Pour faire des rondelles de tronc et éviter qu'elles ne fendent il faut... de la chance et une essence adaptée.
Lors du séchage, le bois se rétracte dans trois directions différentes : longitudinal (de haut en bas) ; radial (de l'écorce vers le coeur) et tangentiel (le "cercle" formé par chaque cerne de croissance diminue en diamètre). Là où ça se complique, c'est que chaque direction va avoir des coefficients de mouvement différents (en généralisant, le retrait longitudinal va être le plus faible, le tangentiel le plus fort, et le radial entre les deux ; mais ce n'est pas une vérité universelle).
Sans rentrer dans un cours de géométrie complet, ce qui pose le plus de difficultés c'est la différence de coefficient entre le retrait tangentiel et le retrait radial : en imaginant que ton tronc est un cercle parfait, le retrait radial va correspondre à une diminution du rayon du cercle ; et le retrait tangentiel à une diminution du périmètre. Si ton périmètre diminue plus vite que ton rayon, ton cercle ne peut mathématiquement plus rester un cercle.
Heureusement le bois n'est pas un matériau uniforme, en jouant sur la "souplesse" de ses fibres il va se déformer pour trouver un nouvel équilibre, mais s'il ne peut se déformer tout en restant dans les limites d'élasticité du matériau, il va craquer.
Et là ça devient hyper compliqué : chaque essence a des coefficients de retrait différent, une structure fibreuse différente, des modules d'élasticité différents...
En plus de ça au sein de chaque essence, selon la météo, le sol, la concurrence... chaque arbre va être différent, et donc n'aura pas les mêmes chiffres que son voisin ou son cousin.
Pour couronner le tout, ils ne sont jamais des cercles parfaits (selon le sens du vent ou la pente, un côté du tronc va former des cernes plus épais pour maintenir l'ensemble debout) ; les cernes ne sont pas réguliers d'une année à l'autre ; et un tas d'éléments extérieurs peuvent créer des modifications très locales des caractéristiques physique du bois (un noeud, une attaque de champignon, un gel particulièrement fort...)
Et puis comme si ce n'était pas assez compliqué, le bois n'a pas la même composition au coeur de l'arbre qu'à sa périphérie ; et lors du séchage les caractéristiques physiques vont encore évoluer.
Même en connaissant toutes les caractéristiques de ton bois, il n'y a pas un supercalculateur actuellement capable de te donner une recette miracle pour être sûr à 100% de finir avec une rondelle que ne fendra pas.
Tout au plus peut on citer des expériences empiriques qui peuvent te laisser espérer un résultat correct, ou anticiper un échec écrit d'avance. Par exemple, un arbre abattu en basse sève (plein hiver, lune descendante et décroissante) ; feuillu plutôt que résineux ; à grain fin (fruitier plutôt que chêne) avec une croissance lente (cernes serrés) ; coupé en rondelle d'épaisseur très constante ; badigeonnée sur les deux faces de coupe avec de la paraffine ; et séchée lentement (pièce non chauffée mais isolée, ventilée mais pas trop, avec un peu d'humidité ambiante les premières années de séchage puis de moins en moins) en étant retournée régulièrement et en étant cerclée par une sangle que l'on ressert régulièrement aura quelques chance de s'en sortir sans dommage.
Dans ton cas : résineux, tombé avant l'hiver en lune montante croissante... tu peux essayer de couper à la tronçonneuse sur bois frais plusieurs rondelles de différentes épaisseur, de les cercler, de badigeonner les faces de paraffine et de les faire sécher lentement, mais il y a toutes les chances pour qu'elles finissent en camembert.
Le fait qu'elles gondolent au séchage serait un bon signe, cela montrerait que les tensions s'évacuent par une déformation longitudinale plutôt que par une fissure ; et il sera toujours possible de redresser ça une fois le bois sec (dans 4 ou 6 ans).
Sinon tu peux tout simplement faire des rondelles à la tronçonneuse, les laisser sécher tel quel et fissurer comme elle le doivent, puis utiliser les fissures comme un espace de création artistique plutôt que de les voir comme un vilain défaut du bois anarchiste qui n'a pas voulu se plier à la volonté d'ordre et de prévisibilité de l'Homo Sapiens tout puissant.
La méthode utilisée par le vendeur de ma RD pour sortir la machine de l'atelier (qui avait été modifié des années après l'installation de la machine) : un coup de tronçonneuse dans le dormant de la porte pour le réduire de 2cm...
Certes c'est un peu extrême.
Sans la machine sous les yeux c'est un peu compliqué, mais vu le matériel cité, je tenterais :
-sangler une palette sur la face arrière de la machine
-si la chèvre est costaude ; s'accorcher à la face avant de la machine (en plaçant bien les sangles qui relient la machine à la palette, et avec une élingue bien placée également pour équilibrer le tout) et soulever tranquillement. La machine devrait se poser sur le coin arrière, et en jouant tranquillement avec la chèvre on peut aller jusqu'au basculement et redescendre doucement.
-si la chèvre est trop légère, l'utiliser uniquement pour gagner la place de mettre un cric (toujours sous la face avant) ; puis jouer du cric et des madriers pour amener progressivement la machine à être en équilibre sur son coin arrière ; de là utiliser selon l'environnement soit la chèvre soit corde ou sangle avec un mouflage pour descendre progressivement la machine sur sa palette.
Rentrer le tout, et faire le chemin inverse pour la remettre sur pieds.
Perso je propose deux modèles sur mon stand et je choisis essence et type de tournage en fonction :
Le mortier à produits secs (épices, gomasio, gros sel...) : "petit" diamètre (doit pouvoir être tenu à la main) assez haut (deux largeurs de paume de la main) et qui se referme légèrement afin d'éviter que les grains ne sautent en dehors (ça donne une forme d'amphore ramassée). Le pilon qui va avec a une courbure légèrement plus serrée que celle du fond de mortier, ainsi il y a un point de contact bois/bois unique qui permet une forte pression. J'utilise pour ces pièces des bois dur à cernes marqués (frêne, chêne, robinier, orme...) et ils sont travaillés en bois de fil hors coeur. La présence de tanins ne m'inquiète pas car les aliments sont secs et je conseil de ne jamais laver à l'eau.
Le mortier à aliments frais (pesto, aïoli...) : plutôt en forme de bol à base très large pour rester stable sur le plan de travail ; avec une courbure intérieur la plus régulière possible et assez évasée (ça permet un meilleur nettoyage). Le pilon qui va avec a une courbure légèrement moins serrée que le mortier, ainsi il y a une couronne de contact qui offre plus de surface d'abrasion et permet de travailler des herbes par ex. J'utilise là plutôt des fruitiers, du charme, du buis, de l'érable... tous les bois durs à grain fin qui vont moins absorber les liquides. les tanins sont exclus car aliments humides. Généralement ces mortiers vont être réservés à un usage dédié, surtout si de l'ail est utilisé ; si quelqu'un veut un mortier polyvalent je l'oriente vers la céramique ou le marbre qui se nettoie plus facilement et va en plus pouvoir être placé au froid avant usage (indispensable pour certains usage notamment herbes fraîches car l'intérêt du mortier est de ne pas chauffer et donc pas dénaturer le goût).
Pour moi c'est juste une bague coincée dans un décolletage au niveau de l'axe de la fraise et qui assure que le roulement reste bien à sa place tout en ne touchant pas la fraise.
Ca coute surement moins cher à l'usinage de créer un axe de 8mm dans lequel on vient faire un décolletage que de faire un axe de x mm et de venir ensuite l'usiner sur toute la longueur pour le réduire à 8.
Pour la question du nombre d'essieux de la remorque, attention à ne pas prendre la question à l'envers : ce n'est pas parce qu'une remorque a deux essieux qu'elle peut prendre plus de charge.
Ce qui fait qu'une remorque peut prendre du poids, c'est qu'elle a un chassis renforcé, un ou plusieurs essieux freinés, une tête d'attelage adaptée... Le fait de répartir ce poids sur un seul essieu surdimensionné ou sur deux essieux n'est qu'une question de stabilité.
Pour ton cas, il faut viser une remorque capable de prendre 800kg/1T de charge ; soit une remorque avec un PTAC de 1T300 minimum ; qui sera forcément une remorque freinée, avec sa propre carte grise, son assurance etc... Si tu as ça sous la main, tant mieux ; sinon il faut chercher des remorques porte engin ou porte voiture car ce sont à peu près les seules qu'on trouve facilement en location avec des PTAC suffisants. Et attention, bien souvent il te faudra un permis adapté pour ce type de remorques (B96 ou EB)
Pour le transport ; perso pour la mienne j'ai fais les choses en deux fois : une première fois je suis venu avec un stock de bois ; des crics de toutes les formes, des pieds de biche... et j'ai soulevé la SAR progressivement jusqu'à pouvoir construire une palette directement dessous.
Le lendemain, je suis revenu avec un transpalette auquel j'ai soudé un crochet qui permet de le tirer avec un treuil et une remorque porte voiture (simple essieu basculante pour les voitures de rallye). Avec le vendeur qui tournait la manivelle du treuil et moi qui dirigeais le transpalette, ça s'est fait en 10 min sans forcer et sans stress. Le déchargement s'est fait aussi vite ; par contre j'ai du démonter le volant supérieur arrivé à la maison sinon je ne passais pas la porte à cause de la hauteur rajoutée par la palette.
Depuis j'aménage systématiquement mes machines sur une palette ; le jour où il faudra les déménager ce sera hyper simple.
Si je n'avais pas ma remorque et que je devais louer un véhicule pour ce genre de transport ; je regarderais du côté des dépanneuses VL ; il y a quelques années chez euro***** j'ai loué 50€/J une dépanneuse VL qui pouvait charger 1T5 avec le plateau basculant surbaissé, le treuil électrique... Il faut juste trouver le transpalette et tout le reste se fait facilement.
Pour la taille du ruban ; il faut s'imaginer un peu le type d'usage.
Perso je fais principalement refente et dégrossissage de pièces à tourner.
Pour la refente, j'attaque des planches jusqu'à 35cm de large ; en tournage ce n'est pas rare non plus d'avoir des hauteurs de 30cm, en bois vert. Ma SAR de 700 avec moteur 6CV est vraiment à son max sur ce type d'activité. Par contre je fais mes affutages moi même au tiers point, et sur un ruban de 2m80 c'est looooonnnng.
toucher du bois pour se faire de la corne...
déjà un racloir fraichement affilé chauffe moins, donc avoir quatre tranchants frais et changer de côté régulièrement peut aider ; ensuite j'ai remarqué que selon l'épaisseur du racloir ça chauffe plus ou moins (c'est logique, un racloir épais a plus de masse à faire chauffer pour la même surface d'échange thermique), donc si tu arrives à te muscler assez pour passer sur un racloir plus épais ça aidera.
Et enfin, si vraiment tu n'arrives pas à supporter la chaleur, il y a les gants...
J'utilise principalement mon rabot de paume moi aussi (chanfrein, affleurage des chevilles etc...)
Ma varlope en bois goldenberg me fait gagner du temps sur la finition des chants lorsque j'ai un bois sans trop de contrefil (plus rapide de passer un coup de varlope que de sortir la ponçeuse, l'aspirateur et tout le toutim et la finition est plus propre ; par contre sur de l'orme bourré de contrefil par ex, le papier de verre compense mon manque de technique au rabot)
Mon rabot n°4 (beaucoup ne jurent que par le n°5, mais j'ai déjà un n°4 de bonne facture, donc je ne sais pas s'il y a une réelle différence) me sert lorsque je doit affleurer des plateaux plus larges que ma raboteuse (plus confortable, rapide et agréable que de passer du temps au grain 40 avec la ponceuse) c'est à dire quand meme assez souvent (une fois tous les deux mois). Lorsque j'ai beaucoup de plateaux à affleurer je vais louer une ponceuse calibreuses chez le voisin, mais pour un seul plateau dans un projet (par ex un plateau de table) le temps de transport et le cout de location (50€/h plus un forfait de 20€ pour l'installation et le ménage) rendent le rabot à main bien plus rentable en temps, effort et argent.
en classe 4 c'est peut etre compliqué à trouver, mais en classe 3 ça doit exister avec des gammes de prix assez larges (chene, chataigner, douglas purgé d'aubier, mélèze, cèdre...)
En classe 3 il n'y aura pas de problème particulier pendant une vingtaine d'années si les parties en bois de bout sont peu exposées ; qu'il n'y a pas de contact avec le sol ; et que tu utilises de la visserie inox. En classe 2 ça tiendra quelques années, puis ça pourrira et il faudra recommencer.
A partir de combien de temps un apprenti de premier année ne fait il plus perdre de temps ? (en net)
Je n'ai pas de retour d'expérience sur l'apprentissage, mais quelques idées après avoir géré pendant 6ans une équipe de 50 bénévoles en évènementiel dont la plupart n'avaient aucunes compétences pour ce pour quoi ils étaient là.
-Bien sur chaque apprenti est différent, comme chaque travailleur formé d'ailleurs ; mais il ne faut pas négliger la capacité de l'employeur à motiver cet apprenti, à lui confier des taches adaptées à son niveau et à l'accompagner efficacement sans faire à sa place. Le pire glandu peut etre immédiatement "rentable" s'il se sent valorisé et qu'il se voit confié des taches adaptées.
-Si actuellement tu travailles seul, la présence d'une personne va dans de nombreux cas etre un gain de temps quel que soit son niveau de formation : monter une plaque de CP sur une machine à 2 au lieu de se casser le dos ; créer des chaines de manutention au lieu de monter/descendre 50 fois d'une échelle... Le gain de temps/confort sur ce type de taches peut à lui seul "rentabiliser" la présence d'un-e apprenti-e.
-Quel est ton objectif en prenant un-e apprenti-e ?
rentabilité à court terme (en gros tu profites juste des aides gouvernementales pour embaucher un travailleur à pas cher et lui faire faire la m°°°e) ;
rentabilité à moyen terme (tu veux former une personne à l'image de ton entreprise pour qu'elle soit ton double d'ici 3 ou 4 ans) ;
rentabilité à long terme (tu veux que ton élève te dépasse et puisse t'ouvrir un monde nouveau dans 6 ou 7 ans) ;
juste envie de transmettre sans arrière pensée financière (je fais ce métier par passion, j'ai eu la chance qu'un artisan passionné me la fasse découvrir et j'ai envie de continuer cette chaine).
J'imagine que la vrai réponse sera un mix entre les 4 cas de figure, avec d'autres considérations possible. L'idée est juste d'etre au clair sur ton objectif principal, et de placer ton niveau d'exigence en fonction.
Tu pourras ensuite avoir une liste des taches à confier à ton apprenti en fonction : à un coté du spectre il fera du ponçage, passera le balais et usinera des séries sur une machine pointée par tes soins ; et à l'autre extrémité tu prendras plaisir à faire un projet en 8h au lieu de 4 en ayant au passage fait un cours d'affutage, une discussion philosophique sur l'importance de connaitre les méthodes traditionnelles pour innover etc...
Ce questionnement sur l'objectif devra etre renouvelé régulièrement : certaines semaines tu auras 4 deadlines à respecter, pas de temps de cerveau disponible pour ton apprenti... qu'à cela ne tienne, il/elle fera du ménage et du ponçage. Et la semaine où ton planning est vide, tu en profites pour lui apprendre quelques ficelles qu'il/elle pourra mettre à profit la prochaine fois que ton planning sera chargé.
Sans vouloir etre rabat joie ; mecafer n'est pas vraiment du très bon matériel. Tout au plus du matériel correct pour utilisation non professionnelle...
En plus de ça le tour à bois est loin d'etre leur spécialité (qui se situe plutot du coté des outils pneumatiques) ; or le tour à bois c'est très particulier comme fabrication (les marques d'équipement génériques sont rarement celles qui sont conseillées par les tourneurs).
La seule citation de tour à bois mecafer que je trouve sur la toile vient d'ici meme : par la
Je ne sais pas si c'est le meme modèle ; mais franchement la conception ne respire pas la grande qualité par rapport à ce qui existe maintenant : le bati est en tole qui n'a pas l'air très épaisse ; l'arbre central en tube carré me fait craindre un manque de rigidité de l'ensemble ; tous les réglages se font par came et non par excentrique (pour le coup ça fonctionne très bien ; mais les réglages par excentrique sont vraiment devenu un standard) ; il n'y a pas de variateur et la taille du carter ne laisse pas imaginer qu'il y ait beaucoup de poulies (la capacité à varier la vitesse et le couple sur une plage large est très importante en tournage)...
Pour finir d'enfoncer le clou ; les tours à copieurs ont une cible très spécifique sur le marché actuel : la fabrication de balustres d'escaliers ou de pieds de tables. Les entreprises spécialisées sont équipées de tours beaucoup plus performants/sécurisés ; les petits artisans qui n'en font qu'une fois de temps en temps préfèreront souvent sous traiter le tournage que d'investir dans une machine "moyenne". Les tourneurs de loisir ou artisans d'art préfèreront s'orienter vers une machine avec un encombrement moins important et plus polyvalente (variateur de vitesse ; poupée fixe rotative etc...). Pour peu que ta machine soit en triphasé elle va avoir du mal à correspondre aux besoins de quelqu'un.
Pour résumer : marque non spécialisée, machine rare et mal documentée, conception pas du tout aux standards modernes, clients potentiels rares... J'attends des photos pour avoir un avis plus éclairé mais meme neuf il ne faut pas en espérer beaucoup plus que 200€.
Pour un maillet, le "confort" n'est pas forcément d'avoir un manche qui ne glisse pas, avec une surface "molle" etc...
Au contraire personnellement j'aime avoir un maillet dont le manche est lisse et assez basique pour ajuster ma prise facilement et avoir l'équilibre qui correspond au geste que je fais à l'instant T. Quand j'utilise un maillet, si j'ai besoin de taper comme un sourd au point que le manche dur soit un problème, c'est qu'il y a quelque chose d'autre qui cloche : ciseau mal affuté, trop gros copeaux à enlever, assemblage mal ajusté, maillet trop petit pour l'usage (par ex utiliser mon maillet de sculpture pour tailler une mortaise au bédane).
Pour une massette/masse par contre j'aime bien avoir un manche où la prise est très fixe pour pouvoir focaliser mon attention sur mon geste pour frapper fort et au bon endroit plutot que sur ma prise pour etre sur que l'outil ne va pas m'échapper.
Il faut faire un compromis entre temps passé/budget/compétences/objectif de durabilité.
Comme dit précédemment si les volets en sont là ; il faut commencer par un diagnostique poussé pour voir si la réparation sera là pour etre pérenne ; pour faire tenir l'ensemble avant que le budget d'un remplacement complet soit là ; pour le plaisir d'avoir fait sois meme...
Selon la méthode de fabrication utilisée pour le volet ; il peut etre possible
_de gratter les zones abimées et reboucher les trous avec un mastic (cas où les zones abimées sont limitées : les trous de quincaillerie qui ont pris du jeu ; un noeud malsain qui a sauté...)
_de remplacer un élément (les tenons mortaises de l'écharpe ont pourri mais les lattes sont propres ; l'ensemble est propre mais la latte d'extrémité qui frotte plus que les autres a perdu sa peinture depuis belle lurette et a pourri...)
_de refaire le volet à l'identique : soit il y a trop d'éléments à changer ; soit la méthode de construction de base (ou des réparations passées) inclue des assemblages que tu n'es pas capable de démonter proprement (tenon mortaise avec des cheville métalliques crantées ; assemblages collés à la PU ; clous rajoutés n'importe comment)
Faire une incrustation de bois massif pour reboucher un trou ; c'est compliqué techniquement ; et la durabilité de la réparation sera rarement supérieure au mastic : dans un cas comme dans l'autre le rebouchage ne réagira pas aux changements d'hygrométrie de la meme façon que le reste ; et après un ou deux ans il y aura des jours à combler. Le seul cas où je penserais à cette méthode c'est pour un élément avec une valeur patrimoniale ; et dans un tel cas je ne me lancerais pas dans la réparation moi meme.
Dans tous les cas (réparation ou remplacement) il faut utiliser un bois de classe 3 pour l'emploi en extérieur ; meme si la peinture protège elle ne protégera pas éternellement et quand l'eau aura trouvé sa voie il faudra que le bois puisse y résister. Si tu fait un patch ou que tu ne remplace qu'un élément ; il faut essayer de trouver un bois avec les meme caractéristiques que celui que tu remplace (meme essence ; meme orientation du fil...) ce qui limitera les différences de mouvement lors des changement d'hygrométrie.
En bref : si c'est pour une réparation "bricolée" en attendant d'avoir le budget pour faire ça mieux ; le mastic redonnera sa tenue fonctionnelle pour quelques années et pour un budget réduit. Si c'est pour faire une réparation durable qui devra tenir plus de 10 ans ; il faut vraiment bien pousser le diagnostique pour savoir où tu vas.
le houx a un grain fin et serré (du à sa pousse lente) ; il est dur tout en gardant une bonne élasticité. Ces caractéristiques le rendent intéressant pour tourner des pièces très fines (trembleurs, boules de canton, fleurons...) ou à propriété mécanique particulière (manche par ex)
C'est aussi un bois qui se cintre assez bien, mon grand père faisait ses manches de faux en houx qu'il cintrait au dessus du feu.
Par contre comme tous les bois "rares" dont l'usage s'est fait encore plus rare, il n'a de valeur qu'aux yeux de celui qui veut l'utiliser. Un tronc de houx, si beau soit-il, se vendra au prix du bois de chauffe si le forestier ne connais pas un négociant en bois spécialisé dans les bois rares.
chez auprès de mon arbre tu as deux modèles qui sont dans ces eaux en terme de budget : magma 175fu et jet 1015vs.
J'ai le grand frère du magma et c'est top ; le poids est là et tout est qualitatif.
Avec ces modèles qui ont une conception plus "basique" que le coronet herald, tu auras une machine plus robuste dans le temps ; et franchement l'option tete pivotante ne me convainc pas vraiment sur de si petits tours.