
Je dirais ça dépend de l'utilisation que tu en as.
Si tu travailles principalement à la main ou à l'électroportatif, c'est un super confort de pouvoir changer de coté, travailler en bout d'établis... bref de ne pas te prendre un mur à chaque fois que tu voudrais retourner ta pièce pour tout un tas de raisons. Et selon ton établis (taille ; positions et types de presses) la disposition par rapport aux obstacles devrais vite se trouver à l'usage. Seul inconvénient, tu ne peux pas disposer d'un beau rack à outils sur le mur en face de toi, mais pas de panique, une belle petite servante (avec rebords pour ne pas faire tomber ton ciseau fraichement affuté) sera aussi pratique car tu n'y aura que les outils utiles pour le projet en cours, et dans un 30m² le rack ne sera pas bien loin.
Si tu as un gros parc machine et que l'établi ne te sers qu'à fignoler les ajustements, il vaut mieux privilégier l'espace de circulation autour de certaines machines (quoi de plus galère que de devoir jouer le contorsionniste pour aller récupérer la planche en sortie de raboteuse) et un espace pour les assemblages/collages assez grand pour tes projets les plus fous.

pas mieux que sylvainlefrancomtois, de la laine d'acier et de l'huile de coude, si tu décape gros faudra passer ensuite à une laine plus fine pour éviter que la rouille revienne (les microsillons de la laine font de la place pour que l'humidité condense... et fasse rouiller).
Pour protéger par la suite, tu peux mettre des billes de déshumidificateur dans ta caisse à outils (déshumidifier une caisse c'est plus accessible que de déshumidifier un pays ;)
Et huile de parafine régulièrement.
Pour des outils un peu plus "grossiers" (hache, serpe, cisailles de jardin...) je passe un peu de cire d'abeille que j'"étale" au décapeur thermique sur les parties non tranchantes ; un petit coup de chiffon pour enlever le surplus quand elle commence à figer et ça fait des merveilles (la cire comble les fameux microsillons donc moins de dépot d'humidité par la suite)

Tout dépend du type de bois recherché : bois brut ou matériaux plus aboutis (MDF, CP, Aglo...)
Les fins de chantier permettent parfois de belles récupérations si tu t'arrange avec l'artisan avant (un petit verre offert au bar, un peu d'intéret pour son travail et de la franchise sur ce que tu compte faire du matos et c'est souvent dans la poche ; a contrario arriver en catimini, fouiller "discretement" la poubelle etc n'apporte rien de bon) ; memes recommandations pour éventuellement récupérer des chutes sorties de l'atelier. Sinon comme Syldesalpes, les déchetteries mais il faut bien voir avant quelle est la politique locale car d'une commune à l'autre c'est possible ou pas du tout.
Je travail beaucoup en bois de récup, mais il faut savoir que l'argent que tu économises sera souvent compensé par un temps de travail plus important, et faire attention à ne pas multiplier les kilomètres pour récupérer des allumettes. Il vaut mieux profiter d'une occasion de récup meme si tu ne sais pas encore à quoi va bien pouvoir servir ce bois, et toujours réfléchir ses projets en fonction de ce que tu sais avoir de dispo, sinon les heures et le kilomètres de recherche vont s'accumuler. Attention aussi aux clous, graviers et autres joyeusetés qui encombrent le bois de récup et peuvent te couter une lame neuve à 15€ pour avoir voulu économiser 10€ de bois (expérience vécue il y a à peine 24h)