J'utilise du cèdre en tournage pour faire des petites boites ou vide poche. Effectivement l'odeur est sympa, un peu entetante. Il parait qu'en plus de ses effets insectifuges c'est une odeur apaisante (en tout cas ça fait partie des applications de l'huile essentielle de cèdre de l'atlas). C'est un bois intéressant pour jouer avec des effets brulés.
Bonjour,gros chantier dis donc.
Pour le bois, ça ressemble à du chene, (couleur, légère coulées de tanins au niveau des clous...). le frene ne me semble pas indiqué à moins qu'il soit traité, et encore. Il te faut un bois classe 4 (contact régulier avec l'eau douce). Du chene purgé d'aubier ou du robinier par ex.
pour la méthode, sans démontage ça va etre sympa. Je commencerais par la porte de gauche qui elle doit pouvoir etre démontée histoire de me faire la main. Taille en pointe des deux montant là où le bois n'est pas attaqué, préparer les bois pour prolonger les montants avec une bonne marge de longueur, tailler le V correspondant puis faire les mortaises avant de couper à longueur. Ensuite traverse basse à usiner, tenonner et enfin assembler le tout avec colle PU et bon serrage au niveau des sifflets.
Pour l'encadrement, il ne semble pas si abimé que ça (usé mais pas pourri), je ferais plutot un traitement préventif puis durcisseur bois éventuellement reconstitution au synto avant peinture pour un aspect plus neuf. Si vraiment les clients veulent changer le bois, c'est à peu près la meme opération que pour la porte mais il faut impérativement préparer un gabarit pour tes découpes en sifflets car sans démontage tu ne pourras pas te laisser de marge de longueur pour vérifier tes ajustements. Ne pas oublier d'étayer tant que c'est en chantier cas sans la traverse basse ça va jouer.
Bon courage
Pour avoir eu entre les mains un modèle très proche (une leman, meme puissance memes capacités mais sans aspiration) je pense que ce genre de machine peut faire l'affaire tant que tu reste sur des pièces de moins d'1m et des bois "simples" type résineux sans trop de noeuds, hetre etc...
Par contre dès que tu veux taper du chene, les lames jetables ne tiennent pas le coup longtemps, tu es limité à 0,5mm par passe en rabotage, et la longueur de table très courte en dégau risque de te faire t'arracher les cheveux si tu veux passer des planches un peu longues.
Dernier point, le réglage du guide, pas stable donc à revérifier toutes deux ou trois planches quand tu dégauchis ta tranche.
Bien sur en amateur si tu n'es pas rebuté à l'idée de passer plus de temps que nécessaire au corroyage et que tu es suffisamment à l'aise pour te faire des servantes pour rallonger tes tables si jamais tu as besoin de dégauchir des planches longues, ça peut le faire.
Un petit combiné d'occase sur LBC ou une kity 636 seront surement mieux dans le meme budget, mais encore faut-il etre patient ; et le combiné pose un problème de place (certes il fait X opération en une seule machine, mais il faut pouvoir tourner autour pour etre un minimum à l'aise).
ce qui se passe si la prise de copeau est trop importante
D'où la nécessité d'un limiteur de passe sur les porte outils MAN ; l'interdiction de travailler en avalant et la nécessité des butées pour les toupillages arretés.
Ce qui compte ce n'est pas la profondeur d'usinage (là c'est la puissance de la machine et la dureté du bois qui vont autoriser ou non le travail en une seule passe et valider la vitesse d'avancement) mais l'épaisseur du copeau qui doit etre suffisamment fine pour que la pièce ne soit pas happée (avec les mains qui la tienne) par la machine
En comparant avec le ciseau à bois, si tu cherche à faire un copeau très fin tu peux y arriver sans fixer ta pièce, si tu veux un gros il te faut une bonne presse ; dans le cas de la toupie la presse c'est tes mains ; et le limiteur de passe va régler l'épaisseur du copeau à une finesse telle que l'effort de maintien corresponde aux réglementations au moment de la mise sur le marché du PO
Bien sur l'expérience et les abaques d'usinage permettent de prévoir "instinctivement" comment usiner sa pièce sans la faire éjecter (pendant des décennies tout le monde bossait comme ça sur des toupies à lumière) ; mais un noeud mal placé, une seconde d'inattention, d'énervement ou de coup de chaud et hop... chachouille de doigts. Autant mettre toutes les chances de son coté.
Et attention, comme je disais la mention MAN ou MEC est apposée lors de la mise sur le marché du porte outil, or un MAN d'il y a 20 ans peut etre un MEC aujourd'hui (meme si avec l'anglicisation ambiante ce serait plutot l'inverse).
Le "vrai" shou sugi ban consiste à bruler complètement une légère épaisseur de bois (soit suivant la méthode proposée par Ybos soit avec un chalumeau) avant de retirer la partie la plus friable du charbon à l'aide d'une brosse (nylon ou métal pour accentuer plus ou moins le contraste entre bois d'été et de printemps). Ensuite quelques couches d'huiles (de lin, de tung, peu importe à mon sens il faut faire des tests et voir laquelle a un rendu visuel qui te plais) permettent d'avoir un rendu au top et complète la protection qui vient de la transformation de la lignine et de la cellulose en charbon (les bebettes et les champignons sont pas des grands fans des barbeuc).
Par contre, des reliefs se céent lorsque l'on retire le charbon, et ces reliefs sur une surface horizontale comme un plateau de table risquent de poser problème en extérieur (si la table n'est pas abritée de la pluie ou de la rosée). L'eau risque de stagner, ternir les reliefs bas très vite, et à terme finir par imbiber le bois avec toutes les conséquences habituelles (mouvement du bois, pourrissement...) En intérieur c'est moins problématique sauf si tes invités renversent un verre de rouge, la tache dans le fond de relief restera à vie. Et puis c'est un bon ramasse poussière.
Par contre un simple passage rapide à la flamme pour noircir le bois tendre sans le faire bruler et sans toucher au bois d'été dur peut faire l'affaire. Le rendu est différent (dans le shou sugi ban le bois d'été reste noir et en relief positif ; dans la 2e technique c'est le bois de printemps qui est noir, et en relief quasi nul). L'avantage c'est que tu garde une surface très peu accidentée, donc moins de stagnation d'eau.
Dernier point de vigilance par rapport à ton projet : tu parles de bois de palette, mais la palette n'est pas une essence reconnue par l'ONF, il existe des palettes en peuplier, en pin des landes, en mélèse, en chene etc... Les techniques de bois brulé n'ont pas du tout le meme rendu suivant l'essence. Perso j'aime bien le rendu sur les résineux, par contre sur les feuillus je n'ai jamais été satisfait sauf à chercher un noir uni avec le hetre (j'ai fais des essais sur du frene, du chene, du hetre pour les feuillus, cèdre, mélèse, douglas et thuya pour les résineux). Une seule solution : faire des tests sur tes chutes.
Perso j'aurais fait différemment (changer les 2 lattes complètes, ça me parait moins long en temps de main d'oeuvre que la méthode choisie, et ça assure un mouvement du bois uniforme sur toute la longueur de la latte donc une réparation plus durable).
Si j'ai de quoi faire en bois dans mes chutes un petit forfait 5€ symbolique.
Un petit forfait consommables de 5€ aussi (usure des lames de RD, scie, outils de toupie, papier de verre)
En main d'oeuvre :
_20-30min pour démonter le volet et retirer les lattes bouffées.
_Choix du bois dans mon stock/débit/corroyage : 30 min
_Choix de l'outil de toupie ou défonceuse/pointage/usinage : 30 min si j'ai un outil adapté, 1h si je dois jouer avec plusieurs.
_Préparation de la finition (montage à blanc/démontage/ponçage) 45min
_Assemblage définitif : 30 min.
Soit entre 2h35 et 3h15 pour le travail du bois, si c'est un très bon client/pote je dirais 2h30 ; sinon je compte 3h.
Ensuite la peinture : perso j'aurais proposé au client trois possibilités :
_il fait tout lui meme
_je ne fait qu'une couche d'impression en blanc sur tout le volet (parce que du blanc j'en ai en stock)
_Peinture complète.
Dans le premier cas c'est gratuit (forcément)
Dans le 2e cas je rajoute 1h (ponçage d'accroche du reste du volet, dépoussiérage et peinture) et je monte le forfait matériel/consommable à 10€ au lieu de 5.
Dans le 3e cas je rajoute 2h (1h idem à la version 2, plus 1h pour identification de teinte, commande auprès du fournisseur et 2 couches de peinture) et le prix du pot de peinture mélangé et acheté spécialement pour l'occasion (20€ à vu de nez pour 2 couches sur ce volet).
En taux horaire, je dirais 40€.
Soit : Matériel 10 ; 15 ou 35€ selon les cas. Main d'oeuvre menuiserie 3h soit 120€. Main d'oeuvre peinture, 1 ou 2h selon les cas soit 40 ou 80€.
Total : 130€ pour l'option menuiserie uniquement ; 235€ pour l'option tout compris ; 175€ pour l'entre deux.
Je ne suis pas pro mais en cours de réflexion pour m'installer en micro-entreprise, du coup merci pour cet exercice de prise de devis. Bien sur sur le devis présenté au client, je ne mettrais que les trois dernière lignes de ce looonnnng texte de réflexion.
J'ai la mafell kss 60, surement hors budget vu les modèles que tu as cité mais il existe aussi la kss 50 qui est un poil plus accessible.
Je l'utilise principalement pour du débit de panneaux, ou de la coupe d'onglet sur chantier (bien moins encombrant qu'une radiale, et moins de risque de la dérégler dans les transport) mais aussi occasionnellement comme scie circulaire classique.
Les rails sont de super bonne facture, et pour l'instant je ne trouve rien à redire sur la scie en elle meme.
Si j'avais eu cette scie depuis le début, je pense que je ne serais meme pas passé par la case radiale, avec une scie sous table en complément pour les coupes d'onglet en série ou les petites pièces avec un chariot, la radiale devient superflue.
Je tourne depuis longtemps avec une radiale d'occasion (makita, diamètre 255) et je n'ai pas à m'en plaindre, elle a taillé beaucoup de bois parfois bien dur (ancien linteau de cheminé en chène de 110mm), et la précision reste largement au dessus de ce que j'aurais eu avec un modèle neuf équivalent en prix (200€). Et pourtant, elle était dans une entreprise de ravalement de facade, donc utilisée sur chantier, maltraitée par les intérimaires etc.
sur les modèles proposés, tu n'as que des scies à onglets, pas de radiale. Ca limite certaines utilisations (par exemple la réalisation de feuillures) et la largeur de coupe maxi. Par contre ce sont des machine plus "simples" mécaniquement et tu prends moins de risque avec l'occasion. A toi de voir si tu accepte de te limiter à la simple coupe d'onglets sans les autres possibilités d'une radiale.
Par contre les tarifs me semblent un poil hauts, par rapport au prix d'achat à l'origine de ces machines ce n'est pas choquant, mais la concurrence est tellement forte sur les radiales que le rapport Q/P a très fortement baissé, maintenant tu trouve en neuf ça qui est équivalent en capacité à la elu (pas en qualité de fabrication certes, mais avec la garantie sur du neuf, la vieille elu ne vaut pas ses 70€ supplémentaires).
Globalement d'accord avec ce qui est dit au dessus, pour la peinture/vernis au pistolet, je t'invite à faire un tour sur cette question avant de vouloir immédiatement investir dans le matériel nécessaire.
Pour moi les caractéristiques à regarder :
_la capacité restituées (bien souvent si ce n'est pas précisé, les vendeurs parlent de la capacité absorbée, qui est bien inférieure).
_La dimension des éléments de plomberie, rien de plus frustrant que de devoir retourner chez leroy pinpin parce que ton compresseur a un pas de vis métrique qui ne correspond pas à l'impérial de ton filtre à humidité.
_La disponibilité des pièces détachées (les clapets claquent souvent si l'atelier est humide et que l'on omet de vider le compresseur entre deux utilisations)
_Le bruit, là il faut t'interroger sur ta capacité et celle de tes voisins à faire des compromis sur le bruit.
_La taille évidemment, là encore tout est une question de compromis. Un gros compresseur va tourner longtemps avant de se remplir, mais une fois plein il te permettra de bosser longtemps sans se remettre en route ; il sera difficile à déplacer, mais pourra te permettre de faire la pression des pneus de la voiture sur le parking meme s'il n'est pas branché. A l'inverse un petit va tourner souvent, mais sera facilement déplaçable sur chantier, dans l'atelier, sur le parking...
Entre les deux modèles présentés, je suis sceptique sur le fait que le hyundai avec la meme puissance moteur puisse avoir un débit restitué supérieur de 50% au michelin, à mon avis ils parlent du débit aspiré, ce qui le met au meme niveau. Pour la facilité d'entretien, un entrainement à courroie des pistons ça se répare plus facilement qu'un entrainement direct. Si les photos sont contractuelles, tu as l'air d'avoir un filtre sur le michelin qui n'est pas présent chez hyundai, et une roue directionnelle à l'avant plutot que des patins, si tu ne l'installe pas en fixe tu vas beaucoup moins te casser le dos lors des déplacements.
Pour la rabot dégau, le modèle kity de ton lien est un des meilleurs rapport Q/P que tu pourras trouver tout en restant dans des tailles raisonnables pour ton atelier. Reste à voir pour ce cas précis si l'adaptation au tri rentre dans ton budget.
Pour la scie, avec un petit budget la évolution semble une valeur sure moyennant quelques aménagements comme ceux là.
Essence mélèze, douglas pour un tarif pas trop lourd, chataigner si tu as un peu plus les moyens.
Le chataigner est chargé en tanins donc un petit coup d'ammoniac te permettra de faire ressortir une couleur naturellement noire.
La teinte noire te permettra d'obtenir un noir plus uniforme et moderne si c'est ce que tu recherche.
Le sushi japonais c'est très sympa car en brossant plus ou moins fort avec une brosse plus ou moins dure tu peux faire ressortir plein de nuances. Par contre c'est long ; surtout si ton bois n'est pas bien sec à la base (ça met beaucoup plus de temps à bruler ; et en plus ça fait tuiler tes planches). Ne pas oublier le passage à l'huile ensuite (huile de lin tant que le bois est encore chaud ça marche bien). Et comme le précise DewhitYoussef, c'est avec les résineux que tu auras les meilleurs effets (cèdre, mélèze). Perso j'adore cet effet sur les dosses et contre dosses, je trouve que c'est plus quelconque sur du bois de quartier.
Les huiles essentielles sont certes d'origine naturelle, mais cela reste des substances chimiques puissantes (tout comme le sel de bore régulièrement utilisé pour traiter le bois). En utilisation médicale, il faut respecter une posologie précise, et certaines huiles peuvent causer des intoxication graves, des brulures etc... si mal utilisées. Chacun y est plus ou moins sensible selon la taille, l'age, le sexe etc... Les chats par exemple y sont si sensibles qu'il est carrément déconseillé de diffuser des huiles essentielles chez vous si vous hébergez un minou.
Tout ça pour dire que quitte à traiter le bois, le sel de bore (sel donc substance minérale sans composés organiques volatiles) me parait moins immédiatement dangereux. Il pose plus de soucis sous forme de poussières, donc pour le boiseux qui le coupe (qui le sait et peux s'en protéger) mais pas pour les habitants.
Et puis les huiles essentielles sont efficaces pour plein de choses mais elles s'évaporent vite...
Que cela puisse etre efficace pour améliorer la conservation du bois je veux bien, mais ce genre de pratique me fait penser aux agriculteurs qui épandent des phytosanitaires à tout va sans se soucier des effets sur leur santé et sur celle des générations futures.
Déjà la fréquence : traiter tous les 5 ans alors que le xylophène est vendu comme à renouveler tous les 20 ans ; ça me parait largement excessif.
Ensuite le principe meme : si cette opération n'était pas faite, mais simplement en ayant un lieu de stockage bien conçu (ventilé, peu soumis aux variations d'humidité et de température...) et en vérifiant régulièrement le stock pour éliminer les planches avant invasion, les pertes en bois ne seraient pas si énormes que ça.
Alors bien sur, le xylo ça coute rien, ça s'applique facilement et rapidement donc c'est certainement le moyen le plus rentable de maintenir son stock de bois en bon état, mais franchement on mange déjà suffisamment de saloperies en travaillant le bois, pas la peine d'en rajouter à toutes les étapes.
Concernant l'affutage, est-ce que tu passe un coup de pierre après le tormek ? Le grain des meules à eau est encore assez gros, une finition à la pierre à eau ou a huile est nécessaire pour avoir un vrai beau tranchant ; ainsi qu'un démorfilage soit sur la meme pierre fine, soit sur un cuir.
Ensuite il faut vérifier que ton contrefer est bien plan là ou il vient appuyer sur le fer, sinon ton fer n'est pas soutenu sur toute sa largeur, et ça vibre. S'il ne l'est pas, rectification au papier de verre sur une plaque de verre ou un marbre.
Le réglage de ce meme contrefer est important, assez près du fil de ton fer pour apporter le meilleur soutien possible, mais pas trop pour ne pas casser le copeau trop tot ce qui cause un bourrage. La distance idéale dépend de chaque rabot, faut tatonner pour trouver le bon.
Ensuite le réglage général du rabot : orientation du fer bien parallèle à la semelle, réglage de la lumière si disponible (lumière ouverte pour faire des gros copeaux, réduite pour de la finition). Et enfin le réglage de la sortie du fer, perso je le rentre complètement, puis je fais un quart de tour de la molette de sortie, je teste et ainsi de suite jusqu'à avoir la bonne sensation de rabot qui glisse en laissant sortir un joli ruban.
D'ailleurs concernant les rubans, aucune chance de faire un beau copeau régulier comme dans les concours japonais avec du chene, c'est un bois à grain grossier donc tes copeaux ressembleront quoi que tu fasse à une coiffe de bigoudaine.
si tu as déjà une scie à rail et une scie à onglet, je partirais plutot sur la R/D. Tout ce que tu feras à la scie sur table, tu peux le faire à la circulaire (bon pas tout c'est vrai, mais pas loin) ; alors que la rabot dégau te permettra d'aborder le travail du massif, et de passer une étape au dessus pour ce qui est de l'utilisation du bois de palettes.