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511 réponses
cocoM

Pour moi le premier va être top pour faire ou retoucher des feuillures (pour encastrer un panneau par ex), car il est stable sur une petite largeur, et sa grande hauteur permet de l'appuyer sur une règle guide pour avoir quelque chose de parfaitement droit.
Le second va être plus intéressant pour des grandes largeurs (retoucher un tenon large, enlever le dernier millimètre sur un assemblage à mi bois...) car son fer large va donner une surface plane facilement.
Le deuxième, outre sa largeur, va avoir deux autres caractéristiques qui le rendent hyper polyvalent : c'est un rabot à angle faible qui s'en sort très bien pour affleurer des assemblages en bois de bout, et c'est un rabot de paume qui permettra de faire des chanfreins ou autres retouches de finition.

Perso, j'ai le deuxième (ou du moins un équivalent) et je l'utilise tout le temps, le guillaume "classique" lui ne me sert qu'à nettoyer des usinages que j'ai fait à la défonceuse (typiquement feuillure en pourtour de panneau).

par Maniac il y a 4 ans
cocoM

A quelle profondeur as tu défoncé ? Sur son pas à pas concernant les techniques de placage, José Das Neves présente une technique d'incrustation de placage qui pourrait être top dans ton cas. Si ta défonce est moins profonde qu'une épaisseur de placage, ce serait l'occasion de tenter, et ça semble faisable sans gros matériel (il suffit de quelques bons serre joints, de placage et de papier cuisson).
Si c'est plus profond, je pense qu'en répétant l'opération avec plusieurs épaisseurs de placage c'est jouable.

cocoM

Rajouter une nouvelle catégorie n'aurait à mon sens pas d'utilité ici : la barre des catégories (en vertical à gauche de l'écran) est déjà pleine, il y a 3 catégories pour lesquelles il existe déjà une sous division, ce qui pose un frein à la navigation pour un nouvel arrivant : là où un habitué qui connais les rubriques va savoir qu'il y a dans "plus" les processus, va (parfois) penser à y jeter un oeil pour voir si un processus ne répond pas déjà à une question qu'il se pose (ex : je veux faire un plateau de table mais je ne sais pas dans quel ordre faire les choses...) ; un nouvel arrivant va directement aller poser sa question dans la rubrique qui est la deuxième sur la liste, et celle où on a le plus d'activité (normal, il ne va pas passer 3 heures à découvrir tous les rouages du site dès sa première visite).

Les filtres tuto, documentation, technique qui existent ont aussi leurs limites : les termes en eux même sont sujet à interprétation ; un pas à pas peut être à cheval sur plusieurs filtres ; il peut démarrer en tant que source de documentation, puis évoluer vers le tuto pour répondre à des questions soulevées dans les commentaires... Sans parler des pas à pas anciens qui n'avaient pas encore ce filtre à renseigner.
Ce sera toujours le cas si en lieu et place des filtres nous avons de nouvelles sous catégories ; mais en plus l'espace visuel de la page d'accueil sera encore plus saturé ; et on ne pourra plus passer par une recherche par mot clé qui permet de passer outre les filtres pour une recherche particulière.

A mon sens plus l'interface sera "complexe" pour répondre à des besoins de classement toujours plus fin, plus elle court le risque d'être polluée par des sujets placés au mauvais endroit car il faudra consacrer plus de temps à la découverte des fonctionnalités du site avant d'interagir à bon escient. Il vaut mieux faire en sort que les outils de classement actuels soient mieux utilisés.

Une idée qui me vient pour rendre plus "digeste" la découverte du site : une petite série de tutos d'utilisation de l'ADB en vidéos. Des vidéos de 3 min par ex : Présentation des différentes catégories. ; Le créative commons, pourquoi comment ? ; Comment mettre en ligne un pas à pas ? ; Comment enrichir un catalogue ?... Les liens vers ces vidéos seraient envoyés par mail à chaque création de compte ; et par la suite accessibles à tout moment via la petite ampoule "astuce" en bas de l'écran. Dans un monde un peu plus autoritaire, on pourrait aussi lorsque l'on veut ajouter un sujet en plus du message actuel qui rappel les règles de classement avoir un lien vers la vidéo correspondante...
J'y connais rien en vidéo, ni en hébergement de vidéos donc je ne sais pas si c'est compliqué. En tout cas le format vidéo me semble correspondre aux tendances actuelles et avoir de meilleures chances d'avoir un effet pédagogique efficace.

_HS :
ce réflexe d'empilement de nouvelles catégories me fait penser à l'administration et à la législation française : une loi n'a pas les effet escomptés ? avant de se poser la question de la réelle application de cette loi on en crée une nouvelle pour repartir de zéro ; en association : Les statuts ou le RI ne sont pas appliqués et ça cause des problèmes d'organisation ? Modifions les statuts et le RI pour repartir sur des bases plus saines...
Pas de jugement ni de méchanceté dans cette remarque, mais c'est un phénomène que j'ai pu remarquer sous différentes formes et qui me rend la nature humaine fascinante, alors je tenais à le partager.

cocoM

normalement le filetage est standardisé sur les tours ; soit tu as du M33/3.5mm soit tu as de l'impérial en 1' 8TPI. Si ton mandrin est bien en métrique il doit s'adapter sans problème.
Pour le fait de tourner avec un mandrin de 100mm sur un tour avec un petit moteur, ça dépend plutôt du poids du mandrin : en général un mandrin de 100mm est plus lourd, mais selon la qualité de fabrication il peut rester assez léger.

cocoM
( Modifié )

En tant que tourneur maintenant passé dans la case pro après avoir été deux ans dans ta situation, voici mon point de vue :

-la légalité, si j'ai bien tout compris en France il faut forcément être déclaré pour vendre quelque chose hors occasion. Néanmoins si tu vends des objets tournés sur un vide grenier, qui peut prouver que ce ne sont pas des objets déco que tu as fais pour toi et que tu revends après coup ? Les ventes par plateforme internet quelconque ont par contre beaucoup plus de chances d'être suspectes, à toi de voir si le jeu en vaut la chandelle.
Personnellement, avant d'être déclaré j'ai fait des ventes "privées" : un mariage, un anniversaire, une petite fête de village ou autre micro évènement où je venais avec ma caisse de créations dans le coffre, et je les exposais pendant 1h ou 2 en accord avec l'organisateur. Entre ça et les commandes directes, j'ai pu en 2 ans mettre les sous de côté pour passer à un tour plus costaud, et envisager la création d'entreprise.

-la concurrence avec les "pros" : je pense qu'il faut oublier la différence de qualité entre Pro et amateur concernant le tournage : un pro veut faire un objet rentable, donc il va vite pour faire quelque chose de bien, ou alors il vend "très" cher un objet ultra qualitatif sur lequel il a passé énormément de temps et de compétences. Un amateur peut prendre le temps de bien faire les choses : s'il doit passer 6h sur son bol il s'en fout car il aura toujours de la soupe à manger le soir venu. A la fin, la qualité dépendra non pas du statut de pro, mais de la gamme recherchée, qui elle même dépend de la clientèle visée.
Par exemple avant d'avoir mon statut, je me suis retrouvé à être en "concurrence" directe avec un autre tourneur en micro-entreprise. On en a discuté avant l'ouverture du marché, et il s'est avéré qu'on avait pas du tout la même gamme : lui produisait énormément de vaisselle utilitaire à partir de plateaux achetés secs et tourné "rapidement" tandis que moi j'avais beaucoup plus de pièces décoratives haut de gamme et imposantes (saladiers avec bords naturels, bols en loupe, finitions à la gomme laque...). Au final on a carrément partagé le stand car nos deux gammes étaient complémentaires : à lui les ventes faciles et la garantie de durabilité des objets, à moi le coup de coeur pour un objet unique et les yeux qui brillent sur un bois rare mis en valeur par une gomme laque.
Cet exemple montre bien que la concurrence entre tourneurs est très situationnelle : à l'époque on a pu se partager le gâteau sans problème, mais maintenant que je suis déclaré, ma gamme est passée sur 50% de pièces "haut de gamme" et 50% de pièces utilitaires. Si on se retrouve à nouveau sur le même marché, on risque d'être moins complémentaires.

Pour la question des prix : même en étant déclaré, c'est toujours le bordel dans ma tête : j'ai beau être pro, je n'ai pas fait de prêt pour démarré, je ne loue pas de local, j'ai une assurance mais qui n'est pas hors de prix, et je ne bosse qu'avec du bois gratuit ou en troc... Sur certaines pièces je me fais un taux horaire de 40€ net, et pourtant certains me disent que ça reste pas cher ; du coup je suis tiraillé entre offrir un prix qui me semble juste au client et avoir un prix qui correspond au marché. Quand je mets les pieds dans une boutique maison du monde et que je vois des assiettes en bois tournées à la machine ou par des indiens sous payés au même prix que les miennes, ça me fait mal au c** car je sais que certains clients en venant sur mon stand vont croire que "je ne suis pas artisan sinon je ne pourrais pas faire des prix si bas". Et en même temps en tant que saisonnier agricole, quand je pose un saladier à 160 neurones sur le stand, j'imagine toujours qu'il va y rester une éternité parce que je n'arrive pas à concevoir de mettre une somme pareille dans un objet non utilitaire (et pourtant je ne les garde jamais longtemps).
Mon impression c'est que les prix ne veulent rien dire, alors j'ai arrêté de me comparer, j'ai fini par trouver un compromis entre un prix de vente qui m'assure un taux horaire net au moins au SMIC, et une gamme assez large pour avoir à la fois des pièces qui se vendent facilement mais rapportent peu, et des pièces plus durs à vendre mais avec un beau jackpot à la clé.
Pour fixer mes prix, j'évalue le "coût" de la pièce en fonction de sa taille et du type de bois (par ex une toupie, faite dans un ancien poteau d'escalier me coûte 50cts entre l'électricité et l'amortissement du matériel, alors qu'un gros saladier en loupe de frêne que j'ai été couper moi même à 20kms me coûte plutôt 10€ avec l'amortissement du véhicule, de la tronçonneuse etc...). Ensuite en fonction du temps passé, j'applique un taux horaire de 20€ (qui vu mes charges correspond pour moi à un smic net) => pour nos exemples précédents on arrive à une toupie à 5€ et un saladier à 60€. Enfin je rééquilibre mes prix pour avoir une progression logique de ma gamme : les toupies restent à 5€, par contre le saladier va passer à 120€ parce que c'est la pièce vitrine de mon stand.

Si sur un marché je me retrouve avec un autre tourneur, qu'il soit amateur ou pas, je vais discuter avec lui, voir si on propose le même type de pièce ou pas, et je fais mon possible pour trouver avec lui un compromis pour qu'on reste dans une concurrence saine et un bonne entente. Le cas échéant, je vais corriger mes prix pour ne pas faire de concurrence déloyale ; et si je tombes sur un amateur qui ne veut rien entendre je l'inviterais gentiment à se souvenir que ce qu'il fait est illégal, que je ne lui jettes pas la pierre car moi aussi j'ai démarré comme lui, mais que quand on est dans l'illégalité il faut au moins avoir l'intelligence de ne pas se faire remarquer. Si c'est un revendeur qui est en face, à moi de faire valoir la plus value de mon travail (et en amont de bien cibler mes marchés pour avoir une clientèle qui sera sensible à cette plus value).
Pour ce qui est de la vente à distance, le marché est tellement "faussé" par la revente d'artisanat venu d'asie du sud est ou du maghreb avec des marges qui vont de rien du tout à fois 10 que je ne regarde même plus ce que font les autres ; je vends à mon prix et point barre.

Mis à jour
cocoM

Je penche pour un copeau oublié qui a désaxé le cône du mandrin, commencé le travail d'usure et après c'est la cata.
Le cône interne m'a l'air bien abîmé, on y aperçoit un petit copeau métallique qui n'a rien à y faire. Tu peux essayer de simplement faire sauter ce copeau, et nettoyer les deux cônes avec du papier de carrosserie ; si ça ne suffit pas envois une photo du canon à Killiger, ils ont un bon SAV et devraient pouvoir t'orienter vers une solution.

cocoM

La résine chauffe plus que le bois car elle glisse moins facilement sur le métal (il y a comme un effet ventouse entre deux surface parfaitement lisses), surtout si tu as utilisé certain pigments métalliques pour la résine qui ajoutent un effet désaffutant.
Avoir un bac d'eau pour refroidir régulièrement la gouge peut aider un peu, ensuite il faut talonner moins fort et prendre des passes plus légères pour limiter l'échauffement (ça devrait aussi régler le problème de pièce pas ronde). Tu peux aussi essayer de faire un biseau secondaire pour raccourcir ton talon, ça sera moins stable mais moins de frottement.

cocoM

Il y a la solution du bloc de bois fixé à la colle chaude (au pistolet) qui est souvent négligée. L'avantage c'est que ça s'accommode assez bien des surfaces non planes (il suffit de mettre un gros boudin de colle), et il suffit d'un décapeur thermique pour tout enlever sans trace. Je l'utilise beaucoup en tournage, mais ça doit pouvoir marcher en sculpture aussi.
Par contre attention : ça ne résiste pas non plus très bien aux coups de maillets, ça va bien pour pousser une gouge à la main, mais pas pour bûcher comme un bourrin sur un bloc de bois dur.

cocoM

La manière dont tu vas débiter va dépendre de plein de choses :
_quelle est la destination des planchettes ?
_selon la destination, veux-tu des planchettes coupées en quartier (fil relativement droit, dimensions "stables", solution pratique) ou en dosse (fil en forme de flammes, risque de tuilage/torsion, solution esthétique)
_l'avivé dont tu vas partir est-il lui même coupé en dosse ou en quartier ? Si l'orientation final recherchée est la même que celle de départ il faut refendre la planche à l'épaisseur souhaitée puis débiter tes planchettes à la largeur ; sinon il faut procéder comme tu le décris.
_de quel matériel disposes-tu ? selon le matériel la solution de la refente peut être beaucoup trop compliquée, et le choix du bois (avivé ou directement corroyé 2 ou 4 faces) sera impacté.

cocoM

J'ai un équipement à peu près comparable ; avec en plus la maison sur le même contrat.
Avec un contrat 12kVA je n'ai jamais eu de coupure, même en faisant tourner la machine à laver ou le four de la maison en même temps que la SAR + aspi (par contre les chauffages se mettent en délestage dès que je tourne le bouton on de la SAR).
En bossant en permanence seul je pense qu'avec un 9kVA ça passerais pour l'atelier ; le 12 permet d'encaisser le chauffe eau, le chauffage etc...

cocoM

Pleurer.
Ca m'est arrivé sur une lame classique l'an dernier, elle a pris un coup lors du transport et est arrivée voilée ; j'ai envoyé une photo au fournisseur qui m'en a renvoyé une neuve en 24h.
Au final j'ai dédié cette lame voilée au dégrossissage des pièces de tournage.
Tu peux essayer de voir avec ton fournisseur si plusieurs mois après il peut encore faire quelque chose mais j'en doute.
Sinon certains affûteurs ont encore des vieux employés qui savent marteler les lames pour rattraper des voiles légers, mais pas sûr que sur de la lame carbure ça marche.

cocoM

Par rapport au matériel que tu listes :

_Pour la scie circulaire, regardes aussi du côté des mafell KSS (il y a plusieurs tailles). L'avantage dans ton cas c'est le guide d'onglet intégré qui permet de faire bardage et terrasse sans avoir à ajouter une scie à onglet (qui est très pratique, mais aussi très encombrante, surtout avec son support quasi indispensable) et une machine qui me semble plus adaptée au débit du massif que les plongeantes (couteau diviseur auto-rétractable, centre de gravité bas...). Par rapport à une plongeante (que ce soit mafell ou festool), tu vas en revanche perdre un peu d'aspiration, la capacité de coupe ras de mur (perso ça ne m'a jamais manqué).
Quel que soit le choix, deux rail de 140 et une jonction, c'est pas trop encombrant dans l'atelier ou la voiture, la taille idéale pour ne pas les tordre par inadvertance en claquant une portière dessus.
Les serre joints dédiés festool sont surdimensionnés pour moi, pour tenir un rail pas besoin d'un serre joint aussi puissant. Si tu ne t'en sers pas également sur une table de travail type MFT il vaut mieux partir sur les versions Piher, dewalt ou triton qui me semblent plus pratiques pour les rails.

_Pour la défonceuse, la festool est très bien, mais comme Erebor j'aime bien la combinaison entre une triton TRA001 à résidence sous table et qui peut sortir exceptionnellement pour du gros chantier (surfaçage) ; et une makita RT0700CX2J pour tout le reste (plus légère, fonction affleureuse...). Pour moins chère que la Festool tu as 2 machines très correctes et tu peux ajouter une table de défonçeuse pré équipée...
Les fraises, pas mieux que tout le monde : tu prends des CMT au fur et à mesure de tes besoins, et éventuellement un coffret bas de gamme (LEMAN par ex) pour avoir de quoi te dépanner.
Gabarit : non, fais le toi même. La fabrication d'un gabarit fait partie de l'apprentissage, réfléchir à sa conception oblige à réfléchir à l'usinage qu'on veut obtenir et à comprendre comment la pièce à usiner va réagir.

_La lamelleuse : pas vraiment prioritaire. Si tu n'as pas de dégau rabot ; même en achetant du bois raboté tu n'auras pas la précision pour faire des panneaux lamellés collés. Ta lamelleuse sera limitée à faire des assemblages de panneaux. Une domino, une zeta P2 ou une tourillonneuse maffel auront une utilisation plus large (les consommables seront moins chers avec la tourillonneuse).

_les serre joints Piher, Urko ou Bessay sont très bien. Pour les tailles de toute façon on en a jamais assez ; mais une bonne base serait 4 têtes de dormant (sans barre, comme ça tu peux faire tes barres au besoin, y compris si tu as exceptionnellement besoin d'un serre joint de 3m) ; deux presses rapides à levier 30cm (Bessey) pour maintenir tes pièces sur l'établi ou les tréteaux ; et une série de 4 serre joints à pompe 80cm (80cm c'est la longueur minimale pour pouvoir serrer la profondeur d'un caisson de cuisine standard avec des cales). Un lot de quelques sangles à cliquet dédié peut aussi te sauver la vie pour certains serrages.

Les manques pour moi (les 3 premiers surtout) :
_Les EPIs (casque anti bruit, masque anti poussière et lunettes)
_Un aspirateur
_La finition : ponçeuse(s) ; un tank (ponçeuse à bande, makita par ex) pour affleurer un cadre ou un plateau lamellé collé ; une orbitale à orbite de 2,5mm (mirka, festool, würth, makita...) pour les finitions sur panneau (ou 5mm pour "manger" plus de bois).
_Visseuse à choc (pour la terrasse et le bardage ; pour ce dernier le top serait un cloueur, mais si tu n'en fais qu'un il vaut mieux le louer ou visser)
_Un perforateur (pour tous les agencements où il faudra se fixer au sol ou sur un mur ; et qui aura assez de couple pour emmener des mèches de charpente pour les pergolas en y ajoutant un mandrin sans cramer une perceuse visseuse sur batterie)
_Le matériel de traçage/pose : ça a l'air bête mais si tu mets 2000€ dans des machines mais que tu traces avec une équerre pas d'équerre, avec un crayon mal taillé et que tu poses sans niveau ; tu auras un résultat plus moche qu'en bossant avec du parkside mais en prenant du reste.

cocoM

plutôt du frêne échauffé pour moi en me fiant à l'aspect de l'écorce et du noeud. Ceci dit un fois échauffé, n'importe quel bois blanc est difficilement reconnaissable : la densité est abaissée, la structure des fibres est modifiée...

cocoM

d'après l'arrêté de 1945 encore en vigueur : chêne, châtaigner, frêne, charme et robinier sont autorisés pour tout aliment ; hêtre, noyer, orme et peuplier pour les solides alimentaires.

dans différents avis suivant, la liste des essences semble avoir été étendue :Chêne, châtaignier, frêne, charme, robinier, sapin, épicéa, douglas, pin maritime, pin sylvestre, peuplier, hêtre, platane, tremble, aulne, olivier, bouleau sont autorisés pour tout contact alimentaire.
On trouve cette liste élargie sur différentes source : ici
ou par exemple.

On le vois, c'est un peu le bordel puisque d'après certains textes le Hêtre ou le peuplier ne sont autorisés que pour les solides, dans d'autres ils le sont partout... Je pense que tant qu'un "industriel" n'a pas fait de demande spécifique pour une essence qu'il utilise régulièrement, le législateur ne se pose pas la question.

cocoM

Le problème que tu vas rencontrer par rapport à ton plan c'est la rigidité dans la longueur.
Rajouter des traverses hautes (en tenon mortaise) pour faire une ceinture et augmenter la largeur de tes traverses (pour qu'elles soient plus haute que profondes) résoudra le problème. Un plateau épais en lamellé collé lié aux pieds par tenon/mortaise résoudrait aussi le problème soit dit en passant.

Les tirefonds pour le côté démontable, je suis un peu sceptique. Tu peux peut être décaler en hauteur tes traverses en profondeur par rapport à celle en longueur, et ainsi faire un chevillage traversant (comme en charpente). Pour démonter il suffira de mettre quelques coups de maillets pour faire sortir les chevilles. Ca te permettra aussi d'utiliser des mortaises débouchantes qui me semblent plus faciles à réaliser avec le matériel que tu cites : dégrossi à la perceuse, puis équarrie au ciseau ; sans bédane tu risques de tordre tes ciseaux en équarrissant une mortaise borgne.

Pour le chevillage, deux chevilles c'est bien, mais il faudrait les mettre en décalé sur la longueur du tenon.

cocoM

Au tour c'est faisable, si tu maîtrise bien la plane (mais genre vraiment bien) :

_commencer par débiter des carrelets de 6 à 10mm de côté et de 30-35cm de long

_si tu n'as pas de mandrin assez petit pour prendre ce type de carrelets, tu peux en fabriquer un en prennant un carrelet dans ton mandrin, en perçant le centre avec une mèche de la taille de tes futures baguettes, et en y découpant une croix pour pouvoir rentrer ta baguette en force.
Pour la contre-pointe, il faut de préférence un cône inversé. Si tu n'en as pas, ça se tourne aussi.

_y'a plus qu'à tourner à grande vitesse à la plane. Je le fais en tenant la plane à une main et en soutenant la coupe avec l'autre main pour éviter les vibrations (autrement dit avec la main directement sur l'objet en rotation, la main faisant office de lunette de tournage mobile) ; d'où la nécessité de maîtriser la plane et les trembleurs car sinon brûlure ou mauvais plantage sont au RDV.

_les bois les plus intéressants sur lesquels j'ai essayé cette technique sont l'ébène, le buis, le thuya (mais pas pour de l'alimentaire), le houx. Le hêtre et le frêne sont trop élastiques et prennent la vibration facilement ; les résineux sont généralement trop cassants, les fruitiers sont valables dans le duramen, mais la moindre trace d'aubier et ils deviennent cassants; Quelle que soit l'essence, il faut du bois sec.

Bon courage