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486 réponses
cocoM

Vu le temps de séchage des planches fraichement débitées justement, je ne vois pas trop l'intéret de commencer par investir dans une machine pour faire des planches, à moins d'avoir une parcelle de foret avec des bois intéressants à disposition et de faire commerce de planches.
Les scies à ruban avec hauteur de coupe intéressantes peuvent se trouver sur l'occasion : volant de 700 minimum avec moteur 6cv pour débiter jusqu'à 40cm de diamètre et qui sera utile en menuiserie ensuite, voir des machines plus grosses montées sur prise de force de tracteur utilisées par des forestiers, mais ce sont des investissements assez lourds (tarif, temps de remise en état, encombrement). Et si tu veux utiliser des scies à ruban pour de la scierie, tu ne passeras pas à coté de la fabrication d'un système d'amenage du bois par chariot.
Sinon il existe plein d'exemples sur youtube de scies à grumes sur rail faites maison. Par contre à mon humble avis pas de question de rentabilité là dedans, ce genre de projet est plus intéressant pour le défis technique que pour les économies réalisées.
Et enfin les systèmes de guides sur tronçonneuse, qui fonctionnent plutot bien avec un bon rapport qualité prix, mais demandent une tronçonneuse bien costaude (suffisamment pour emmener un guide lame de 700 sans faiblir) et d'investir dans une chaine avec un affutage spécial bois de long.

cocoM

Et je le rappelle encore une fois : quand tu as un numéro siren, tu perds 50 à 80 % des aides auxquelles tu pouvais prétendre.

tu peux développer ?
a part la demande d'ACCRE et d'ARCE qui doit etre effectuée très rapidement au risque de passer à coté ; je vois pas trop.

cocoM

Il n'y a pas de réponse manichéenne, un pote a moi a fait sa formation charpente à l'AFPA d'Angers, le formateur principal était lui meme compagnon, vraiment passionné par la transmission et il a eu droit à une formation au top.

J'ai fait ma formation ébénisterie l'an dernier aux Aliziers (picardie), là bas pas de formateur "principal" mais une douzaine de formateurs et accompagnants qui sont passés soit pour une semaine soit plus longtemps. Perso ce mode de formation m'a vraiment plu, meme si on revient d'une semaine à l'autre sur des notions censées avoir été vues, ça ouvre aussi à des méthodes différentes, des expériences de vie variées (quand on discute de l'après formation ça compte)...

Pour relativiser un peu l'image d'excellence des compagnons, un menuisier du coin qui a arreté il y a une vingtaine d'année m'a confié qu'il n'avait pas forcément une bonne image des compagnons, il les trouvait certes excellents techniquement mais pas assez "efficaces" lorsqu'ils arrivaient dans l'entreprise (bien entendu ça n'engage que lui et je suis loin de vouloir généraliser).

Pour conclure je dirais que le mieux c'est d'aller te faire une idée par toi meme des autres formations possibles, est-ce que le courant passe bien avec les formateurs ? Est-ce que l'école te propose une aide pour trouver une entreprise d'accueil ? Au moins tu n'auras aucun regret par la suite si jamais la formation ne correspond pas à 100% à tes attentes.

cocoM

Le noeud de menuiserie (exemple) très bien pour la précision de coupe et de tracé.

Pour les imprécisions sur la cote finale, certaines ne sont pas si importantes que ça (pourquoi vouloir etre précis au mm sur une table de 2m de long qui va bouger de +/- 5mm avec les variations d'hygrométrie ?). Quand on regarde les ouvrages des anciens, ils sont extraordinaires, et pourtant ils n'avaient pas de mètre laser précis au dixième, de scie à format numérique et autre pied à coulisse cryogénisé à l'azote pour etre plus fiable.

Le secret : travailler par comparaison (la fameuse phrase : moins on mesure moins on se trompe); et réfléchir la méthodologie de travail pour usiner une pièce quand on a les éléments qui vont nous permettre de reporter une cote sans avoir à sortir le mètre. Par exemple : attendre d'avoir fini un cadre avant de mettre à dimension le panneau qui va rentrer dedans. Ca peut aussi passer par la réalisation d'une épure (dessin à l'échelle 1) de ton projet pour reporter les cotes sans outil de mesure (très intéressant si tu dois réaliser une série).

cocoM

ça ressemble bien à un fermoir droit, mais l'affutage a été un peu hasardeux, les deux biseaux devraient etres identiques et bien droits.

par Nikopo il y a 5 ans
cocoM

Premier point : laisser un espace vide suffisant entre le plateau et le haut des placards pour passer un serre joint ; ou tout accessoire que tu souhaites installer. J'ai beau avoir laissé de la place, je trouve toujours des situations où j'en voudrais plus.

Deuxième point : anticiper tes éventuelles envies futures de passer sur du plus gros calibre en terme de presse : rajouter un déport à droite (pas grand chose, 10cm) pour pouvoir mettre une belle presse frontale qui sera en face du pied.

Enfin petite question par rapport au positionnement de ta presse : es-tu gaucher ? Positionnée ainsi ta presse est intéressante pour raboter en gaucher, en droitier tu auras la manivelle de la presse dans la hanche si tu rabotes des pièces plus longues que ta presse (que tu feras dépasser vers l'établis pour qu'elles aient un support sur toute la longueur).

Après tout dépend de ce que tu compte faire avec cet établis : montage, travail avec outils à mains, électroportatif, mixte ??

par Bruno47 il y a 5 ans
cocoM

Pour une RD en 420 de large, j'ai testé juste pour voir une aspi lurem solo 8 (0,8cv, donc 600w d'après la conversion google). C'est complètement inutile, j'ai un meilleur résultat avec mon karcher WD6 (mais avec celui là l'aspiration ne dure que 5 sec avant que le conduit soit bouché).
1500w c'est déjà beaucoup plus raisonnable, d'autant que le débit n'est pas le seul critère à prendre en compte pour le choix de ton aspi.
Mig a fait un pas à pas sur l'aspiration centralisée de son atelier, c'est dense et un peu trop d'info pour un simple aspi en bout de RD, mais ça me parait intéressant de le lire pour voir un peu où tu mets les pieds. par là

cocoM

Ca me parait hasardeux de donner une réponse pour toute la France, mais la charpente/ossature bois me parait le plus porteur niveau emploi. Par contre c'est du boulot de chantier principalement, physiquement c'est pas la meme chose qu'en atelier.

Sinon en atelier par chez moi (bassin nantais) y'a du taf en agencement, que ce soit agencement maison ou bateau.

cocoM

A priori les fraises de cnc ne sont pas les memes que les fraises de défonceuses, les pinces proposées avec ces moteurs ne vont pas au dessus de 7mm, avec ça pas vraiment de fraise de défonceuse de qualité à te mettre sous la dent (8 ou 12mm c'est l'idéal, sinon les 1/2" mais faut acheter les fraises sur le net pour avoir des impériales).

En terme de puissance, le moteur à 400w est hors propos, meme les petites affleureuses à 50balles font plus de 500w. Celui à 1500 pourrait le faire, mais reste le problème de l'adaptation des fraises.

cocoM

Petit moment de nostalgie : ce bouquin qui retrace la construction d'une toue cabanée (bateau à fond plat habitable typique de la Loire inférieure) par les collégiens (dont mes petites mains à l'époque).
Outre le coté aventure humaine, il y a dans le bouquin toute la documentation technique qui nous a servi pour mener à bien le projet, dont les plans.

cocoM

y'a bien les cannes de mesure téléscopiques, mais vu le prix faut un usage intensif.
Sinon des piges/gabarits à couper à longueur lors de la prise de cotes et à utiliser pour travailler par comparaison, efficace et pas chère et précis à mieux qu'un mm. En complément ton mètre ou ton télémètre te permettent d'avoir des mesures pour calculer tes besoins en matériaux.

par Maltazard il y a 5 ans
cocoM

Il y a plein de méthodes ; celle proposée par Kentaro est très bien pour un effet bois grisé par les éléments (extérieur donc)

Pour un aspect meuble rustique, une petite passe de finition au rabot avec deux trois maladresses, quelques petits coups de maillet sur les coins, un coup de brosse laiton plus ou moins appuyé selon la dureté du bois. Tu peux meme faire des faux trous de vrillette avec une pointe sans tete dans la perceuse si le coeur t'en dis.
Et pour finir une teinte foncée qu'on laissera volontairement imbiber les creux que l'on a créé avant de cirer à l'encaustique de mamie.
Cette teinte peut etre donnée par une décoction de chicorée, par un produit type bitume de judée ou goudron de norvège (si tu es hyper motivé tu peux faire ton goudron toi meme ) ; ou tout simplement avec une cire teintée (black bison de chez liberon par ex)

Sinon les techniques de bois brulé (souvent référencées comme shou sugi ban pour obtenir le label "japanese carpentry" qui fait gagner 10 pages dans l'algorithme google) peuvent ponner un aspect vieillit sympa.

par Neo29 il y a 5 ans
cocoM

AMHA : Si au démarrage tu t'oriente vers de la sous traitance en pose, vaut mieux mettre le paquet sur ton électroportatif plus que sur les machines. Pour le prix d'une DG320TS neuve, tu peux t'équiper avec une très bonne scie plongeante, une défonceuse au top et un jeu de fraises idoine, la perceuse/visseuse qui va bien, un niveau laser... bref tout ce qui va bien pour etre efficace et rentable en pose moderne.

Pour les machines, vu l'espace disponible, il vaut mieux savoir à quel type de commandes tu vas devoir répondre avant de choisir ton matériel.
Bien sur il y a le principe du "qui peut le plus peut le moins" ; mais en contrepoint mettre X€ dans une scie à format pour avoir un chariot ras de lame de 2m30 qui concrètement ne te sera utile qu'une fois dans l'année et sera dans ton passage le reste du temps, là ou un chariot de 1m60 aurait suffi pour 95% de tes besoins, le reste étant comblé par une scie sur rail de bonne facture ; je ne suis pas sur que ce soit le meilleur calcul.

Le risque que je vois à démarrer avec un gros investissement sur les machines, c'est de devoir faire beaucoup de pose pour amortir, et de finalement ne pas utiliser les machines (car en pose, la toupie elle ne sert à rien) et juste pester contre elles quand tu fais un montage à blanc et qu'elles te bouffent toute la place dans l'atelier.
A l'inverse si tu démarre avec un investissement machine très réduit (combiné X opérations d'occase et aspi), et un bon billet sur l'EP et les outils manuels, tu peux répondre à 95% des demandes, et passer moins de temps à faire de la pose et plus à faire de l'ébénisterie puisque tu n'as pas la pression de devoir rembourser un gros pret. Comme tu fais de l'ébénisterie, tu te crée une réputation en tant qu'ébéniste et pas en tant que poseur de cuisine, et là tu auras (je l'espère pour toi en tout cas) un carnet de commandes qui te permettra de justifier l'investissement dans la machine de tes reves.

Ceci dit ce n'est que mon avis, je ne sais pas avec quelle base d'équipement tu démarre, quel réseau tu as etc... peut etre que tu as réellement besoin d'un tel parc machines pour te lancer. Mais je suis un peu dans le meme cas que toi (démarrage entre avril et juillet, atelier 60m²), et j'ai l'impression que quand on veut passer pro on se sent obligé d'acheter les meilleures machines juste parce que ça fait pro, mais pas parce que c'est nécessaire au fonctionnement de l'entreprise.
Concrètement, quand on travail seul, une innovation qui nous fais gagner 10% de productivité sur une machine, elle ne nous fait gagner qu'1% de productivité sur l'ensemble d'un projet, il va en falloir un sacré paquet de projets pour rentabiliser cette option. Et la où une entreprise de 10 salariés rentabilise chaque machines sur une utilisation 4h/jour, tu dois la rentabiliser sur 20min/jour, dans ce cas là est-ce vraiment opportun d'acheter la meme machine ? Sachant que tu pars seul, tu ne peux pas compter sur des économies d'échelle pour rentabiliser un investissement.
Au delà de cette interrogation purement comptable, il y a le coté plaisir/confort qui joue aussi, et là aucun jugement possible, à partir du moment où on se donne les moyens de se faire plaisir.

Et dernier point à prendre en compte dans le choix du matériel avec lequel se lancer : "et si je me plante il se passe quoi ?". En cas de liquidation judiciaire, et de mise en vente du matériel, l'électroportatif se revendra très bien et vite les premières années. Les machines beaucoup moins facilement (en vente aux enchères ta machine à 5000€ peut vite partir à 300€). Sur du long terme les tendances s'inversent, mais le risque de se planter il est surtout les premières années. Et meme sans aller jusqu'à la LJ, si tu te rends compte au bout de 1 ans que ton activité est totalement différente de ton plan de départ, adapter ton parc machines à cette réalité te coutera un bras, alors que modifier ton parc outillage peut facilement s'étaler dans le temps et etre moins dur pour la trésorerie...

Encore une fois je ne connais pas ta situation de départ, donc ce que je dis peut etre totalement à coté de la plaque, mais avant de se poser la question de quelle machine acheter je pense qu'il vaut mieux etre clair sur le pourquoi j'achète telle machine.
Et désolé pour le pavé, c'est un peu trop débat national tout ça ;) Bon courage pour ton lancement.

cocoM

Je trouve l'idée de faire une place particulière aux ateliers partagés logique vu l'esprit développé sur cette plate-forme, reste à trouver le "rangement" adéquat et là la question me parait beaucoup moins tranchée.

Selon la personne à qui on s'adresse un atelier partagé sera perçu comme un fournisseur de service pour celui qui cherche un lieu où les voisins ne se plaindront pas des bruits de dégau comme une école s'il propose des stages ; comme un atelier pour le visiteur lambda du site ; comme une trouvaille pour le boiseux qui a découvert un atelier près de chez lui et se rend compte qu'il n'est pas référencé sur l'ADB...
En plus de ça chacun aura une définition plus ou moins restrictive d'un atelier partagé. De la simple location d'établi à l'atelier associatif autogéré à but non lucratif, il y a tout un panel.

Bref en voulant mettre en avant les ateliers partagés par une rubrique ou sous rubrique dédiée, j'ai peur que ce soit soit un coup d'épée dans l'eau, soit une montagne de modération pour avoir un résultat cohérent.

Par contre il me vient une idée pour mettre en avant le coté collaboratif de manière générale : inclure dans les créations une puce "collaboration" où l'on puisse citer un boiseux, une école, un fournisseur, une asso qui nous a activement aidé pour cette création (je pense par exemple au panneau cintré de Toutenbois qui pourrait ainsi citer sylvain ; ou au cube étoilé de pyrene79 qui pourrait citer son maitre de tournage...). Et puis sur la page d'accueil, une petite puce en bas de chaque miniature indiquant qu'il s'agit d'une création collaborative du type de celle utilisée pour les rebonds.
Ainsi les ateliers collaboratif pourraient s'inscrire sur le site en tant qu'asso (listé dans l'annuaire des boiseux) et etre mis en avant par leurs adhérents qui citent l'asso à chaque création publiée.

cocoM

Je dirais avantage en terme de rendement A CONDITION que tu ais un espace dédié. Dans le cas contraire en comptant le temps de mise en place tu risques de revenir au point de départ.
Perso je vernis parfois au pistolet et j'hésite à carrément m'acheter une vieille caravane pourrie pour la transformer en cabine de peinture. A chaque fois je dois passer un temps fou à dégager et dépoussiérer l'espace, protéger ce qui doit l'etre, sortir le compresseur, m'équiper en EPIs... En gros je ne le fait que si le projet fait une surface suffisante pour que ce soit rentable, pour les petits objets je reste fidèle à mon pinceau, mon éponge ou mon tampon

Et puis en terme d'investissement, c'est pas une paille, il faut un compresseur qui sorte au moins 350L/min, le filtre à condensation, le pistolet qui va bien, la cabine...

cocoM

Selon la qualité de ta scie à chantourner et les épaisseurs de bois dans lesquelles tu veux faire ton incrustation tu peux t'inspirer de la marqueterie Boulle et découper en meme temps tes deux bois. Ca demande une lame de scie à chantourner la plus fine possible pour avoir un joint presque invisible. Pour limiter la casse de lame, tu peux glisser entre tes planches une feuille de papier enduite de paraffine, comme ça ta lame est lubrifiée à chaque voyage.
Et en plus comme ça tu as ton incrustation en double, un positif et un négatif, faut juste réussir à suivre son motif sans faire de reprise

Autre possibilité pour les incrustations : à la défonceuse en utilisant deux bagues à copier de diamètre différent, et une fraise plongeante droite de diamètre égal à la moitié de la différence de diamètre entre tes deux bagues à copier.
En utilisant ton gabarit avec la grande bague tu vas découper le morceau à incruster ; et avec la petite tu vas creuser son logement.
Inconvénients de cette technique : ton incrustation doit absolument etre arrondie, tous les angles doivent suivre une courbure du rayon de ta bague à copier. Et il faut aussi se creuser la tete au moment de réaliser le gabarit qui sera un agrandissement de ton dessin final d'autant que la différence de diamètre entre ta fraise et ta grande bague.
Je pense que cette vidéo sera plus explicite