J'ai démarré mon activité depuis 4 ans dans à peu près 50m² (avec un espace principal de 30m² ; une mezzanine de stockage de 10m² ; un couloir de 6m² et un petit coin pour poser l'aspi.
L'atelier de 36m² (j'y inclus le couloir) me comble amplement (après avoir tout monté sur palettes et investi dans un transpalette qui me permet de changer la configuration de l'atelier en peu de temps), par contre l'espace de stockage est un peu plus handicapant : stocker tout en mezzanine, cela veut dire monter et descendre toute la journée avec des morceaux de bois, et ne pas pouvoir stocker un projet en cours.
C'est ce dernier élément qui m'a poussé à changer un peu mon activité cette année : je ne fais plus de projet long et ambitieux en atelier, car ma configuration oblige à travailler projet par projet : pas possible de rentrer du bois pour le projet suivant alors que tu as des pièces finies en attente de montage partout où c'est possible ; pas possible de faire quelque chose de ton après midi quand tu as lancé un collage le matin et qu'il faut faire du limbo avec les serre joints...
Par contre dans mon cas la condition sine qua non pour que ça fonctionne, c'est que l'atelier est sur le même bail que l'habitation : un seul loyer, un seul abonnement élec, une seule facture d'eau, de poubelle... le simple fait de doubler les abonnements et de rajouter les déplacements entre maison et atelier briserait l'équilibre financier (ou moral, parce qu'en passant de 45h/sem à 70 j'arriverais à combler la différence, mais la tête et le corps ne suivraient pas).
Une platine métallique quelconque (tirefond avec platine soudée, insert fileté en bout de pied avec platine sur boulon...)
Ou un martyre en bois que tu remplaces quand c'est pourri (c'est ce que j'ai fait pour mes toilettes sèches de location qui sont dehors toute l'année). L'inconvénient c'est que plus la forme de ton pied est "complexe" (cad pas un simple carré) plus le martyr prends du temps à reproduire.
Pour la fissure, si elle est sur un élément structurel il eu fallu l'éliminer avant.
Perso je préfère la faire contraster et la conserver comme un élément "décoratif". Pour rester dans du naturel j'aime bien combler à la poudre de charbon de bois (liée avec du liant pour pâte à bois de chez blanchon), ou faire une incrustation d'étain. Il est possible de combler avec un mastic prévu pour les joints "pont de bateau" si c'est une zone susceptible de subir des lavages à l'eau.
Pour les éclats en contrefil, essayer de les faire disparaître par un coup de rabot manuel en coupe fauchante et au racloir, puis repasser un coup en raboteuse pour rattraper le creux créé.
A défaut, faire une pâte avec le liant blanchon et de la poudre de ponçage, mais la prise de finition sera altérée, et le visuel ne sera pas parfait. En revanche au toucher il n'y paraitra pas.
Vu que je ne suis pas le premier à le faire, je me permet de partager mon "expérience" du sujet avec un petit pas de côté :
Avant de faire des copeaux ; j'ai eu une vie bien remplie par une activité peu banale : le bénévolat au sein d'association organisatrices d'évènementiel. D'aucuns riront de bon coeur en arguant que le bénévolat ce n'est pas du travail, je me permettrais de mon côté d'ignorer ces considérations en me remémorant les semaines de 80h où je pouvais dans la même journée être chauffeur pour aller chercher 3t de matériel à 500kms de là, encadrer un chantier participatif avec 15 compagnons d'emmaus, participer à une réunion à la préfecture avec tous les gradés du département et finir cuistot pour accueillir des artistes yakoutes avec un repas digne de la réputation du pays de la gastronomie.
Je me suis lancé dans cette aventure à 20 ans, j'y ai consacré 10 ans de ma vie. Au départ il s'agissait de petits évènements regroupant 1500 personnes, à la fin il s'agissait d'une machine accueillant 7000 personnes pendant trois jours, avec un staff de 1000 personnes, regroupant des professionnels aguerris et des jeunes pas encore complètement sortis de l'adolescence qui arrivaient avec comme seul bagage l'envie et la passion.
En associatif, la question de la transmission se pose beaucoup plus vite qu'ailleurs : passer 10 ans de sa vie à travailler sans autre rémunération que le sourire accroché au visage de 7000 êtres humains pendant 3 jours, c'est long. J'ai démarré mon aventure avec peu de compétences, j'ai eu la chance de pouvoir les acquérir au fur et à mesure que le festival grossissait ; mais j'ai bien vite pris conscience que ceux qui prendrait ma suite n'auraient pas la chance de pouvoir prendre leur temps. Trouver un mouton à cinq pattes semblant bien compliqué, la direction prise par l'association a été de rechercher une multitude de moutons à 1 patte, et de trouver un mode de gouvernance adapté à ce troupeau.
La difficulté lorsque l'on s'oriente vers ce mode de fonctionnement plus collectif et horizontal, c'est de ravaler son ego, d'accepter que tout seul on va plus vite, mais qu'ensemble on va plus loin, et in fine de trouver chaque année le point d'équilibre entre réactivité et résilience. Mais quel bonheur avec maintenant 6 années de recul après avoir lâché les rennes de pouvoir revenir sur le festival et d'en découvrir des facettes qu'on ne voyait pas parce qu'on a trop la tête dans le guidon ; d'être admiratif devant l'inventivité de ceux qui sont maintenant au pilotage ; d'observer avec fierté que certains choix qui provoquaient des soulèvements de sourcils lorsqu'ils avaient été pris font maintenant consensus...
La version entrepreneuriale de cette orientation collective peut couvrir un spectre large, du "simple" binôme évoqué par Kentaro aux différentes formes de sociétés coopératives... Elle ne peut bien évidemment pas découler de la seule volonté d'un dirigeant mais doit être le fruit d'une envie commune des salariés et dirigeants. C'est une orientation difficile car peu courante, et par conséquent peu ou mal accompagnée ; mais il me semble que les entreprises du patrimoine vivant en particulier peuvent avoir intérêt à explorer cette piste pour perdurer, car les salariés y sont plus souvent qu'ailleurs porteurs d'un savoir faire, d'une histoire dont ils peuvent être fières. De LIP à Ardelaine pour ne citer que les plus connus, il existe des expériences qui peuvent se révéler enrichissantes, et servir d'inspiration pour créer de nouvelles formes de gouvernance plus ou moins collectives, et plus ou moins horizontales.
C'est pas mal recherché par les utilisateurs de toilettes sèches, et les jardiniers pour le paillage.
Devant chez moi j'ai mis un bidon en libre service et par le bouche à oreille ça me permet d'en évacuer pas mal (~3mcube/an). Sinon j'ai trouvé quelques producteurs (plantes aromatiques et maraîcher) intéressés (~6mcubes par an).
Une partie me sert à démarrer le feu en hiver mais c'est anecdotique ; je réfléchis à une manière de les utiliser dans mon poêle pour cet hiver (une boîte en métal ajourée pour que les copeaux flambent mais ne fassent ni trop de fumée ni trop d'étincelles ; ça fera pas de chauffage de long terme mais ça peut être intéressant pour booster le feu et faire rapidement monter la température).
Déjà premier point : la SAR est spécialiste du bois massif ; la SST plus polyvalente.
Ensuite le prix : une bonne SAR neuve en mono... ça va tout de suite chercher les 4 chiffres ; une SST correcte à 750€ c'est possible. En occase et en ajoutant le tri ou un convertisseur de fréquence on peut mieux s'en sortir, mais faut pas être pressé et il faut bricoler un peu (remise en état, élec...)
L'accessoirisation : c'est facile de te fabriquer des guides et autres accessoires pour élargir les possibilités de ta SST (guide pour faire des tenons, chariots de coupe...) Sur une SAR ; pas grand chose à faire à part des guides très spécialisés (préparation de blocs pour tournage, refente...)
La refente justement : avec une SAR tu refends de plus grandes largeurs ; avec une SST tu refends avec moins de perte (c'est contre intuitif parce que la SAR a un trait de coupe plus fin ; mais là où tu peux souvent te contenter de l'état de surface en sortie de SST ; il faudra quasi systématiquement passer une pièce refendue à la SAR à la raboteuse.
Les lames : en SST tu as pléthore de choix en ligne ou en magasin physique ; pour les SAR c'est plus limité. N'importe quel affuteur va te sortir une lame de circulaire qui coupe bien et bien équilibrée car ils sont tous équipés en machines numériques performantes ; pour les rubans c'est parfois compliqué de trouver un affuteur qui va savoir ce qu'il fait.
Bref, tous ces exemple pour dire que même si une SAR est un outil formidable, à moins de faire beaucoup de tournage ou du meuble de style tu as tout intérêt à commencer par la SST.
Pour moi la chimie est exclue compte tenu de l'absence d'informations sur le vernis (si on sait pas quoi c'est, on sait pas comment ça se dissout ; et on ne sait pas comment le bois va réagir en dessous). si tu as déjà du décapant en stock teste sur une toute petite zone cachée pour voir comment ça réagit, mais n'en achète pas spécifiquement au risque de perdre des sous.
Le décapeur thermique c'est dangereux car tu ne connais pas le vernis utilisé (et donc quelle dangerosité auront les vapeurs ni si ça va marcher) et le résineux qui est en dessous peut très vite carboniser.
Idem le sablage faisant ressortir les veines ; sur un résineux c'est à proscrire si on veut une finition lisse derrière ; par contre pour une finition "brute" ça peut donner un effet original.
Avec un racloir bien affilé ça marche, mais si c'est un vernis en grosses couches épaisses et qui part en grosses écailles c'est chiant ; sur une table made in indonesia avec un gros vernis qui tâche j'ai passé un coup de brosse métallique sur perceuse pour rayer le vernis avant d'attaquer au racloir, et ça a été beaucoup plus rapide. Ca doit aussi marcher en passant un coup de papier de verre très gros grain (40) sans aller jusqu'au bois.
Sinon si tu as une bonne épaisseur en dessous et un fil du bois pas trop alambiqué ; un coup de riflard pour casser le vernis puis rabot no4 ou 5 pour lisser.
La patte en fonte ressemble à un accessoire pour déporter le porte outil (utile sur un tour dont le moteur pivote, ou pour des pièces aux formes alambiquées ; par contre à réserver aux tourneurs expérimentés car le porte à faux important crée un risque de casse). Il provient probablement d'un autre tour, car la couleur n'est clairement pas la même.
La dernière image est bien un fleuret de perçage (souvent utilisé à travers une contre pointe creuse ; parfait pour creuser un pied de lampe par exemple).
La troisième photo semble être un indexeur et/ou un adaptateur de diamètre d'arbre ? Je ne vois pas de système de blocage de la rotation ce qui laisse penser que le système n'est pas complet, mais je penche pour un indexeur à 24 positions.
Pour le bloc d'alu, je pense à une base pour perceuse/défonceuse/sphéreuse... bref pour fixer sur le banc un accessoire d'usinage. Là encore ça me semble incomplet, il doit y avoir une autre partie qui correspond au filetage du plus petit cube...
Amuses toi bien avec ton nouveau jouet, et de toute façon apprends les bases avant de te lancer dans des créations avec ce genre d'accessoires, ils sont vraiment destinés à des travaux spécifiques et il vaut mieux savoir où on met les pieds avant de se lancer dans ce genre d'aventures.
il existe des négociants spécialisés en bois "rares" (soit par leur essence, soit par certaines caractéristiques), celui qui est proche de chez moi n'a pas de site internet, et ne fonctionne que par tél et contact direct... Il réserve ses arbres sur pied parfois 30ans à l'avance, est sur place pour demander au bucheron de préserver telle ou telle partie du tronc, idem chez le scieur il est là pour faire tailler tel ou tel épaisseur de plateau au fur et à mesure que le bois révèle ses particularités... Tout ce temps c'est l'opposé de la productivité "industrielle" recherchée la plupart du temps. Quand on est bon sur un commerce de niche, le web n'est pas la première option de vente et de loin.
De même, mon scieur peut fournir de beaux plateaux ; mais il faut s'occuper du séchage, car par le bouche à oreille quand il a des pièces hors normes elles sont très vite réservées, et il ne les vends pas au plus offrant mais à celui qui va le plus vite faire de la place chez lui...
Youtube peut donner l'impression que c'est courant ce genre de plateau aux US, mais on ne voit pas que derrière la caméra il y a quelqu'un qui a mis des années à créer son réseau, à se déplacer pour rencontrer en vrai ses fournisseurs et savoir ce qu'ils peuvent avoir pour des clients patients.
Je ne sais pas à quel point l'épreuve a évolué depuis 2018 ; mais personnellement j'ai trouvé que l'étude de style restait une partie relativement mineure dans l'épreuve.
Pour moi, au delà de la curiosité personnelle, il faut surtout
_avoir une notion de la chronologie d'évolution des styles (de bonnes bases en histoire aident pas mal) ; la mode fait des allers retours entre des styles plus épurés et plus chargés, les décorations incluent des symboles propres à chaque période... si on arrive à percevoir la logique de ces évolutions il devient plus facile de mettre une date sur un meuble et de le classer dans un style.
_connaitre quelques noms d'ébénistes, designers... surtout pour les styles récents (art nouveau, art déco...).
_surtout avoir une méthodologie simple d'analyse : quel est le meuble (coffre, armoire, table, buffet, commode...) ; quel est l'aspect général (sobre, chargé, coloré...) ; quels sont les éléments originaux (asymétrie, ferrures, marquèterie, tapisserie, sculpture...). Avec quelques notions (plus on se rapproche du contemporain plus il y a de meubles spécialisés ; symboles propres à chaque période...) cette méthodologie permet sinon de classer à coup sûr le meuble ; au moins de donner une analyse pertinente qui sera appréciée par le correcteur.
En bouquin, je conseil le guide des meubles et des styles de Françoise Deflassieux aux éditions solar, qui fait plus de liens avec l'histoire de l'art que le Dunod et propose à la fois une partie chronologique ; puis une partie meuble par meuble. Je l'ai trouvé plus complet et didactique.
Bon bûchage.
Quand c'est trop c'est trop...
Si tu accepte de sacrifier un peu de hauteur sur ta pièce tu peux la visser sur un grand plateau de tournage fait maison en CP épais et fixer des contrepoids (comme ton plomb de plongeur mais en ayant une surface sacrificielle plus grande pour jouer avec tes poids.)
Et puis... alourdir le tour, utiliser la contrepointe... bref, tout faire pour sécuriser la machine et la pièce pour pouvoir bosser malgré une petite vibration.
Perso c'est gomme laque sur les pièces décoratives type corbeille à fruit, plateau... tout ce qui ne va pas prendre des coups de couteau ou de fourchette (ou être rayé par du sel).
Pour les pièces d'usage quotidien c'est cire faite maison avec cire d'abeille et huile de pépin de raisin. Ca n'a pas pour objectif de "traiter" le bois, c'est purement esthétique ; mais ça donne tout de même un effet légèrement déperlant.
L'huile de tung je l'utilise quand je veux faire ressortir les contrastes du fil du bois ; toujours en couche de fond avant une finition à la cire.
Pour certaines pièces je fais un bain de "friture" (110°) à la paraffine à confiture ; ça me permet de faire le tri entre les pièces qui vont résister à des fortes variations de température et celles qui sont mal séchées/trop nerveuses. Le résultat donne des pièces étonnamment résistantes à l'eau ; par contre on oublie les pièces parfaitement circulaires, il y a forcément de la déformation.
outils à bois.com
il y en a d'autres, mais cette boutique correspond à une quincaillerie relativement proche de chez moi (1h). le SAV est bon et y'a toutes les tailles possibles.
frêne dit "olivier" (qui n'est rien d'autres qu'un frêne commun présentant des couleurs et figures particulières).
En l'occurrence et pour en avoir eu beaucoup entre les mains je les mettrais à couper que c'est un frêne têtard (ou trogne ou émousse, ou truisse... y'a autant de façon de le dire que de patois local). Ou tout du moins un frêne qui a subi des élagages répétés (soit par la main de l'homme soit par broutage ou tempêtes).