J'ai un pote qui boss avec microcacompta, l'avantage c'est qu'il est calibré spécialement pour les micro-entreprises, et c'est une licence que tu achètes plutôt que de payer un abonnement (ça pique un peu au début, mais une fois payé c'est payé). Il en est très content, mais je n'ai pas pu l'utiliser car j suis sous linux :(
Pour l'instant je fais ma compta avec le portail micro-entreprise, c'est simple et efficace mais je cherche actuellement à passer sur un système qui ne soit pas en ligne, et qui me coûte moins cher (le portail apporte un accompagnement global hors compta qui m'a été utile la première année, mais maintenant je trouve l'abonnement cher pour l'utilité que j'en retire)
Surtout évite tout traitement : en tournage même en prenant toutes les précautions possibles tu manges de la poussière, c'est assez toxique comme ça sans rajouter du xylophène.
Mes méthodes perso :
_je débite mes carrelets ou détoure mes bols à la scie à ruban ; puis je laisse dans un bac de sciure pendant 1 an, puis séchage en étagère pendant X temps suivant épaisseur (1 an pour 2cm d'épaisseur avec des épingle pour que l'air circule entre les morceaux de bois).
_je tourne vert, soit la pièce finie assez fine pour qu'elle se déforme sans craquer au séchage (épaisseur finie 6-10mm) soit en laissant 25mm d'épaisseur, puis séchage dans un bac de sciure 1an avant de faire un tournage de finition.
La clé c'est le débit : élimination du coeur, des noeuds et des gerces, sauf si on veut les conserver pour les utiliser comme élément décoratif (avec comme conséquence un risque de fissure).
Le séchage en bac de sciure permet de ralentir et d'uniformiser le séchage, le même effet peut être atteint en badigeonnant le bois de bout avec peinture, paraffine ou un mélange farine/huile de lin.
Pour ce qui est des piqûres d'insectes, bien éliminer les morceaux contaminés, ventiler et éventuellement diffuser de l'huile de cade dans l'étagère de séchage permettent d'éviter le xylophène.
Pour les échauffures, ventiler suffit, avec un absorbeur d'humidité à proximité si tu habites en zone très humide. Et dans le pire des cas, les échauffures sont très jolies en tournage, à moins de faire des balustrades tu peux les utiliser pour des pièces artistiques.
PS : pour les loupes, il y a du bois de bout partout donc badigeon partout et tu doubles le temps de séchage.
Je dirais non, j'ai un CAP ébéniste, quand j'ai monté ma micro-entrprise j'ai voulu mettre menuiserie d'agencement en activité secondaire, et c'est pas passé au niveau de la CMA. Du coup comme ça ne fait pas partie de mon code NAF, je suppose que la décénale ne passerait pas (je dis ça mais je n'ai pas essayé, c'est une supposition...)
Si c'est la main qui tient le ciseau, ça peut être que tu es trop crispé dans ta prise. Essaie de tenir ton ciseau par la lame, plus près ou plus loin du biseau pour voir si une position te semble plus naturelle. Ensuite l'idéal pour limiter ce genre de tendinite de crispation c'est de changer ta prise de ciseau régulièrement au cour d'une session, et de faire des pauses/étirements réguliers.
Les hélicoïdales de bonne qualité (fisch par ex) dans des gros diamètres coûtent cher et sont plutôt adaptées pour faire des perçages profonds (ex : chevillage de charpente).
Les forstners vont très bien marcher pour les trous dont les bords vont être visibles car il y a des lames sur le pourtour qui évitent les éclats. Par contre ces lames rendent ces mèches plus dur à maîtriser (mais pas impossibles) sans perceuse guidée, et très durs à affûter.
Les mèches plates sont peu chères, faciles à affûter, ont souvent un décolletage hexagonale en base de mèche qui permet de les fixer sur une rallonge... C'est typiquement du matériel de chantier qui permet de se sortir d'une situation avec un minimum de matériel à transporter.
Perso j'aime bien les mèches plates que je peux réaffûter de plein de manières différentes : angle d'attaque très agressif ou quasi nul pour soit percer vite soit avoir un beau résultat ; pointe-guide raccourcie voir supprimée pour faire des trous borgnes avec une perceuse guidée (surtout pas à main levée) ; "ailes" de découpe reculées pour permettre un perçage en biais...
Pour moi le premier va être top pour faire ou retoucher des feuillures (pour encastrer un panneau par ex), car il est stable sur une petite largeur, et sa grande hauteur permet de l'appuyer sur une règle guide pour avoir quelque chose de parfaitement droit.
Le second va être plus intéressant pour des grandes largeurs (retoucher un tenon large, enlever le dernier millimètre sur un assemblage à mi bois...) car son fer large va donner une surface plane facilement.
Le deuxième, outre sa largeur, va avoir deux autres caractéristiques qui le rendent hyper polyvalent : c'est un rabot à angle faible qui s'en sort très bien pour affleurer des assemblages en bois de bout, et c'est un rabot de paume qui permettra de faire des chanfreins ou autres retouches de finition.
Perso, j'ai le deuxième (ou du moins un équivalent) et je l'utilise tout le temps, le guillaume "classique" lui ne me sert qu'à nettoyer des usinages que j'ai fait à la défonceuse (typiquement feuillure en pourtour de panneau).
A quelle profondeur as tu défoncé ? Sur son pas à pas concernant les techniques de placage, José Das Neves présente une technique d'incrustation de placage qui pourrait être top dans ton cas. Si ta défonce est moins profonde qu'une épaisseur de placage, ce serait l'occasion de tenter, et ça semble faisable sans gros matériel (il suffit de quelques bons serre joints, de placage et de papier cuisson).
Si c'est plus profond, je pense qu'en répétant l'opération avec plusieurs épaisseurs de placage c'est jouable.
Rajouter une nouvelle catégorie n'aurait à mon sens pas d'utilité ici : la barre des catégories (en vertical à gauche de l'écran) est déjà pleine, il y a 3 catégories pour lesquelles il existe déjà une sous division, ce qui pose un frein à la navigation pour un nouvel arrivant : là où un habitué qui connais les rubriques va savoir qu'il y a dans "plus" les processus, va (parfois) penser à y jeter un oeil pour voir si un processus ne répond pas déjà à une question qu'il se pose (ex : je veux faire un plateau de table mais je ne sais pas dans quel ordre faire les choses...) ; un nouvel arrivant va directement aller poser sa question dans la rubrique qui est la deuxième sur la liste, et celle où on a le plus d'activité (normal, il ne va pas passer 3 heures à découvrir tous les rouages du site dès sa première visite).
Les filtres tuto, documentation, technique qui existent ont aussi leurs limites : les termes en eux même sont sujet à interprétation ; un pas à pas peut être à cheval sur plusieurs filtres ; il peut démarrer en tant que source de documentation, puis évoluer vers le tuto pour répondre à des questions soulevées dans les commentaires... Sans parler des pas à pas anciens qui n'avaient pas encore ce filtre à renseigner.
Ce sera toujours le cas si en lieu et place des filtres nous avons de nouvelles sous catégories ; mais en plus l'espace visuel de la page d'accueil sera encore plus saturé ; et on ne pourra plus passer par une recherche par mot clé qui permet de passer outre les filtres pour une recherche particulière.
A mon sens plus l'interface sera "complexe" pour répondre à des besoins de classement toujours plus fin, plus elle court le risque d'être polluée par des sujets placés au mauvais endroit car il faudra consacrer plus de temps à la découverte des fonctionnalités du site avant d'interagir à bon escient. Il vaut mieux faire en sort que les outils de classement actuels soient mieux utilisés.
Une idée qui me vient pour rendre plus "digeste" la découverte du site : une petite série de tutos d'utilisation de l'ADB en vidéos. Des vidéos de 3 min par ex : Présentation des différentes catégories. ; Le créative commons, pourquoi comment ? ; Comment mettre en ligne un pas à pas ? ; Comment enrichir un catalogue ?... Les liens vers ces vidéos seraient envoyés par mail à chaque création de compte ; et par la suite accessibles à tout moment via la petite ampoule "astuce" en bas de l'écran. Dans un monde un peu plus autoritaire, on pourrait aussi lorsque l'on veut ajouter un sujet en plus du message actuel qui rappel les règles de classement avoir un lien vers la vidéo correspondante...
J'y connais rien en vidéo, ni en hébergement de vidéos donc je ne sais pas si c'est compliqué. En tout cas le format vidéo me semble correspondre aux tendances actuelles et avoir de meilleures chances d'avoir un effet pédagogique efficace.
_HS :
ce réflexe d'empilement de nouvelles catégories me fait penser à l'administration et à la législation française : une loi n'a pas les effet escomptés ? avant de se poser la question de la réelle application de cette loi on en crée une nouvelle pour repartir de zéro ; en association : Les statuts ou le RI ne sont pas appliqués et ça cause des problèmes d'organisation ? Modifions les statuts et le RI pour repartir sur des bases plus saines...
Pas de jugement ni de méchanceté dans cette remarque, mais c'est un phénomène que j'ai pu remarquer sous différentes formes et qui me rend la nature humaine fascinante, alors je tenais à le partager.
normalement le filetage est standardisé sur les tours ; soit tu as du M33/3.5mm soit tu as de l'impérial en 1' 8TPI. Si ton mandrin est bien en métrique il doit s'adapter sans problème.
Pour le fait de tourner avec un mandrin de 100mm sur un tour avec un petit moteur, ça dépend plutôt du poids du mandrin : en général un mandrin de 100mm est plus lourd, mais selon la qualité de fabrication il peut rester assez léger.
En tant que tourneur maintenant passé dans la case pro après avoir été deux ans dans ta situation, voici mon point de vue :
-la légalité, si j'ai bien tout compris en France il faut forcément être déclaré pour vendre quelque chose hors occasion. Néanmoins si tu vends des objets tournés sur un vide grenier, qui peut prouver que ce ne sont pas des objets déco que tu as fais pour toi et que tu revends après coup ? Les ventes par plateforme internet quelconque ont par contre beaucoup plus de chances d'être suspectes, à toi de voir si le jeu en vaut la chandelle.
Personnellement, avant d'être déclaré j'ai fait des ventes "privées" : un mariage, un anniversaire, une petite fête de village ou autre micro évènement où je venais avec ma caisse de créations dans le coffre, et je les exposais pendant 1h ou 2 en accord avec l'organisateur. Entre ça et les commandes directes, j'ai pu en 2 ans mettre les sous de côté pour passer à un tour plus costaud, et envisager la création d'entreprise.
-la concurrence avec les "pros" : je pense qu'il faut oublier la différence de qualité entre Pro et amateur concernant le tournage : un pro veut faire un objet rentable, donc il va vite pour faire quelque chose de bien, ou alors il vend "très" cher un objet ultra qualitatif sur lequel il a passé énormément de temps et de compétences. Un amateur peut prendre le temps de bien faire les choses : s'il doit passer 6h sur son bol il s'en fout car il aura toujours de la soupe à manger le soir venu. A la fin, la qualité dépendra non pas du statut de pro, mais de la gamme recherchée, qui elle même dépend de la clientèle visée.
Par exemple avant d'avoir mon statut, je me suis retrouvé à être en "concurrence" directe avec un autre tourneur en micro-entreprise. On en a discuté avant l'ouverture du marché, et il s'est avéré qu'on avait pas du tout la même gamme : lui produisait énormément de vaisselle utilitaire à partir de plateaux achetés secs et tourné "rapidement" tandis que moi j'avais beaucoup plus de pièces décoratives haut de gamme et imposantes (saladiers avec bords naturels, bols en loupe, finitions à la gomme laque...). Au final on a carrément partagé le stand car nos deux gammes étaient complémentaires : à lui les ventes faciles et la garantie de durabilité des objets, à moi le coup de coeur pour un objet unique et les yeux qui brillent sur un bois rare mis en valeur par une gomme laque.
Cet exemple montre bien que la concurrence entre tourneurs est très situationnelle : à l'époque on a pu se partager le gâteau sans problème, mais maintenant que je suis déclaré, ma gamme est passée sur 50% de pièces "haut de gamme" et 50% de pièces utilitaires. Si on se retrouve à nouveau sur le même marché, on risque d'être moins complémentaires.
Pour la question des prix : même en étant déclaré, c'est toujours le bordel dans ma tête : j'ai beau être pro, je n'ai pas fait de prêt pour démarré, je ne loue pas de local, j'ai une assurance mais qui n'est pas hors de prix, et je ne bosse qu'avec du bois gratuit ou en troc... Sur certaines pièces je me fais un taux horaire de 40€ net, et pourtant certains me disent que ça reste pas cher ; du coup je suis tiraillé entre offrir un prix qui me semble juste au client et avoir un prix qui correspond au marché. Quand je mets les pieds dans une boutique maison du monde et que je vois des assiettes en bois tournées à la machine ou par des indiens sous payés au même prix que les miennes, ça me fait mal au c** car je sais que certains clients en venant sur mon stand vont croire que "je ne suis pas artisan sinon je ne pourrais pas faire des prix si bas". Et en même temps en tant que saisonnier agricole, quand je pose un saladier à 160 neurones sur le stand, j'imagine toujours qu'il va y rester une éternité parce que je n'arrive pas à concevoir de mettre une somme pareille dans un objet non utilitaire (et pourtant je ne les garde jamais longtemps).
Mon impression c'est que les prix ne veulent rien dire, alors j'ai arrêté de me comparer, j'ai fini par trouver un compromis entre un prix de vente qui m'assure un taux horaire net au moins au SMIC, et une gamme assez large pour avoir à la fois des pièces qui se vendent facilement mais rapportent peu, et des pièces plus durs à vendre mais avec un beau jackpot à la clé.
Pour fixer mes prix, j'évalue le "coût" de la pièce en fonction de sa taille et du type de bois (par ex une toupie, faite dans un ancien poteau d'escalier me coûte 50cts entre l'électricité et l'amortissement du matériel, alors qu'un gros saladier en loupe de frêne que j'ai été couper moi même à 20kms me coûte plutôt 10€ avec l'amortissement du véhicule, de la tronçonneuse etc...). Ensuite en fonction du temps passé, j'applique un taux horaire de 20€ (qui vu mes charges correspond pour moi à un smic net) => pour nos exemples précédents on arrive à une toupie à 5€ et un saladier à 60€. Enfin je rééquilibre mes prix pour avoir une progression logique de ma gamme : les toupies restent à 5€, par contre le saladier va passer à 120€ parce que c'est la pièce vitrine de mon stand.
Si sur un marché je me retrouve avec un autre tourneur, qu'il soit amateur ou pas, je vais discuter avec lui, voir si on propose le même type de pièce ou pas, et je fais mon possible pour trouver avec lui un compromis pour qu'on reste dans une concurrence saine et un bonne entente. Le cas échéant, je vais corriger mes prix pour ne pas faire de concurrence déloyale ; et si je tombes sur un amateur qui ne veut rien entendre je l'inviterais gentiment à se souvenir que ce qu'il fait est illégal, que je ne lui jettes pas la pierre car moi aussi j'ai démarré comme lui, mais que quand on est dans l'illégalité il faut au moins avoir l'intelligence de ne pas se faire remarquer. Si c'est un revendeur qui est en face, à moi de faire valoir la plus value de mon travail (et en amont de bien cibler mes marchés pour avoir une clientèle qui sera sensible à cette plus value).
Pour ce qui est de la vente à distance, le marché est tellement "faussé" par la revente d'artisanat venu d'asie du sud est ou du maghreb avec des marges qui vont de rien du tout à fois 10 que je ne regarde même plus ce que font les autres ; je vends à mon prix et point barre.
Je penche pour un copeau oublié qui a désaxé le cône du mandrin, commencé le travail d'usure et après c'est la cata.
Le cône interne m'a l'air bien abîmé, on y aperçoit un petit copeau métallique qui n'a rien à y faire. Tu peux essayer de simplement faire sauter ce copeau, et nettoyer les deux cônes avec du papier de carrosserie ; si ça ne suffit pas envois une photo du canon à Killiger, ils ont un bon SAV et devraient pouvoir t'orienter vers une solution.
La résine chauffe plus que le bois car elle glisse moins facilement sur le métal (il y a comme un effet ventouse entre deux surface parfaitement lisses), surtout si tu as utilisé certain pigments métalliques pour la résine qui ajoutent un effet désaffutant.
Avoir un bac d'eau pour refroidir régulièrement la gouge peut aider un peu, ensuite il faut talonner moins fort et prendre des passes plus légères pour limiter l'échauffement (ça devrait aussi régler le problème de pièce pas ronde). Tu peux aussi essayer de faire un biseau secondaire pour raccourcir ton talon, ça sera moins stable mais moins de frottement.
Il y a la solution du bloc de bois fixé à la colle chaude (au pistolet) qui est souvent négligée. L'avantage c'est que ça s'accommode assez bien des surfaces non planes (il suffit de mettre un gros boudin de colle), et il suffit d'un décapeur thermique pour tout enlever sans trace. Je l'utilise beaucoup en tournage, mais ça doit pouvoir marcher en sculpture aussi.
Par contre attention : ça ne résiste pas non plus très bien aux coups de maillets, ça va bien pour pousser une gouge à la main, mais pas pour bûcher comme un bourrin sur un bloc de bois dur.
La manière dont tu vas débiter va dépendre de plein de choses :
_quelle est la destination des planchettes ?
_selon la destination, veux-tu des planchettes coupées en quartier (fil relativement droit, dimensions "stables", solution pratique) ou en dosse (fil en forme de flammes, risque de tuilage/torsion, solution esthétique)
_l'avivé dont tu vas partir est-il lui même coupé en dosse ou en quartier ? Si l'orientation final recherchée est la même que celle de départ il faut refendre la planche à l'épaisseur souhaitée puis débiter tes planchettes à la largeur ; sinon il faut procéder comme tu le décris.
_de quel matériel disposes-tu ? selon le matériel la solution de la refente peut être beaucoup trop compliquée, et le choix du bois (avivé ou directement corroyé 2 ou 4 faces) sera impacté.
J'ai un équipement à peu près comparable ; avec en plus la maison sur le même contrat.
Avec un contrat 12kVA je n'ai jamais eu de coupure, même en faisant tourner la machine à laver ou le four de la maison en même temps que la SAR + aspi (par contre les chauffages se mettent en délestage dès que je tourne le bouton on de la SAR).
En bossant en permanence seul je pense qu'avec un 9kVA ça passerais pour l'atelier ; le 12 permet d'encaisser le chauffe eau, le chauffage etc...