Pour moi pas la peine de passer à l'air comprimé si pas moyen de faire une cabine : entre les poussières, les voiles de peinture et de vernis que tu vas mettre dans tout l'atelier (pas bon pour les machines), l'atelier durablement irrespirable si tu utilises des produits autre qu'à l'eau, c'est vite invivable.
Pour faire une cabine temporaire, j'ai pris ça et un rouleau de polyane de récup. Ca ne résout que certains des problèmes cités mais c'est mieux que rien.
Il me faut environ 30min d'installation ; ensuite un bon 30min de nettoyage (aspiration, puis un coup de pulvérisateur pour coller la poussière au sol et aux murs) ; le démontage et le rangement, environ 30min aussi ; et le temps de préparation/nettoyage du matériel environ 20-30min par couche, 40min pour le grand nettoyage après la dernière couche.
Résultat, il faudrait que la peinture à l'air me fasse gagner plus de 2h pour être rentable, en faisant mes finitions projet par projet c'est mort.
Pour ce qui est de la qualité d'application, je trouve que la qualité de préparation du support, et une bonne organisation (vernir certaines pièces avant assemblage final pour ne pas avoir de recoins inaccessibles) a plus d'influence sur le rendu que la méthode d'application (je précise que ça concerne surtout des vernis et quasiment jamais des peintures). En plus de ça avec la cabine temporaire, pas d'extraction d'air, j'ai donc un taux d'humidité après une couche qui monte en flèche, et du vernis en suspension qui fini par sécher en l'air et se déposer sous forme de poussière sur mon projet. Pour toutes ces raisons j'ai laissé tomber l'AC pour les finitions.
CTBX pour les parois "droites" et CP cintrable renforcé par résine et fibre de verre pour les courbes (attention au sens de flexion en achetant le CP). Et faire très attention à la qualité des cornières, étanchéifier au silicone toutes les visseries, rivets, quincailleries en extérieur.
Pour l'isolation, après avoir dormi 8 mois de formation en hiver en Picardie dans une caravane du même volume, je pense qu'il ne faut pas trop espérer : dans un si petit volume, il faut ventiler (ventilation passive avec une entrée basse et une sortie haute) pour ne pas étouffer (renouvellement du volume d'air en 2h, 4h grand max). Avec un tel taux de renouvellement de l'air, pas la peine de mettre une fortune dans l'isolant, il vaut mieux miser sur d'autres leviers pour avoir une sensation thermique confortable :
Pour éviter les grosses chaleurs (qui seront les plus problématiques) : avoir la possibilité d'une ventilation "boostée" (panneau d'aérothermie sur le toit, bouches de ventilations surdimensionnées que tu peux obturer plus ou moins, ouvertures...) et utiliser un revêtement réfléchissant en extérieur (peinture blanche brillante).
Ensuite créer une lame d'air ventilée (en ventilation passive) entre le CP des parois extérieurs et ton revêtement intérieur. Le CP a une masse qui va faire tampon à la chaleur, et la lame d'air augmentera cet effet.
Enfin, un revêtement intérieur en bois (lambris) va là encore amener un effet tampon qui limitera la sensation d'étouffement (comparé à une caravane en panneau sandwich tôle/polystyrène/CP).
Pour éviter le froid, le revêtement intérieur en bois va éviter l'effet "parois froide" et réguler l'humidité (qui pose de gros problèmes avec un panneau sandwich), et ainsi donner une sensation de confort dès 17-18° contre 21-22 dans une caravane classique.
En ayant la possibilité de couper la ventilation de la lame d'air et de limiter la ventilation de l'habitacle, ce tout petit volume va chauffer très vite.
Par contre il faut absolument isoler ton sol, la même température avec un sol isolé donne une température ressentie facilement 2° au dessus
Dans mon cas, j'ai un panneau avec : CTBX15mm en extérieur, lame d'air de 5mm, isolant multicouche 10mm, polystyrène extrudé 20mm et enfin lambris 13mm (je suis largement au dessus des 500kg). Si c'était à refaire je ne mettrais pas d'isolant, la ventilation fait partir la chaleur tellement vite que c'est du volume et des sous perdus pour pas grand chose (à part le confort sonore). Par contre ce que j'économiserais sur l'isolant je le mettrais dans des ouvertures plus haut de gamme, et dans un panneau d'aérothermie.
Tu peux faire des supports de pots de fleur à roulettes, comme le bois de terrasse est classe 4 tu auras un produit plus durable que ceux qui existent sur le marché. Par contre à voir avec le prix des roulettes s'il peut y avoir un débouché.
Avec des chutes un poil plus grandes (50cms) tu pourrais envisager des bacs à fleur en bois.
Désodoriser le bois c'est une chose : un coup de racloir, ponçage ou laine d'acier ; puis une finition odorante qui te plaise (huile de lin, huile de tung, cire d'abeille non raffinée par exemple) et l'odeur devrait être suffisamment atténuée.
Par contre il me semble que c'est un cuir que tu as sur le plateau, et pour lui à part le changer j'imagine mal une odeur de fumée bien imprégnée disparaître.
Je suis à moitié d'accord avec Kentaro, pour moi ça dépend du type de découpe : pour déligner une planche ou chantourner, effectivement le guide n'a pas d'intérêt : bien régler les galets de guidage, mettre un éclairage directionnel sur la zone de coupe, et guider à la main ça se fait très bien et beaucoup plus vite que de régler un guide.
Même si tu as une série de délignages à faire, pour que le guide fonctionne il faut que tu ais 2 faces bien dégauchies, donc à chaque coupe il faut repasser à la dégau pour rafraîchir ton chant, fastidieux. Il est plus simple de mettre un coup de trusquin réglé avec de la marge (plus la planche est longue plus tu prends de marge) et de reprendre toutes tes pièces à la R/D ensuite.
Par contre si tu veux faire de la refente, je trouve que le guide prends tout son intérêt, à condition bien sur d'avoir une lame bien avoyée et bien affûtée. Regarde le pas à pas de Fof
Pour ce cas, le plus simple est effectivement un bloc de bois bien d'équerre fixé par serre joint ; l'avantage c'est que tu auras bien plus de flexibilité pour le régler par rapport à la dérive naturelle de ta lame qu'avec un guide compliqué. Et ça prends moins de place à ranger à côté de la scie quand tu ne t'en sers pas.
Avec 6 CV je refends du frêne sur 300 de large sans broncher quand la lame est fraîche d'affut.
Pour la scie, difficile de se prononcer. Ca a l'air d'être une grosse bécane, il faudrait voir l'état des roulements, le bon fonctionnement des systèmes de réglage etc... Chaque modèle a ses particularités mais en gros :
_est-ce que les volants sont voilés ? (s'ils le sont c'est mort)
_est-ce que tu peux régler l'orientation droite/gauche d'au moins un des volants ? (nécessaire pour régler tes volants sur le même plan)
_est-ce que le système de tension de la lame (levée du volant supérieur) fonctionne ?
-est-ce que le réglage d'inclinaison du volant supérieur fonctionne ?
Tout le reste est réparable ou réglable, à condition d'avoir quelques bonnes clés et de l'huile de coude.
Pour le budget, en plus du moteur, il faut la poulie et la courroie qui vont bien (diamètre de poulie à calculer en fonction du diamètre des volants et de la poulie d'entraînement déjà présente sur la scie.
Prévoir un remplacement de roulements : 4 roulements (une 50n d'€ pièce)
Prévoir les garnitures de volants (en liège, entre 12 et 20€ le mètre, soit une centaine d'€ pour des volants de diamètre 700)
Les rubans ne sont pas donnés non plus, et c'est toujours bien d'en avoir plusieurs vois s'il y en a de vendus avec la scie.
Et puis ce qu'il faut pour carteriser tout ça.
Je ne connaissais pas non plus, les panneaux de paille compressés sont utilisés en scandinavie depuis longtemps (années 30) mais plutôt pour les cloisons, pas vraiment en remplacement de panneaux de mdf ou autre.
Une petite recherche sur le terme "ecoboard" amène vers ce fabricant chinois. Je ne sais pas s'ils ont l'exclusivité sur le nom écoboard, pas sur parce que c'est aussi un terme utilisé pour des planches de surfs, et y'a pas le petit logo marque déposée. Il y a un court résumé des tests de résistances, et des présentations d'utilisation dans de la fabrication de meubles, donc à priori si c'est bien le même produit ça doit être utilisable pour tes projets.
Quand à avoir des retours sur ce genre de produit, ça m'intéresse grandement.
Sans regarder les outils :
1 ciseau à bois largeur 26
2 bédane trop rond, ça doit être une mèche mais j'y connais rien en mèche manuelle
3 carottes rapées
4 les mêmes carottes au williwaller 2006
5 scie (travers fil)
6 rabot de paume
7 guimbarde
8 rifflard
9 bouvet ou tout autre rabot à rainure avec évacuation du copeau par le côté
10 grosse mèche (celle avec une vis, je sais pas comment elle s'appelle)
11 rabot N°4
12 rabot N°5
13 varlope racloir (bien affilé)
14 plane
Je suis installé depuis décembre, ça a aussi été un gros questionnement
Perso je n'ai pas pris de décennale, mon activité principale étant la fabrication de petites pièces à vendre sur les marchés touristiques ou festivals (ça pue un peu pour cette année d'ailleurs)
RC pro + atelier 50m2 avec 25000€ d'outillage et stock + assurance mobilité avec 4000€ de matériel déplacé sur chantier ou marché (y compris vol à l'étalage) j'en ai pour un peu plus de 600€ pour l'année avec la MAAF.
Comme pour n'importe quelle finition, une bonne préparation du support est indispensable.
Selon l'effet recherché tu peux avoir un aspect mat à satiné : fini poncé au grain 120 très mat, à 320 effet satiné. Pour un effet satiné, faire relever les fibres à l'eau et égrainer ensuite est indispensable ; pour le mat c'est pas nécessaire.
Dépoussiérage/dégraissage à l'alcool avant d'appliquer l'huile.
Tu peux appliquer une première coucher d'huile "à chaud" : tu fais chauffer ton huile au bain marie à 60° avant de l'appliquer, ainsi elle est plus fluide et rentre plus en profondeur dans le bois.
Le plus important : bien essuyer le surplus entre deux couches : tu "graisse" bien à l'application, tu laisses imbiber 20/30min puis tu essuies vigoureusement le surplus, tu peux même passer vite fait ton décapeur thermique pour faire resuer ton bois pour essuyer encore plus de surplus. Tu ne dois absolument pas avoir de sensation grasse au toucher même si l'huile n'est pas encore sèche.
Après 2-3 couches, un lustrage au feutre permet d'atteindre un satiné proche du brillant si la préparation est à la hauteur.
1: ne pas sauter de grain (40-60-80-100-120-150-180-240-320 etc...). Sur certains bois tu peux arriver à un très bon résultat en sautant le 100 et le 150, mais ce sera au prix d'une grosse consommation de 120 et 180, pas sur que le calcul soit gagnant.
2: poncer autant que possible dans le sens du fil, les éventuels traces seront confondues avec le fil du bois et passeront inaperçues.
3: passer un coup de balais/soufflette/chiffon entre chaque grain (des grains abrasifs de ton grain précédent ont pu se décoller du papier) ; et observer le résultat en lumière rasante pour détecter les défauts avant de passer au grain suivant.
4: avant le grain final (qui dépend de la finition que tu vas appliquer ensuite), faire relever les fibres avec de l'eau (pulvérisateur, éponge, peu importe la méthode) et laisser sécher avant de faire le ponçage final.
5: finir par dépoussiérer à l'alcool à vernir qui va en plus dégraisser le bois, et là tu as une surface prête pour ta finition.
Sur le principe, je suis d'accord avec les commentaires précédents : les propriétés mécaniques sont modifiées, donc la stabilité future de l'ouvrage est menacée. Pour un projet destiné à être vendu, je changerais de bois. Par contre pour un projet perso, en ayant conscience des risques et en les acceptant, je préfère l'utiliser que de le mettre dans la cheminée.
Aux vues des photos, je pense que tu peux en utiliser une bonne partie quand même : tu as des planches qui semblent exemptes d'échauffure ; en les réservant pour le piétement et les pourtours du plateau ; et en établissant ton plateau de manière à avoir les zones les plus échauffées en contre-parement ; tu devrais avoir un résultat assez stable pour travailler.
Il faut bien réfléchir à la manière dont tu vas utiliser ton plateau, certaines zones seront très sollicitées (autour de la presse, près du valet...) et il faudra y privilégier du bois sain ; d'autres seront moins importantes (bac à outil, partie arrière, etc...) et pourront s'accommoder d'un bois moins résistant. Tu auras aussi certainement besoin de replanir ton plateau régulièrement, car bois échauffé et "sain" vont réagir différemment à l'humidité, donc ton plateau risque d'avoir des désaffleurs saisonniers.
Quels types d'assemblages veux tu faire ? Uniquement des montants/traverses à angle droit, ou des assemblages avec des angles plus exotiques ?
Dans le premier cas, la mortaiseuse est à mon sens plus adaptée : moins de consommables (même si les dominos peuvent être fabriqués maison) et uniformité du bois (ce qui veut dire qu'il se déformera de manière uniforme contrairement à ce qui serait le cas avec un domino en bois dur dans un assemblage de sapin par ex). Tu peux faire des tenons très larges qui seront je pense plus costaud qu'une multiplication de dominos. Tu as aussi la possiblité de faire des tenons débouchants ce qui ouvre les blocages par clé ; et également de faire un blocage par chevillage.
Par contre encombrement important à prévoir, et temps de réglage non négligeable qui peut être rebutant si tu n'a qu'une ou deux mortaises à faire.
La domino sera plus facile d'utilisation et plus versatile : angles bizaroïdes, renforts de plateaux en remplacement d'un bouvetage ou de lamellos etc...
Par contre il faut acheter des dominos ou avoir le matériel pour les fabriquer, deux machines si tu veux pouvoir faire petits et gros assemblages...
Concernant la précision, la domino sera plus rapidement précise sur un assemblage unique, par contre sur une série je pense que la mortaiseuse prend la tête : une fois ta bécane réglée, toutes tes mortaises vont être rigoureusement identiques ; alors que sur la domino, tu as l'épaisseur de ton trais de crayon + les erreurs de visée comme marge d'erreur, sans compter qu'après 30 trous tu peux facilement perdre de la concentration et mal tenir la machine au moment de faire le 31e.
Perso pas de pansements dans ma trousse, je les remplace par des stéristrips si c'est vraiment bien coupé (juste pour tenir le tout avant d'arriver chez un conturier), compresses stériles et élastoplaste pour les blessures plus bénignes. L'élastoplaste Il me semble que c'est une marque, pour ceux qui connaissent pas c'est une bande avec structure nid d'abeille qui s'agrippe sur elle même, c'est élastique donc ça n'empêche pas de continuer à bosser après, y'a pas de colle ce qui évite la poussière collée sous le pansement qui est à mon sens un risque d'infection.
A part ça une pince à compresse (qui permet de placer une compresse en tenant la pince avec la bouche et d'avoir une pseudo troisième main pour s'occuper des bobos de la main qui est abîmée).
Une pince à épiler
Beaucoup de liquide physiologique : quelques pipettes pour les "poussières" dans l'oeil ; un flacon 100ml avec oeillère pour les copeaux ou projections chimiques dans l'oeil ; et une bouteille 250ml pour le nettoyage des plaies.
Flacon de désinfectant en spray
Portable avec fonction protection du travailleur isolé en gros ça permet d'appeler de l'aide sans avoir à trop réfléchir, on peut même le configurer avec l'accéléromètre du téléphone pour qu'il détecte les chutes.
La glace est relativement proche, par contre il faudrait que je rajoute une compresse hémostatique, et que je fasse mon recyclage PSC1 (le temps passe vite, déjà 4 ans).
Il faut jouer avec la rotation de la pièce et travailler l'ambidextrie pour réussir à travailler en couchant les fibres au maximum ; bosser son affûtage encore et encore (démorfilage au cuir indispensable) ; et finir par des micros-copeaux. L'outil à utiliser dépend entièrement de la forme : fermoir droit pour les arêtes en angle net, gouge n°x... pour les courbes (x= la courbe voulue).
L'objectif : ne pas avoir besoin de retoucher ta pièce une fois la sculpture finie.
Attention : travailler avec des mains propres, une sculpture ça se tâche, surtout si c'est un bois tannique.
Et un petit détail : je vois que tu as collé ton modèle sur la pièce, je pense qu'il vaut mieux le reporter (utilise un carbone ou un calque si besoin) car le modèle collé t'empêche de "lire" le fil du bois, alors que c'est lui qui doit orienter la manière dont tu vas utiliser ta gouge.