C'est rigolo ça, j'ai exactement le même projet et le même problème (j'arrive à trouver du cèdre rouge, mais déjà transformé en lame de terrasse).
Je commence à regarder ailleurs, et nottament douglas et meleze. Le premier a l'avantage d'être très disponible, mais compliqué à trouver sur quartier et sans noeuds ; le second est un peu plus rare dans l'ouest, mais par chez toi il devrait être assez courant, et il a généralement moins de noeuds.
Si on se réfère aux fiches cirad des trois essences, douglas et méleze sont un peu plus lourds (surtout mélèze), mais plus résistants. Les modules d'élasticités sont proches entre mélèze et cèdre, mais explosent avec le douglas. Du coup le douglas pourrait être un peu dur à courber lors de la construction si tu as des courbures serrées sur ton plan.
Le gros point noir de nos essences locales par rapport au cèdre rouge c'est la résistance aux champignons (classe 3-4 pour doug et mel contre 1-2 pour ced), en cas de fuite dans la couche de résine/fibre ça peut être problématique.
Pour tailler les lattes, je vais sûrement partir sur la circulaire, l'état de surface devrait permettre de se passer de rabotage (vu qu'il y a un gros ponçage global à prévoir une fois les lattes collées) et ainsi compenser la meilleure efficacité et le trait de coupe plus fin de la SAR.
J'en ai une similaire (marque pierre bénite) et je ne regrette pas : absolument tous les réglages (orientation table d'entrée, de sortie, de rabot, pression des rouleaux entraîneurs etc...) sont accessibles et ne nécessitent qu'une seule et unique clé.
4 chutes de CP pour cartériser la courroie, deux autres pour me faire des "palettes" pour dégauchir sans trop approcher les mains, et un intercalaire de palette d'eau (en plastique léger mais costaud) pour faire un capot d'aspiration en mode raboteuse). Pour l'éjection des fers, il faut voir le système de serrage mais sur la mienne aucun risque (il faut un pied de biche pour sortir les fers un fois déserrés). Pour les anti retours, j'ai positionné la RD de manière à ce qu'en cas d'éjection ça part dans un mur loin de toute porte ou point de passage d'être vivant, et il m'a fallu à pu près 1h pour que ne pas se trouver en face quand je passe des pièces qui risquent l'éjection ne devienne un réflexe.
Le gros avantage par rapport aux machines modernes que j'ai pu utiliser en formation ou en entreprise : pas de tables à soulever ou de guide perpendiculaire à régler pour passer de dégau à rabot. Quand les longueurs sont trop importantes pour la dégau, j'arrive à de bons résultats avec deux servants à rouleaux.
Ce que j'ai fais chez moi (mais pas sûr que ce soit köcher) : j'ai fais sauter au ciseau une partie des rainures pour pouvoir glisser ma lame sous le montant, et j'ai collé la rainure à la PU. C'est en place depuis 3 ans et ça ne bouge pas (première lame d'un couloir qui dessert toute la maison, donc il a vu des pieds...)
Pour la plinthe, je me suis amusé à découper chaque bout apparent avec un onglet, puis j'ai fais de tout petit morceaux avec l'onglet complémentaire et de largeur égale à l'épaisseur d'une plinthe, collés là encore à la PU et renforcés par des agraffes à l'arrière. Ensuite moulure découpée et plinthe qui vient à ras de la porte. Le plus galère c'est de découper le stratifié en onglet sans éclat (moi j'ai triché, les plinthes n'étaient pas en stratifié mais avec un film cartonné à peindre)
Toutes les formules payantes c'est avec accompagnement (en gros tu donnes toutes les pièces nécessaires, tu signes un truc et le site fais les démarches à ta place). Tous les site du type "votre synonyme d'espace ici"-autoentrepreneur, ce sont des sites privés qui proposent un accompagnement entre 50 et 60€ pour l'inscription.
Il me semble que ce site est gratuit (ou plutôt il ne fait payer que les frais réellement nécessaires), mais sans certitude?
Pour démarrer, la micro-entreprise a des avantages non négligeables : simplicité d'installation, pas de règles comptables qui t'obligent à prendre un expert (sauf si tu dépasse 34000€ et que tu dois déclarer la TVA, là ça devient plus compliqué), possibilité d'avoir un compte bancaire qui n'est pas un compte pro (7€/mois au lieu de 12... ça fait 60€ à la fin de l'année), possibilité si tu es en fin de droit de cumuler avec l'allocation spécifique de solidarité qui apportera une béquille les mois sans rentrée d'argent...
Par la suite, ça reste un statut intéressant si tu as peu de dépenses en matières premières (par exemple moi en tournage, je n'achète quasi pas de bois je le troc, donc mes cotisations restent basses par rapport à l'excédent brut que je fais, en EIRL ou autre, je paierais plus pour une couverture pas vraiment meilleure).
Par contre si tu as besoin de faire les yeux doux à la banque pour un prêt ou une avance de trésorerie, même pour un prêt perso (changement de voiture, etc...), la micro-entreprise reste mal vue, pas rédhibitoire mais mal vue.
En restauration de meuble, tu auras une plus value assez forte par rapport à tes dépenses en matière, donc le statut d'auto est d'autant plus intéressant en terme de niveau de cotisation bas.
Par contre qui dit cotisation basse dit droits pas fous derrière, en SASU tu auras des droits plus intéressants à revenu égal, mais besoin de dégager plus de chiffre d'affaire pour avoir le même revenu... Si tu fais une année en micro et que tu vas voir un expert (genre maison de la création d'entreprise) avec ton bilan de première année, il pourra te dire ce qui est le plus intéressant à court et long terme.
Le délignage à la scie circulaire sur du frêne va fatiguer les dents, il vaut mieux partir sur une lame de débit et compter sur la raboteuse pour l'état de surface.
Prends du bois bien droit de fil pour que la courbure soit régulière sur la longueur de la lamelle, le moindre noeud est à éviter pour ne pas avoir de casse.
Pour le moule, un moule simple (de la courbe intérieure) fera l'affaire, avec une lame supplémentaire recouverte d'une bande de masquage qui servira de martyr pour le serrage et répartira la pression des serre joints ça devrait bien se passer.
Fais un serrage à blanc après avoir raboté tes 5 premières lamelles, ça permettra de voir si la courbure se fait facilement, si les lamelles ne cherchent pas à voiler quand elles sont sous tension, si la surface de rabotage est régulière ou s'il faut faire un réglage au poil de ta raboteuse...
Pour le démontage/réglage, attendons les photos.
Pour l'affûtage, tu peux les déposer chez APPL (20-30min d'Angers) ; si la distance pose problème tu peux les appeler, ils ont plusieurs entreprises sur Angers où ils viennent régulièrement récupérer du matériel à affûter et où tu pourras déposer tes fers et/ou lames de scies en arrivant en même temps que l'affûteur.
par volant de serrage tu veux dire le serrage de la contre pointe ?
Si c'est bien ça et que ça arrive quand la contre point est sortie, c'est que le canon est sorti de la tige filetée lié au volant, il faut le rentrer à la main tout en vissant pour l'y remettre (et c'est à faire régulièrement pour nettoyer le fameux canon et graisser l'ensemble)
Si c'est en position fermée, c'est probablement une vis de blocage du volant sur l'arbre qui est mal serrée ou qui a usé la tige là où elle serre.
pour la longueur : périmètre d'un volant (pi x le diamètre) + 2 fois l'entraxe des volants.
Prends la mesure d'entraxe avec le volant supérieur abaissé aux 2/3, ça laisse assez de marge pour bien tendre le ruban et suffisamment de souplesse pour l'installer.
Je les achètes là en prenant la marque la forezienne, ça coupe bien, ça s'affûte bien à la main, et l'entreprise étant pas très loin de chez moi je peux aller les voir directement s'il y a un problème.
tu as ce site. C'est basé en france, mais je pense que les mécanismes en eux mêmes sont fabriqués un peu partout selon la gamme.
A mes débuts j'avais tendance à brasser du vent pendant mes collages par peur de ne pas avoir le temps, et puis plus ça va, moins je m'en fais.
Je ne parlerais pas de stress, mais plutôt de trac comme un artiste qui monte sur scène.
Pour filer la métaphore de l'artiste, la répétition fait toujours du bien : si c'est la 100e fois dans ta vie que tu fais ce type de collage, que tu as fais un serrage à blanc, forcément tu es beaucoup plus détendu que la première fois.
Selon le type de collage, ne pas hésiter à demander un coup de main, et si on a personne pour nous aider, être un peu inventif :
_maintenir les serre joints en place c'est parfois galère, mais tu peux te faciliter la vie : un projet posé judicieusement sur l'établi permet d'utiliser ce dernier pour que les premiers serre joints tiennent à plat ; une sangle à cliquet à peine serrée permet de maintenir un assemblage en place le temps que tu serre à l'autre bout ; un simple boucle de ficelle accrochée au plafond permet de maintenir un serre joint long à la hauteur désirée sans se casser le dos à retenir un levier de 1m20 ; une simple pince ou un petit serre joint à 2 balles permet de tenir une cale sur laquelle tu vas venir poser ton serre joint en place avant le serrage ; avoir un stock de cales dont une face est recouverte de liège ou de caoutchouc de chambre à air permet d'éviter qu'elle se décale lors du serrage...
_certains collages posent des problèmes de glisse (doublage d'une épaisseur par ex), outre le bien connu sel qui limite ce phénomène, on peu contraindre ces pièces avec des cales ; ou bien prévoir au débit une marge en largeur plus importante, faire le collage après avoir simplement dégauchi la première face et ensuite corroyer la pièce une fois collée ; si on a vraiment pas de marge en bois, mettre 3-4 lamellos (1min pour faire les lamellos et gagner en sérénité, ça vaut le coût) ou tout simplement 4 clous dont on a coupé la tête à la tenaille.
_pour des collages de grande surface (ex façade de tiroir à coller sur carcasse), on peut utiliser la méthode des ébénistes pour le placage : bien repérer la position des deux pièces, et coller à la colle chaude 8 petites cales qui obligeront à remettre la pièce exactement à la même position, une fois le collage fini une spatule chauffée au décapeur et on fait sauter tout ça.
Pour les dégoulinures de colle, je les retire avec une petite spatule (couteau à peinture en plastique ou inox acheté au magasin beaux arts, ils sont souvent en lot de 4 ou 5 et avec ça tu as toutes les formes pour aller récupérer ta colle dans les recoins). Le peu qu'il reste ensuite, un simple coup de racloir une fois la colle sèche permet à la finition d'être nickelle même sur bois tanique. Si la dégoulinure risque de salir une partie qui a déjà reçu sa finition, bande cache ou paraffine pour pouvoir la retirer facilement.
Pour débuter, je dirais plutôt de récupérer auprès de menuiseries du coin :
chutes de poteaux, balustrades d'un escalier démonté, chutes de bouts de plateau pour le travers fil... les déchets d'une menuiserie sont le matériau de base d'un tourneur et bien souvent un troc sera possible.
Les récups en forêt (certes interdites, mais rarement définitivement si on fait l'effort de contacter le propriétaire de la forêt quand ce n'est pas l'état), auprès d'élagueurs ou autre, c'est très très bien (je ne fais que ça) mais ça demande un peu de matériel pour préparer le bois : à minima une scie à bûche, un coin de fendage et une hachette pour des bois droits de fil en étant patient ; tronçonneuse et scie à ruban pour un travail un peu plus intensif et/ou sur des bois plus compliqués (et donc plus intéressants).
Essaye de raccourcir au maximum le tuyau souple et de le remplacer par du tuyau PVC de canalisation. Ces tuyaux avec toutes leurs cannelures créent plein de pièges à air et à copeau, et au final après 5m de tuyau, tu passes d'un réacteur d'avion à un pet de lapin.
Dans le même esprit, le clapet n'est pas du tout au bon endroit, il devrait permettre de couper soit le gros tuyau soit le petit. Tel qu'il est quand le gros tuyau est ouvert, le petit ne l'est pas ou alors seulement en bouchant la sortie, et ça crée bien trop de mouvements d'air contrariants
Au delà de l'essence en elle même, il faudrait voire à quoi ressemble les plots que te propose ton fournisseur.
L'érable peut être très blanc et droit de fil, dans ce cas là il st facile à travailler mais a un rendu un peu "plat" à mon goût ; mais il peut aussi être beaucoup plus torturé, avec beaucoup de bourgeons dormants, du bois de compression/tension... ça donne ds planches galères à travailler car avec du contrefil, mais au rendu plus intéressant (avec une finition propre et une huile tu as des reflets presque soyeux)
Le frêne peut lui aussi être très droit de fil et blanc, avec un rendu un peu répétitif, mais tu peux aussi avoir du frêne olivier (qui porte assez bien son nom).
Le hêtre peut aller dans des nuances de presque blanc à saumoné, avec une maille discrète mais qui permet de jouer avec les alternances bois de quartier/dosse pour créer des effets sympas.
Peu importe l'essence, je rejoins racmterrof sur l'intérêt de créer un contraste avec la vaisselle, mais il suffit pour ça d'appliquer une teinte sur l'intérieur du meuble et tu pourras avoir un meuble clair d'extérieur mais une vaisselle bien mise en valeur.
en plus des questions déjà précisées de résistance qui poussent à utiliser un maillet de la même essence (ou au moins même dureté) que le manche pour éviter de le dégrader trop vite ; je trouve des avantages ergonomiques au maillet en bois :
-avec un maillet en bois dont la zone de frappe est 4 à 5 fois plus grande que le manche que l'on veut frapper, il faut vraiment y mettre de la mauvaise volonté pour se prendre un coup sur les doigts. Pour avoir le même poids en métal, la tête de frappe sera beaucoup plus petite donc les frappes légèrement désaxée plus nombreuses, et si on veut la même surface on aura une masse de 3 kg complètement incontrôlable.
-un maillet pour un menuisier, c'est fait maison, donc avec une longueur de manche adaptée, un angle de la face de frappe ajusté avec les années d'expérience, une face plate ou bombée selon les goûts de chacun... on peut (et on devrait) même en avoir différents modèles pour différents usages. Avec du métal il faudrait créer 15 moules pour fondre différents modèles, et si ça ne correspond pas pile poil à ce qu'on veut on ne peut pas ajuster.
Concernant l'ergonomie, la question sur les douleurs au poignet apport pas mal d'infos sur l'importance d'un maillet adapté.