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479 réponses
cocoM

Pour moi 1000€ en élec c'est sous évalué (sur ma lurem TS5, le simple contrôleur qui permet de passer de scie à toupie et d régler la vitesse de la toupie coûte 500€ ; en rajoutant deux moteurs, les protections thermiques, le démarrage étoile triangle s'il y en a...).

Pour le reste ça dépend de la machine, et du type d'inondation (entre une indondation de la Loire charriant son lot de limons et autres sables, et une rupture de canalisation qui plonge la machine dans de l'eau "propre", les dégâts ne seront pas les mêmes).
Pour la machine, comme le dit L'Ecorce du Sycomore il faut faire un rapport prix neuf/réno bien étudié ; mais aussi se renseigner sur l'accessibilité des différents organes mécaniques : si tu dois t'équiper en outils de maintenance spécifiques (arrache roulements par ex) ; rechercher de la quincaillerie de rechange particulière (roulements, courroies, boulons en mesures impériales à pas inversés...) à toi d'évaluer si tu auras le temps/le réseau/les compétences.

Pour l'eau, si c'est une inondation avec limons, pour moi c'est poubelle ; une scie toupie récente a des tolérances d'usinage très précises, il restera forcément un peu de boue séchée quelque part qui posera des problèmes à court ou moyen terme.

cocoM

je plussoie sans réserve le fait de ne pas le fixer au sol, si le balourd est suffisant pour le faire bouger, il faut tourner moins vite, et si tourner moins vite se fait au détriment de la qualité du tournage, il faut affiner son geste, prendre un outil de diamètre plus faible... Tourner du balourd c'est génial en terme de créativité, mais si le prix à payer c'est de voiler l'axe du tour ; ou pire de se prendre un saladier sur la tête ou dans les doigts ; je passe mon tour.

Sur le mien (magma 200KFU avec rallonge de banc installée côté moteur pour augmenter le diamètre de tournage en l'air), j'ai opté pour une surélévation des pieds qui me permet de le déplacer au transpalette, avec un seul des 4 pieds réglable pour avoir les 4 pieds parfaitement en appui, et une plateforme recouverte de tapis antifatigue pour me mettre à hauteur. J'avais démarré avec un patin caoutchouc sous les pieds pour éviter qu'ils ne glissent, mais le poids (300kg aussi) et la friction béton/pieds est suffisante pour éviter ce phénomène, et le caoutchouc avait deux tendance fâcheuses : la première étant de fausser l'impression d'appui parfait des 4 pieds lors de l'installation du tour ; et la deuxième de créer des phénomènes de rebond qui accentuent les mouvements lorsque la vibration entre en résonance avec le tour.

Si tu veux garder l'emplacement du tour sans le brider, tu peux visser au sol des cales autour des pieds qui laissent le tour vibrer, mais qui l'empêchent de partir en voyage.

cocoM

perso c'est à la tête du client :
_si je sens que le client vient me voir moi parce qu'il a envie de bosser avec moi et pas pour faire la chasse aux devis, je prends le temps de faire une étude gratuite avant de valider le devis, et si l'étude commence à faire des allers/retours sans être finalisée, je leur dis que soit il faudra payer pour approfondir encore, soit on arrête là. Jusqu'à maintenant les clients ont toujours compris et fini par valider le projet in fine et payer un forfait d'étude dans la facture finale ou dans l'acompte.
_si je sens le chasseur de devis, ou le client hyper pointilleux qui va vouloir valider la moindre vis avant de signer le devis, je présente un "pré-devis" gratuit avec une fourchette de prix (à peu près 1h d'étude en dehors du RDV sur place avec le client); et je leur annonce que pour pousser l'étude il faudra payer d'avance un forfait (autour de 100€ pour un meuble), et que chaque aller/retour du projet sera facturé en plus. Généralement ça fait le tri direct : ceux qui chassent le devis le moins cher ne donnent pas suite du tout, ceux qui sont vraiment sérieux comprennent la démarche, et sont d'autant plus précis dans leurs demandes qu'il savent qu'il faut minimiser le nombre d'allers/retours de l'étude.

cocoM

Niveau plan :
ca me semble correct pour un CAP, peut être même un peu trop ambitieux (tu n'as que 3 jours). Les QA seront probablement découvertes donc tu peux te faciliter la vie là dessus. Les emboitures de l'écritoire pourraient être avec rainures arrêtées (précisions à la question machine)

Niveau placage :
il faut théoriquement savoir faire frisage en carré, en fougère, quelques frisages géométriques (damier, cube d'oeben...) et savoir faire un placage suivant épure. Tu as le droit d'avoir un pense bête pour les étapes des frisages, mais si tu n'en as jamais fait avant ça peut surprendre.
Je te conseilles de commander 4 feuilles de placage avec un fil assez droit et marqué (merisier ou noyer par ex) pour avoir de quoi te faire deux ou trois essais de frisages carré/fougère (même si c'est en dehors de ton CAP blanc).
Pour ton projet CAP, tu peux t'ajouter difficultés : livre ouvert sur le tiroir et/ou soleil sur l'écritoire par exemple.

Le process :
Il est possible d'avoir son CAP même si tu ne rends pas un projet fini, tant que tous les éléments sont bien faits et dans un ordre logique.
Le bois est corroyé, donc dans ton cas tu lances le chrono quand tu as tous les morceaux de bois à l'épaisseur/largeur finale et bien rangés sur ton établi (sauf les plateaux sur lesquels tu dois avoir une surcote pour vérifier que tu sais utiliser une scie à format).
Les éléments importants pour la notation : qualité du placage, le tiroir, la qualité des assemblages et le respect du plan.
Le respect du plan, c'est de la rigueur à avoir sur chaque étape ; les trois autres points peuvent être pris séparément : si tu es hyper à l'aise avec les assemblages, commence faire tous tes tenons/mortaises pour te relâcher. Si ton dada c'est les QA, commence par ton tiroir...
Je te conseille de faire le placage assez tôt : il peut y avoir la queue pour l'encollage et la presse, si tu commences ton placage le matin du troisième jour et que tu te retrouves à attendre 2h tu risques d'être limité pour la finition.
Perso j'ai fait : premier matin les tiroirs ; dès que les QA étaient finies j'ai attaqué la préparation du placage. 2e jour j'ai attaqué la structure, avec les interruptions suivant la disponibilité des machines : toupie pour faire les rainures des tiroirs, presse à plaquer etc... 3e jour assemblages mis en presse le matin, raclage du placage et finitions pendant tout l'après midi.

Ne t'inquiète pas trop pour l'organisation, les examinateurs vont aussi donner quelques indices du type "la presse à plaquer st prête pour ceux qui veulent" sous entendu normalement si vous avez commencé par le placage vous devriez être prêt à plaquer.

Les machines :
tu es censé savoir corroyer, mais comme le bois arrive corroyé, c n'est pas vérifié.
Tu dois savoir régler et utiliser une scie à format (réglage d'angle, de hauteur de lame, de butées sur le guide d'onglet et de largeur sur le guide parallèle).
Tu dois savoir faire des toupillages de base. Tu as d'ailleurs une "épreuve" de toupillage qui dure 20 min de mémoire. Il faut être capable de choisir l'outil adapté dans une gamme proposée, justifier son choix (généralement tu auras un outil marqué MEC dans le lot, et l'épreuve se fait en avance manuelle donc il doit être exclu, puis tu peux avoir un outil avec un alésage ne correspondant pas à la machine) ; puis de choisir la vitesse de la machine suivant l'outil choisi et l'abaque (pour changer la vitesse, ne pas hésiter à demander à l'examinateur si c'est un réglage par courroie ou par variateur, et où se situent les leviers/potards ; ils savent bien que tu n'as pas appris sur ce modèle et sont plus conciliants avec quelqu'un qui va demander où sont situés les commandes qu'avec quelqu'un qui va chercher tout seul et finir en 30 min au lieu de 20). Tu dois monter l'outil avec les bagues adaptées, le régler en hauteur, régler la profondeur de passe, les butées d'entrée/sortie en cas de toupillage arrêté, mettre les dispositifs de sécurité, faire une passe d'essai et réaliser ton toupillage. Attention, ça passe extrèmement vite, j'ai perdu du temps à trop blablater sur le choix de l'outillage, puis à chercher par moi même les commandes de réglage de vitesse (alors que la machine était déjà à la bonne vitesse) et j'ai perdu des points sur cette épreuve car j'ai mis 5min de trop.

La priorité en machine : la toupie !!! Si tu n'en as pas, entraîne toi avec une défonceuse sous table pour les réglages de hauteur/profondeur, les butées pour toupillage arrêté ; et vas demander à un menuisier du coin si tu peux venir lorsque l'atelier est fermé t'entraîner à monter/démonter des outils (sans mettre en route, comme ça il n'aura pas de problème d'assurance).
La SAF est aussi intéressant à maîtriser : tu peux te retrouver avec des onglets (qui seront plus précis avec la saf qu'avec une radiale), des coupes biaises... il vaut mieux savoir s'en servir même si son utilisation sera probablement limitée à la mise à format des panneaux.

Bonne révision

cocoM

Du fruitier apparenté au prunus (abricotier, cerisiers, pruniers, pêcher...) greffé et taillé. Potentiellement du cerisier greffé sur merisier sauvage...

En tournage de bol, tu as un potentiel de bois magnifique dans la première fourche : en plus des classiques figures de tension et compression qu'on trouve dans ces fourches, c'est là qu'il me semble percevoir des signes de greffe. Les tissus cicatriciels donnent de jolis dessins et les fruitiers ont un joli contraste bois de printemps/été qui accentue naturellement ces dessins.

cocoM

Pour moi aussi pas de différence fondamentale entre les deux ; un mécanicien te dirais sûrement que l'une a un mouvement comme-ci comme-ça, alors que sur l'autre le mouvement est comme-ça comme-ci.

Les critères de choix qui comptent vraiment pour moi sont dans l'ordre :
_la taille (diamètre et hauteur) : selon le travail à faire, une gros diamètre sera un avantage ou un inconvénient ; de même la hauteur fera que la machine est plus lourde et avantageuse pour une grande surface à plat alors qu'une machine plus compacte sera plus maniable en l'air...
_la taille d'excentricité (souvent comprise entre 2 et 6mm) : plus elle est grande plus les mouvements du disques seront amples et plus ça mangera de bois (et d'abrasif) ; plus c'est petit plus la finition sera minutieuse.
_la polyvalence (à égalité avec la taille d'excentrique puisque les deux sont très liés) : certaines machines (souvent appelées "roto-orbitales") combinent un mouvement de rotation forcé avec le mouvement excentré ; ce qui augmente énormément la vitesse de mangeage du bois (et des abrasifs bien sur). D'autres offrent l'option de diamètres d'orbites réglables ; et enfin certaines ont des têtes interchangeables avec différents diamètres.
_L'ergonomie : si je peux la prendre en main dans un magasin. C'est tout de même plus agréable de travailler avec une machine qui vibre moins, dont la sortie d'aspiration est bien placée, le poids bien réparti, le câble assez long...
_La puissance qui doit être adaptée (350w pour une machine censée dégrossir, ça n'ira pas. 1000w pour de la finition, c'est un peu abusé).
_la marque, la garantie et les pièces : ponçeuses et meuleuses sont pour l'instant les seules machines que j'ai eu à emmener en SAV, leurs axes prennent dur et les plateaux agrippants sont à considérer comme des consommables donc leur qualité/disponibilité/prix sont importants. La compatibilité avec ton aspirateur et le choix entre différentes marques d'abrasifs est aussi un bon point.

cocoM

Si l'assiette ne sert que de présentoir et pas pour la découpe, une finition à la gomme laque (300g de paillette de gomme par litre d'alcool fin à 95 pour une application en direct sur le tour, ou à 150g/L pour une application au tampon) apporte une belle finition, et d'expérience protège assez bien des tâches de gras si on ne procrastine pas la vaisselle et qu'on essuie bien après nettoyage à l'éponge sans liquide vaisselle.

Si tu découpes, la gomme laque ne marche pas. Une finition à l'huile pure chaude (huile de lin alimentaire, huile de pépin de raisin ou paraffine alimentaire qui vont plus ou moins modifier la teinte du bois selon l'effet souhaité) sera plus adaptée. Le bois étant déjà saturé d'huile si l'assiette est assez fine, peu de risque de tâche de gras. Par contre au lavage la finition va blanchir ; il suffira de remettre une application d'huile de temps en temps pour retrouver l'aspect d'origine.

cocoM

Pour couper "à l'arrache" devant la scierie, la circulaire me semble potentiellement dangereuse.

Perso c'est scie sabre à batterie pour cet usage (elle me sert en remplacement d'une élagueuse le reste du temps, et pour tronçonner le métal sans faire d'étincelles).

Pour moi la circulaire à batterie est plutôt un outil de charpentier : elle permet de retoucher pas mal de choses en hauteur sans avoir de fil à la patte. En dehors de ça, le fil on s'en accommode très bien ; et dès que la circulaire a dépassé sa garantie j'en mets un plus long pour me passer de rallonges.
L'utilité réelle de la batterie sur les outils coupants (circulaire, sabre, sauteuse, multitool) est pour moi très situationnelle, et c'est parfois dommage de ne pas prendre une version filaire qui ferait bien plus pour le même prix ; ou de ne pas chercher une autre solution qui évite l doublon pour répondre à un besoin spécifique.

cocoM

De la marqueterie simple type échiquier (un peu long peut être, selon la durée de l'animation). Que des lignes droites, une paire de scies à placage ce n'est pas la ruine (17€ pièce chez leroi pinpin pour une fisher darex qui a l'avantage d'être ambidextre), et peu de risque de blessures.

cocoM

Des passes très fines oui, je fais régulièrement des passes de l'ordre du 10e, pour des réglages fins d'épaisseur, sur des petites machines de chantier faut voir si ça marche aussi (risque de marquer avec le rouleau cranté comme indiqué par glaude ) mais y'a pas de raison.
Ce qui me pose plus question dans ton cas c'est le film du CP de coffrage : étant un film, il risque de se décoller en amont de ton fer de raboteuse en arrachant avec lui la couche de bois la plus extérieure. Sans compter les risques de casse de machine à cause d'un filament de plastique qui viendrait s'enrouler et fondre autour d'un axe...
Reste à voir aussi si réellement le CP est le même, certes c'est le même nombre de plis, la même colle etc... mais souvent si l'industrie décide d'y coller un film pour le coffrage c'est que quelque chose cloche sur l'aspect esthétique ; comme l'idée finale est d'en faire un instrument de musique, j'aurais peur que les pertes en matière à cause de défauts trop crades (typiquement un noeud malsain rebouché à la résine poly) compensent l'économie.

cocoM

avec un cyclone séparateur tu limiterais la quantité de poussières fines dans les copeaux... ça ne fait pas du 100% mais c'est déjà ça de pris.

cocoM

L'idée m'intéresse, je ne connaissait pas ce genre de produits et je serais preneur d'une info en plus si tu t'es déjà penché sur la question : est-ce que ça rend inutile un contacteur étoile/triangle (chez moi c'est ce contacteur qui rend le démarrage progressif, en étoile l'accélération est trop brutale et fait sauter la courroie).

c'est certainement une bonne chose en terme de sécurité tant pour les doigts que pour les oreilles : moins de risque de poser la main ou une pièce de bois sur l'arbre en rotation 30s après avoir fini de l'utiliser, ça encourage à arrêter la machine pour faire un réglage de pont là où avec 42s d'arrêt tu risques de régler ton pont machine en route (par exemple pour passer de dégau de face dégau de chant) ; du bruit qui dure moins longtemps après arrêt de la machine, et encore une fois un encouragement aux bonnes pratiques puisque avec 15s pour arrêter/redémarrer la machine tu le feras facilement si tu dois changer d'opération pendant 1 min, alors qu'avec 42s d'arrêt tu auras facilement tendance à la laisser tourner inutilement (c'est mon cas)

Pour ce qui est des risques mécaniques, si l'arbre arrive à encaisser des accélérations en 7s, il n'y a pas de raison qu'il n'encaisse pas les décélérations au même rythme ; idem pour la courroie ou les roulements. Le seul qui va fatiguer c'est ton moteur.

cocoM

Comme pour chaque projet de reconversion, mon premier conseil est de faire un bilan de tes compétences ; soit par un stage (je ne connais pas du tout les processus de reconversion de l'armée, mais j'imagine qu'il est possible d'accéder à des stages de découverte ?) ; soit pour un amateur qui a déjà publié quelques créations sur le site en recoupant l'avis de plusieurs "pros" sur le niveau de ces fabrication par rapport aux exigences du métier (c'est moins précis mais c'est un début).

En fonction de ce bilan, tu pourras déterminer si ta formation doit être la construction d'un socle complet partant de zéro ; ou à l'extrême inverse si ça doit simplement être une validation des acquis ; avec toutes les nuances de gris qui existent entre les deux.

Dans le premier cas, je pense qu'il faut vraiment aller vers la formation qui te parles le plus (ne pas oublier si tu as l'occasion d'aller à des portes ouvertes de prendre en compte le "feeling" avec les formateurs, tu vas les côtoyer un bout de temps donc autant bien s'entendre), et si possible avec de l'alternance. Le plus important c'est de te sentir bien dans tes baskets à faire ce que tu fais, tu n'as plus 15 ans et plus de "temps à perdre" dans une filière par défaut.

Dans le deuxième cas, tu auras forcément une spécialité qu tu ne maîtrisera pas : tu peux être très bon avec les machines d'atelier mais manquer d'expérience en chantier ou l'inverse ; en choisissant une formation qui élargit tes compétences tu t'ennuiras moins et tu auras un panel plus important à offrir une fois ton diplôme en poche.

Pour illustrer ça, mon cas perso en 2017 :
_j'ai fais une PMSMP de 3 semaines en menuiserie généraliste avec 1 semaine en atelier (j'ai touché à tout sauf à la CN et la toupie) ; 1 semaine en charpente/ossature bois ; et 1 semaine en chantier bardage/isolation.
A l'issue de cette immersion, le bilan c'est que je sais déjà utiliser tous les électroportatifs courants, que je dois apprendre à mieux utiliser les stationnaires ; que j'ai des lacunes en lecture de plan ; que j'ai une très bonne capacité d'improvisation sur chantier.
Et du point de vue de mes envies : j'ai bien aimé l'ensemble, mais le côté physique (surtout en MOB) et le temps passé dans les transports pour les chantiers me fait un peu tiquer pour un boulot à plein temps.
En conclusion : il me faut une formation qui soit poussée en terme de travail en atelier. En fouillant je tombes sur une formation ébéniste avec option restauration, qui inclut donc du tournage, de la sculpture, de la marqueterie... et qui est très poussée en terme de travail en atelier. Ca tombe bien, avec toutes les options "annexes" que je ne connais pas du tout je suis sûr d'apprendre des choses et de ne pas m'ennuyer, et j'ai confiance en ma capacité à apprendre rapidement et à m'adapter pour trouver du boulot avec ce CAP quitte à passer par la suite un CAP menuisier en VAE ou en candidat libre.
Cette formation m'a permis de découvrir le tournage, et depuis j'ai changé mon plan professionnel : plutôt que de faire de la menuiserie/ébénisterie à plein temps, je fais du tournage et j'améliore les fins de mois en prenant des chantier de menuiserie par le bouche à oreilles.

par Kinoo017 il y a 2 ans
cocoM

Un mauvais réglage de la machine est possible (table de sortie qui remonte, table d'entrée qui "plonge", fers qui sont trop renfoncés...)

Ca peut aussi être une erreur humaine : si ton bois fait déjà la banane dans ce sens là avant dégau, et que tu appuis l'avant de ta pièce sur la table de sortie trop tôt, tu ne corrige pas la banane (tu peux même l'accentuer). Dans la mesure du possible, il vaut mieux placer le creux de ta pièce vers la table, et appuyer juste ce qu'il faut pour bien maintenir la pièce sans pour autant la faire plier.

Attention aussi si ta pièce est plus longue que tes tables : tu peux avoir une "bosse" dans le vide au moment où tu attaques ton dégauchissage, qui vient ensuite soulever ta pièce lorsqu'elle arrive sur la table d'entrée. Ca cause une zone au centre de ta pièce qui n'est pas usinée par les couteaux au premier passage alors que tes bouts l'ont été ; et tu te retrouves dans la même configuration qu'au paragraphe précédent lors d'un 2e passage sur la dégau.

Dans le même esprit, le décalage peut être induit par un grain de sable, un copeau... n'importe quoi qui vient se mettre entre ta table et ta pièce.

cocoM

La résine époxy de base n'est pas résistante aux UVs (jaunissement, craquellement), il existe des durcisseurs spécifiques pour augmenter la stabilité ; elle ferait sûrement le job pour une table sous abri, mais pas si elle prend le soleil ; pour ça il faudrait en plus rajouter un vernis avec filtre UV, qui va forcément jaunir un peu la teinte de base (pour filtrer les UVs il faut un agent filtrant, et donc teintant).

cocoM

sur du hêtre j'ai eu le même phénomène (avec de la r22), ça part au racloir mais la tâche peut réapparaître avec une finition non filomgène (huile).
En passant une éponge humide pour redresser les fibre avant le dernier grain de ponçage les tâches résiduelles ressortent en lumière rasante, dans ce cas en repassant un coup de racloir et en ponçant à la main j'ai toujours réussi à faire disparaître les tâches.
Reste à voir si sur le frêne les tâches sont plus profondes ou pas...