Pour t'orienter on peut regarder les historiques de marques : d'un côté tu as wivamac et stratos qui ne font que du tour à bois et uniquement du tour à bois ; de l'autre record power et holzprofi qui sont des marques généralistes.
Comparer zebrano et stratos, c'est comme comparer porsche et mercedes : les deux marchent très bien, mais l'une des deux marques est spécialisée dans le très haut de gamme tandis que l'autre propose une gamme plus accessible ; forcément tu auras des petites différences (garantie 10 ans d'un côté, 5 ans de l'autre, étanchéité du moteur et du variateur, poids du simple au double...) mais sauf à être tourneur à plein temps, je ne crois pas que ça te changera la vie.
Les tours record power entrée de gamme sont faits sur le même modèle que les woodfast (d'ailleurs ils s'appellent pareil), ce sont de bonnes machines pour du loisir, en tour de démonstration/voyage... La gamme coronet est à mon avis sensiblement équivalente aux stratos à prix équivalent ; ça va se jouer aux détails du type diamètre au dessus du banc, poids, boitier de commande déportable, esthétique...
Holzprofi je pense qu'ils sont mieux placés sur des tours industriels (tour à copier ou numérique), leur coeur de cible c'est plus la PME de 50 salariés que le tourneur du dimanche ou l'artisan d'art, résultat les tours "artisanaux" proposés ressemblent fort à des copies de jet ou woodfast ; je ne dis pas que c'est mal, mais à tarif équivalent je préfère prendre un woodfast, stratos, magma ou killinger qui sont des marques spécialisées.
D'autres marques à regarder : magma/titan (une entrée de gamme correspondant aux stratos, et la gamme titan qui rivalise avec zebrano) ; killinger ou hager chez les allemands ; jet qui malgré son côté généraliste a une très bonne réputation chez les tourneurs ; et enfin Bezombes (pas de revendeur, uniquement sur commande chez le fabricant, faut pas être pressé mais tes petits enfants pourront encore jouer avec)
En conclusion : tout ça pour rien, il vaut mieux comparer des modèles que des marques, parce que chez tout le monde il y a du bon et du moins bon.
Par chez moi en scierie mobile c'est 80€ TTC le m3, plus adhésion à une asso qui organise la venue du scieur, les RDV en fonction des volumes, et prends en charge son déplacement.
Sinon directement à la scierie c'est moins cher (60€/m3) mais tu laisses ton tronc et on te rappel quand c'est fait, pas moyen de voir sur place et d'adapter tes épaisseurs en fonction de ce que tu découvres après chaque coupe. Et en plus tu as la caution casse de lame à 700€, si y'a un gravier, un câble ou quoi que ce soit de fiché dans l'arbre qui pète une lame, tu payes le temps perdu en changement de lame et l'affûtage.
Je ne sais pas si ça existe tout fait, mais en partant des mêmes inserts et en reperçant pour faire sauter le filetage ça doit marcher.
Petit conseil d'expérience : quelle que soit la solution trouvée prévois une pièce pour protéger le filetage quand il n'est pas utilisé, sinon tu auras toujours de la poussière, de la boue ou autre qui viendra s'y mettre.
Selon ce que tu souhaites faire sur ton tour, les vitesses recherchées ne seront pas les mêmes. De manière générale vitesses lentes (300-1000tr/min) pour les bols, plateaux etc en l'air ; et vitesses rapides (1200-3000 tr/min) pour les pièces fines entre pointe (stylos, toupies, manches...)
Vu la puissance du moteur, inutile de chercher à faire des grosses pièces : au delà de 20cm pour un bol ; ou sur des longueurs supérieures à 50-60cm en 5cm de diamètre tu va faire caler le moteur.
Pour des bols de ce diamètre tu peux démarrer à 400-500tr/min sans danger si tu as un scie à ruban qui te permet de bien dégrossir tes pièces et limiter le balourd; 300 sinon.
Pour la finition sur des bols de ce diamètre, 1000-1200tr/min c'est bien si tu as un tour bien stable, sur du fait maison ça peut gigoter un poil donc si tu n'es pas sur de la qualité de ta fabrication limites toi à 900.
Enfin si tu veux faire des pièces fines entre pointes, le dégrossissage se fera entre 800 et 1200tr/min si tu as de quoi préparer des carrelets équilibrés, à 400 si tes carrelets sont à l'arrache ou si tu travailles avec écorce. La finition se fera à 2000-3000tr/min.
Conclusion :
-si tu veux uniquement faire des bols, 300-800-1200 me semble un bon compromis sécurité/qualité de finition.
-si tu veux de la polyvalence, 500-1200-2500 si tu as parfaitement confiance dans ta fabrication ; 400-1000-2000 sinon
-si tu ne fais que du entre pointes, 800-2000-3000 pour de la précision (stylos, trembleurs), sinon même étagement que pour de la polyvalence.
Pour les diamètres de poulie, il faut calculer le rapport avec la poulie côté moteur : si ta poulie fait deux fois le diamètre de celle du moteur, elle fera un tour pendant que le moteur en fera deux => 915/2 = 457,5tr/min ; si elle est deux fois plus petite que la poulie moteur, ce sera l'inverse => 915*2=1830tr/min.
C'est un point qui est compliqué, il y a toujours un imprévu qui vient gripper le planning tout beau tout propre qu'on avait prévu, et à la fin on se rend compte qu'on a étalé le chantier bien plus que ce qu'on aurait voulu :
_aléa météo : il faisait trop froid pendant une bonne partie de l'hiver pour faire des collages, j'avais bêtement calé un chantier avec du lamellé collé dans tous les sens sur cette période là, les 12h de boulot sur les lamellés collés ont été étalés sur 4 semaines...
_aléa fournisseur : sur une pose d'escalier, la rampe inox devait être livrée le vendredi, je bloque toutes les autres tâches pour faire ma pose ce jour là, quand le livreur arrive il manque les pieds de poteau... E.T. rentre maison et s'arrache les cheveux pour trouver un trou dans son emploi du temps.
_aléa machine : début de confinement, dans le doute de l'époque je mets tous mes chantiers en stand by, j'en profite pour faire de la mécanique... avec les délais de livraison des pièces, quand on a eu le droit de reprendre, j'avais toutes mes machines à poil et des roulements coincés dans un centre de distribution.
_aléa devis/SAV/client qui doutent : en plein chantier, un coup de fil pour un SAV ; pour une demande de devis super intéressant à côté duquel je ne veux pas passer ; d'un client dont le chantier est en cours et qui après avoir signé le devis se demande si finalement il ne va pas en profiter pour refaire des travaux en plus, mais du coup veut décaler la livraison, ce qui ne m'arrange pas parce qu'avec mon atelier de 50m² je ne vais pas pouvoir le stocker pendant 3 mois sauf à tout mettre en garde chez mes parent...
On peut y ajouter des imprévus spécifiques à chacun : perso je continue à faire une journée de salariat par semaine en parallèle de la micro ; mais selon les congés des collègues, la journée peut devenir 2 voir 4 jours dans la semaine.
Ma recette perso : avant de finaliser un devis, je demande toujours au client quelle est son échéance maximale. Je vérifie rapidement mon agenda et en fonction de ça je mets sur le devis la date de livraison la plus tardive possible.
Une fois le devis signé, je fais ressortir les éléments clés du chantier dont je sais qu'il vont m'obliger à faire des demi journées : collage de panneaux, placage, lamellé, finitions... pour chacun de ces actions je compte une journée de travail. Puis je regarde combien d'heures il me reste sur les autres éléments du chantier, je rajoute une marge de 20%, et je convertis ça en journées de 5h utiles. Je fais mon total, et je regarde combien de semaines de 5 jours ça me donne.
Je note sur un tableau en rouge la date butoire de démarrage du chantier pour que la date de livraison soit respectée en fonction de ce résultat, en rajoutant sur certains chantiers 2 ou 3 semaines de stabilisation pour le bois.
Je m'organise pour n'avoir qu'un "gros" chantier en cours, et sur le temps "libre" malgré le SAV les devis et l'administratif, je fais de la créations à vendre sur les marchés ou en boutique (tournage d'art, boites...) des projets perso, ou des petits chantiers (recoller un pied de table, refaire une finition, une paire de trétaux...).
Le fait de compter des journées (5h) et des semaines (25h) bien en deçà de ce que je peux réellement faire (jusqu'à 60h utiles d'atelier en été) me donne une marge supplémentaire qui me permet de jouer sur mon rythme de travail pour encaisser les imprévus ; me libérer du temps perso pour un WE prolongé ; caler un petit chantier sympa en dernière minute... Par contre j'ai fais le choix de refuser pour des raisons de délai des gros chantiers dès ma première année ou d'imposer des délais de plus de 8 mois, alors même qu'ils auraient été humainement réalisables plus vite. Je sais que c'est un risque à prendre, mais je l'accepte car en contrepartie j'arrive à avoir une grande flexibilité dans mon emploi du temps. Et au final la plupart des clients me disent préférer qu'on annonce un délais de 8 mois et être livrés 2 mois en avance plutôt que l'inverse.
Pour te donner une idée globale, tu peux te renseigner sur ce site (mise à jour tous les 6 mois environ).
La première chose à faire c'est de cuber : longueur du tronc (de 60cm du sol à la première fourche) multiplié par la surface d'une tranche (mesurer le diamètre au plus bas de la coupe, puis au niveau de la première fourche, faire la moyenne des deux, mettre au carré puis multiplier par Pi)
Ensuite tu regardes dans le tableau dans quelle case ton arbre va tomber en fonction de son diamètre à 1m50.
Dans ton cas et selon tes informations ça peut aller de 15€/m3 à 110/m3
Ton frêne est un frêne d'ornement, souvent avec un fût moins long qu'en peuplement forestier, avec des risques de clou ou fil de fer inclus, il y a de bonnes chance qu'il soit en 2e choix au yeux du scieur.
Ensuite la spécificité locale : il y a peu de frêne scié en Bretagne, tout simplement parce que les forêts bretonnes n'en abritent pas beaucoup, qu'ils sont principalement utilisés en haies. De ce fait le scieur qui va récupérer ton arbre a de bonnes chances de ne pas avoir d'autre frêne à proposer, soit c'est une aubaine pour lui car il va pouvoir répondre à une demande spécifique, soit c'est un fardeau car sa clientèle ne vient pas pour ça.
Enfin il faut prendre en compte les conditions de travail : l'arbre est vendu sur pied ou déjà abattu ? Est-ce qu'il est facilement accessible, ou est-ce qu'il faut une grue pour débarder ? Est-ce qu'il faut faire venir un élagueur grimpeur avant abattage car les branches menacent une maison ? Est-ce que le déplacement se fera uniquement pour ça ou est-ce qu'il y a d'autres arbres à récupérer à côté ? Tous ces éléments vont faire que le scieur va dépenser 4 à 10 fois le prix qu'il paye le tronc pour l'abattre et le ramener chez lui.
En plus des conseils des autres, il faut voir si le scieur est "patient" ou s'il te passe le tronc au milieu d'une série. Dans le 2e cas tu n'auras pas le choix : tout à la même épaisseur.
Par contre dans le premier cas il y a moyen de faire les choses un peu plus en détail :
Si tu fais du tournage, plutôt que de couper la croûte le plus fin possible pour l'éliminer sans perdre de bois, tu peux enlever une première tranche assez épaisse pour en sortir quelques bol (60 à 80mm).
Dans le cas contraire, après avoir enlevé la "croûte", si le dessin te plais, tu peux sortir une dosse de 45-50mm d'épaisseur qui pourras donner un beau projet type bois/résine. Sinon des plateaux de 34mm pour récupérer du 20-25mm une fois corroyé (ça bouge beaucoup la dosse)
Ensuite sur la contre dosse je sors mes planches fines (18-27-34mm), plus le fil du bois est torturé plus j'anticipe des déformations importante et je vais vers du 34mm, s'il est tout beau tout droit je pars sur du 18 (sur de petites largeurs).
En arrivant près du coeur, j'essaye de sortir trois plateaux de 60 dont un avec le coeur centré. Sur ce plateau, je recoupe en deux direct pour éliminer le coeur. Ainsi j'ai du plateau épais soit pour faire du pied, soit pour refendre un fois sec.
pour le mien je penses partir sur de la colle D4 R64 de chez bostik, déjà parce que j'en ai en stock et chez mon fournisseur habituel ; parce que le temps ouvert et le temps de serrage me semblent bien pour avoir le temps de mettre en place les lattes les plus longues sans trop stresser, tout en ayant le temps de coller plusieurs lattes dans une journée ; et enfin parce que parmi les marque que j'ai pu essayer je trouve qu'elle fait des coulures qui partent plus facilement au racloir.
La PU comme tu dis c'est une horreur à nettoyer, et franchement je penses que c'est de l'overkill pour un canoë hybride bois/composite
La titebond III c'est une vinylique qui serait sûrement normée D4 si elle était européenne, mais comme elle est américaine elle a plutôt tendance à blinder son étiquette avec plein d'infos. Je ne suis pas convaincu que son prix élevé cause importation et réputation se justifie en comparaison avec une bostik ou kleiberit venant d'europe.
En achetant directement de l'huile de lin cuite ou bouillie.
Il fut un temps où je le faisait moi même selon les conseils d'un ancien dont j'avais racheté le stock : 4h de cuisson, avec le moins d'oxygène possible (sous couvercle) à température chaude mais pas trop (sous le point de fumée qui est aux alentours de 110° +/- 10°C selon la qualité d'extraction ; mais quand même pas loin de la température d'ébullition de l'eau ; en gros il faut monter à 90-100°C). Une telle température exclue le bain marie, et crée des risques importants de feu => travail en extérieur, sans flamme nue, sans animaux ou enfant autour, en surveillance renforcée, avec un extincteur poudre ou CO2 à proximité (surtout pas d'eau pour éteindre ce type de feu sinon c'est pire).
Quand je vois la différence de prix entre huile de lin crue ou cuite, certes ça pique un peu, mais à moins d'en faire 20 ou 30L d'un coup je ne vois plus trop l'intérêt de passer 5h de stress pour économiser 5€/L.
Les chauffes courtes au bain marie à 50-60° c'est pour rendre l'huile plus fluide à l'application, mais ça ne devient pas de l'huile cuite (ça a à peu près le même effet qu'une dilution à la thérébentine). Une fois ton huile cuite il faut la stocker à l'abri de l'air, et tu peux la chauffer/diluer au fur et à mesure pour l'application.
C'est rigolo ça, j'ai exactement le même projet et le même problème (j'arrive à trouver du cèdre rouge, mais déjà transformé en lame de terrasse).
Je commence à regarder ailleurs, et nottament douglas et meleze. Le premier a l'avantage d'être très disponible, mais compliqué à trouver sur quartier et sans noeuds ; le second est un peu plus rare dans l'ouest, mais par chez toi il devrait être assez courant, et il a généralement moins de noeuds.
Si on se réfère aux fiches cirad des trois essences, douglas et méleze sont un peu plus lourds (surtout mélèze), mais plus résistants. Les modules d'élasticités sont proches entre mélèze et cèdre, mais explosent avec le douglas. Du coup le douglas pourrait être un peu dur à courber lors de la construction si tu as des courbures serrées sur ton plan.
Le gros point noir de nos essences locales par rapport au cèdre rouge c'est la résistance aux champignons (classe 3-4 pour doug et mel contre 1-2 pour ced), en cas de fuite dans la couche de résine/fibre ça peut être problématique.
Pour tailler les lattes, je vais sûrement partir sur la circulaire, l'état de surface devrait permettre de se passer de rabotage (vu qu'il y a un gros ponçage global à prévoir une fois les lattes collées) et ainsi compenser la meilleure efficacité et le trait de coupe plus fin de la SAR.
J'en ai une similaire (marque pierre bénite) et je ne regrette pas : absolument tous les réglages (orientation table d'entrée, de sortie, de rabot, pression des rouleaux entraîneurs etc...) sont accessibles et ne nécessitent qu'une seule et unique clé.
4 chutes de CP pour cartériser la courroie, deux autres pour me faire des "palettes" pour dégauchir sans trop approcher les mains, et un intercalaire de palette d'eau (en plastique léger mais costaud) pour faire un capot d'aspiration en mode raboteuse). Pour l'éjection des fers, il faut voir le système de serrage mais sur la mienne aucun risque (il faut un pied de biche pour sortir les fers un fois déserrés). Pour les anti retours, j'ai positionné la RD de manière à ce qu'en cas d'éjection ça part dans un mur loin de toute porte ou point de passage d'être vivant, et il m'a fallu à pu près 1h pour que ne pas se trouver en face quand je passe des pièces qui risquent l'éjection ne devienne un réflexe.
Le gros avantage par rapport aux machines modernes que j'ai pu utiliser en formation ou en entreprise : pas de tables à soulever ou de guide perpendiculaire à régler pour passer de dégau à rabot. Quand les longueurs sont trop importantes pour la dégau, j'arrive à de bons résultats avec deux servants à rouleaux.
Ce que j'ai fais chez moi (mais pas sûr que ce soit köcher) : j'ai fais sauter au ciseau une partie des rainures pour pouvoir glisser ma lame sous le montant, et j'ai collé la rainure à la PU. C'est en place depuis 3 ans et ça ne bouge pas (première lame d'un couloir qui dessert toute la maison, donc il a vu des pieds...)
Pour la plinthe, je me suis amusé à découper chaque bout apparent avec un onglet, puis j'ai fais de tout petit morceaux avec l'onglet complémentaire et de largeur égale à l'épaisseur d'une plinthe, collés là encore à la PU et renforcés par des agraffes à l'arrière. Ensuite moulure découpée et plinthe qui vient à ras de la porte. Le plus galère c'est de découper le stratifié en onglet sans éclat (moi j'ai triché, les plinthes n'étaient pas en stratifié mais avec un film cartonné à peindre)
Toutes les formules payantes c'est avec accompagnement (en gros tu donnes toutes les pièces nécessaires, tu signes un truc et le site fais les démarches à ta place). Tous les site du type "votre synonyme d'espace ici"-autoentrepreneur, ce sont des sites privés qui proposent un accompagnement entre 50 et 60€ pour l'inscription.
Il me semble que ce site est gratuit (ou plutôt il ne fait payer que les frais réellement nécessaires), mais sans certitude?
Pour démarrer, la micro-entreprise a des avantages non négligeables : simplicité d'installation, pas de règles comptables qui t'obligent à prendre un expert (sauf si tu dépasse 34000€ et que tu dois déclarer la TVA, là ça devient plus compliqué), possibilité d'avoir un compte bancaire qui n'est pas un compte pro (7€/mois au lieu de 12... ça fait 60€ à la fin de l'année), possibilité si tu es en fin de droit de cumuler avec l'allocation spécifique de solidarité qui apportera une béquille les mois sans rentrée d'argent...
Par la suite, ça reste un statut intéressant si tu as peu de dépenses en matières premières (par exemple moi en tournage, je n'achète quasi pas de bois je le troc, donc mes cotisations restent basses par rapport à l'excédent brut que je fais, en EIRL ou autre, je paierais plus pour une couverture pas vraiment meilleure).
Par contre si tu as besoin de faire les yeux doux à la banque pour un prêt ou une avance de trésorerie, même pour un prêt perso (changement de voiture, etc...), la micro-entreprise reste mal vue, pas rédhibitoire mais mal vue.
En restauration de meuble, tu auras une plus value assez forte par rapport à tes dépenses en matière, donc le statut d'auto est d'autant plus intéressant en terme de niveau de cotisation bas.
Par contre qui dit cotisation basse dit droits pas fous derrière, en SASU tu auras des droits plus intéressants à revenu égal, mais besoin de dégager plus de chiffre d'affaire pour avoir le même revenu... Si tu fais une année en micro et que tu vas voir un expert (genre maison de la création d'entreprise) avec ton bilan de première année, il pourra te dire ce qui est le plus intéressant à court et long terme.
Le délignage à la scie circulaire sur du frêne va fatiguer les dents, il vaut mieux partir sur une lame de débit et compter sur la raboteuse pour l'état de surface.
Prends du bois bien droit de fil pour que la courbure soit régulière sur la longueur de la lamelle, le moindre noeud est à éviter pour ne pas avoir de casse.
Pour le moule, un moule simple (de la courbe intérieure) fera l'affaire, avec une lame supplémentaire recouverte d'une bande de masquage qui servira de martyr pour le serrage et répartira la pression des serre joints ça devrait bien se passer.
Fais un serrage à blanc après avoir raboté tes 5 premières lamelles, ça permettra de voir si la courbure se fait facilement, si les lamelles ne cherchent pas à voiler quand elles sont sous tension, si la surface de rabotage est régulière ou s'il faut faire un réglage au poil de ta raboteuse...