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511 réponses
cocoM

Une décoction de racines de curcuma fraiches finement hachées pour un jaune doré (chez satoriz à reims il me semble en avoir déjà trouvé)
Comme toute teinte les bois réagissent différemment, ça reste à tester sur du sycomore (j'ai déjà utilisé sur du hetre et ça marche bien).

cocoM

On dirait la marque des planchettes utilisées pour le clayonnage, comme si l'humidité avait condensé sur ces zones et causé les taches.

Est-ce que les taches s'atténuent en humidifiant l'ensemble de la planche ? Dans ce cas une finition ou une teinte à base d'eau devrait faire de meme.
Sinon tu peux essayer l'eau oxygénée ou l'acide oxalique sur une petite zone et voir si ça disparait. (attention tout de meme, c'est de la chimie, faut des gants et des lunettes qui vont bien) Le risque c'est que ça devienne encore plus clair que le reste de la pièce. Si ça marche, rinçage à l'alcool à vernir avant de passer à la finition.

cocoM

a priori pas de contre indication, si le colorant se dilue dans l'eau il doit pouvoir se diluer dans un vernis à l'eau.

Le mieux c'est de faire un test sur un tout petit volume pour voir comment ça réagit (gants de chimiste, lunettes et tout le toutim c'est quand meme mieux avant de jouer avec de l'ammoniac dont on ne connait pas précisément la concentration).

cocoM
Meilleure réponse

Pour le mien j'ai utilisé du filetage carré de récupe : deux béquilles de caravane (qui fonctionnent exactement sur le meme principe que les crics en ciseau pour les voitures).
J'en avait sous la main mais dans une casse auto ça peut se trouver pour 4/5€.

J'ai vu plusieurs avantages à ce type de filetage par rapport au métrique classique :
_l'épaisseur du filet est plus forte, donc potentiellement plus de durée dans le temps
_le pas est plus rapide, donc tu visse et dévisse plus vite ta presse
_la partie femelle de l'ensemble est longue (trois fois la longueur d'un écrou classique donc la tige est mieux dirigée
_l'empreinte hexagonale (pour mettre ta clé) est bien profonde donc ta clé est bien ancrée.

Par contre quelques inconvénients :
_sur ce type de béquille l'"écrou" est souvent en plastique dur, et pas toujours facile en casse de faire comprendre que tu veux absolument du métal. En ajoutant la proportion de matériel oxydé dans les casses, ça devient un peu aléatoire à trouver.
_démonter la béquille pour extraire l'ensemble peut s'avérer... long et fastidieux
_pour bien tenir les béquilles ont besoin de beaucoup de friction, or nous on préférerais plus de fluidité.

cocoM

Pour des bois locaux sans traitement, les plus résistants aux conditions extérieures sont en feuillu le chataigner et du robinier/faux-acacia (très utilisés pour les piquets de clotures par les agriculteurs) et en résineux le mélèze et le douglas (meilleur marché pour le dernier).

Toute essence traitée en classe 4 pour les poteaux et 3 pour les parties qui ne sont pas en contact avec le sol devrait faire l'affaire.

Pour améliorer la durabilité, lazure sur les parties aériennes, et plot béton pour supporter les poteaux. Meme en acacia, si les poteaux sont enterrés ils finirons par pourrir, au minimum prévoir un drainage autour de la partie enterrée (un lit de graviers et de sable).

cocoM

Une réponse de normand : ça dépend du projet.
Je me demande avant si mon panneau a un role plutot esthétique ou structurel, si c'est esthétique alors je privilégie la méthode 1, sinon méthode 2.

Je modifierais un peu la méthode 1 quand meme : privilégier l'esthétique ne veut pas forcément dire "cacher" le collage, ça peut etre intéressant de créer un jeu de symétrie dans les veines du bois, d'avoir une alternance planches claire/planches foncées etc... tout un tas de combinaisons qui meme si elles ne sont pas discretes peuvent etre jolies.

cocoM

Pour de la VPC, il y a les sens du bois.
Le gros avantyage c'est que tu vois vraiment la photo du lot que tu achète, donc pas de surprise sur la teinte ou l'aspect du bois. Hyper intéressant si tu fais de la marqueterie ou pour des placages très dessinés (loupes, ronces etc...)

par titimaster il y a 6 ans
cocoM

la première photo semble bien etre un arrachage lié à un rabotage à contre fil, j'ai l'impression qu'il y a déjà eu une tentative de rebouchage (dans la zone foncée).

Pour les solutions techniques, tout dépend de ce que tu veux obtenir : une table comme neuve ou une réparation qui garde ses marques de vie ?
Pour la zone arrachée (première photo), un petit coup de racloir d'ébéniste (ou à défaut de racloir du ponçage) te permettra d'atténuer les dégats. Ensuite un peu de pate à bois (le mélange colle vinylique sciure fine marche bien pour des trous peu profonds comme ça, et en utilisant la sciure que tu fais en ponçant juste à coté tu limite la différence de teinte. Par contre attention à ne pas trop déborder : la colle vinylique va s'imbiber légèrement autour des trous, et elle ne prendra pas le vernis de la meme façon que le bois nu, d'où des taches disgracieuses, un bon ponçage s'impose de toute façon avant finition.

Pour les fissures, je les comblerais à la résine d'inclusion, pour un objet qui n'a pas d'intéret "historique" je trouve ça plus beau qu'une greffe ou un comblement à la pate à bois exemple époxy d'inclusion

cocoM

Pour les modèles que j'ai pu tester en formation (découpe de placage pour marqueterie et de chevalet de kora) :
Hegner c'est très bien (mutlicut1 ou multicut 2SE), c'est du costaud avec très peu de vibrations ; le moteur ne ralentis pas d'un poil meme dans des bonnes épaisseurs de bois dur (20mm de bubinga) et il tourne 2x4H dans la journée sans broncher pendant une semaine (alors que la machnie est à l'école depuis quelques années). Les tables sont longues ET larges sur toute la longueur d'ou une bonne stabilité de la pièce.
En descendant un peu le budget j'ai eu l'occasion de tester une Proxxon micromot (par contre je me souviens plus du modèle) et ça marche bien aussi. Pour ce que j'en ai vu, à part un aspect moins "solide" que la hegner, et un moteur qui chauffe plus en utilisation continue c'est équivalent en terme de stabilité et rectitude de la course de lame.

Encore un poil en dessous, je me suis laissé tenter par une scheppach décoXL, elle devrait arriver à la maison d'ici une semaine, si tu veux un retour d'expérience à ce moment là, fais moi signe.

cocoM

C'est rigolo ça, je suis en formation de reconversion (ébénisterie) et mon projet se rapproche pas mal du tien.
De ce que j'ai vu pour l'instant des difficultés qui peuvent etre rencontrées, la principale est de trouver le statut (asso, SARL, SCOP, SCIC, SNCF, WTF...). En effet chaque satut a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. Dans tous les cas, il me parait très difficile de monter un projet de ce type tout seul, et donc le choix du statut devient une recherche de compromis entre les aspirations des différents acteurs (quand je dis tout seul ça veut dire tout seul à se coltiner l'administratif et les recherches mais avec 30 personnes qui disent "ouais trop chouette on est à fond avec toi... quand ça sera ouvert.").

Dans le choix des statuts, les grandes orientations du projet seront vite affichées (but lucratif ou non, type de gestion (classique ou collégiale, décisions prises au nombre de part ou au nombre de personnes) etc... ; et les choix de financement en découleront aussi en grande partie (financement publique, privé, par endettement collectif ou individuel etc...)

A priori (mais je ne suis pas dame soleil) vu ce que tu avance, le statut de SCIC (société coopérative d'intéret communautaire) me parait une bonne piste, il permet d'atteindre un compromis intéressant entre une vie de type "associatif" et des visées de professionnalisation (aussi bien des personnes morales que des individus peuvent etre collaborateurs d'une SCIC, ainsi des entrepreneurs individuels peuvent l'intégrer pour le partage de matériel, des passionnés peuvent y participer en leur nom ou à travers une asso, et tout ce petit monde peut engager des salariés pour la gestion du schmilblick qui peuvent eux meme etre collaborateurs ou simples contractuels (admin, logistique, plannings, com etc...) ; enfin une collectivité territoriale peut aussi devenir collaboratrice (ce qui peut etre un choix dangereux étant donné qu'une collectivité très pro-active peut changer d'orientation à chaque élection).

Enfin grosse question qui est soulevé par ce genre de projet : la responsabilité légale. En effet le bois ça coupe les doigts (en tout cas les machines qui coupent le bois coupent aussi les doigts), et les assurance ne voient généralement pas d'un bon oeil un lieu ou des personnes qui ne sont pas diplomées peuvent se faire très mal (voir ce sujet pour aller plus loin sur cette question : Open atelier

En tout cas bon courage, perso j'ai laissé tomber le projet à grande échelle (j'ai fais 8 ans de présidence d'asso pour de l'orga de festival, participé à 2 projets de SCIC qui n'ont pas abouti, maintenant je me calme et je vais plutot partir sur du tout petit en espérant grandir progressivement).

par Old Oak il y a 7 ans
cocoM

Pour les tenons, le choix des scies dépend de tes habitudes : les modèles japonais à double denture (les scies ryoba) offrent l'avantage de n'avoir besoin que d'un outil pour couper en bois de travers et de fil (mais si tu n'as jamais utilisé une scie à coupe tirante, ce n'est pas le modèle le plus facile pour s'y mettre). Perso quand je fais un tenon à la main la scie ne me sert qu'à dégrossir et je finis systématiquement au ciseau, donc je m'intéresse plus au confort d'utilisation de la scie qu'à la finesse de la coupe.

Pour les mortaises, une chignole pour dégrossir et un bon jeu de ciseaux à bois pour finir, ou un jeu de bédanes (proche du ciseau mais avec un fer beaucoup plus épais permettant de faire levier pour retirer des copeaux du fond d'une mortaise)

De toute façon un jeu de bons ciseaux pour fignoller tes arasement et les joues des tenons.

En travaillant à la main, il vaut mieux commencer par la mortaise, plus difficile à ajuster par la suite et dont la largeur précise peut varier d'un bédane à un autre, qui peut vite se retrouver un poil de travers à cause d'un défaut d'affutage sur le bédane etc...

par pouloulou64 il y a 7 ans
cocoM

Ca pourrait ressembler à de la loupe de thuya, mais il faudrait voir le placage avant finition pour bien comparer.
ftfi.fr/bois/a...LOUP-THUYA2.jpg

cocoM

Salut,

je suis actuellement en formation pour une reconversion, et pour cette reconversion je suis en congé individuel de formation.

Le CIF est accessible soit pour les personnes en CDI avec l'accord de leur employeur (qui doit etre justifié, et sachant que la demande peut etre renouvelée tous les ans et ne peut pas etre refusée plus de 3 fois), soit après un cumul de CDD suffisant (se renseigner car cela dépend de ta branche d'activité).
La demande doit etre faite auprès du FONGECIF (ou équivalent selon la branche) avec un bon gros dossier à remplir, et s'il est accepté la formation est prise en charge, ainsi que le maintien du salaire et des charges sociales qui vont avec pendant la durée de la formation (si tu es en CDI, le FONGECIF rembourse ta boite pour ton salaire complet ; si tu accèdes au CIF suite à cumul de CDD, tu es considéré comme directement employé par le FONGECIF).

Gros avantages donc : pas de perte de salaire pendant la formation, et conservation de tous les droits qu'on avait avant le début (CE, chomage...) ; gros inconvénient : il me semble que la formation ne peut pas excéder un an, ce qui exclue certaines voies, et la démarche administrative est tout aussi galère et stressante que la recherche d'un patron pour contrat pro.

par willy il y a 7 ans
cocoM

Je dirais ça dépend de l'utilisation que tu en as.

Si tu travailles principalement à la main ou à l'électroportatif, c'est un super confort de pouvoir changer de coté, travailler en bout d'établis... bref de ne pas te prendre un mur à chaque fois que tu voudrais retourner ta pièce pour tout un tas de raisons. Et selon ton établis (taille ; positions et types de presses) la disposition par rapport aux obstacles devrais vite se trouver à l'usage. Seul inconvénient, tu ne peux pas disposer d'un beau rack à outils sur le mur en face de toi, mais pas de panique, une belle petite servante (avec rebords pour ne pas faire tomber ton ciseau fraichement affuté) sera aussi pratique car tu n'y aura que les outils utiles pour le projet en cours, et dans un 30m² le rack ne sera pas bien loin.

Si tu as un gros parc machine et que l'établi ne te sers qu'à fignoler les ajustements, il vaut mieux privilégier l'espace de circulation autour de certaines machines (quoi de plus galère que de devoir jouer le contorsionniste pour aller récupérer la planche en sortie de raboteuse) et un espace pour les assemblages/collages assez grand pour tes projets les plus fous.

cocoM

pas mieux que sylvainlefrancomtois, de la laine d'acier et de l'huile de coude, si tu décape gros faudra passer ensuite à une laine plus fine pour éviter que la rouille revienne (les microsillons de la laine font de la place pour que l'humidité condense... et fasse rouiller).

Pour protéger par la suite, tu peux mettre des billes de déshumidificateur dans ta caisse à outils (déshumidifier une caisse c'est plus accessible que de déshumidifier un pays ;)
Et huile de parafine régulièrement.

Pour des outils un peu plus "grossiers" (hache, serpe, cisailles de jardin...) je passe un peu de cire d'abeille que j'"étale" au décapeur thermique sur les parties non tranchantes ; un petit coup de chiffon pour enlever le surplus quand elle commence à figer et ça fait des merveilles (la cire comble les fameux microsillons donc moins de dépot d'humidité par la suite)

par PhilH il y a 7 ans
cocoM

Tout dépend du type de bois recherché : bois brut ou matériaux plus aboutis (MDF, CP, Aglo...)
Les fins de chantier permettent parfois de belles récupérations si tu t'arrange avec l'artisan avant (un petit verre offert au bar, un peu d'intéret pour son travail et de la franchise sur ce que tu compte faire du matos et c'est souvent dans la poche ; a contrario arriver en catimini, fouiller "discretement" la poubelle etc n'apporte rien de bon) ; memes recommandations pour éventuellement récupérer des chutes sorties de l'atelier. Sinon comme Syldesalpes, les déchetteries mais il faut bien voir avant quelle est la politique locale car d'une commune à l'autre c'est possible ou pas du tout.
Je travail beaucoup en bois de récup, mais il faut savoir que l'argent que tu économises sera souvent compensé par un temps de travail plus important, et faire attention à ne pas multiplier les kilomètres pour récupérer des allumettes. Il vaut mieux profiter d'une occasion de récup meme si tu ne sais pas encore à quoi va bien pouvoir servir ce bois, et toujours réfléchir ses projets en fonction de ce que tu sais avoir de dispo, sinon les heures et le kilomètres de recherche vont s'accumuler. Attention aussi aux clous, graviers et autres joyeusetés qui encombrent le bois de récup et peuvent te couter une lame neuve à 15€ pour avoir voulu économiser 10€ de bois (expérience vécue il y a à peine 24h)