réponse simple, non.
Il existe différentes formulations de bouche pore/fond dur (cellulosique, à la gomme laque, uréthane...) et différents solvants (alcool, eau, solvant gras...)
La couche de finition devra etre adaptée au solvant et à la charge du bouche pore.
Exemple parmi d'autres : un bouche pore polyuréthane solvanté au white spirit sera généralement incompatible avec un vernis à l'eau, car il restera des traces grasses meme une fois le bouche pore sec.
Le plus simple est de prendre les deux produits chez le meme fabricant et dans al meme gamme pour etre sur de la compatibilité ; autrement il faut suivre les recommandations des fabricants, mais ne pas non plus les prendre pour parole d'évangile et faire des tests avant de gaspiller 5L de produits couteux.
pour des documentation un peu précises tu peux faire une recherche sur HAL, mais ça reste des recherches très spécifiques, pas une documentation généraliste.
Le terme de xylophages pour les champignon me semble problématique pour ta recherche ; la classification chez les mycologues semble plutot se faire entre les saprophytes (qui décomposent la matière organique morte, dot le bois) les parasites (qui s'implantent sur un etre vivant, arbre ou autre), les symbiotiques (qui vivent en collaboration mutuellement réciproques avec un autre etre vivant, arbre ou pas)...
j'ai bien un lot de tilleul que j'ai débité en billots l'an dernier, par contre il n'est pas encore sec et pas hyper sain (abattu à cause de maladie). Pour l'orme il me reste quelques pièces d'orme galeux du plus bel effet. Le chene et le frene j'ai quelques pièces mais pas foufou non plus.
Si tu passes en pays de la Loire tu peux me faire signe.
mes vieux moteurs en 220/380 démarrent avec un commutateur étoile triangle, donc c'est possible.
j'ai ce modèle sur ma SAR
et un vieux commutateur à levier pour ma RD.
Pour ton porte outil, tu peux limer, ton outil ne repose pas sur cette partie donc aucun risque que ça impacte ton tournage.
Pour le mug, je dirais plutot en bois de bout, et précisément en bois de quartier.
C'est le morceau de bois qui sera le plus stable et qui vivra le moins mal l'eau chaude.
Pour la finition, l'idéal serait d'avoir un bois à grain fin (buis, houx...) très sec (tu peux sécher ton bloc au micro onde ou au four, il y a quelques tutos sur le tube) et comme ça pas besoin de finition. Le bois va se patiner avec le temps, les tanins du thé... et ça sera suffisamment étanche.
sinon tu peux plonger ta pièce dans la paraffine alimentaire chaude, le laisser frire une vingtaine de minute, gratter l'excédent et ensuite le polir avec un tampon monté sur la tete de ton tour. Après un ou deux passages à l'eau bouillante il n'y a plus de matière grasse qui ressort ; et la paraffine vient du pétrole certes, mais elle est moins impactante que la résine epoxy
Pour l'outil, anneau ou crochet sont très bien pour le creusage en bois de bout, l'anneau pardonne surement mieux les erreurs de débutant.
j'ai récemment eu la meme chose à faire, j'ai pris la cloison en sandwich entre deux tasseaux de 50/50 visées avec des vis de 140. J'ai mis des cales dans la cloison pour qu'elle ne se referme pas sous la pression des vis ; et le plan de travail est vissé par dessous.
On a organisé une soirée avec plus d'une centaine de personnes qui sont venues s'accouder au bar, pas le moindre jeu.
pour moi, la limite de longueur est que la pièce soit en équilibre naturel en restant sur la table. Autrement dit, avec 50cm de tables en entrée et en sortie, une pièce de 1m ou plus sera déjà compliquée.
Si c'est pour des dégauchissages "à peu près" tu peux te permettre un peu plus sur des pièces pas trop lourdes ; sinon servantes ou rallonges deviennent indispensables.
Pour autant meme si plus de longueur est plus confortable ; c'est totalement gérable de bosser avec des tables courtes : j'ai une dégau de 420 de large avec des tables de 60cm ; et je travaille sur des pièces jusqu'à 2m assez souvent et jusqu'à 6m en cas extrème ; les servantes ne sont pas si longue à installer ; et avec un peu de patience on arrive à de bons résultats.
En contrepartie, les tables courtes ont deux avantages dans mon cas : je gagne de la place dans mon petit atelier ; et comme c'est une combinée ça permet un passage dégau/rabot très rapide (pas besoin de relever les tables de dégau pour passer en rabotage, il suffit de mettre un capot d'aspiration sur les tables de dégau).
Fallait pas les couper en premier lieu....
Plutot que de rallonger ces poutres ; j'aurais plutot tendance à faire sauter les trois petits morceaux existants (ils n'ont pas l'air de porter grand chose de toute façon) et à mettre trois solives complètes du mur jusqu'à la grosse porteuse centrale. Ca permettra de surdimensionner la dernière solive et de te rassurer quand à sa capacité à supporter une cloison.
Pourquoi ce choix plutot que de rallonger ? : parce que vu le peu de choses supportées par les poutres actuelles, il me parait beaucoup plus simple et moins bourbier de virer ces éléments et de les remettre ensuite que de tenter une méthode de rallonge qui tienne la route ; et qu'en plus de ça l'esthétique sera de toute façon douteuse avec une méthode de raboutage/doublure des solives ou autre.
Tu vas aussi économiser en matériaux car tu n'auras besoin que des poutres, tes appuis au mur existent déjà et tu n'auras qu'un petit peu de maçonnerie à faire ; et coté porteuse un ciseau et un maillet suffisent pour recréer un appui pour les nouvelles solives.
Plusieurs éléments à prendre en compte :
_le transport ? transporter du plateau brut de sciage c'est lourd, encombrant... as-tu déjà de quoi assurer ce transport (si tu dois acheter un remorque ou louer un camion la rentabilité disparait assez vite)
_sais-tu corroyer ? si tu te lance dans du corroyage pour un beau bureau en bois rare alors que tu ne sais ni affuter ni régler ni utiliser ta machine c'est un coup à gacher du bois ; as-tu la patience et le budget pour faire des projets anodins avec du bois qui ne vaut pas grand chose avant ?
_le débit : corroyer c'est une chose, mais avant il faut débiter. Un débit peut se faire avec une simple scie circulaire ; mais il faut l'espace, et avoir un peu d'habitude pour rentabiliser au mieux son bois lors du débit (ceci dit quand on a pris cette habitude c'est un jeu que je trouve plaisant). Un débit bien optimiser te permet d'utiliser 80% du plot acheté ; un débit foireux et tu n'en exploite que 40%
_le scieur : certains scieurs (ou négociants) ne vendent qu'en plot complet ; d'autres vendent au plateau. Certains vendent 50% plus cher aux particuliers ; certains ne font qu'une ou deux essence... Si tu dois aller chercher ton bois à 100 bornes parce qu'il n'y a pas de bon plan près de chez toi...
Si je devais donner une estimation à la fourche je dirais qu'une RD d'occase aux alentours de 500€ est rentabilisée au bout d'un mètre cube de bois corroyé si tu estimes ton temps à 0€ ; que tu n'as pas du faire d'investissement complémentaire ; et que ton scieur a un tarif correct.
Pour moi la rentabilité est surtout à chercher du coté de la flexibilité que tu vas avoir en choisissant ton épaisseur, tes essences, ton esthétique d'assemblage... et du plaisir de faire sois meme.
hmmmm... pour moi il manque un élément : le couteau diviseur évite qu'en délignage le massif se referme sur ta lame ok ; mais il est loin d'etre inutile sur du panneau ; surtout sur une scie sans chariot.
Exemple d'utilité : tu veux tailler au guide parallèle un panneau assez large (disons 50cm) pour lui enlever un petit cm en trop. Le réflex de tout humain normalement constitué étant de mettre les mains le plus loin possible de la lame en poussant, il est très facile de se retrouver à pousser vers la sortie près du guide parallèle tandis que la scie pousse sur le chant opposé vers l'utilisateur ; sur une largeur de 50cm, avec 25cm de levier de part et d'autre, il est très facile d'entamer une rotation de la pièce, qui se retrouve alors embarquée par la scie et qui s'envole vers la tete de l'utilisateur (avec éventuellement les mimines qui restent agrippées à la planche).
Un couteau diviseur t'assure que si jamais la rotation de la pièce démarre, elle est bloquée en sortie par le couteau et ne va pas s'emballer.
Ce cas de figure m'est arrivé une fois : j'avais enlevé le couteau pour faire des arasement de tenons au chariot ; une fois le montage à blanc fait je me rends compte qu'il faut recouper 3mm sur la largeur de mon panneau, et il est plus long que la course de mon chariot ; du coup guide parallèle, et oublie de remettre le couteau... et paf ça fait un panneau qui vole (sans dommage bien heureusement).
je ne comprends pas que les couteaux diviseurs soient optionnels ; qu'ils soient amovibles pour que ceux qui savent quand l'enlever en toute sécurité le fasse oui ; mais que ce soit une option payante je trouve ça dangereux.
mx92 dans ton cas tout de meme : si jamais la scie que tu adapte sur cet établi est équipée de son propre couteau diviseur, tu peux te passer de l'option.
tu peux coller de l'abrasif sur les surfaces de contact entre ton bois et ton guide, ça ne sauve pas tout mais ça aide.
Pour caler mes pièces avant d'avoir une scie sous table j'utilisais beaucoup des butées sur une table d'établi à trous (comme sur le système MFT de festool, il suffit de percer un quadrillage de trous sur ton plateau d'établi). Avec un jeu de 6 butées et quelques cales faites à la demande dans des chutes j'arrivais à caler à peu près tout.
Depuis j'ai une scie sous table pour les coupes répétitives et une KSS de mafell pour les coupes à l'électroportatif, leur règle me permet de faire le type de découpe que tu décris sans trop de problème (si j'ai besoin d'une précision au mm ; en dessous il faut passer à la scie sous table ou couper plus large et peaufiner au rabot)
beau projet !
Les courbures ne me paraissent pas si importantes que ça pour du placage 6/10 ; avec un bois de placage pas trop tortueux ça devrait le faire (niveau essence, il faudrait une idée de teinte et de style pour resserrer un peu la liste)
Je ferais un test avec une petite bande pour voir à quel point elle supporte la courbe ; si jamais la tension est trop forte je ferais un placage à blanc avec le placage mouillé à l'eau chaude sur la zone à courber ; laisser sécher 48h ou un peu moins selon la température puis faire le placage définitif dans la foulée.
Un placage au sac de sable ou sous vide devrait permettre d'épouser la courbe.
comment déplaces-tu tes machines ?
Perso avec une configuration "couloir" comme celle là, j'aurais tendance à me dire que de toute façon aucune machine ne sera utilisée en place car les dégagements avant et arrière des machines sont très limités.
Je tenterais déjà de me passer de la scie à onglets ; ou au moins de sa version avec meuble. Une scie à format permet de réaliser les découpes de précision aussi bien sinon mieux que la scie à onglet ; cette dernière est plutot utile sur chantier (plus facile à déplacer et plus instinctive sur des cotes très variables type parquet, ou bardage). Perso depuis que j'ai la SAF je ne l'utilise plus que pour ça ou pour le débit grossier d'avivés.
Donc en gardant une scie à onglet avec un support léger qui permet plus facilement de la ranger dans un coin ou de l'utiliser dehors ; ou en t'en passant complètement tu gagnes déjà pas mal de place.
Ensuite je collerais toutes les machines sur le mur du fond, avec un système de roulettes/palettes/rail... permettant de les décaler en position centrale (à mi chemin entre ta format et le mur et dasn le couloir central de ton plan actuel). Quelle que soit la machine, tu te retrouve avec environ 3m de longueur utile de travail ce qui est déjà très bien.
L'aspirateur je le mettrais devant la SAF au niveau du guide parallèle : concrètement on a rarement besoin de déligner de grandes largeurs au guide parallèle donc l'aspi sera rarement dans le passage ; et dans ce cas tu as "juste" à tirer ta SAF pour la décoller du mur de 60cm et ça passe. En plus de ça le changement de sac se fera avec la porte ouverte et un accès direct à l'extérieur, ce qui est assez pratique pour balancer moins de poussières et copeaux dans l'atelier. En plus pendant une grosse séquence de RD ou de toupie ; tu pourras facilement changer ton sac sans avoir à te contorsionner entre les machines.
Enfin dans cette configuration, tu peux ranger au chausse pied ta RD, ta toupie et ta SAR à la place du meuble scie à onglet, et ainsi te dégager une zone de montage de 5m/2m50 qui n'est pas si mal que ça.
Pour les rangements que tu as prévu autour de la scie à onglet, tu les remplaces par des meubles suspendus ou simples étagères sur tout le mur du fond ; assez hauts pour faire bouger les machines en dessous.
et le workmate... si tu as un vrai établi juste à coté remplaces le par deux tréteaux bien costaud et range le dans une cave pour le ressortir quand tu as un chantier en extérieur.
Bien sur tout ça est à pondérer en fonction des types de projets que tu réalises : si tu ne travail jamais plus de 1m de long, peut etre qu'il y a d'autres possibilités plus fixes...
Ma formation en reconversion a durée 30 semaines en centre (pas de stage en entreprise) et validation du CAP en candidat libre ensuite...
Sur les 30 semaines, il y en avait une douzaine (à la louche) qui concernaient des activités "annexes" à l'ébénisterie : tournage, marqueterie, sculpture, dorure...
Ce qui laisse 18 semaines pour le cursus ébénisterie à proprement parler, et franchement c'est intense.
Concentrer ça en 12 semaines ça me parait chaud, mais avec 12 semaines de stage ça peut etre correct si ton entreprise est vraiment disponible pour t'aider à progresser et ne t'utilise pas comme un intérimaire gratuit.
Dans tous les cas les CAP en reconversion ne sont pas vraiment destinés à former des MOF ; mais des ouvriers relativement efficaces. On compte aussi sur leurs expériences autres pour apporter d'autres choses à l'entreprise que leur simples compétences de boiseux : tu as déjà bossé, tu sais gérer ton planning, t'organiser, tu peux avoir des compétences en informatique, en gestion de groupe, en manutention etc... qu'un jeune qui sort de l'école n'aura pas ; en contrepartie tu devras encore approfondir certains gestes du métier.
Perso je n'ai pas mis de roulettes, j'ai juste créé des palettes sur mesure (pour utiliser des grosses sections de bois et ainsi assurer une meilleure rigidité) et j'utilise mon transpalette.
Les avantages :
_un seul transpalette (100€ sur LBC) là où des roulettes de bonne qualité pour une seule machine coute déjà bien plus.
_plus facile de stabiliser la palette : une cale de bois en coin sous un angle de la palette, deux trois coups de marteau pour ajuster, et c'est fait.
_la hauteur de travail des machines est moins affectée, et si je veux une plateforme pour travailler à meilleure hauteur je prends... une palette.
_le transpalette me semble plus à l'aise sur des terrains "moyens" (bitume avec deux trois trous, passage de seuil de porte de garage, passage court en stabilisé ou terre battue, sol d'atelier pas balayé).
_si la charge t'échappe sur un transpalette (terrain en pente), tu peux rapidement appuyer sur la poignée pour poser la palette et ça freine direct. Avec des roulettes, si ça part tu lache tout et tu croise les doigts, tu ne pourra pas actionner le frein en urgence.
_aucun risque d'oublier de mettre le frein/mal mettre le frein/avoir un frein rouillé ou bloqué par un copeau et de se retrouver avec une dégau qui traverse l'atelier.
les inconvénients :
_certains machines sont longues (ex tour à bois) et nécessitent un transpalette plus long/plus rare/plus cher... mais toujours pas plus cher que d'équiper 3 machines de bonnes roulettes.
_un transpalette ne fait pas de 360°, pour un espace très confiné ça peut limiter la manoeuvrabilité.
_si tu dois déplacer une machine puis une deuxième puis une troisième pour faire de la place, il faut à chaque fois libérer la place pour manipuler le transpalette, et passer d'une machine à l'autre ; ton aménagement d'atelier sera inévitablement limité par cette condition.
_il faut ranger le transpalette ; si tu as un espace limité tu le rangera "sous" une machine ; et quand tu voudra utiliser cette machine il sera dans le passage ; si tu passes sans arret d'une machine à l'autre, devoir déplacer le transpalette juste parce que la poignée est dans le passage peut devenir lourd. Perso je le range sous ma scie toupie car c'est la machine que je déplace le plus (sa position "rangée" la limite à 1m20 de longueur utile) ; et j'arrive à utiliser la machine confortablement et en sécurité malgré le transpalette.
Dans un si petit atelier attention à ne pas surcharger : avoir plein de plans de travail c'est joli sur le papier mais si tu ne peux pas tourner autour ils deviennent vite de simples vide poches et ne servent à rien.
Perso je ferais le vide : je ne garderais que le plan de travail qui est dans la longueur en face de la porte ; la table sur roulette pourra selon les cas soit etre au milieu pour servir d'établi ; soit etre contre le mur coté porte pour privilégier de l'espace de travail en longueur ; soit etre contre le mur du bas sur ton plan pour privilégier un espace de travail en carré.
Pour la hauteur, ça dépend de ton utilisation (outils manuels ? électroportatif ? petit matériel fixe ?) ; de ta taille ; de ta souplesse (tu préfère plier le dos ou lever les épaules ?). L'idéal c'est de faire un établi trop bas (genre 70 cms) et de le tester avec des cales de différentes hauteurs ; quand tu as trouvé la hauteur à laquelle tu te sens le plus confort tu fixe les cales correspondantes de manière définitive.
Pour ce qui est des machines "nécessaires" c'est encore totalement dépendant de tes objectifs de bricolages ; il n'y a aucune machine universellement nécessaire puisque pendant quelques siècles nos ancetres ont réussi à faire de très jolies choses sans faire appel à la fée électricité.
Perso j'aurais le plus grand mal à me passer d'un étau ou d'un autre moyen de serrage sur l'établi ; tout le reste je préfère que ce soit amovible et rangeable.