Petit retour de déboire perso :
pour un plateau de 25mm d'épaisseur j'ai voulu faire des renforts par traverses en queue d'arondes ; pour avoir des queues suffisamment fortes, j'ai fait ma rainure jusqu'à mi bois.
Les traverses ont bien rempli leur rôle pour empêcher de tuiler dans la largeur, mais les rainures ont trop affaibli le plateau dans la longueur et il a tuilé dans ce sens.
Je ne sais pas à ce jour si c'est une histoire de proportion par rapport au plateau ou d'épaisseur restante qui était trop faible, en tout cas maintenant je laisse systématiquement 2/3 de l'épaisseur au minimum.
Pour 2021 c'est trop tard certes, mais il vaut mieux ne pas trop tarder à créer ta micro-entreprise car entre la production de stock, les démarches administratives qui vont suivre et tout le reste, autant faire l'admin maintenant.
J'ai voulu lancer mon entreprise sur exactement le même principe l'an dernier, avec le covid j'ai du changer mon fusil d'épaule et oublier les marchés. Si tu te lances sur ce genre de projet, penses à avoir un plan de secours.
Pour les démarches : la création de micro-entreprise en tournage ne nécessite pas de diplôme (tu n'as par contre pas le droit de te dire "artisan" ou "artisan d'art" si tu n'as pas au moins un CAP), tu peux donc lancer tes démarches directement. Soit tu te sens assez à l'aise avec l'administratif et tu peux te lancer sans accompagnement avec ce site
sinon il existe plein d'entreprises qui sont spécialisées dans l'accompagnement à la création qui peuvent te proposer de faire les démarches à ta place moyennant une cinquantaine d'euros (type portail-autoentrepreneur).
Pour la suite, c'est pareil, soit tu es autonome et tu vas créer ton compte sur le site de l'URSSAF , tu installes un logiciel de compta agréé et c'est parti ; soit tu passes encore par le même site que celui avec lequel tu as créé ton entreprise, et ils proposent un service de facturation en ligne, avec une assistance téléphonique pour le prendre en main et pour faire tes déclaration à l'URSSAF.
En complément de ces démarches, il faut prendre une assurance : une RC pro qui te couvrira en cas de dégâts sur un marché (parasol qui s'envole) et une assurance pour ton atelier sont obligatoires. En option ou intégré dans le contrat de base selon les assurances, tu peux aussi faire assurer ta marchandise et ta caisse contre le vol (je le conseille, c'est relativement courant les vols à la tire sur certains marchés).
Il faut également demander une carte de commerçant ambulant. Tu peux soit la demander en même temps que le reste des démarches pour la création, soit le faire par la suite (là encore accompagné avec le même site que depuis le début, soit en remplissant ça et en l'envoyant à ton CFE)
Ca c'est pour l'administratif, pour le matériel il te faudra bien sur un espace d'exposition. Je te conseille de le créer à ton image, parce que ça attire toujours plus les clients de voir un artisan avec un stand en bois fait maison qu'avec des tables décathlon. Pour la couverture, j'ai opté pour le troc pour que ça ne me coûte pas un bras : j'ai été voir un maraîcher installé sur un marché depuis 20 ans, je lui ai demandé s'il n'avait pas à tout hasard un parasol en rab et s'il était ok pour le troquer, un beau saladier en bois plus tard j'avais mon parasol en bon état. Difficile de faire une couverture maison car certains marchés ne les accepteront pas : il faut un certificat de résistance au feu pour la toile, des tests mécaniques de résistance au vent pour la structure... à voir plus tard AMHA.
Bien sur il faut réfléchir ton espace de vente pour qu'il s'installe et se range en moins de 45 min.
Une fois que tu as tout ça, pour trouver des marchés il faut à tout prix t'insérer dans un réseau d'artisans. S'il y a des marchés de noël pas loin de chez toi, c'est le moment d'aller y faire un tour, de repérer les vrais artisans et de leur offrir un café pour discuter de ton projet. Ils pourront t'indiquer les marchés de la région, le type de clientèle qu'on y trouve etc... Ensuite une fois que tu auras fais 2-3 marchés et distribué ta carte, si tes produits plaisent le bouche à oreille se mettra en route et tu seras sollicité directement pour participer à des petits marchés (marché à la ferme, marché d'école, de festival...).
Pour la vente en ligne, je n'ai pas de conseil à te donner, pour l'instant je n'en fais pas puisque j'ai réorienté mon activité à cause du covid. Mais pour info cette année avec un seul marché, j'ai écoulé en 2 jours 3 mois de production. Si je n'arrive pas à suivre la demande des marchés en terme de production, je ne vais pas me lancer sur la vente en ligne qui nécessite une implication quotidienne et une mise en place lourde.
Le noyer ou l'érable se sculptent bien s'ils n'ont pas un fil trop torturé. Sinon n'importe quel fruitier (mais la plupart restant tendres)
Le frêne ou le hêtre sont à mon sens galères à sculpter : les gouges ont tendance à "rebondir" et il faut vraiment de la patience (et un bon poignet) pour avoir un résultat propre.
Oui ça semble bien être du placage chêne sur du hêtre.
Décaper au racloir ça me semble mieux qu'au papier de verre, après comme déjà dis plus haut racler du placage c'est délicat, on ne sait pas quelle épaisseur il fait et jusqu'où on peut aller avant de percer. De même certains vernis s'enlèvent très bien au racloir, et d'autres non. Fais des essais sur les parties en massif pour voir avant d'attaquer le placage.
Bon courage
Le problème ne semble pas venir du matériel mais plutôt des utilisateurs.
A la limite avoir des lames bi-métal pour les dérivés et réserver les lames classiques pour le massif serait la seule amélioration que je vois.
Je ne sais pas comment fonctionne votre makerspace, mais on pourrait imaginer un placard fermé par cadenas pour accéder aux lames avec une formation obligatoire avant d'utiliser la SAR (et donc avant d'avoir le code du cadenas). Ce serait un plus non seulement pour le matériel mais aussi pour la sécurité, parce que s'ils continuent à couper avec des lames comme ça ils doivent pousser comme des boeufs au risque de déraper.
Si ça ne suffit pas, ça fait mal au c** mais un système de caution : quand on utilise la SAR il faut remplir un tableau accroché dans le placard à lames, et si lors de la prochaine utilisation on remarque que les lames sont brûlées, la facture d'affûtage est pour le dernier qui l'a utilisée sans signaler de problème.
Perso je l'utilise en finition en tournage, et sur des petites pièces.
En tournage elle me sert de finition alimentaire (la gomme laque est utilisée en confiserie par ex, E904 est son petit nom de code en industrie agro-alimentaire)
En tournage je fais une préparation à 300g de paillettes par litre d'alcool à vernir99% ; pour les petites pièces je dilue la préparation à 50% (150g/L)
Application au tampon dans tous les cas, la manière de charger le tampon est tout un art que je n'ai pas encore bien compris mais je m'améliore.
Les avantages : les paillettes prennent peu de place, et elles se stockent très longtemps. Le séchage est rapide (mais il faut beaucoup de couches), un vernis raté ou rayé peut se rattraper contrairement à un vernis moderne.
Les inconvénients : il faut rater quelques projets avant de comprendre comment ça réagit et de bien réussir ses finitions.
Je me fournis ici parce qu'ils ont de l'alcool en gros bidon et une grande variété de conditionnements pour les paillettes.
Je fais mes préparations dans des bouteilles de bière avec bouchon céramique.
Tout dépend du moteur, certains peuvent supporter un variateur d'autres non ; et un variateur amènera une perte de performance d'autant plus importante que le variateur sera bas de gamme.
Dans tous les cas le variateur ne sera pas là pour remplacer les couples de poulies, mais pour permettre une variation fine de la vitesse sur chaque poulie. Le couple du moteur sera lui réglé en changeant de poulie (c'est aussi le cas sur des tours haut de gamme avec un variateur à 900€).
Point par point :
le tour : c'est un bon choix, le fait de le prendre sans variateur est une bonne idée pour le nomadisme (le variateur fait perdre de la puissance réelle par rapport à celle du moteur, donc un 500w avec variateur sera dans la réalité moins costaud qu'un 375w avec juste des poulies). Dans le même ordre de prix et de gamme tu as le woodfast M305 qui est très bien aussi.
Les outils : perso je déconseille les kits, à fortiori sur des marques non spécialisées. Pour moi le kit de base c'est une gouge à profiler 13mm, une gouge à creuser 10mm et un grain d'orge 3mm. Pour débuter la gouge à creuser peut parfaitement remplacer la gouge à dégrossir qui ne sera utile que quand on voudra gagner du temps et/ou économiser sa gouge à creuser en l'affûtant moins souvent ; et il se trouve que la gouge à dégrossir est justement la plus chère. En débutant, grain d'orge et bédane vont faire doublon car tu n'auras pas encore l'assurance pour utiliser ton bédane directement pour créer des profils. Chez maison du tournage, tu peux avoir ces trois outils pour 10€ de moins que ton kit FPD compris en outils crown ou hamlet (top qualité tous les deux). Par la suite tu pourras investir outil par outil en orientant ton outillage soit vers du tournage entre pointes (gouges à dégrossir, puis gouges à profiler de diamètres différents, plane, bédane) soit vers du tournage de bol (racloirs, gouges à creuser multiples...)
Le mandrin : j'ai eu un mandrin de la même marque... je n'en dirais pas de bien. Pour 100€ de moins tu as le mandrin record SC3 qui est beaucoup plus stable. Le fait de n'avoir qu'un jeu de mors est un faux problème : à moins de faire de la pièce très fine type pic à cheveux où il te faudra un jeu de mors de petit diamètre, tu pourras faire 100% de ce qui est dans la limite de capacité de ton tour avec un jeu de mors 50mm. Pour les reprises, tu peux faire ça c'est gratuit, c'est léger, et ça marche très bien. Avec les 100€ d'économie, tu peux étoffer ton kit de gouges.
Perso je me suis lancé avec un atelier d'à peine 40m² au sol, plus 15m² de mezzanine sous comble (donc stockage uniquement). En plus de ça, j'utilise une dépendance pour stocker quelques trucs (produits de finition, montages d'usinage, éléments finis de projets en cours...) et j'ai fais un abri pour stocker du bois à l'extérieur.
A la base mon activité devait être orientée plutôt sur des pièces déco et tournage sur bois à vendre sur des marchés évènementiels, mais vu les circonstances cette année j'ai pris des chantiers de menuiserie plus volumineux : escalier, volets, lit cabane, carport.
C'est juste, mais ça passe avec un peu d'imagination, en mettant tout l'atelier sur palette et en le réorganisant au gré des projets. Un gros avantage de mon atelier sur le tien : j'ai deux portes l'une en face de l'autre ; l'espace entre les deux portes est mon espace de montage, et quand je dois passer des grosses pièces (par exemple dégauchir des limons d'escalier) je peux venir y mettre une machine et faire passer la pièce à travers les 2 portes.
L'avantage : j'utilise mon garage, pas de 2e loyer, pas de 2e abonnement élec etc... comme mes frais fixes sont "assurés' par le boulot de ma copine et une petite activité salariée que j'ai conservé (7H/sem), pas de pression ni de regrets si je fais un mois sans chiffre.
Les inconvénients :
-pas possible de mener 2 projets en même temps (ou alors des mini projets type chantournage ou objet déco) ;
-si j'intègre la manutention de l'atelier dans le temps de travail je suis plus cher que les voisins (mais comme je n'ai pas de frais en double, le même taux horaire me paie mieux que les voisins, alors je fais cadeau du temps de réorganisation aux clients) ;
-certains projets nécessitent de réorganiser l'atelier au fur et à mesure, il faut bien y réfléchir en préparant le chantier et prévoir des pièces de rab lors des premières étapes car il peut être difficile d'en refaire une.
-il faut évacuer les déchets après chaque chantier, et trouver un moyen d'évacuer certains déchets (copeaux) quasi en instantané.
-difficile de stocker du bois, du coup je passe à côté d'opportunités intéressantes (le plateau "invendable" que le scieur est prêt à me laisser pour 1€ symbolique, les chutes de CP idéales pour faire des gabarits qui sont jetées par l'entreprise d'à côté...)
Je dirais qu'avec une telle taille d'atelier, il faut oublier le combiné, car un combiné nécessite d'être au centre de la pièce, là ou des machines séparées peuvent être à résidence contre un mur et laisser de la place de montage au centre.
Comme dit par d'autres, il peut être intéressant de faire un préau : si tu y réalise tes débits, ponçages, voir plus l'été c'est de la place gagnée pour pas cher (25m² de préau ça peut te revenir à moins de 1000€ en faisant toi même avec des matériaux d'occase ; et en attendant tu peux trouver un barnum d'occase pour encore moins cher).
Avec un vernis gomme laque fait avec de la gomme laque "astra" (la plus claire) on obtient un rendu qui donne moins d'effet "mouillé" qu'avec des huiles ou vernis en phase aqueuse. C'est un peu fastidieux, mais pour de petites pièces comme les tiennes c'est pas la mort.
Petit exemple d'une pièce en robinier : ponçage grain 320 ; une fine couche de vernis gomme laque (300g de paillettes par litre d'alcool) dilué à 50% ; égrenage au 400 ; puis deux couches suivant la même méthode ; et pour finir polissage avec un mélange cire d'abeille/huile de paraffine/poudre de ponce.
Je m'étais renseigné un peu, les systèmes bûche par bûche c'est long et fastidieux pour pas chauffer grand chose, et les systèmes qui font de la briquette compressée vraiment efficace sont de gros engins industriels qui doivent tourner 24/24 pour avoir un intérêt financier et énergétique (en gros ça marche pour une scierie mais pas pour une structure plus petite).
Perso je les utilise pour les toilettes sèches et paillage dans le jardin. Si tu n'as pas de jardin, passes une annonce sur LBC ou donnons.org, tu as de bonnes chances de trouver des personnes intéressées.
Selon la zone où tu es en Loire Atlantique, il y a Tolazzi près de Vallet (sud LA) où j'ai un devis pour du chêne en 27mm à 1200€HT et 670€ pour le hêtre. Aucune idée du tarif de livraison par contre, je vais le chercher moi même.
Si à tout hasard ton devis viens de TBO à Riaillé, les tarifs un peu plus élevés sont justifiés (entre autre) par le fait de ne bosser qu'avec du bois de pays (moins de 300km de la scierie).
En plus des conseils précédents (oscillation de 2,5mm ; bien monter les grains...) il faut penser à nettoyer la surface entre deux grains (soufflette, aspirateur ou chiffon) : selon la qualité de l'abrasif, tu peux avoir des grains du papier gros grain qui se sont détachés et restent sur ton ouvrage, tu auras beau forcer autant que tu veux, ces grains volants vont recréer des queues de cochon au fur et à mesure.
J'ai une KSS50CC et j'en suis pleinement satisfait, autant en coup simple que plongeante en plein panneau, la puissance est au RDV et la lame d'origine est de bonne facture.
Je l'utilise pour mes débits de plateau, dans du hêtre de 45mm d'épais de fil elle n'a jamais bronché.
Seul point "décevant" : je pensais aussi l'utiliser pour de la découpe de panneau mais le guide perpendiculaire ne se raboute pas avec la règle droite, donc pas de coupe d'onglet au delà de 40cm.
Je ne peut pas comparer avec la KSS400, mais la machine en elle même est bonne.