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485 réponses
cocoM

Je crains que le "c'est plus ce que c'était" ne vaille pour tous les moteurs thermiques : pour améliorer le rendement, diminuer le bruit, les émissions polluantes etc... on a rajouté de l'électronique et joué sur des tolérances d'usinage de plus en plus fines. Résultat des betes de concours quand elles sont neuves ; mais tellement complexes par rapport à ce qui se faisait il y a 40ans que dans 40 ans il en restera probablement plus en fonctionnement de 1980 que de 2020 faute d'avoir les compétences pour l'entretenir...
En plus de ça, il y a trois gammes chez stihl (comme chez husq d'ailleurs) ; les vieilles qu'on retrouve de ces marques là sur LBC ne sont que des haut de gamme : pas les moins chères... Sur ton cas par exemple ; la MS170 équivaut à vue de nez à la MS181 puis à la 271 si on monte en gamme pour le meme type d'utilisation.
Le biais du survivant donne l'impression que stihl ne faisait que des machines exceptionnelles dans notre jeunesse, mais en vrai...

Perso je suis équipé husqvarna ; ma frangine en stihl et echo. Le critère principal c'est l'ergonomie : si tu aime l'ergo d'une marque, il risque d'etre difficile de changer (arret "à l'envers" sur la stihl de ma frangine par exemple qui m'énerve à chaque fois)
Autre critère important pour moi : celui qui fait mes entretiens de tronçonneuse vend du husqvarna ; donc je sais qu'il a les pièces, les connaissances et le catalogue pour bosser sur ma machine en cas de besoin.

cocoM

J'ai eu le meme problème que toi, éclairage plafond plutot pas mal, mais beaucoup d'ombres projetées.

J'ai acheté un projecteur stahlmeister sur batterie (ça pique dur, mais franchement la qualité est là, le SAV est top et je n'ai aucun regret).

Le projecteur ça marche, mais :
-le pied se retrouve toujours dans le passage à un moment ; que ce soit un cable, le tuyau d'aspirateur, une pièce longue, un serre joint... à moins de le suspendre pas moyen de passer une journée sans le bousculer (dans mon atelier de 36m2 en tout cas).
-c'est un éclairage directionnel, donc il va pouvoir cacher les ombres indésirables de ton éclairage haut, mais immanquablement en créer d'autres (il est mobile certes, mais plus tu le bouge plus tu vas etre confronté au problème n°1)
-attention à ne pas avoir une trop grande différence de luminosité par rapport à ton ambiance : ça crée un effet d'éblouissement et dès que tu quittes la zone éclairée par ton spot tu as besoin d'un temps d'adaptation (ça créer une course à l'armement des lumières : il faut monter les lumens de l'ambiance pour équilibrer avec le spot, du coup les ombres reviennent, donc un rajoute un deuxième spot, et on finit par consommer 2000w rien qu'en appuyant sur l'interrupteur à l'entrée de l'atelier malgré les éclairages "économiques".

Après quelques temps, j'ai basculé vers une autre solution (le spot ne me sert plus qu'en chantier et pour le ponçage en lumière rasante) :
des lampes de bureau dans ce style achetées en recyclerie à 2€ pièce. J'en ai 8 ou 9 dans l'atelier ; avec différentes températures d'éclairage, des versions IP55 et d'autres pas du tout...
Du coup chaque machine, chaque plan de travail bloqué dans un coin de l'atelier ont leur lampe.
Certaines ont étées branchées à un circuit de multiprises télécommandées ; comme ça en sortant de l'atelier je suis sur de ne pas en oublier une.
Résultat, pour 50% du prix que j'ai mis dans le spot ; j'ai 9 points d'éclairage d'appoint, le rouleau de cable 2g1,5 qu'il faut pour brancher tout le monde sans avoir de cable dans les pattes ; les multiprises IP55 pour ne pas trop sacrifier de prises (comme c'est dédié uniquement à des éclairages basse tension, j'ai pris de la multiprise bas de gamme chez action) les récepteurs et la télécommande pour piloter tout ce petit monde, et un rouleau de scotch pour rendre IP55 les éléments qui ne le sont pas.
Les éclairages d'appoints ne font que 3W ; donc meme en plein feu mon éclairage d'atelier ne consomme pas plus de 100W en théorie (105w d'après un test de lecture en direct sur le linky) et franchement pas besoin de plus.

cocoM

je rejoins Oak sur la majorité des points qu'il a cité ; moi non plus je n'utilise pas de CAO ; je vois bien ce qu'elle pourrait m'apporter sur certains projets, mais j'arrive à trouver suffisamment de boulot en me cantonnant aux projets où elle n'est pas nécessaire.

je travaille principalement le massif en plot, avec une bonne dose de récup ; et j'aime bien pouvoir faire évoluer mon plan en fonction du bois que je trouve. Pour ça, j'ai l'impression (surement faussée par le fait que la seule fois où j'ai essayé de lancer SU j'ai mis 30min à faire un cadre) que faire autre chose qu'un croquis avec les cotes principales me ferait perdre beaucoup de flexibilité (par ex si au final mes panneaux une fois rabotés font non pas 25 mais 22mm).

Pour "vendre" le projet, là encore je vois bien ce que la CAO pourrait apporter ; mais l'un de mes principaux arguments de vente c'est que je suis un petit artisan ; vouloir copier les méthodes de vente des grosses boites avec bureau d'étude dédié ne me semble pas plus pertinent que de passer du temps à discuter avec le client, pour instaurer une compréhension mutuelle des attentes et des contraintes et une relation de confiance qui rendent cet élément superflu.

Là où la CAO me semble la plus pertinente, c'est pour le travail à plusieurs (que ce soit au sein de la meme boite, avec un sous traitant, ou avec un autre artisan d'un corps de métier différent). Je travaille régulièrement avec un ferronnier, et plus on bosse ensemble plus je prends conscience du temps que l'on perd en coups de téléphone et autres réunions de chantier pour caler des détails au fur et à mesure ; alors qu'une CAO détaillée permettrait de résoudre 90% des questions dès le départ du projet.
D'un autre coté plus on bosse ensemble mieux on arrive à anticiper les difficultés de l'autre et à intégrer ses contraintes ; après 4 projets communs les réunions sont plus un prétexte pour boire un café et la plupart des questions sont résolues en un SMS.

Un autre cas où je trouverais la CAO pertinente : pour faire de l'agencement un peu velu et anticiper les intégrations (par ex voir la porte qui ne s'ouvre plus si le tiroir n'est pas bien fermé, l'évier qui va etre installé plus tard mais qu'on a pas sous la main au moment de la réalisation...). Avec des dessins, l'expérience et une bonne visualisation dans l'espace ça se fait, mais la 3D est quand meme un plus.

Quand au niveau de détail, c'est vraiment selon les cas et l'intéret que chacun porte à la CAO. Si tu t'éclates à faire un dessin ultra détaillé et que le temps passé ne te coute pas humainement, vas-y.
Par contre si tu ne le fait que parce que c'est un outil nécessaire ; à toi de déterminer ce qu'est le strict nécessaire dans un projet donné ; tout en gardant en tete que des réalisations exceptionnelles ont été faites sans cet outil et que bien souvent il n'est nécessaire que parce qu'on ne sait pas utiliser les outils qu'il veut remplacer (Sortie de son contexte, cette phrase peut s'appliquer à plein d'outils dans l'atelier).

par Michm il y a 1 an
cocoM

"depuis quelques temps" et "pas à chaque fois" "nous" ; avec ces trois critères tout diagnostique deviendra compliqué.
Il faudrait préciser :
"depuis quelques temps" : avant ça tout allait bien et jamais personne n'a eu de phénomène semblable sur ce tour ?
"pas à chaque fois" : il faut en profiter pour déterminer les éléments qui se répètent quand ça arrive : avec quel outil ? à quelle vitesse ? avec quel bois ? à quel diamètre ? ...
"nous" : c'est un atelier pro ? associatif ? familial ? et "nous" sont tous des tourneurs aguerris ; plutot débutants ou de tous niveaux ?

cocoM
( Modifié )

L'alcool industriel à priori c'est de l'alcool éthylique, dénaturé avec... autre chose pour le rendre impropre à la consommation (par exemple de l'alcool isopropylique, celui qui sert à empecher le liquide lave glace de geler).
L'alcool à vernir, c'est aussi de l'alcool éthylique, dénaturé avec... autre chose ?
L'un comme l'autre sont principalement produits à partir de betteraves, patates, blé... et le prix va se retrouver corrélé à celui du pétrole parce que c'est la base du bioéthanol.

Si le produit de dénaturation fait une différence à l'usage ? je n'en sais rien. Toujours est-il qu'à l'odeur j'en sens une ; resterait à faire une comparaison entre différentes marques pour savoir si la différence est entre alcool à vernir et alcool industriel ou entre différentes marques qui utilisent différents produits de dénaturation.

Pour la différence de prix entre les deux... elle n'existe pas : la moins chère
la plus chère
Les différences de prix constatées ensuite ne sont liées qu'à des différences de conditionnement (contenant en verre, opaque, petits volumes, bouchons de qualité... et de marketing.

Attention tout de meme : les vernisseurs au tampons pro sont réputés pour etre alcooliques ; et ce meme sans boire une goutte d'alcool.
L'alcool à ces concentrations passe par les capillaires de la peau et des sinus et fait les memes dégats sur le foie et le reste que la consommation quotidienne d'une dose exagérée de boisson.
Si on prend en compte cet aspect sécurité/santé, le produit de dénaturation utilisé devient primordial, puisque le but étant de rendre l'alcool impropre à la consommation, il ne doit pas etre top non plus à respirer/boire par la peau.

Mis à jour
cocoM

Plusieurs pistes :

_les fers ne sont pas équilibrés (l'un est plus sorti que l'autre) ce qui fait qu'au lieu d'avoir deux copeaux par tour d'arbre tu n'en a qu'un. Pour vérifier prends une pièce bien droite positionnée sur la table de sortie avec un repère de position (un trait aligné avec un élément facile à reconnaitre sur ta table de sortie) ; puis fais tourner à la main l'arbre pour faire reculer ta pièce. S'il y a une différence de recul entre les deux fers, il faut essayer de la réduire au minimum.

_les fers sont trop sortis par rapport à la table de sortie, après usinage ta pièce se retrouve dans le vide et n'est pas réellement supportée par la table de sortie d'où des vibrations (et un danger réel pour tes doigts). Pour vérifier, meme dispositif qu'avant, ta pièce doit reculer mais quasiment pas se soulever (à mon sens peu importe si la pièce recule de 3, 4 ou 6mm ; car plus la diamètre de l'arbre est important, plus tu auras de recul avec un soulèvement négligeable).

_les fers sont mal équilibrés sur la largeur de la table (ils ressortent plus à droite ou à gauche). meme test que pour les autres cas mais à faire sur différents points de mesure, le résultat doit etre consistant sur toute la longueur de l'arbre.

_les fers sont mal affutés. Meme si les fers sont neufs, c'est très probable sur des fers aussi fins ; et ça va accentuer tous les défauts précédemment cités.

_l'un des fers est monté à l'envers ??? (ça peut paraitre con mais ça ne coute rien de le vérifier avant tout le reste)

_la prise de copeau est trop ambitieuse par rapport à la capacité de la machine (ta table d'entrée est trop basse)

_ton bois est bourré de contrefil, a trop de porte à faux par rapport aux tables d'entrée et sortie, ou est trop dur par rapport à la capacité de la machine. Quand j'ai commencé à utiliser ma RD, je gardais une pièce de peuplier pour faire un test après chaque changement/réglage de fers ; comme j'avais l'habitude de la sensation et du résultat obtenu j'avais une référence pour savoir si mon réglage était bon ou à coté de la plaque. Maintenant je n'en ressent plus le besoin systématiquement, mais je continue à la sortir occasionnellement quand j'ai un morceau de bois particulièrement récalcitrant pour savoir si la difficulté vient du bois ou de mon affutage/réglage.

cocoM

réponse simple, non.

Il existe différentes formulations de bouche pore/fond dur (cellulosique, à la gomme laque, uréthane...) et différents solvants (alcool, eau, solvant gras...)
La couche de finition devra etre adaptée au solvant et à la charge du bouche pore.

Exemple parmi d'autres : un bouche pore polyuréthane solvanté au white spirit sera généralement incompatible avec un vernis à l'eau, car il restera des traces grasses meme une fois le bouche pore sec.
Le plus simple est de prendre les deux produits chez le meme fabricant et dans al meme gamme pour etre sur de la compatibilité ; autrement il faut suivre les recommandations des fabricants, mais ne pas non plus les prendre pour parole d'évangile et faire des tests avant de gaspiller 5L de produits couteux.

cocoM

pour des documentation un peu précises tu peux faire une recherche sur HAL, mais ça reste des recherches très spécifiques, pas une documentation généraliste.

Le terme de xylophages pour les champignon me semble problématique pour ta recherche ; la classification chez les mycologues semble plutot se faire entre les saprophytes (qui décomposent la matière organique morte, dot le bois) les parasites (qui s'implantent sur un etre vivant, arbre ou autre), les symbiotiques (qui vivent en collaboration mutuellement réciproques avec un autre etre vivant, arbre ou pas)...

cocoM

j'ai bien un lot de tilleul que j'ai débité en billots l'an dernier, par contre il n'est pas encore sec et pas hyper sain (abattu à cause de maladie). Pour l'orme il me reste quelques pièces d'orme galeux du plus bel effet. Le chene et le frene j'ai quelques pièces mais pas foufou non plus.
Si tu passes en pays de la Loire tu peux me faire signe.

cocoM

mes vieux moteurs en 220/380 démarrent avec un commutateur étoile triangle, donc c'est possible.
j'ai ce modèle sur ma SAR
et un vieux commutateur à levier pour ma RD.

cocoM

Pour ton porte outil, tu peux limer, ton outil ne repose pas sur cette partie donc aucun risque que ça impacte ton tournage.

Pour le mug, je dirais plutot en bois de bout, et précisément en bois de quartier.
C'est le morceau de bois qui sera le plus stable et qui vivra le moins mal l'eau chaude.
Pour la finition, l'idéal serait d'avoir un bois à grain fin (buis, houx...) très sec (tu peux sécher ton bloc au micro onde ou au four, il y a quelques tutos sur le tube) et comme ça pas besoin de finition. Le bois va se patiner avec le temps, les tanins du thé... et ça sera suffisamment étanche.
sinon tu peux plonger ta pièce dans la paraffine alimentaire chaude, le laisser frire une vingtaine de minute, gratter l'excédent et ensuite le polir avec un tampon monté sur la tete de ton tour. Après un ou deux passages à l'eau bouillante il n'y a plus de matière grasse qui ressort ; et la paraffine vient du pétrole certes, mais elle est moins impactante que la résine epoxy

Pour l'outil, anneau ou crochet sont très bien pour le creusage en bois de bout, l'anneau pardonne surement mieux les erreurs de débutant.

cocoM

j'ai récemment eu la meme chose à faire, j'ai pris la cloison en sandwich entre deux tasseaux de 50/50 visées avec des vis de 140. J'ai mis des cales dans la cloison pour qu'elle ne se referme pas sous la pression des vis ; et le plan de travail est vissé par dessous.
On a organisé une soirée avec plus d'une centaine de personnes qui sont venues s'accouder au bar, pas le moindre jeu.

cocoM

pour moi, la limite de longueur est que la pièce soit en équilibre naturel en restant sur la table. Autrement dit, avec 50cm de tables en entrée et en sortie, une pièce de 1m ou plus sera déjà compliquée.
Si c'est pour des dégauchissages "à peu près" tu peux te permettre un peu plus sur des pièces pas trop lourdes ; sinon servantes ou rallonges deviennent indispensables.

Pour autant meme si plus de longueur est plus confortable ; c'est totalement gérable de bosser avec des tables courtes : j'ai une dégau de 420 de large avec des tables de 60cm ; et je travaille sur des pièces jusqu'à 2m assez souvent et jusqu'à 6m en cas extrème ; les servantes ne sont pas si longue à installer ; et avec un peu de patience on arrive à de bons résultats.
En contrepartie, les tables courtes ont deux avantages dans mon cas : je gagne de la place dans mon petit atelier ; et comme c'est une combinée ça permet un passage dégau/rabot très rapide (pas besoin de relever les tables de dégau pour passer en rabotage, il suffit de mettre un capot d'aspiration sur les tables de dégau).

cocoM

Fallait pas les couper en premier lieu....🤐

Plutot que de rallonger ces poutres ; j'aurais plutot tendance à faire sauter les trois petits morceaux existants (ils n'ont pas l'air de porter grand chose de toute façon) et à mettre trois solives complètes du mur jusqu'à la grosse porteuse centrale. Ca permettra de surdimensionner la dernière solive et de te rassurer quand à sa capacité à supporter une cloison.

Pourquoi ce choix plutot que de rallonger ? : parce que vu le peu de choses supportées par les poutres actuelles, il me parait beaucoup plus simple et moins bourbier de virer ces éléments et de les remettre ensuite que de tenter une méthode de rallonge qui tienne la route ; et qu'en plus de ça l'esthétique sera de toute façon douteuse avec une méthode de raboutage/doublure des solives ou autre.
Tu vas aussi économiser en matériaux car tu n'auras besoin que des poutres, tes appuis au mur existent déjà et tu n'auras qu'un petit peu de maçonnerie à faire ; et coté porteuse un ciseau et un maillet suffisent pour recréer un appui pour les nouvelles solives.

cocoM

Plusieurs éléments à prendre en compte :

_le transport ? transporter du plateau brut de sciage c'est lourd, encombrant... as-tu déjà de quoi assurer ce transport (si tu dois acheter un remorque ou louer un camion la rentabilité disparait assez vite)

_sais-tu corroyer ? si tu te lance dans du corroyage pour un beau bureau en bois rare alors que tu ne sais ni affuter ni régler ni utiliser ta machine c'est un coup à gacher du bois ; as-tu la patience et le budget pour faire des projets anodins avec du bois qui ne vaut pas grand chose avant ?

_le débit : corroyer c'est une chose, mais avant il faut débiter. Un débit peut se faire avec une simple scie circulaire ; mais il faut l'espace, et avoir un peu d'habitude pour rentabiliser au mieux son bois lors du débit (ceci dit quand on a pris cette habitude c'est un jeu que je trouve plaisant). Un débit bien optimiser te permet d'utiliser 80% du plot acheté ; un débit foireux et tu n'en exploite que 40%

_le scieur : certains scieurs (ou négociants) ne vendent qu'en plot complet ; d'autres vendent au plateau. Certains vendent 50% plus cher aux particuliers ; certains ne font qu'une ou deux essence... Si tu dois aller chercher ton bois à 100 bornes parce qu'il n'y a pas de bon plan près de chez toi...

Si je devais donner une estimation à la fourche je dirais qu'une RD d'occase aux alentours de 500€ est rentabilisée au bout d'un mètre cube de bois corroyé si tu estimes ton temps à 0€ ; que tu n'as pas du faire d'investissement complémentaire ; et que ton scieur a un tarif correct.

Pour moi la rentabilité est surtout à chercher du coté de la flexibilité que tu vas avoir en choisissant ton épaisseur, tes essences, ton esthétique d'assemblage... et du plaisir de faire sois meme.

cocoM

hmmmm... pour moi il manque un élément : le couteau diviseur évite qu'en délignage le massif se referme sur ta lame ok ; mais il est loin d'etre inutile sur du panneau ; surtout sur une scie sans chariot.
Exemple d'utilité : tu veux tailler au guide parallèle un panneau assez large (disons 50cm) pour lui enlever un petit cm en trop. Le réflex de tout humain normalement constitué étant de mettre les mains le plus loin possible de la lame en poussant, il est très facile de se retrouver à pousser vers la sortie près du guide parallèle tandis que la scie pousse sur le chant opposé vers l'utilisateur ; sur une largeur de 50cm, avec 25cm de levier de part et d'autre, il est très facile d'entamer une rotation de la pièce, qui se retrouve alors embarquée par la scie et qui s'envole vers la tete de l'utilisateur (avec éventuellement les mimines qui restent agrippées à la planche).
Un couteau diviseur t'assure que si jamais la rotation de la pièce démarre, elle est bloquée en sortie par le couteau et ne va pas s'emballer.
Ce cas de figure m'est arrivé une fois : j'avais enlevé le couteau pour faire des arasement de tenons au chariot ; une fois le montage à blanc fait je me rends compte qu'il faut recouper 3mm sur la largeur de mon panneau, et il est plus long que la course de mon chariot ; du coup guide parallèle, et oublie de remettre le couteau... et paf ça fait un panneau qui vole (sans dommage bien heureusement).

je ne comprends pas que les couteaux diviseurs soient optionnels ; qu'ils soient amovibles pour que ceux qui savent quand l'enlever en toute sécurité le fasse oui ; mais que ce soit une option payante je trouve ça dangereux.

mx92 dans ton cas tout de meme : si jamais la scie que tu adapte sur cet établi est équipée de son propre couteau diviseur, tu peux te passer de l'option.