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486 réponses
cocoM
( Modifié )

encore un lien pour compléter chikudo-bamboo...-du-shakuhachi/

C'est pour des flutes en bambou mais la fin du process de fabrication est semblable (travail de la perce et accordage)

Mis à jour
par AntoineJ il y a 6 ans
cocoM

Perso je suis passé sur des disques Finixa un peu par hasard, et j'y reviens sans hésiter. site du fabricant (traduction google qui pique les noeuilles)

Ils sont fait pour la carrosserie à la base mais ils marchent super bien sur le bois aussi.
Les avantages :
_facile à trouver en magasin physique puisque les vendeurs de pièces auto du réseau AD les proposent.
_qualité/prix attractif (entre 40 et 50€ TTC la bte de 100 selon le grain)
_polyvalent bois/métal/peinture
_grains très fins disponibles (jusqu'à 600)
_quasi indéchirables (j'ai poncé du mortier avec et ils tiennent)

En comparaison, je trouve que les abranets durent un poil plus longtemps (mais vraiment un poil) et permettent une aspiration plus efficace.
Par contre le reproche que je fais aux abranets c'est de facilement se déchirer quand on change régulièrement de grain (ils agrippent tellement qu'on abime quasi systématiquement la maille en les arrachant).

par AmbianceBOIS il y a 6 ans
cocoM

A ma connaissance on fait chauffer l'huile dans deux cas bien distincts :

Premièrement pour cuire ton huile : chauffe d'environ 4h, à feu doux au bain marie (surtout pas d'ébullition) et selon l'effet recherché avec une huile de lin déjà clarifiée (qui est restée exposée aux UVs dans une bouteille jusqu'à éclaircir) car la cuisson rend l'huile plus foncée.
Cette technique de cuisson accélère le séchage de l'huile, et à priori rend l'ensemble plus résistant à l'abrasion.

Deuxièmement application à chaud d'une préparation à l'huile de lin : tu chauffes ta recette à l'huile de lin jusqu'à 60°, et tu appliques avec un pinceau résistant à la chaleur.
L'effet recherché est d'augmenter le pouvoir pénétrant de l'huile et d'avoir une meilleure imprégnation.

Et bien évidemment on peut appliquer à chaud une huile de lin cuite.

Dans tous les cas il faut faire gaffe à ne pas donner de travail aux pompiers : l'huile ça brule bien, et quand c'est chaud c'est très chaud. Si en plus on rajoute de la térébenthine comme c'est le cas de beaucoup de recettes, il faut bien laisser son coté pyromane de coté et ne pas faire n'importe quoi.

cocoM

Plus que l'option finition "naturelle" je recherche l'option finition "durable". En gros si le choix d'une finition estampillée naturelle m'oblige à y revenir trop souvent, je finis par douter de la vertue environnementale de ladite finition.
Pour tenter une analogie foireuse : je me soigne presque exclusivement aux huiles essentielles et aux plantes, mais le jour où je me chope une vrai bonne crève digne de ce nom, je ne vais pas cracher sur les antibiotiques. Pour les finitions pareille, j'évite au max les trucs à base de pétrole, mais si c'est la seule chose qui marche pour une application donnée, je vais pas me priver.

Petite liste non exhaustive des finitions naturelles que j'ai pu tester :

Pour ma vaisselle tournée, je commence par une imprégnation à l'huile de noix cuite puis je passe de la cire d'abeille pure à chaud. Bien évidemment cette finition se ternis au premier lavage, mais elle est satisfaisante en terme d'étanchéité, et elle est neutre en terme de gout (j'ai essayé l'huile de lin alimentaire à la place de l'huile ne noix, c'est plus jaune et ça donne un gout rance).

Pour les meubles et et autres projets d'intérieur, si le meuble est fortement solicité j'opte pour des finitions à base de pétrole qui durcissent bien (PU principalement). Si c'est plus décoratif ou que l'objet est plus susceptible d'etre bichonné, soit une finition cirée (cire d'abeille plus ou moins purifiée selon la teinte recherchée, carnauba et thérébentine pure gemme) ; soit une finition gomme laque (au tampon et dilué à l'alcool à vernir) selon le brillant recherché.

Pour les objets en extérieur, selon la classe de protection nécessaire soit lasure à l'huile de lin cuite + térébenthine + pigments dont oxyde ferreux (ou ferrique j'inverse tout le temps) ; soit imprégnation à l'huile puis goudron de pin (goudron scandinave) ou de bouleau (fait maison, mais c'est looooonngg). Pour une cabane sur pilotis j'ai testé une imprégnation à l'eau salée pendant 2 semaines, avant un badigeon à l'eau de chaux (bois de chataigner pour avoir une classe de base déjà élevée), pour l'instant après 4 inondations rien à signaler.

cocoM

Sur mon établi mobile (par transpalette pour moi plutot que par roulette) j'ai opté pour des béquilles de caravanes récupérées en casse pour 10€ les 4, il suffit d'une clé à cliquet pour les monter/descendre, et ça supporte largement les contraintes (au moins mieux que les roulettes).
Par contre je n'utilise qu'une seule des béquille à chaque fois pour stabiliser l'ensemble, mais pas pour rattraper le niveau.

Toujours en mode récup, j'ai été voir une entreprise du coin qui fait pas mal de manutention et j'ai récupéré dans leurs poubelles un transpalette dont les roues sont mortes, mais le verrin en parfait état. Y'a moyen d'intégrer ce système sur un établi.

cocoM

Pour moi ta gouge Leman ressemblerais plus à une gouge à profiler qu'à une gouge à creuser.

La gouge dite "à creuser" est destinée à travailler en bois de travers, je trouve d'ailleurs que l'appelation anglophone est plus parlante ("bowl gouge" ou gouge à bol, les bols étant systématiquement tournés en bois de travers pour etre plus étanches). La gorge très marquée est étudiée pour avoir un outil bien stable et une bonne évacuation des copeaux dans cette situation ; mais la gouge à creuser n'est pas efficace pour creuser en bois de bout (pour une boite ou un coquetier par exemple), dans ce cas il vaut mieux un anneau de creusage (qui lui porte bien son nom) ou un crochet.

cocoM

s'entrainer y'a que ça de vrai... perso j'ai acheté une gouge industrielle toute pourrite dans un vide grenier, et j'ai passé quelques heures perdues à la maltraiter sur des feuilles de papier de verre pour bien intégrer le geste avant de passer le pas d'investir dans un vrai lot.
Deux trucs qui m'ont été utiles : toujours affuter en tirant vers soi, et avoir un poste d'affutage plus bas que ton établi (ça permet de "verrouiller" l'angle avec les bras et d'utiliser les jambes pour tirer, perso ça m'a semblé plus facile de garder un angle constant comme ça).

Faire un guide d'affutage me parait compliqué car il doit permettre la rotation de l'outil, mais si cette condition est remplie pourquoi pas.
Reste à voir si 2h d'entrainement intensif ne te permettront pas de réussir tes affutages aussi bien que xh de conception et fabrication de ton guide

cocoM

Une décoction de racines de curcuma fraiches finement hachées pour un jaune doré (chez satoriz à reims il me semble en avoir déjà trouvé)
Comme toute teinte les bois réagissent différemment, ça reste à tester sur du sycomore (j'ai déjà utilisé sur du hetre et ça marche bien).

cocoM

On dirait la marque des planchettes utilisées pour le clayonnage, comme si l'humidité avait condensé sur ces zones et causé les taches.

Est-ce que les taches s'atténuent en humidifiant l'ensemble de la planche ? Dans ce cas une finition ou une teinte à base d'eau devrait faire de meme.
Sinon tu peux essayer l'eau oxygénée ou l'acide oxalique sur une petite zone et voir si ça disparait. (attention tout de meme, c'est de la chimie, faut des gants et des lunettes qui vont bien) Le risque c'est que ça devienne encore plus clair que le reste de la pièce. Si ça marche, rinçage à l'alcool à vernir avant de passer à la finition.

cocoM

a priori pas de contre indication, si le colorant se dilue dans l'eau il doit pouvoir se diluer dans un vernis à l'eau.

Le mieux c'est de faire un test sur un tout petit volume pour voir comment ça réagit (gants de chimiste, lunettes et tout le toutim c'est quand meme mieux avant de jouer avec de l'ammoniac dont on ne connait pas précisément la concentration).

cocoM
Meilleure réponse

Pour le mien j'ai utilisé du filetage carré de récupe : deux béquilles de caravane (qui fonctionnent exactement sur le meme principe que les crics en ciseau pour les voitures).
J'en avait sous la main mais dans une casse auto ça peut se trouver pour 4/5€.

J'ai vu plusieurs avantages à ce type de filetage par rapport au métrique classique :
_l'épaisseur du filet est plus forte, donc potentiellement plus de durée dans le temps
_le pas est plus rapide, donc tu visse et dévisse plus vite ta presse
_la partie femelle de l'ensemble est longue (trois fois la longueur d'un écrou classique donc la tige est mieux dirigée
_l'empreinte hexagonale (pour mettre ta clé) est bien profonde donc ta clé est bien ancrée.

Par contre quelques inconvénients :
_sur ce type de béquille l'"écrou" est souvent en plastique dur, et pas toujours facile en casse de faire comprendre que tu veux absolument du métal. En ajoutant la proportion de matériel oxydé dans les casses, ça devient un peu aléatoire à trouver.
_démonter la béquille pour extraire l'ensemble peut s'avérer... long et fastidieux
_pour bien tenir les béquilles ont besoin de beaucoup de friction, or nous on préférerais plus de fluidité.

cocoM

Pour des bois locaux sans traitement, les plus résistants aux conditions extérieures sont en feuillu le chataigner et du robinier/faux-acacia (très utilisés pour les piquets de clotures par les agriculteurs) et en résineux le mélèze et le douglas (meilleur marché pour le dernier).

Toute essence traitée en classe 4 pour les poteaux et 3 pour les parties qui ne sont pas en contact avec le sol devrait faire l'affaire.

Pour améliorer la durabilité, lazure sur les parties aériennes, et plot béton pour supporter les poteaux. Meme en acacia, si les poteaux sont enterrés ils finirons par pourrir, au minimum prévoir un drainage autour de la partie enterrée (un lit de graviers et de sable).

cocoM

Une réponse de normand : ça dépend du projet.
Je me demande avant si mon panneau a un role plutot esthétique ou structurel, si c'est esthétique alors je privilégie la méthode 1, sinon méthode 2.

Je modifierais un peu la méthode 1 quand meme : privilégier l'esthétique ne veut pas forcément dire "cacher" le collage, ça peut etre intéressant de créer un jeu de symétrie dans les veines du bois, d'avoir une alternance planches claire/planches foncées etc... tout un tas de combinaisons qui meme si elles ne sont pas discretes peuvent etre jolies.

cocoM

Pour de la VPC, il y a les sens du bois.
Le gros avantyage c'est que tu vois vraiment la photo du lot que tu achète, donc pas de surprise sur la teinte ou l'aspect du bois. Hyper intéressant si tu fais de la marqueterie ou pour des placages très dessinés (loupes, ronces etc...)

par titimaster il y a 6 ans
cocoM

la première photo semble bien etre un arrachage lié à un rabotage à contre fil, j'ai l'impression qu'il y a déjà eu une tentative de rebouchage (dans la zone foncée).

Pour les solutions techniques, tout dépend de ce que tu veux obtenir : une table comme neuve ou une réparation qui garde ses marques de vie ?
Pour la zone arrachée (première photo), un petit coup de racloir d'ébéniste (ou à défaut de racloir du ponçage) te permettra d'atténuer les dégats. Ensuite un peu de pate à bois (le mélange colle vinylique sciure fine marche bien pour des trous peu profonds comme ça, et en utilisant la sciure que tu fais en ponçant juste à coté tu limite la différence de teinte. Par contre attention à ne pas trop déborder : la colle vinylique va s'imbiber légèrement autour des trous, et elle ne prendra pas le vernis de la meme façon que le bois nu, d'où des taches disgracieuses, un bon ponçage s'impose de toute façon avant finition.

Pour les fissures, je les comblerais à la résine d'inclusion, pour un objet qui n'a pas d'intéret "historique" je trouve ça plus beau qu'une greffe ou un comblement à la pate à bois exemple époxy d'inclusion

cocoM

Pour les modèles que j'ai pu tester en formation (découpe de placage pour marqueterie et de chevalet de kora) :
Hegner c'est très bien (mutlicut1 ou multicut 2SE), c'est du costaud avec très peu de vibrations ; le moteur ne ralentis pas d'un poil meme dans des bonnes épaisseurs de bois dur (20mm de bubinga) et il tourne 2x4H dans la journée sans broncher pendant une semaine (alors que la machnie est à l'école depuis quelques années). Les tables sont longues ET larges sur toute la longueur d'ou une bonne stabilité de la pièce.
En descendant un peu le budget j'ai eu l'occasion de tester une Proxxon micromot (par contre je me souviens plus du modèle) et ça marche bien aussi. Pour ce que j'en ai vu, à part un aspect moins "solide" que la hegner, et un moteur qui chauffe plus en utilisation continue c'est équivalent en terme de stabilité et rectitude de la course de lame.

Encore un poil en dessous, je me suis laissé tenter par une scheppach décoXL, elle devrait arriver à la maison d'ici une semaine, si tu veux un retour d'expérience à ce moment là, fais moi signe.