L'Air du Bois est une plateforme Open Source de partage collaboratif ouverte à tous les amoureux du travail du bois. (En savoir plus)

Rejoindre l'Air du Bois Se connecter

511 réponses
cocoM

Pour le démontage/réglage, attendons les photos.
Pour l'affûtage, tu peux les déposer chez APPL (20-30min d'Angers) ; si la distance pose problème tu peux les appeler, ils ont plusieurs entreprises sur Angers où ils viennent régulièrement récupérer du matériel à affûter et où tu pourras déposer tes fers et/ou lames de scies en arrivant en même temps que l'affûteur.

par jonwood il y a 3 ans
cocoM

par volant de serrage tu veux dire le serrage de la contre pointe ?

Si c'est bien ça et que ça arrive quand la contre point est sortie, c'est que le canon est sorti de la tige filetée lié au volant, il faut le rentrer à la main tout en vissant pour l'y remettre (et c'est à faire régulièrement pour nettoyer le fameux canon et graisser l'ensemble)
Si c'est en position fermée, c'est probablement une vis de blocage du volant sur l'arbre qui est mal serrée ou qui a usé la tige là où elle serre.

par Legaulois il y a 3 ans
cocoM

pour la longueur : périmètre d'un volant (pi x le diamètre) + 2 fois l'entraxe des volants.
Prends la mesure d'entraxe avec le volant supérieur abaissé aux 2/3, ça laisse assez de marge pour bien tendre le ruban et suffisamment de souplesse pour l'installer.

Je les achètes en prenant la marque la forezienne, ça coupe bien, ça s'affûte bien à la main, et l'entreprise étant pas très loin de chez moi je peux aller les voir directement s'il y a un problème.

cocoM

tu as ce site. C'est basé en france, mais je pense que les mécanismes en eux mêmes sont fabriqués un peu partout selon la gamme.

par Yam il y a 3 ans
cocoM

A mes débuts j'avais tendance à brasser du vent pendant mes collages par peur de ne pas avoir le temps, et puis plus ça va, moins je m'en fais.
Je ne parlerais pas de stress, mais plutôt de trac comme un artiste qui monte sur scène.

Pour filer la métaphore de l'artiste, la répétition fait toujours du bien : si c'est la 100e fois dans ta vie que tu fais ce type de collage, que tu as fais un serrage à blanc, forcément tu es beaucoup plus détendu que la première fois.

Selon le type de collage, ne pas hésiter à demander un coup de main, et si on a personne pour nous aider, être un peu inventif :
_maintenir les serre joints en place c'est parfois galère, mais tu peux te faciliter la vie : un projet posé judicieusement sur l'établi permet d'utiliser ce dernier pour que les premiers serre joints tiennent à plat ; une sangle à cliquet à peine serrée permet de maintenir un assemblage en place le temps que tu serre à l'autre bout ; un simple boucle de ficelle accrochée au plafond permet de maintenir un serre joint long à la hauteur désirée sans se casser le dos à retenir un levier de 1m20 ; une simple pince ou un petit serre joint à 2 balles permet de tenir une cale sur laquelle tu vas venir poser ton serre joint en place avant le serrage ; avoir un stock de cales dont une face est recouverte de liège ou de caoutchouc de chambre à air permet d'éviter qu'elle se décale lors du serrage...
_certains collages posent des problèmes de glisse (doublage d'une épaisseur par ex), outre le bien connu sel qui limite ce phénomène, on peu contraindre ces pièces avec des cales ; ou bien prévoir au débit une marge en largeur plus importante, faire le collage après avoir simplement dégauchi la première face et ensuite corroyer la pièce une fois collée ; si on a vraiment pas de marge en bois, mettre 3-4 lamellos (1min pour faire les lamellos et gagner en sérénité, ça vaut le coût) ou tout simplement 4 clous dont on a coupé la tête à la tenaille.
_pour des collages de grande surface (ex façade de tiroir à coller sur carcasse), on peut utiliser la méthode des ébénistes pour le placage : bien repérer la position des deux pièces, et coller à la colle chaude 8 petites cales qui obligeront à remettre la pièce exactement à la même position, une fois le collage fini une spatule chauffée au décapeur et on fait sauter tout ça.

Pour les dégoulinures de colle, je les retire avec une petite spatule (couteau à peinture en plastique ou inox acheté au magasin beaux arts, ils sont souvent en lot de 4 ou 5 et avec ça tu as toutes les formes pour aller récupérer ta colle dans les recoins). Le peu qu'il reste ensuite, un simple coup de racloir une fois la colle sèche permet à la finition d'être nickelle même sur bois tanique. Si la dégoulinure risque de salir une partie qui a déjà reçu sa finition, bande cache ou paraffine pour pouvoir la retirer facilement.

cocoM

Je réfléchis à la question, et je donne ma réponse dans 1 h lors de ma prochaine connexion...🤔

cocoM

Pour débuter, je dirais plutôt de récupérer auprès de menuiseries du coin :
chutes de poteaux, balustrades d'un escalier démonté, chutes de bouts de plateau pour le travers fil... les déchets d'une menuiserie sont le matériau de base d'un tourneur et bien souvent un troc sera possible.

Les récups en forêt (certes interdites, mais rarement définitivement si on fait l'effort de contacter le propriétaire de la forêt quand ce n'est pas l'état), auprès d'élagueurs ou autre, c'est très très bien (je ne fais que ça) mais ça demande un peu de matériel pour préparer le bois : à minima une scie à bûche, un coin de fendage et une hachette pour des bois droits de fil en étant patient ; tronçonneuse et scie à ruban pour un travail un peu plus intensif et/ou sur des bois plus compliqués (et donc plus intéressants).

par Legaulois il y a 3 ans
cocoM

Essaye de raccourcir au maximum le tuyau souple et de le remplacer par du tuyau PVC de canalisation. Ces tuyaux avec toutes leurs cannelures créent plein de pièges à air et à copeau, et au final après 5m de tuyau, tu passes d'un réacteur d'avion à un pet de lapin.
Dans le même esprit, le clapet n'est pas du tout au bon endroit, il devrait permettre de couper soit le gros tuyau soit le petit. Tel qu'il est quand le gros tuyau est ouvert, le petit ne l'est pas ou alors seulement en bouchant la sortie, et ça crée bien trop de mouvements d'air contrariants

cocoM

Au delà de l'essence en elle même, il faudrait voire à quoi ressemble les plots que te propose ton fournisseur.
L'érable peut être très blanc et droit de fil, dans ce cas là il st facile à travailler mais a un rendu un peu "plat" à mon goût ; mais il peut aussi être beaucoup plus torturé, avec beaucoup de bourgeons dormants, du bois de compression/tension... ça donne ds planches galères à travailler car avec du contrefil, mais au rendu plus intéressant (avec une finition propre et une huile tu as des reflets presque soyeux)
Le frêne peut lui aussi être très droit de fil et blanc, avec un rendu un peu répétitif, mais tu peux aussi avoir du frêne olivier (qui porte assez bien son nom).
Le hêtre peut aller dans des nuances de presque blanc à saumoné, avec une maille discrète mais qui permet de jouer avec les alternances bois de quartier/dosse pour créer des effets sympas.

Peu importe l'essence, je rejoins racmterrof sur l'intérêt de créer un contraste avec la vaisselle, mais il suffit pour ça d'appliquer une teinte sur l'intérieur du meuble et tu pourras avoir un meuble clair d'extérieur mais une vaisselle bien mise en valeur.

cocoM

en plus des questions déjà précisées de résistance qui poussent à utiliser un maillet de la même essence (ou au moins même dureté) que le manche pour éviter de le dégrader trop vite ; je trouve des avantages ergonomiques au maillet en bois :
-avec un maillet en bois dont la zone de frappe est 4 à 5 fois plus grande que le manche que l'on veut frapper, il faut vraiment y mettre de la mauvaise volonté pour se prendre un coup sur les doigts. Pour avoir le même poids en métal, la tête de frappe sera beaucoup plus petite donc les frappes légèrement désaxée plus nombreuses, et si on veut la même surface on aura une masse de 3 kg complètement incontrôlable.
-un maillet pour un menuisier, c'est fait maison, donc avec une longueur de manche adaptée, un angle de la face de frappe ajusté avec les années d'expérience, une face plate ou bombée selon les goûts de chacun... on peut (et on devrait) même en avoir différents modèles pour différents usages. Avec du métal il faudrait créer 15 moules pour fondre différents modèles, et si ça ne correspond pas pile poil à ce qu'on veut on ne peut pas ajuster.

Concernant l'ergonomie, la question sur les douleurs au poignet apport pas mal d'infos sur l'importance d'un maillet adapté.

cocoM

Sur le principe je suis hyper intéressé (ne serait-ce que pour m'en faire une perso), mais quand je vois mon carnet de devis en attente je doute...
Si tu as des demandes sur Maine et Loire/Loire atlantique tu peux m'en transférer, je verrais au cas par cas où j'en suis en terme de timing.

cocoM

J'ai un pote qui boss avec microcacompta, l'avantage c'est qu'il est calibré spécialement pour les micro-entreprises, et c'est une licence que tu achètes plutôt que de payer un abonnement (ça pique un peu au début, mais une fois payé c'est payé). Il en est très content, mais je n'ai pas pu l'utiliser car j suis sous linux :(

Pour l'instant je fais ma compta avec le portail micro-entreprise, c'est simple et efficace mais je cherche actuellement à passer sur un système qui ne soit pas en ligne, et qui me coûte moins cher (le portail apporte un accompagnement global hors compta qui m'a été utile la première année, mais maintenant je trouve l'abonnement cher pour l'utilité que j'en retire)

cocoM
( Modifié )

Surtout évite tout traitement : en tournage même en prenant toutes les précautions possibles tu manges de la poussière, c'est assez toxique comme ça sans rajouter du xylophène.

Mes méthodes perso :
_je débite mes carrelets ou détoure mes bols à la scie à ruban ; puis je laisse dans un bac de sciure pendant 1 an, puis séchage en étagère pendant X temps suivant épaisseur (1 an pour 2cm d'épaisseur avec des épingle pour que l'air circule entre les morceaux de bois).
_je tourne vert, soit la pièce finie assez fine pour qu'elle se déforme sans craquer au séchage (épaisseur finie 6-10mm) soit en laissant 25mm d'épaisseur, puis séchage dans un bac de sciure 1an avant de faire un tournage de finition.

La clé c'est le débit : élimination du coeur, des noeuds et des gerces, sauf si on veut les conserver pour les utiliser comme élément décoratif (avec comme conséquence un risque de fissure).
Le séchage en bac de sciure permet de ralentir et d'uniformiser le séchage, le même effet peut être atteint en badigeonnant le bois de bout avec peinture, paraffine ou un mélange farine/huile de lin.

Pour ce qui est des piqûres d'insectes, bien éliminer les morceaux contaminés, ventiler et éventuellement diffuser de l'huile de cade dans l'étagère de séchage permettent d'éviter le xylophène.
Pour les échauffures, ventiler suffit, avec un absorbeur d'humidité à proximité si tu habites en zone très humide. Et dans le pire des cas, les échauffures sont très jolies en tournage, à moins de faire des balustrades tu peux les utiliser pour des pièces artistiques.

PS : pour les loupes, il y a du bois de bout partout donc badigeon partout et tu doubles le temps de séchage.

Mis à jour
cocoM

Je dirais non, j'ai un CAP ébéniste, quand j'ai monté ma micro-entrprise j'ai voulu mettre menuiserie d'agencement en activité secondaire, et c'est pas passé au niveau de la CMA. Du coup comme ça ne fait pas partie de mon code NAF, je suppose que la décénale ne passerait pas (je dis ça mais je n'ai pas essayé, c'est une supposition...)

cocoM

Si c'est la main qui tient le ciseau, ça peut être que tu es trop crispé dans ta prise. Essaie de tenir ton ciseau par la lame, plus près ou plus loin du biseau pour voir si une position te semble plus naturelle. Ensuite l'idéal pour limiter ce genre de tendinite de crispation c'est de changer ta prise de ciseau régulièrement au cour d'une session, et de faire des pauses/étirements réguliers.

cocoM

Les hélicoïdales de bonne qualité (fisch par ex) dans des gros diamètres coûtent cher et sont plutôt adaptées pour faire des perçages profonds (ex : chevillage de charpente).
Les forstners vont très bien marcher pour les trous dont les bords vont être visibles car il y a des lames sur le pourtour qui évitent les éclats. Par contre ces lames rendent ces mèches plus dur à maîtriser (mais pas impossibles) sans perceuse guidée, et très durs à affûter.
Les mèches plates sont peu chères, faciles à affûter, ont souvent un décolletage hexagonale en base de mèche qui permet de les fixer sur une rallonge... C'est typiquement du matériel de chantier qui permet de se sortir d'une situation avec un minimum de matériel à transporter.

Perso j'aime bien les mèches plates que je peux réaffûter de plein de manières différentes : angle d'attaque très agressif ou quasi nul pour soit percer vite soit avoir un beau résultat ; pointe-guide raccourcie voir supprimée pour faire des trous borgnes avec une perceuse guidée (surtout pas à main levée) ; "ailes" de découpe reculées pour permettre un perçage en biais...