
De mes essais, le cintrage vapeur est une technique qui demande pas mal d'essais/erreurs, de matériel spécifique (pas forcément cher mais quand même volumineux) et qui se prête plutôt à des éléments qui seront in fine "contraints" dans le projet final (par exemple un cercle complet, une ceinture collée, un lien cintré qui sera en compression...).
Il faut du bois bien droit de fil, un bac pour le laisser tremper avant le cintrage, un moule pour le cintrage, une cuve à vapeur (perso c'était tube inox de cheminée industrielle et cocotte minute), une armée de serre joints et une organisation sans faille (ça refroidit vite, et quand c'est froid ça ne cintre plus).
Le lamellé collé demande lui aussi un moule, du bois de qualité etc... mais tu peux t'entraîner à vide avant ton cintrage définitif, voir si tes lames sont assez souple, voir si ton moule est correct... les essais erreurs se font sans colle et peuvent être corrigés sans perdre de matière première.

Je plussoie les réserves de Ara et Kentaro sur le réel intérêt financier de choisir une SASU plutôt qu'une micro (sauf à passer toutes tes dépenses perso dans les charges de l'entreprise pour diminuer artificiellement ton bénéfice et améliorer ta balance de TVA... mais là encore attention aux requalifications et autres coups de baguettes sur les doigts en cas de contrôle).
J'ajouterais un autre argument en faveur de la micro : la flexibilité et l'absence de prise de tête.
_L'absence d'obligation de CA : tu as déjà un boulot, donc tu fais déjà des heures ; pour l'instant la menuiserie c'est tout nouveau tout beau, tu es motivé pour en faire plein en plus de tes heures de travail salarié... Dans six mois, un an ou deux, tu seras creuvé, tu auras envie de faire une pause pour partir en vacance, prendre du temps avec ta famille, voir ne conserver que ton salariat pendant quelques mois pour te consacrer à un projet perso (rénovation de maison, fabrication de bateau, réaménagement complet de ton atelier...). Ca peut aussi être une commande hyper géniale mais qui en ne bossant sur ton entreprise qu'à temps partiel va te prendre 6 mois à être finalisée. Avec une SAquelquechose tu devras continuer à payer tous les mois ton comptable, tes cotisations (qui sont "évaluées" en fonction de ton bénéfice de l'an passé) etc... le fait de faire une pause est donc contraint par le fait d'avoir de la trésorerie d'avance pour le faire. En micro-entreprise comme tu ne paye tes cotisations qu'à encaissement du CA, si tu déclare 0 pendant 6 mois tu paye 0 pendant 6 mois (excepté assurance et frais de banque qui restent légers si tu n'as pas de décennale).
_Les "lourdeurs" administratives (pour ma part en micro c'est 2h d'administratif par mois en moyenne ; ma voisine en SASU c'est 2 jours par mois en moyenne) peuvent vite être frustrantes si tu as déjà un salariat à côté : tu viens de finir ta semaine de boulot, tu as envie de finir le meuble pour Mme Michu ; mais avant ça tu dois passer 1h au tèl avec ton comptable, rappeler tes fournisseurs pour un duplicata de facture d'il y a 4 mois, faire ta déclaration au registre des bénéficiaires effectifs au tribunal de commerce... finalement Mme Michu va encore attendre une semaine. En micro tu te réserve 1h, tu rassemble tes factures du mois (ou du trimestre), tu fais deux additions pour savoir quels chiffres donner à l'URSSAF, tu archive tout ça proprement pour être carré en cas de contrôle et paf c'est fait. Si tu veux faire un bilan analytique et de l'optimisation pour les impôts libre à toi, mais tu n'es pas obligé de le faire.
_C'est plus facile de démarrer en micro et de "grossir" ensuite que l'inverse... si tu es lassé de cette activité, stopper une micro est simple comme bonjour ; clôturer une SAtruc c'est pas la même. De même en cas de déménagement tu auras des démarches bien plus compliquées en SA qu'en micro.

Il faut voir quels accessoires tu as à disposition et quel usage tu envisages :
_A ma connaissance ces tours n'ont pas encore la tête standard actuelle (filetage M33/3,5mm ; cône mors2) ce qui t'enferme dans l'achat d'accessoires d'occasion (mandrins, gobelets etc...). S'il y a déjà un beau lot d'accessoires avec ce n'est pas gênant, mais sinon il faut compter la recherche d'accessoires rares et donc souvent surcôtés.
_Si tu n'envisages que du travail entre pointes, pas de soucis à condition de vérifier le bon état (alignement des pointes, rectitude du banc, absence de rouille sur la tête, la contrepointe et les vis de serrage).
_Si tu veux faire du travail en l'air (assiettes, toupies, pièces percées ou creusées...) il te faudra un mandrin, un gobelet ou un plateau à visser ; s'il n'est pas fourni avec il faudra le trouver en occase et rajouter le prix.
_Les gouges vendues avec, c'est bien mignon mais il ne faut pas surestimer le cadeau. Il faut regarder la qualité des outils (HSS ou pas, quelle longueur utile reste t'il, les outils correspondent t'il à l'usage prévu ?°
J'ai souvent vu des lots avec 5 racloirs et une plane... pas du tout adapté pour un débutant. Tu as aussi des petits malins qui mettent dans le lot tous les outils en fin de vie (la gouge qui mesurait 150mm à l'origine mais qui n'en fait plus de 60 après une bonne dose d'affûtages) ; en tournage les gouges sont presque des consommables car on passe son temps à les affûter.
Et puis... si l'idée c'est de découvrir le tournage je ne pense pas que l'achat d'un tour soit la meilleure option. Un stage de découverte chez un tourneur, avec du matériel adapté et varié, en bon état ; et un accompagnement pour les premiers gestes sera bien plus efficace et te donnera les clés pour acheter un tour qui correspond à tes besoins.
Il y a plein de collègues qui font de la formation au tournage, parfois compatibles avec les aides du CPF ou autre... Pour le même prix que ton tour tu peux passer un week end intensif d'apprentissage, rencontrer un humain qui t'accompagnera bien mieux que n'importe quel youtubeur, avoir acquis autant de compétences qu'en 2 mois de pratique isolée ; et enfin avoir appris comment ne pas tomber dans les pièges marketing des représentants commerciaux dématérialisés et économiser si tu décide de vraiment te mettre au tournage.


tes pièces sont trop courtes.
Dans une raboteuse tu as trois rouleaux ; -un gros au milieu qui porte les fers, mais aussi un en aval et un en sortie de la machine qui assurent l'entrainement de ta pièce de bois.
La distance entre ces deux rouleaux entraineurs va déterminer ta longueur minimal pour raboter.
Une pièce plus courte que la distance c'est la cata assurée : une fois poussée vers le rabot par ton rouleau entraineur la pièce va se retrouver seule face au rabot... une bien mauvaise idée. Sur ta pièce je pense que tu n'étais vraiment pas loin de cette longueur dangereuse : le rabot a commencé à soulever l'avant de ta pièce avant qu'il ne passe sous le rouleau de sortie car il n'y avait pas assez de bois derrière le rouleau d'entrée pour supporter l'effort.
Par convention on évite de passer des pièce qui ne font pas au moins le double de la distance entre rouleau d'entrée et de sortie.

Comme dit par d'autres, c'est ce que tu as marqué sur ton devis qui t'engage légalement, et donc sans clause de type "sous réserve de démontage", la réparation doit être complétée telle que précisé dans le devis pour mériter paiement.
Au delà du légal, il y a l'humain ; en l'occurrence deux humain : l'artisan et le client. Le recours au légal (mise en cause du devis devant une instance juridique) ; aucun des deux n'y a intérêt, à moins que le meuble ne soit une relique du patrimoine national le temps à y passer et les frais de justice à avancer ne sont pas justifiés par l'enjeu.
Et donc on discute : avant d'établir le devis, tu as du passer du temps avec le client, si chaque partie fait en toute bonne foi un bilan de ce qu'il attendait à l'issue de cette discussion, on se retrouve avec une base de discussion bien plus saine que le devis qui n'est qu'une expression tronquée de ces attentes. Le plus important dans cette phase c'est de bien redéfinir l'objectif initial (quel résultat est attendu).
De ton côté en tant qu'artisan, pose toi quelques questions :
_en restant dans la limite du devis initial, quel travail est tu prêt à faire ? A quelle distance de l'objectif cela t'emmène ?
_est_ce que l'objectif reste atteignable avec tes compétences et ton matériel ? S'il ne l'est plus, est-ce que tu es capable d'orienter ton client vers un artisan qui aura les compétences et le matériel nécessaire ? Le cas échéant est-ce que tu as une relation de confiance avec le dit artisan qui le poussera à récupérer ton client en s'en tenant à ton diagnostique, voir est-ce qu'il sera prêt à te sous traiter la partie technique et à te laisser le reste ?
_est-ce qu'il est possible d'atteindre l'objectif en changeant de méthodes ? Par exemple, l'objectif est d'avoir une table qui ne branle pas. Est-ce qu'en rajoutant des équerres et en jouant du syntho plutôt qu'en refaisant des tenons mortaises et des greffes tu peux atteindre l'objectif ?
Ensuite, quelles sont tes priorités par rapport à ce chantier : satisfaire le client avant tout ? Produire un travail avec un standard de qualité élevé ? Avoir de quoi manger à la fin du mois ?
Et enfin, tu fais une petite projection sur l'impact à long terme pour ton activité : est-ce qu'il vaut mieux finir le chantier coûte que coûte, gagner en compétences et en réputation de sérieux, garder une bonne relation avec ce client ?
Ou au contraire, est-ce qu'il vaut mieux abandonner maintenant, savoir reconnaître ses limites, apprendre de ce chantier et modifier ta manière de faire les devis pour la suite ?
On est habitués à entendre que tout travail mérite salaire ; mais quand on devient artisan ce n'est plus tout à fait vrai : "tout contrat rempli mérite salaire" devient plus proche de la réalité. A toi de faire preuve de bonne foi et de déterminer si le contrat est rempli ou non.

J'ai démarré mon activité depuis 4 ans dans à peu près 50m² (avec un espace principal de 30m² ; une mezzanine de stockage de 10m² ; un couloir de 6m² et un petit coin pour poser l'aspi.
L'atelier de 36m² (j'y inclus le couloir) me comble amplement (après avoir tout monté sur palettes et investi dans un transpalette qui me permet de changer la configuration de l'atelier en peu de temps), par contre l'espace de stockage est un peu plus handicapant : stocker tout en mezzanine, cela veut dire monter et descendre toute la journée avec des morceaux de bois, et ne pas pouvoir stocker un projet en cours.
C'est ce dernier élément qui m'a poussé à changer un peu mon activité cette année : je ne fais plus de projet long et ambitieux en atelier, car ma configuration oblige à travailler projet par projet : pas possible de rentrer du bois pour le projet suivant alors que tu as des pièces finies en attente de montage partout où c'est possible ; pas possible de faire quelque chose de ton après midi quand tu as lancé un collage le matin et qu'il faut faire du limbo avec les serre joints...
Par contre dans mon cas la condition sine qua non pour que ça fonctionne, c'est que l'atelier est sur le même bail que l'habitation : un seul loyer, un seul abonnement élec, une seule facture d'eau, de poubelle... le simple fait de doubler les abonnements et de rajouter les déplacements entre maison et atelier briserait l'équilibre financier (ou moral, parce qu'en passant de 45h/sem à 70 j'arriverais à combler la différence, mais la tête et le corps ne suivraient pas).

Une platine métallique quelconque (tirefond avec platine soudée, insert fileté en bout de pied avec platine sur boulon...)
Ou un martyre en bois que tu remplaces quand c'est pourri (c'est ce que j'ai fait pour mes toilettes sèches de location qui sont dehors toute l'année). L'inconvénient c'est que plus la forme de ton pied est "complexe" (cad pas un simple carré) plus le martyr prends du temps à reproduire.


Pour la fissure, si elle est sur un élément structurel il eu fallu l'éliminer avant.
Perso je préfère la faire contraster et la conserver comme un élément "décoratif". Pour rester dans du naturel j'aime bien combler à la poudre de charbon de bois (liée avec du liant pour pâte à bois de chez blanchon), ou faire une incrustation d'étain. Il est possible de combler avec un mastic prévu pour les joints "pont de bateau" si c'est une zone susceptible de subir des lavages à l'eau.
Pour les éclats en contrefil, essayer de les faire disparaître par un coup de rabot manuel en coupe fauchante et au racloir, puis repasser un coup en raboteuse pour rattraper le creux créé.
A défaut, faire une pâte avec le liant blanchon et de la poudre de ponçage, mais la prise de finition sera altérée, et le visuel ne sera pas parfait. En revanche au toucher il n'y paraitra pas.

Vu que je ne suis pas le premier à le faire, je me permet de partager mon "expérience" du sujet avec un petit pas de côté :
Avant de faire des copeaux ; j'ai eu une vie bien remplie par une activité peu banale : le bénévolat au sein d'association organisatrices d'évènementiel. D'aucuns riront de bon coeur en arguant que le bénévolat ce n'est pas du travail, je me permettrais de mon côté d'ignorer ces considérations en me remémorant les semaines de 80h où je pouvais dans la même journée être chauffeur pour aller chercher 3t de matériel à 500kms de là, encadrer un chantier participatif avec 15 compagnons d'emmaus, participer à une réunion à la préfecture avec tous les gradés du département et finir cuistot pour accueillir des artistes yakoutes avec un repas digne de la réputation du pays de la gastronomie.
Je me suis lancé dans cette aventure à 20 ans, j'y ai consacré 10 ans de ma vie. Au départ il s'agissait de petits évènements regroupant 1500 personnes, à la fin il s'agissait d'une machine accueillant 7000 personnes pendant trois jours, avec un staff de 1000 personnes, regroupant des professionnels aguerris et des jeunes pas encore complètement sortis de l'adolescence qui arrivaient avec comme seul bagage l'envie et la passion.
En associatif, la question de la transmission se pose beaucoup plus vite qu'ailleurs : passer 10 ans de sa vie à travailler sans autre rémunération que le sourire accroché au visage de 7000 êtres humains pendant 3 jours, c'est long. J'ai démarré mon aventure avec peu de compétences, j'ai eu la chance de pouvoir les acquérir au fur et à mesure que le festival grossissait ; mais j'ai bien vite pris conscience que ceux qui prendrait ma suite n'auraient pas la chance de pouvoir prendre leur temps. Trouver un mouton à cinq pattes semblant bien compliqué, la direction prise par l'association a été de rechercher une multitude de moutons à 1 patte, et de trouver un mode de gouvernance adapté à ce troupeau.
La difficulté lorsque l'on s'oriente vers ce mode de fonctionnement plus collectif et horizontal, c'est de ravaler son ego, d'accepter que tout seul on va plus vite, mais qu'ensemble on va plus loin, et in fine de trouver chaque année le point d'équilibre entre réactivité et résilience. Mais quel bonheur avec maintenant 6 années de recul après avoir lâché les rennes de pouvoir revenir sur le festival et d'en découvrir des facettes qu'on ne voyait pas parce qu'on a trop la tête dans le guidon ; d'être admiratif devant l'inventivité de ceux qui sont maintenant au pilotage ; d'observer avec fierté que certains choix qui provoquaient des soulèvements de sourcils lorsqu'ils avaient été pris font maintenant consensus...
La version entrepreneuriale de cette orientation collective peut couvrir un spectre large, du "simple" binôme évoqué par Kentaro aux différentes formes de sociétés coopératives... Elle ne peut bien évidemment pas découler de la seule volonté d'un dirigeant mais doit être le fruit d'une envie commune des salariés et dirigeants. C'est une orientation difficile car peu courante, et par conséquent peu ou mal accompagnée ; mais il me semble que les entreprises du patrimoine vivant en particulier peuvent avoir intérêt à explorer cette piste pour perdurer, car les salariés y sont plus souvent qu'ailleurs porteurs d'un savoir faire, d'une histoire dont ils peuvent être fières. De LIP à Ardelaine pour ne citer que les plus connus, il existe des expériences qui peuvent se révéler enrichissantes, et servir d'inspiration pour créer de nouvelles formes de gouvernance plus ou moins collectives, et plus ou moins horizontales.

C'est pas mal recherché par les utilisateurs de toilettes sèches, et les jardiniers pour le paillage.
Devant chez moi j'ai mis un bidon en libre service et par le bouche à oreille ça me permet d'en évacuer pas mal (~3mcube/an). Sinon j'ai trouvé quelques producteurs (plantes aromatiques et maraîcher) intéressés (~6mcubes par an).
Une partie me sert à démarrer le feu en hiver mais c'est anecdotique ; je réfléchis à une manière de les utiliser dans mon poêle pour cet hiver (une boîte en métal ajourée pour que les copeaux flambent mais ne fassent ni trop de fumée ni trop d'étincelles ; ça fera pas de chauffage de long terme mais ça peut être intéressant pour booster le feu et faire rapidement monter la température).

Déjà premier point : la SAR est spécialiste du bois massif ; la SST plus polyvalente.
Ensuite le prix : une bonne SAR neuve en mono... ça va tout de suite chercher les 4 chiffres ; une SST correcte à 750€ c'est possible. En occase et en ajoutant le tri ou un convertisseur de fréquence on peut mieux s'en sortir, mais faut pas être pressé et il faut bricoler un peu (remise en état, élec...)
L'accessoirisation : c'est facile de te fabriquer des guides et autres accessoires pour élargir les possibilités de ta SST (guide pour faire des tenons, chariots de coupe...) Sur une SAR ; pas grand chose à faire à part des guides très spécialisés (préparation de blocs pour tournage, refente...)
La refente justement : avec une SAR tu refends de plus grandes largeurs ; avec une SST tu refends avec moins de perte (c'est contre intuitif parce que la SAR a un trait de coupe plus fin ; mais là où tu peux souvent te contenter de l'état de surface en sortie de SST ; il faudra quasi systématiquement passer une pièce refendue à la SAR à la raboteuse.
Les lames : en SST tu as pléthore de choix en ligne ou en magasin physique ; pour les SAR c'est plus limité. N'importe quel affuteur va te sortir une lame de circulaire qui coupe bien et bien équilibrée car ils sont tous équipés en machines numériques performantes ; pour les rubans c'est parfois compliqué de trouver un affuteur qui va savoir ce qu'il fait.
Bref, tous ces exemple pour dire que même si une SAR est un outil formidable, à moins de faire beaucoup de tournage ou du meuble de style tu as tout intérêt à commencer par la SST.

Pour moi la chimie est exclue compte tenu de l'absence d'informations sur le vernis (si on sait pas quoi c'est, on sait pas comment ça se dissout ; et on ne sait pas comment le bois va réagir en dessous). si tu as déjà du décapant en stock teste sur une toute petite zone cachée pour voir comment ça réagit, mais n'en achète pas spécifiquement au risque de perdre des sous.
Le décapeur thermique c'est dangereux car tu ne connais pas le vernis utilisé (et donc quelle dangerosité auront les vapeurs ni si ça va marcher) et le résineux qui est en dessous peut très vite carboniser.
Idem le sablage faisant ressortir les veines ; sur un résineux c'est à proscrire si on veut une finition lisse derrière ; par contre pour une finition "brute" ça peut donner un effet original.
Avec un racloir bien affilé ça marche, mais si c'est un vernis en grosses couches épaisses et qui part en grosses écailles c'est chiant ; sur une table made in indonesia avec un gros vernis qui tâche j'ai passé un coup de brosse métallique sur perceuse pour rayer le vernis avant d'attaquer au racloir, et ça a été beaucoup plus rapide. Ca doit aussi marcher en passant un coup de papier de verre très gros grain (40) sans aller jusqu'au bois.
Sinon si tu as une bonne épaisseur en dessous et un fil du bois pas trop alambiqué ; un coup de riflard pour casser le vernis puis rabot no4 ou 5 pour lisser.

La patte en fonte ressemble à un accessoire pour déporter le porte outil (utile sur un tour dont le moteur pivote, ou pour des pièces aux formes alambiquées ; par contre à réserver aux tourneurs expérimentés car le porte à faux important crée un risque de casse). Il provient probablement d'un autre tour, car la couleur n'est clairement pas la même.
La dernière image est bien un fleuret de perçage (souvent utilisé à travers une contre pointe creuse ; parfait pour creuser un pied de lampe par exemple).
La troisième photo semble être un indexeur et/ou un adaptateur de diamètre d'arbre ? Je ne vois pas de système de blocage de la rotation ce qui laisse penser que le système n'est pas complet, mais je penche pour un indexeur à 24 positions.
Pour le bloc d'alu, je pense à une base pour perceuse/défonceuse/sphéreuse... bref pour fixer sur le banc un accessoire d'usinage. Là encore ça me semble incomplet, il doit y avoir une autre partie qui correspond au filetage du plus petit cube...
Amuses toi bien avec ton nouveau jouet, et de toute façon apprends les bases avant de te lancer dans des créations avec ce genre d'accessoires, ils sont vraiment destinés à des travaux spécifiques et il vaut mieux savoir où on met les pieds avant de se lancer dans ce genre d'aventures.

il existe des négociants spécialisés en bois "rares" (soit par leur essence, soit par certaines caractéristiques), celui qui est proche de chez moi n'a pas de site internet, et ne fonctionne que par tél et contact direct... Il réserve ses arbres sur pied parfois 30ans à l'avance, est sur place pour demander au bucheron de préserver telle ou telle partie du tronc, idem chez le scieur il est là pour faire tailler tel ou tel épaisseur de plateau au fur et à mesure que le bois révèle ses particularités... Tout ce temps c'est l'opposé de la productivité "industrielle" recherchée la plupart du temps. Quand on est bon sur un commerce de niche, le web n'est pas la première option de vente et de loin.
De même, mon scieur peut fournir de beaux plateaux ; mais il faut s'occuper du séchage, car par le bouche à oreille quand il a des pièces hors normes elles sont très vite réservées, et il ne les vends pas au plus offrant mais à celui qui va le plus vite faire de la place chez lui...
Youtube peut donner l'impression que c'est courant ce genre de plateau aux US, mais on ne voit pas que derrière la caméra il y a quelqu'un qui a mis des années à créer son réseau, à se déplacer pour rencontrer en vrai ses fournisseurs et savoir ce qu'ils peuvent avoir pour des clients patients.

Je ne sais pas à quel point l'épreuve a évolué depuis 2018 ; mais personnellement j'ai trouvé que l'étude de style restait une partie relativement mineure dans l'épreuve.
Pour moi, au delà de la curiosité personnelle, il faut surtout
_avoir une notion de la chronologie d'évolution des styles (de bonnes bases en histoire aident pas mal) ; la mode fait des allers retours entre des styles plus épurés et plus chargés, les décorations incluent des symboles propres à chaque période... si on arrive à percevoir la logique de ces évolutions il devient plus facile de mettre une date sur un meuble et de le classer dans un style.
_connaitre quelques noms d'ébénistes, designers... surtout pour les styles récents (art nouveau, art déco...).
_surtout avoir une méthodologie simple d'analyse : quel est le meuble (coffre, armoire, table, buffet, commode...) ; quel est l'aspect général (sobre, chargé, coloré...) ; quels sont les éléments originaux (asymétrie, ferrures, marquèterie, tapisserie, sculpture...). Avec quelques notions (plus on se rapproche du contemporain plus il y a de meubles spécialisés ; symboles propres à chaque période...) cette méthodologie permet sinon de classer à coup sûr le meuble ; au moins de donner une analyse pertinente qui sera appréciée par le correcteur.
En bouquin, je conseil le guide des meubles et des styles de Françoise Deflassieux aux éditions solar, qui fait plus de liens avec l'histoire de l'art que le Dunod et propose à la fois une partie chronologique ; puis une partie meuble par meuble. Je l'ai trouvé plus complet et didactique.
Bon bûchage.

Quand c'est trop c'est trop...
Si tu accepte de sacrifier un peu de hauteur sur ta pièce tu peux la visser sur un grand plateau de tournage fait maison en CP épais et fixer des contrepoids (comme ton plomb de plongeur mais en ayant une surface sacrificielle plus grande pour jouer avec tes poids.)
Et puis... alourdir le tour, utiliser la contrepointe... bref, tout faire pour sécuriser la machine et la pièce pour pouvoir bosser malgré une petite vibration.