tu n'as pas de broche qui permette de bloquer l'axe directement ? Ou bien une vis BTR qui permette de bloquer le volant sur l'axe pour éviter qu'il se dévisse ?
Surtout ne pas s'amuser à faire tourner le tour dans le sens horaire parce que tu n'auras pas de maitrise sur le couple.
Si pas de broche ou de moyen de bloquer le volant, j'essayerais éventuellement de dévisser complètement le volant et de le remplacer par écrou/contre écrou serré à bloque puis maintenu par une clé pour avoir un point de blocage de l'axe qui soit plus fort que le blocage actuel de ton plateau. Pour éviter ce problème à l'avenir il serait bon de te munir d'une bague en téflon que tu installe sur la broche avant de serrer ton plateau.
Edit :
en cherchant un peu à quoi ressemble le coronet herald je vois que sur la tete il y a un trou d'accès en face avant qui semble bouché par une vis BTR ou à empreinte carré; je soupçonne que ce soit lui qui permette d'insérer une broche pour bloquer l'axe. l'idée du contre écrou pour bloquer le volant n'a pas l'air pertinente pour ce modèle mais je la laisse dans la réponse si jamais quelqu'un rencontre le meme problème sur un autre tour.
Dernière solution : tu as un indexeur sur ton axe (la petite molette qui est juste au dessus de ta broche) ; il n'est absolument pas conçu pour bloquer l'axe et forcer dessus ; mais en dernier recours il te donne une autre possibilité de blocage de l'arbre (attention si tu optes pour cette méthode : ouvre ton capot arrière et jette un oeil sur le plateau d'indexage (la partie en alu crantée reliée aux poulies), tu pourras surveiller que tu n'es pas en train de casser l'alu plutot que de desserrer).
L'avantage de l'huile c'est que si dans 5 ans la porte est tachée, un coup de papier de verre et une nouvelle couche d'huile et ça repart. Avec un vernis il faut tout décaper, et tout reprendre. En plus une huile est plus simple d'application techniquement qu'un vernis.
Par contre une huile qui ne foncera pas le bois... yapa. Les subterfuges type "soupçon de blanc" ou autre nécessitent un bois à pores ouverts pour que la teinte blanche fasse son effet ; le hetre ne rentre absolument pas dans cette catégorie.
Du coup vernis avec un fond dur avant ; le fond dur V33 avec un vitrificateur à parquet marche assez bien pour un "vrai" incolore. De toute façon peu importe la marque, il faut un fond dur pour limiter le changement de teinte.
Je choisis mon grain de ponçage en fonction :
_de la destination de l'objet : pour une table j'essaye d'avoir quelque chose de lisse pour aider l'eau à "glisser" sur le bois lors du nettoyage ; pour une étagère qui sera peu visible je m'arrete à un grain assez gros (150) ; pour une marche d'escalier je m'arrete à 80 parce que monter au dessus ça rend la marche glissante sauf à mettre un vernis antidérapant...
_du bois : un bel ormeau sera mis en valeur par un ponçage plus poussé (jusqu'à 320 parfois) tandis qu'un banal épicéa ne méritera guère mieux que du 150 (de toute façon au dessus la résine bouche les disques en 2s).
_de la finition envisagée : pour une finition huilée je m'arrete à 150 ; un vernis je monte à 180 pour un vernis mat et 240 pour un brillant ; un vernis au tampon je monte à 320...
Je ne monte jamais au dessus de 320 sur le bois, par contre en égrenage de vernis je monte parfois à 800. J'utilise aussi beaucoup une cire à polir faite maison (cire d'abeille, huile de paraffine et poudre de ponce en émulsion) ; ou une finition "polie" à la brosse métallique pour les résineux.
Pour de l'epoxy, je ne l'ai jamais travaillé en table rivière mais en stratification. Il faut démarrer avec un grain assez agressif (60 voir 40) parce que franchement c'est raide. Bien laisser la machine travailler, parce que si tu appuies un peu trop et crée une queue de cochon elle va rester là un bout de temps ; et bien monter tes grains sans jouer à en sauter. Je te conseilles une combie intégrale si tu as la peau sensible : je ne sais pas si c'est l'époxy ou la fibre de verre de la stratification qui me fait ça mais si j'ai le malheur de toucher la surface pas encore nettoyée j'ai des plaques rouges pendant 1 semaine.
Perso j'ai fini par craquer pour un canon à chaleur au diesel, avec l'idée de le déporter dans une pièce annexe et d'amener l'air chaud via une gaine métallique (dans les faits je l'utilise en direct dans la pièce, dans un coin sans poussières et tirant l'air depuis l'extérieur). La machine ne coute mas cher, par contre le cout de fonctionnement est assez élevé.
Mon objectif n'est pas de chauffer l'atelier pour mon confort, mais plutot pour pouvoir réaliser des collages et autres activités nécessitant une température minimal. L'avantage de ce choix c'est qu'à moindre cout (200€ sur LBC) j'ai un moyen de chauffage qui me permet de faire très vite monter l'atelier en température (15min pour passer de 0 à 10°). Avec un atelier en location, je n'avais pas envie de me lancer dans les travaux d'installation d'un poele à bois.
Le jour où j'aurais mon atelier, j'imagine plutot une installation de poele à bois, mais on verra ça un autre demain.
Ne pas oublier non plus pour expliquer la différence de matériel entre les deux zones géographiques la différence de normes électriques.
Le 110V de base aux US n'est pas le 220V qu'on trouve partout chez nous, et les tensions disponibles en triphasé sont unifiées en France (400V) alors qu'elles varient énormément aux US (selon que l'on soit en ville ou zone indus, en ranch ou autre).
Dans le cas européen, la disponibilité du triphasé pour les particuliers leur permet de racheter les vieilles machines professionnelles d'occasion, et donc d'apprendre la menuiserie avec les memes machines que les pros. Aux US, la demande en machines des amateurs crée un débouché commercial pour des machines "entre deux" beaucoup plus important.
Et puis une fois que les habitudes sont prises... elles sont dures à changer (en supposant meme qu'il y ait un intéret à les changer). Pourquoi les US ne jurent que par les rabots métalliques, alors qu'en Europe on a utilisé les rabots en bois beaucoup plus longtemps ? Pourquoi les japonais travaillent en tirant alors que les occidentaux travaillent en poussant ? Pourquoi mesurer en pouce ou en mètre ? Pourquoi établir avec tel ou tel signe ? Pourquoi préférer le travail fait dans les règles de l'art au travail simple et efficace ? Pourquoi
Homo Sapiens est une espèce grégaire, et à ce titre elle cherche à imiter ses congénères pour s'intégrer dans un groupe. Pour faire partie du groupe des boiseux en France, il faut avoir un compte sur l'ADB ; etre abonné à BLB ; avoir un avis très tranché sur Samuel Mamias ou Olivier Verdier ; baver devant les réalisations des compagnons du devoir et rejeter comme la peste l'utilisation des panneaux dérivés, tout en achetant une scie à format spécialement conçue pour ce type de panneaux... Aux US il faut avoir intégré l'équipe Dewalt, Festool ou Milwaukee ; etre pour ou contre Kreg et avoir suivi toutes les aventures du wood whisperer... autant d'éléments culturels ou médiatiques qui diffèrent d'un pays à l'autre, c'est ce qui fait qu'on est tous pareil mais en différents. Internet nous permet de nous en rendre compte, d'ouvrir de nouvelle "catégories" auxquelles on peut avoir envie de s'identifier en brisant les barrières géographiques.
L'extracteur :
_il élimine les poussières au fur et à mesure pendant que tu es dans la pièce, s'il est bien placé (proche des sources d'émission) il fait son travail avant que les poussières n'ai eu le temps de se déposer.
_Il nécessite d'etre très bien pensé : qui dit extraction dit entrée d'air en conséquence, il faut capter au maximum à la source sinon ça ne sert à rien.
_Tu fais circuler de l'ait de l'extérieur, si ton atelier est bien isolé et que tu chauffe ça peut etre genant. Si tu veux chauffer au bois tu mets ta pièce en dépression => fumée potentielle
_Il faut faire gaffe aux nuisances pour les voisins : bruit, poussières...
_Ca peut ne pas couter grand chose : un extracteur d'air pour batiment agricole ça fonctionne très bien pour cet objectif, sur LBC y'en a entre 50 et 200€.
La filtration :
_plutot intéressante à mettre en route quand tu quittes l'atelier pour avoir un espace propre en y retournant ; en cours de travail il faut une filtration ultra bourrine pour renouveler l'air de l'atelier rapidement.
_facile à mettre en place, et à déplacer pour un meilleur positionement.
_Pas d'air extérieur = pas de froid, pas de dépression dans la pièce
_Les voisins n'en savent rien.
_Le prix est plus élevé (les moins chères doivent tourner à 350/400€ ; il faut monter un peu plus pour du vraiment costaud.
Difficile à dire, essaye d'emmener tes outils chez un bon affuteur et de voir ce qu'il en dit.
Pour les lames, si elles n'ont pas voilé et que le corps n'est pas bleu ça devrait le faire. Pour les outils de toupie, selon si c'est outil monobloc ou porte outil il faudra regarder des détails différents.
Tout d'abord une remarque sur l'organisation globale d'aménagement : ta réserve d'eau est en hauteur, collée sur le coté passager qui est déjà celui qui se prend tous les bas coté avec nids de poule et cie ; en face tu n'as qu'un lit peigne ultra léger.
Selon le véhicule de base et l'utilisation, prévois de remplacer rotules, suspensions, cardans, pneus... assez régulièrement. A moins de partir sur un van 4x4 d'origine avec des suspensions renforcées, aucun véhicule n'aime etre autant déséquilibré en terme de charge sur le long terme. Ou alors, trouve un élément lourd à caler sous ton lit peigne.
Dans la meme veine : du CP de 15mm c'est trop juste pour faire un meuble sans ossature, mais trop lourd pour un aménagement VL. Il vaut mieux une ossature en tasseaux avec habillage en 5 ou 8mm ; et pour les endroits où tu as vraiment besoin d'un CP qui ait un role structurel pars directement sur du 22 car un véhicule ça bouge.
L'idée proposée par le menuisier de créer un caisson indépendant avec des pieds réglables permet de simplifier grandement la fabrication : tu construis un meuble géométriquement simple et bien stable ; tu le coince dans l'espace prévu avec des liaisons souples (tasseau cloué, silent bloc en caoutchouc...) et tu finis par habiller l'ensemble avec de jolis morceaux de bois qui sont les seules pièces sur lesquelles tu dois te prendre la tete avec des angles tarabiscotés.
le douglas étant principalement destiné au bois de construction et pas à la menuiserie, les exigences de séchage sont moindre.
Typiquement, du douglas va servir en ossature bois, charpente, bardage, terrasse ou aménagement extérieur (abris de jardin etc...) ; pour ce type d'ouvrages on peut travailler avec du bois à 18 (ossature bois) voir 22% (charpente) d'humidité d'après les DTU.
Pour un meuble d'intérieur on parle plutot de 8-10%.
Ajouter à cela que pour le séchage du bois, il est plus long de perdre les derniers pourcents d'humidité que les premiers, c'est pourquoi passer d'un bois vert à un bois utilisable en charpente (22%) ira très vite, alors qu'il faudra longtemps pour arriver à un bois d'ébénisterie.
Dans ton cas, le séchage ne sera pas suffisant par rapport à la destination de l'ouvrage dans 3 mois, et effectivement le corroyage sera bon à refaire après quelques années.
Il te faut trouver un fournisseur qui travaille non pas pour la construction mais pour la menuiserie/ébénisterie ; et le prix du bois ne sera pas le meme (stocker le bois le temps nécessaire au séchage/avoir un séchoir etc... ce sont de gros investissement pour des volumes de vente réduits, il faut bien que ce bois ait une bonne valeur ajourée).
Ou alors tu te fais une raison, et tu peux soit revoir ton plan pour faire du vrai meuble rustique ou indus qui s'accommodera d'un bois qui bouge ; soit tirer partie des techniques modernes d'agencement (à mon sens bien mieux adaptées à ton plan) : le CP, le mélaminé, l'agglo et le placage.
question d'usage : est-ce que tes enfants vivent en 1980, ont besoin d'avoir sur leur bureau l'intégral de l'encyclopédie universalis, un gros robert illustré, et autre livres imprimés en vrai papier avec couverture bien lourde et épaisse ; ou est-ce qu'ils vivent en 2020 et vont probablement aller vers de plus en plus de supports numériques plutot légers... Les bureaux informatiques sont généralement de construction plutot légère et supportent très bien les contraintes que représente un ordi et les quelques papiers qu'on accumule autour ; avec des sections semblables à celles de la photo ça devrait le faire.
Le seul vrai point faible c'est le boulonnage, Kentaro t'a donné une bonne piste pour éviter le cisaillement du bois des traverses ; pour éviter l'ovalisation des trous tu peux utiliser un insert métallique ; ou bien faire un premier perçage de gros diamètre, remplir avec un bois dur/de la résine, et repercer au bon diamètre pour boulonner.
Le meuble en massif artisanal reste plus cher que du ikaka, ça ne changera pas.
Par contre en tant que pro les tarifs des dérivés de bois ont explosé par rapport à 2019 ; là où les bois massif brut "haut de gamme" (en gros tout ce qui n'est pas résineux) n'ont pas bougé chez moi... du coup par rapport à avant le différentiel entre massif et dérivé se réduit. Ceux qui n'avaient pas les moyens ne les ont toujours pas, ceux qui l'avaient l'ont toujours et ont moins de raison qu'avant de tirer les tarifs...
Quand aux couts d'exploitation, là encore entre l'artisan qui fais 50 chantiers à faible valeur ajoutée dans le mois et celui qui fait seulement un chantier haut de gamme ; le premier prend surement beaucoup plus l'inflation dans la gueule que le second (optimisation des transports, déséquilibre entre le prix des matériaux et de la main d'oeuvre dans la facture lorsque les matériaux ont augmenté beaucoup plus vite que la main d'oeuvre...)
Le massif ne devient pas un luxe il le reste, c'est surtout son concurrent moyenne gamme qui devient un luxe et le bas de gamme qui devient la seule option "accessible" à la majorité.
J'ai l'impression que l'inflation actuelle se manifeste comme ça dans pas mal de domaines : sur les marchés en direct producteur la bouffe a très peu augmenté par rapport à l'an dernier, par contre ceux qui font leurs courses en hard-discount voient bien que les pates ont augmenté... et ça s'explique facilement par le modèle économique des différents segments de marchés : pour du pas cher on a une marge très réduite et on compte sur le volume pour se dégager du bénef ; dans le "luxe" on cultive la rareté pour dégager des marges conséquentes. Dans un cas si les matières premières augmentent ont est obligés de répercuter ou vendre à perte ; dans l'autre on peut soit profiter de la crise pour augmenter encore les marges, soit les rogner pour compenser l'augmentation des matières premières.
Plusieurs points à prendre en compte pour ta question :
_le premier point : ton atelier sera-t-il séparé de ton logement principal ? Dans le cas d'un atelier séparé, tu devras compter un abonnement (environ 18€/mois en tarif bleu EDF pour 12KVA actuellement).
Si ton atelier et ton logement ne sont pas séparés, l'équilibrage des phases en triphasé sera plus compliqué ; et tu risque d'avoir recours à un abonnement supérieur (15KVA par ex, là où 9 seraient suffisants sur un atelier dédié et avec les phases bien équilibrées.
_est-ce que tu travailleras seul ou avec du monde ? Perso je travaille seul, donc au maximum j'ai une machine + l'aspiration + l'éclairage en route en meme temps. La demande en courant de ma plus grosse machine (4500w) + aspiration (2500w) + éclairage (200w) fait un total de 7200w soit 7.2KVA pour une installation parfaitement équilibrée (en réel j'arrive à 7.8KVA d'après le linky).
Si plusieurs personnes peuvent bosser en meme temps, il faut additionner la puissance max de tes 2/3/4 (selon le nombre de travailleurs) plus grosses machines + éclairage+chauffage etc... pour estimer la puissance instantanée maximum et choisir ton abonnement en fonction. (toujours en tarif bleu EDF, rajouter 3KVA sur l'abonnement coute environ 30€/an en terme d'abonnement ; jusqu'à ce qu'il faille modifier le cable qui alimente le batiment car trop petit, et là ça peut piquer fort s'il faut changer 500m de cables).
_est-ce que tu auras des machines qui travaillent sans toi (CNC, graveur laser etc...) ; dans ce cas là il faut les compter comme un travailleur en plus.
_est-ce que tu chauffe ton atelier à l'élec ? pas besoin de faire un dessin, rares sont les ateliers bien isolés, il y a généralement des grands volumes, chauffer à l'élec des passoires géantes ça coute un bras au bas mot. Dans le meme esprit, si tu as un chauffe eau élec dans ton atelier, n'oublie pas de le compter dans tes consommations de base.
_le dernier, qui rassemble un peu tous les autres : quels types de projets ; et quelles machines en conséquences ? Entre le petit atelier avec une combinée 7 opérations et l'atelier complet avec 4 faces moulureuse, aspiration centralisée, presse à plaquer chauffante, CNC avec bras robotisé etc... on n'a pas du tout le meme cas de figure.
Exemple perso : mon activité se fait dans mon garage, non chauffé. Je travaille seul avec des machines ancienne de capacité moyenne, sans machine autonome. J'estime mon temps en atelier à 5/12 en tournage sur bois ; 1/3 en travail manuel/électroportatif et 1/4 en usinage et au total le travail en atelier représente la moitié de mon temps d'activité. En réel j'ai une facture d'élec de 65€/mois avec un abonnement 12KVA ; dont j'estime qu'1/3 de la consommation provient de l'atelier (quand je dis "je" en vrai c'est le linky et EDF qui font cette estimation). Sans l'atelier je pourrais passer à un abonnement 9KVA pour la maison et ainsi économiser 30€/an d'abonnement ; tout cumulé ça me fait une facture électrique liée à l'atelier d'environ 25€/mois (augmentation d'abonnement + conso).
Bien évidemment chaque cas est différent ; dans la mise en place de mon activité l'objectif principal était de limiter au maximum les dépenses fixes, électricité incluse. Par contre ce choix implique de limiter le volume de production possible, et donc de choisir des productions à forte valeur ajoutée pour joindre les deux bouts.