes qui voulaient des placards en CP peuplier brut, sans finition. Le projet ne s'est pas fait pour des raisons de budget, mais j'aurais quand même fait le meuble, même si celui ci aurait été impossible à garder propre.

En cas de coupe en biseau des deux côtés d'une pièce fine, placer un cp ou un mdf de 3mm sous la pièce à couper suffit à empêcher le premier biseau de glisser sous le guide parallèle.
Je maintiens l'appui sur le chariot me paraît manquer de précision en terme de parallélisme, qui plus est la méthode décrite nécessite deux fois plus d'opérations qu'une coupe directe, qui ne nécessite qu'un simple début de trait de coupe au bout de la pièce à couper pour régler, ou bien de connaître sa machine et de se faire un tableau avec le décalage du plan de coupe par rapport au guide pour chaque angle courant (les matheux trouveront une vraie formule applicable à chaque angle et chaque épaisseur de lame, mais très peu pour moi).

On a des plongeantes makita à mon boulot (décor événementiel), et je ne sais pas si c'est parce qu'elles ont été utilisées par des gros bourrins ou si c'est un défaut de fabrication, mais je n'ai pas réussi à régler les excentriques qui gèrent le jeu dans la rainure sous le plateau (ce sont deux molettes qui existent aussi sur la bosch et la festool). Pour avoir une coupe à peu près correcte, on pose le rail, on descend la machine pour voir si les dents tombent bien à côté du trait (le pare-éclat a été bouffé depuis bien longtemps), et on est à deux pour pouvoir plaquer la machine dans sa rainure pour éviter qu'elle ne se décale pendant sa course, c'est chiant mais ça passe, heureusement qu'on l'utilise rarement.

Ah bah on a pas le même okoumé alors, dans celui auquel je pense tu peux casser un peu de fibre en surface mais le trou lui même va rester en forme.
Multipli c'est une dénomination commerciale que j'utilise par habitude/abus de langage pour désigner le cp bouleau, j'avoue que sur ce point précis je ne fais que répéter le terme utilisé au boulot

Alors tu prends un chant comme surface de référence pour tracer toutes tes coupes.
Sur ce chant, tu trace la longueur totale de ta pièce finie, en laissant du rab de chaque côté.
Tu traces tes coupes à l'équerre, tu coupes.
Là tu as ton panneau à la bonne longueur, avec deux coupes bien droites.
Sur ces deux bouts coupés d'équerre, tu trace ta largeur finie.
Tu peux vérifier l'équerrage avant de couper en mesurant les diagonales.

Si le collage est vraiment bien fait, aucun souci pour visser dans les joints, par contre je suis un peu plus dubitatif au sujet d'un petit bloc traversé par un si grand grand nombre de vis, d'autant plus que, vu comment je comprends le système de réglage de ce type de pied, il faut percer un gros trou au bout du poteau pour laisser passer la tige filetée dans celui-ci et permettre le réglage. Le risque de fente est trop gros, quelque soit le sens du fil d'ailleurs
D'accord avec Étienne, on doit savoir comment réagira son ouvrage dans les conditions dans lesquelles il sera mis en œuvre, et on doit faire savoir au client ce qui va se passer, quitte à faire signer une décharge pour se protéger si le client persiste dans son idée. Tout le monde n'est pas en position de refuser du travail...