Il n'y a pas de règle absolue : selon l'essence, le séchage, le type de coupe (en quartier ou en dosse) et l'utilisation (panneau inclu dans un cadre ou planche libre ; utilisation intérieure/extérieure ; tolérence à la déformation de l'objet final...) ; il faudra adopter une solution différente.
Dans ton cas, en extérieur donc avec de grosses variations climatiques ; avec du pin sylvestre qui n'est pas particulièrement sujet à de grosses déformations ; si ta planche est en beau quartier ; tu peux prendre le risque de ne pas refendre à condition d'utiliser un assemblage qui laisse ta planche respirer (clou ou trou oblongs pour des vis ou boulons).
Si la planche est moyenne, couper en deux morceaux de 10cm ne fera pas de mal ; inverser les cernes n'aura pas de sens car en extérieur on cherche plutot à mettre le "coeur au soleil" pour non pas éliminer le tuilage mais l'orienter dans une direction qui ne nuit pas à la structure. Le collage de plateau en extérieur est aussi un non sens pour moi : meme avec tout le soin du monde le joint de collage deviendra laid en peu de temps, et innopérant en quelques années. Un assemblage rainure languette me semble bien plus indiqué.
J'en ai livré un récemment pour un paysan boulanger, fait suivant les préconnisations de la mie du poireau (le lien est dans la liste donnée par sylvainlefrancomtois )
De son expérience, pour une forme trapézoidale l'angle importe peu, ce qui compte c'est que la largeur du fond corresponde à la longueur du bras (à mesurer du coude au doigts, avec la main non pas tendue mais relachée) ; et que la largeur maximum (en haut du trapèze) permette au boulanger d'atteindre le bord le plus éloigné juste en tendant le bras sans avoir à se pencher. Dans les faits, avec un angle de 15-20° et en réglant bien la hauteur et la largeur du fond, ces conditions sont remplies ; d'où la préconisation de 18° qu'on rencontre souvent j'imagine.
Bien sur c'est valable pour un grand pétrin. Pour un pétrin individuel, à l'époque où je faisait mon pain je le pétrissait dans un gros wok en fonte 'bon, le mien je l'avais payé 4€ en vide grenier pas 250 balles) ; la forme est pas mal, et le poids est suffisant pour qu'il ne parte pas en voyage. Le volume est confortable jusqu'à 2kg de farine ; au delà ça devient sportif.
Effectivement il faut au maximum enlever le coeur avant le séchage, sinon ça va fendre. A part sur certains bois au grain tres serré (buis, cormier, poirier, genévrier) où les petits diamètres (moins de 5cm) ne vont pas fendre systématiquement, tout le reste nécessite qu'on enlève le coeur, soit en refendant soit en creusant.
Pour moi 7 cm c'est pile poil le diamètre batard : trop gros pour faire un champignon ; trop petit pour tirer des carrelets ou des bols (tu peux au mieux sortir deux carrelets de 3cm).
Pour ce qui est de peindre les bouts, chacun fait comme il veut, mais perso quand je prépare mes bois (refente en éliminant le coeur juste après abattage), je préfère garder une surlongueur qui subira les fentes en bout et que j'éliminerais à l'ébauche. Si j'ai un bois "rare" que je ne veux absolument pas perdre à cause d'une fente, je le travaille vert (soit complètement vert, et je le laisse se déformer au séchage, ce qui donne des pièces originales ; soit en double tournage : une ébauche en vert, puis un tournage de finition après 6 mois/un an.
Pour mettre en valeur une marqueterie rien ne vaut un vernis gomme laque avec de la gomme laque blanche décirée (appelée astra chez certains fournisseurs). Pour une marqueterie il faut faire attention lors du remplissage à la ponce (étape finale de la préparation du support avant le vernis) : si le bois clair a des pores ouverts ils vont se remplir de sciures provenant des bois foncés et casser le contraste. Il vaut mieux modifier la méthode et faire un bouche pore à la gomme laque avant (quelques couches avec une gomme laque diluée).
Bien sur pour une table basse, le problème du vernis gomme laque est sa faible résistance aux chocs, tâches et surtout gouttes d'alcool (si on prend l'apéro sur la table, y'a un gros risque). Du coup un verre de protection peut être intéressant.
Par contre tout ça c'est du boulot, et un certain budget pour le verre... à toi de voir si le jeu en vaut la chandelle.
Avant d'être alarmistes et de crier à l'attentat à la santé publique, il faut relativiser un peu.
Il y a ruelle déserte à paris (définition exacte : 6 habitations dans un rayon de moins de 20m et 10 personnes qui passent à l'heure) et ruelle déserte à trifouillis les oies (définition exacte : en fait de ruelle c'est l'ancien chemin communal pour aller au lavoir, coincé entre une grange à foin et un garage, comme tout le monde a une machine à laver elle n'est plus utilisée que par les trois touristes qui viennent lors des journées du patrimoine et les ados qui veulent se cacher pour fumer un pétard.)
Il y a aussi les volumes : je pense qu'un aspirateur dexter rejettera moins de micro-particules en un an de service que le Massey Fergusson du voisin à chaque démarrage à froid en hiver.
Et puis, quitte à parler politique de santé publique : vouloir éloigner toutes les activités "nuisantes" des habitations (artisanat, industrie, production agricole...) c'est bien mignon, mais si les lieux de vie s'éloignent des lieux de production et de commerce, il faut bien rajouter du transport quelque part dans la chaîne. Et la première des nuisances (bruit, pollution de l'air, sécurité, lumière, emprise au sol...) c'est le transport routier... Bien évidemment il faut faire preuve de bon sens et ne pas coller un forgeron contre l'école, faire une distinction entre le petit chantier d'une demi journée et la réfection de façade complète sur un mois, utiliser les innovations techniques pour améliorer l'isolation et limiter les rejets des ateliers... Mais si on devient obligés d'avoir un atelier certifié iso4000+ avec un taux de rejet aérien inférieur au seuil de sensibilité d'un colibri asthmatique pour pouvoir faire quoi que ce soit, il ne restera plus que des "grosses" boîtes et tous les petits artisans vont disparaître. Ca peut être un choix politique assumé, mais qu'il soit annoncé clairement et débattu, et pas imposé de manière pernicieuse par la multiplication des normes sous couvert d'une écologie punitive qui ne s'attaque pas aux causes de la crise environnementale.
Pour le volet technique de la question : plus tu vas rajouter de longueur de tuyaux (et surtout de coudes) à ton système, plus tu auras de pertes d'énergie de l'air déplacé : l'ensemble de l'air en mouvement dans tout le système n'a pas plus d'énergie disponible que celle fournie par le moteur, donc que les pertes soient en amont ou en aval de la turbine ne change rien, la capacité d'aspiration diminue. Le risque à mon sens c'est d'avoir un aspi qui ne rejette plus les particules fines dans l'atelier, mais qui en laisse la moitié passer à la source. Le plus simple vu que tu as un cyclone, c'est de faire le test avec et sans tuyau en sortie : tu vides ton cyclone, tu fais 10m linéaires de coupe et tu mesures le volume de copeaux. Si y'en a moins en ayant un tuyau branché en sortie d'aspi, c'est que la perte de capacité est réelle et potentiellement contre productive ; sinon...
avec le lien ce sera plus facile pour avoir des réponses
Globalement les outils dictum sont dans une bonne gamme ; en l'occurrence ce sont des ciseau fabriqués en chine (sonstige) avec un mix esthétique entre outil japonais et outils européens.
Sur ce mix, j'ai envie de dire les goûts et les couleurs... aucune idée de l'ergonomie que ça donne.
La dureté 61 HRC et l'alliage au vanadium, c'est de l'acier dur, ça implique des pierres adaptées pour l'affûtage, et des outils qui ne vont pas apprécier les pointes ou cailloux.
Mon plus gros doute sur ce lot : la répartition des tailles de ciseaux. Déjà les mesures annoncées sentent les outils fabriqués en mesure impériale convertie en métrique... j'aurais peur d'avoir des écarts avec d'autres outils sur certaines applications. Ensuite (mais c'est tout personnel), je préfère avoir un seul ciseau large (40mm) qui me sert à tout les dressages, reprises de tenons, etc... et une gamme plus resserrée pour les ciseaux entre 4 et 20mm car c'est dans cette gamme de taille que j'ai besoin d'avoir des largeurs qui correspondent à d'autres outils (fraise de défonceuse, bédane...).
Sur le même site, tu as un lot pfeil pour beaucoup moins cher, avec une répartition de tailles qui me semble plus logique.
Pour moi 1000€ en élec c'est sous évalué (sur ma lurem TS5, le simple contrôleur qui permet de passer de scie à toupie et d régler la vitesse de la toupie coûte 500€ ; en rajoutant deux moteurs, les protections thermiques, le démarrage étoile triangle s'il y en a...).
Pour le reste ça dépend de la machine, et du type d'inondation (entre une indondation de la Loire charriant son lot de limons et autres sables, et une rupture de canalisation qui plonge la machine dans de l'eau "propre", les dégâts ne seront pas les mêmes).
Pour la machine, comme le dit L'Ecorce du Sycomore il faut faire un rapport prix neuf/réno bien étudié ; mais aussi se renseigner sur l'accessibilité des différents organes mécaniques : si tu dois t'équiper en outils de maintenance spécifiques (arrache roulements par ex) ; rechercher de la quincaillerie de rechange particulière (roulements, courroies, boulons en mesures impériales à pas inversés...) à toi d'évaluer si tu auras le temps/le réseau/les compétences.
Pour l'eau, si c'est une inondation avec limons, pour moi c'est poubelle ; une scie toupie récente a des tolérances d'usinage très précises, il restera forcément un peu de boue séchée quelque part qui posera des problèmes à court ou moyen terme.
je plussoie sans réserve le fait de ne pas le fixer au sol, si le balourd est suffisant pour le faire bouger, il faut tourner moins vite, et si tourner moins vite se fait au détriment de la qualité du tournage, il faut affiner son geste, prendre un outil de diamètre plus faible... Tourner du balourd c'est génial en terme de créativité, mais si le prix à payer c'est de voiler l'axe du tour ; ou pire de se prendre un saladier sur la tête ou dans les doigts ; je passe mon tour.
Sur le mien (magma 200KFU avec rallonge de banc installée côté moteur pour augmenter le diamètre de tournage en l'air), j'ai opté pour une surélévation des pieds qui me permet de le déplacer au transpalette, avec un seul des 4 pieds réglable pour avoir les 4 pieds parfaitement en appui, et une plateforme recouverte de tapis antifatigue pour me mettre à hauteur. J'avais démarré avec un patin caoutchouc sous les pieds pour éviter qu'ils ne glissent, mais le poids (300kg aussi) et la friction béton/pieds est suffisante pour éviter ce phénomène, et le caoutchouc avait deux tendance fâcheuses : la première étant de fausser l'impression d'appui parfait des 4 pieds lors de l'installation du tour ; et la deuxième de créer des phénomènes de rebond qui accentuent les mouvements lorsque la vibration entre en résonance avec le tour.
Si tu veux garder l'emplacement du tour sans le brider, tu peux visser au sol des cales autour des pieds qui laissent le tour vibrer, mais qui l'empêchent de partir en voyage.
perso c'est à la tête du client :
_si je sens que le client vient me voir moi parce qu'il a envie de bosser avec moi et pas pour faire la chasse aux devis, je prends le temps de faire une étude gratuite avant de valider le devis, et si l'étude commence à faire des allers/retours sans être finalisée, je leur dis que soit il faudra payer pour approfondir encore, soit on arrête là. Jusqu'à maintenant les clients ont toujours compris et fini par valider le projet in fine et payer un forfait d'étude dans la facture finale ou dans l'acompte.
_si je sens le chasseur de devis, ou le client hyper pointilleux qui va vouloir valider la moindre vis avant de signer le devis, je présente un "pré-devis" gratuit avec une fourchette de prix (à peu près 1h d'étude en dehors du RDV sur place avec le client); et je leur annonce que pour pousser l'étude il faudra payer d'avance un forfait (autour de 100€ pour un meuble), et que chaque aller/retour du projet sera facturé en plus. Généralement ça fait le tri direct : ceux qui chassent le devis le moins cher ne donnent pas suite du tout, ceux qui sont vraiment sérieux comprennent la démarche, et sont d'autant plus précis dans leurs demandes qu'il savent qu'il faut minimiser le nombre d'allers/retours de l'étude.
Niveau plan :
ca me semble correct pour un CAP, peut être même un peu trop ambitieux (tu n'as que 3 jours). Les QA seront probablement découvertes donc tu peux te faciliter la vie là dessus. Les emboitures de l'écritoire pourraient être avec rainures arrêtées (précisions à la question machine)
Niveau placage :
il faut théoriquement savoir faire frisage en carré, en fougère, quelques frisages géométriques (damier, cube d'oeben...) et savoir faire un placage suivant épure. Tu as le droit d'avoir un pense bête pour les étapes des frisages, mais si tu n'en as jamais fait avant ça peut surprendre.
Je te conseilles de commander 4 feuilles de placage avec un fil assez droit et marqué (merisier ou noyer par ex) pour avoir de quoi te faire deux ou trois essais de frisages carré/fougère (même si c'est en dehors de ton CAP blanc).
Pour ton projet CAP, tu peux t'ajouter difficultés : livre ouvert sur le tiroir et/ou soleil sur l'écritoire par exemple.
Le process :
Il est possible d'avoir son CAP même si tu ne rends pas un projet fini, tant que tous les éléments sont bien faits et dans un ordre logique.
Le bois est corroyé, donc dans ton cas tu lances le chrono quand tu as tous les morceaux de bois à l'épaisseur/largeur finale et bien rangés sur ton établi (sauf les plateaux sur lesquels tu dois avoir une surcote pour vérifier que tu sais utiliser une scie à format).
Les éléments importants pour la notation : qualité du placage, le tiroir, la qualité des assemblages et le respect du plan.
Le respect du plan, c'est de la rigueur à avoir sur chaque étape ; les trois autres points peuvent être pris séparément : si tu es hyper à l'aise avec les assemblages, commence faire tous tes tenons/mortaises pour te relâcher. Si ton dada c'est les QA, commence par ton tiroir...
Je te conseille de faire le placage assez tôt : il peut y avoir la queue pour l'encollage et la presse, si tu commences ton placage le matin du troisième jour et que tu te retrouves à attendre 2h tu risques d'être limité pour la finition.
Perso j'ai fait : premier matin les tiroirs ; dès que les QA étaient finies j'ai attaqué la préparation du placage. 2e jour j'ai attaqué la structure, avec les interruptions suivant la disponibilité des machines : toupie pour faire les rainures des tiroirs, presse à plaquer etc... 3e jour assemblages mis en presse le matin, raclage du placage et finitions pendant tout l'après midi.
Ne t'inquiète pas trop pour l'organisation, les examinateurs vont aussi donner quelques indices du type "la presse à plaquer st prête pour ceux qui veulent" sous entendu normalement si vous avez commencé par le placage vous devriez être prêt à plaquer.
Les machines :
tu es censé savoir corroyer, mais comme le bois arrive corroyé, c n'est pas vérifié.
Tu dois savoir régler et utiliser une scie à format (réglage d'angle, de hauteur de lame, de butées sur le guide d'onglet et de largeur sur le guide parallèle).
Tu dois savoir faire des toupillages de base. Tu as d'ailleurs une "épreuve" de toupillage qui dure 20 min de mémoire. Il faut être capable de choisir l'outil adapté dans une gamme proposée, justifier son choix (généralement tu auras un outil marqué MEC dans le lot, et l'épreuve se fait en avance manuelle donc il doit être exclu, puis tu peux avoir un outil avec un alésage ne correspondant pas à la machine) ; puis de choisir la vitesse de la machine suivant l'outil choisi et l'abaque (pour changer la vitesse, ne pas hésiter à demander à l'examinateur si c'est un réglage par courroie ou par variateur, et où se situent les leviers/potards ; ils savent bien que tu n'as pas appris sur ce modèle et sont plus conciliants avec quelqu'un qui va demander où sont situés les commandes qu'avec quelqu'un qui va chercher tout seul et finir en 30 min au lieu de 20). Tu dois monter l'outil avec les bagues adaptées, le régler en hauteur, régler la profondeur de passe, les butées d'entrée/sortie en cas de toupillage arrêté, mettre les dispositifs de sécurité, faire une passe d'essai et réaliser ton toupillage. Attention, ça passe extrèmement vite, j'ai perdu du temps à trop blablater sur le choix de l'outillage, puis à chercher par moi même les commandes de réglage de vitesse (alors que la machine était déjà à la bonne vitesse) et j'ai perdu des points sur cette épreuve car j'ai mis 5min de trop.
La priorité en machine : la toupie !!! Si tu n'en as pas, entraîne toi avec une défonceuse sous table pour les réglages de hauteur/profondeur, les butées pour toupillage arrêté ; et vas demander à un menuisier du coin si tu peux venir lorsque l'atelier est fermé t'entraîner à monter/démonter des outils (sans mettre en route, comme ça il n'aura pas de problème d'assurance).
La SAF est aussi intéressant à maîtriser : tu peux te retrouver avec des onglets (qui seront plus précis avec la saf qu'avec une radiale), des coupes biaises... il vaut mieux savoir s'en servir même si son utilisation sera probablement limitée à la mise à format des panneaux.
Bonne révision
Du fruitier apparenté au prunus (abricotier, cerisiers, pruniers, pêcher...) greffé et taillé. Potentiellement du cerisier greffé sur merisier sauvage...
En tournage de bol, tu as un potentiel de bois magnifique dans la première fourche : en plus des classiques figures de tension et compression qu'on trouve dans ces fourches, c'est là qu'il me semble percevoir des signes de greffe. Les tissus cicatriciels donnent de jolis dessins et les fruitiers ont un joli contraste bois de printemps/été qui accentue naturellement ces dessins.
Pour moi aussi pas de différence fondamentale entre les deux ; un mécanicien te dirais sûrement que l'une a un mouvement comme-ci comme-ça, alors que sur l'autre le mouvement est comme-ça comme-ci.
Les critères de choix qui comptent vraiment pour moi sont dans l'ordre :
_la taille (diamètre et hauteur) : selon le travail à faire, une gros diamètre sera un avantage ou un inconvénient ; de même la hauteur fera que la machine est plus lourde et avantageuse pour une grande surface à plat alors qu'une machine plus compacte sera plus maniable en l'air...
_la taille d'excentricité (souvent comprise entre 2 et 6mm) : plus elle est grande plus les mouvements du disques seront amples et plus ça mangera de bois (et d'abrasif) ; plus c'est petit plus la finition sera minutieuse.
_la polyvalence (à égalité avec la taille d'excentrique puisque les deux sont très liés) : certaines machines (souvent appelées "roto-orbitales") combinent un mouvement de rotation forcé avec le mouvement excentré ; ce qui augmente énormément la vitesse de mangeage du bois (et des abrasifs bien sur). D'autres offrent l'option de diamètres d'orbites réglables ; et enfin certaines ont des têtes interchangeables avec différents diamètres.
_L'ergonomie : si je peux la prendre en main dans un magasin. C'est tout de même plus agréable de travailler avec une machine qui vibre moins, dont la sortie d'aspiration est bien placée, le poids bien réparti, le câble assez long...
_La puissance qui doit être adaptée (350w pour une machine censée dégrossir, ça n'ira pas. 1000w pour de la finition, c'est un peu abusé).
_la marque, la garantie et les pièces : ponçeuses et meuleuses sont pour l'instant les seules machines que j'ai eu à emmener en SAV, leurs axes prennent dur et les plateaux agrippants sont à considérer comme des consommables donc leur qualité/disponibilité/prix sont importants. La compatibilité avec ton aspirateur et le choix entre différentes marques d'abrasifs est aussi un bon point.
Si l'assiette ne sert que de présentoir et pas pour la découpe, une finition à la gomme laque (300g de paillette de gomme par litre d'alcool fin à 95 pour une application en direct sur le tour, ou à 150g/L pour une application au tampon) apporte une belle finition, et d'expérience protège assez bien des tâches de gras si on ne procrastine pas la vaisselle et qu'on essuie bien après nettoyage à l'éponge sans liquide vaisselle.
Si tu découpes, la gomme laque ne marche pas. Une finition à l'huile pure chaude (huile de lin alimentaire, huile de pépin de raisin ou paraffine alimentaire qui vont plus ou moins modifier la teinte du bois selon l'effet souhaité) sera plus adaptée. Le bois étant déjà saturé d'huile si l'assiette est assez fine, peu de risque de tâche de gras. Par contre au lavage la finition va blanchir ; il suffira de remettre une application d'huile de temps en temps pour retrouver l'aspect d'origine.
Pour couper "à l'arrache" devant la scierie, la circulaire me semble potentiellement dangereuse.
Perso c'est scie sabre à batterie pour cet usage (elle me sert en remplacement d'une élagueuse le reste du temps, et pour tronçonner le métal sans faire d'étincelles).
Pour moi la circulaire à batterie est plutôt un outil de charpentier : elle permet de retoucher pas mal de choses en hauteur sans avoir de fil à la patte. En dehors de ça, le fil on s'en accommode très bien ; et dès que la circulaire a dépassé sa garantie j'en mets un plus long pour me passer de rallonges.
L'utilité réelle de la batterie sur les outils coupants (circulaire, sabre, sauteuse, multitool) est pour moi très situationnelle, et c'est parfois dommage de ne pas prendre une version filaire qui ferait bien plus pour le même prix ; ou de ne pas chercher une autre solution qui évite l doublon pour répondre à un besoin spécifique.
Des passes très fines oui, je fais régulièrement des passes de l'ordre du 10e, pour des réglages fins d'épaisseur, sur des petites machines de chantier faut voir si ça marche aussi (risque de marquer avec le rouleau cranté comme indiqué par glaude ) mais y'a pas de raison.
Ce qui me pose plus question dans ton cas c'est le film du CP de coffrage : étant un film, il risque de se décoller en amont de ton fer de raboteuse en arrachant avec lui la couche de bois la plus extérieure. Sans compter les risques de casse de machine à cause d'un filament de plastique qui viendrait s'enrouler et fondre autour d'un axe...
Reste à voir aussi si réellement le CP est le même, certes c'est le même nombre de plis, la même colle etc... mais souvent si l'industrie décide d'y coller un film pour le coffrage c'est que quelque chose cloche sur l'aspect esthétique ; comme l'idée finale est d'en faire un instrument de musique, j'aurais peur que les pertes en matière à cause de défauts trop crades (typiquement un noeud malsain rebouché à la résine poly) compensent l'économie.