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485 réponses
cocoM

Au risque d'aller à contre courant, selon les autres machines que tu possèdes et ton mode de travail je trouves les avantages du ras de lame pas si important :

_Pour la découpe de panneaux ; travaillant seul je trouves beaucoup plus simple de découper mes panneaux à la portative sur rail que de me casser le dos pour les poser sur un chariot. Pour les séries je fais les découpes finales avec une scie sous table à chariot classique, et c'est largement suffisant (j(ai un par éclat en bois au bout de mon guide d'onglet, ça me donne un repère aussi précis que le ras de lame pour ma ligne de coupe)

_Pour le débit de massif ; la encore un plateau de 4m/50cm en 45 d'épais je préfère le dégrossir à la portative avant de le mettre sur n'importe quelle machine. Une fois le plateau manipulable, je préfère la SAR pour déligner avant dégau : mettre une pièce non dégauchie sur une circulaire, ça va à l'encontre de tout ce que ma logique considère comme safe. Et avec une bonne SAR le délignage n'est pas plus long qu'avec une format pas chère puisqu'on économise le temps de bridage de la pièce.

_Pour les petites pièces, la fabrication d'un traineau de coupe dédié ne prends pas 3 jours, et il permet d'installer des quincailleries de maintien adaptées aux petites pièces plutôt que d'utiliser des presseurs surdimensionnés (ou de passer du temps à changer les presseurs pour passer de petite pièce à grosse pièce).

Si on regarde maintenant ses inconvénients (selon moi) :
_rapport Q/P : En occase (triphasé) tu trouves des scies sous tables à 500€ qui fonctionnent du feu de dieu, des formats par contre...
En neuf, une format à 4000€ sera moins bien finie que la holzprofi que tu présentes (bâti moins costaud, matériaux plus légers...)
_réglage initial : là où une scie "classique" s'installe et se règle assez bien tout seul, une format c'est une autre affaire (là dessus ce n'est que mon avis, en ayant fait les installations uniquement sur des Lurem et une damato, les autrs marques sont peut être mieux foutues...)
_l'encombrement : sur ma scie (lurem TS5), le chariot est amovible en 2 min, le guide d'onglet en 1 min, et le guide parallèle en 30 sec. Autrement dit en moins de 5 min je passes de la scie toute équipée à une machine nue avec un encombrement de 1m50/70cm, sans rien qui dépasse au dessus de la table. Pour mon petit atelier (40m²) cette modularité est un luxe ; un chariot de 3m serait une plaie.

cocoM

En complément des propositions de Palissandre que je rejoins, colle fort d'ébéniste mélangée avec de la poudre de charbon ou autre pigment de ton choix, ça fait le même principe que l'époxy coloré mais sans chimie et non résistant à l'eau.

par jay il y a 2 ans
cocoM

Il faut savoir qu'en séchant, le bois travaille dans trois directions :
_dans le sens des fibres du bois, les déformations sont quasi nulles (dans ton cas, la tranche ne va pas bouger en épaisseur).
_du coeur vers l'extérieur, la le retrait est important au séchage, le diamètre de ton tronc va diminuer.
_en suivant les cernes du bois, c'est là qu'a lieu le retrait le plus important, le périmètre de chaque chaque cerne va diminuer.

La où sa se corse, c'est que comme le bois proche du coeur est de base plus sec que le bois à la périphérie, les cernes du centre vont subir un retrait moins important que les cernes extérieures... Avec deux trois notions de géométrie, on arrive à l'inévitable : les fissures en étoile.

Sécher une tranche, même épaisse et même d'un bois dense, c'est quitte ou double, tu ne peux pas garantir un séchage sans fissure.

cocoM

La location oui mais perso par le bouche à oreille plutôt que par LBC, ça fait déjà une sélection sur les emprunteurs, et en plus ça évite le harcèlement au tel ou la boite mail spamée.
Quand je loue/prête je fournis toujours les consommables avec (ainsi qu'une adresse pour les renouveler si besoin), et une petite formation à la bonne utilisation de l'outil ne fait jamais de mal.

cocoM

C'est génial quand ça marche, mais c'est une misère à installer.
Des amis ont opté pour ce genre de système en rénovation (avec version cuisinière en plus, et combiné avec panneaux solaires thermiques).
La partie conception a déjà été compliquée : devis qui vont du simple au double, les aides à la rénovation qui complexifient inutilement les critères de choix, les délais de réception et pièces abimées par les transporteurs... Ne retire pas ton ancien système de chauffage pour gagner du temps sur les travaux, tu te retrouvera à poil pendant un hiver.
L'installation fait un peu usine à gaz : le poële bouilleur doit chauffer l'eau d'un ballon tampon (800 ou 1000L je sais plus) par thermosiphon, tandis qu'un autre ballon sert d'échangeur pour la chaleur solaire, et qu'un troisième ballon électrique est là juste au cas où ; tous étant reliés au même circuit qui alimente ECS et chauffage et l'un (le solaire) étant supposé préchauffer tous les autres 😱. Quand on arrive dans la chaufferie, voir ces trois ballons avec chacun leur soupapes de sécu spécifiques, leur système de délestage etc... Ca fait un poil peur car on sent bien qu'il va falloir du temps pour apprendre à diagnostiquer les pannes du quotidien.

Et puis à la mise en route... rien. Ca chauffe pas, il fait 40° dans la pièce où est située le poële, mais l'eau ne circule pas. L'installateur revient : il a arraché l'isolation d'un tuyau en traversant un mur, et ce défaut d'isolation coupe le thermosiphon. Le tuyau ré-isolé ça ne marche toujours pas bien : les travaux d'isolation sont en cours, mais en attendant le circuit de chauffage chauffe les courants d'air, et le ballon n'est pas assez gros pour ça, la circulation d'eau chaude ne se fait pas bien... bref Il faut vivre dans la cuisine (où la température devient plus raisonnable) et rajouter des couvertures pour dormir.
Après changement des huisseries et isolation des combles, miracle ça marche !! Avec du bois sec depuis trois ans et bien fendu, parce que les poële modernes à haut rendement ça marche avec du bon bois et pas autrement.

Bref, sur le papier le système promet d'être intéressant, mais il faut vraiment qu'il soit bien dimensionné, et que les travaux soient faits dans l'ordre. Sur le modèle présenté en lien, le tarif me fait vraiment peur car avoir un poële de masse avec bouilleur pour le prix d'un poële standard, j'y crois difficilement.

cocoM

L'encaustique au white ou à la thérébentine n'est pas apte au contact alimentaire, les deux sont des diluants gras, qui imprègnent le bois et ne s'évaporent que partiellement.
Pour un contact alimentaire tu peux faire fondre tes cires dans une huile de lin (première pression à froid, pas celle que tu trouves en GSB), ça donne une crème qui fait un bon encaustique pour vaisselle en bois.
Pour l'encaustique qui est trop dur à appliquer en atelier froid, un petit chauffe biberon (1€ chez emmaüs) branché dans un coin de l'atelier me sauve la vie.

La gomme laque maison elle est apte à l'alimentaire si tes ingrédients sont de bonne qualité : gomme laque en paillette purifiée ; et alcool à vernir à 99%. Là le solvant (alcool) s'évapore complètement puisqu'il n'est pas gras ; et la gomme laque est utilisée entre autre pour de l'enrobage de bonbons et de médocs... niveau sécurité alimentaire tu es certainement largement au dessus du vieux tupperware aux phtalates.

L'huile de paraffine est "inerte", elle imbibe le bois et passe à travers l'estomac et les intestins sans se faire remarquer mais se fait dégraisser au premier contact avec du liquide vaisselle.

cocoM

Avoir plus de largeur en dégau, ce n'est pas le plus utile (CF Copeaux d'aronde ) ; en rabotage si c'est pour sortir un plateau tous les deux ans qui a besoin d'une largeur plus grande, pourquoi ne pas économiser 600€ et t'acheter un jeu de rabots manuels et une pierre à affûter ? Ou encore aller dire bonjour à un menuisier du coin qui est équipé en machine grande largeur et ne devrait pas trop rechigner à passer un plateau dans sa raboteuse ?

La longueur de table, c'est confortable, mais là encore si tu n'en a besoin qu'une fois tous les deux ans, économise 600€ et achètes toi deux bonnes servantes ou fabrique des extensions.

Sur une machine moins large, l'aspiration sera plus efficace, donc pas besoin de mettre une fortune dans l'aspi pour ne l'utiliser à son plein potentiel qu'une fois par siècle.

Et autre point à prendre en compte : quelle surface vas tu dédier à ta machine ? Si le fait de prendre une machine plus grande se fait au détriment de ton espace de circulation, il vaut mieux éviter.

Par contre si tu as les sous et la place ; une R/D en 310 se revendra mieux, avec un confort d'utilisation légèrement supérieur...

par Guy 04 il y a 3 ans
cocoM

Vu les fiches techniques je te conseillerais plutôt la Holzprofi DR250 :

_les machines viennent du même groupe mais représentent deux segments différents (Holzmann, Holzstar, Holzprofi... c'est les même par ordre croissant de gamme). Avec Holzprofi tu devrais bénéficier d'un meilleur SAV, et d'une meilleure finition.

_la motorisation par rapport à l'arbre : dans le permier cas tu as un moteur de 2000w pour un arbre assez léger à emmener et qui tourne à 4000T/min ; dans l'autre tu as un moteur de 1700w pour un arbre plus long et plus gros à 5200T/min... Plus de vitesse dit plus de bruit, plus de chaleur, plus d'usure des roulements et paliers... En plus là où un arbre hélicoïdal travail en continu, l'arbre classique travail en à coup ; donc là encore plus de bruit etc...

_Les 3 fers du Holztar ; ils ne m'ont pas l'air standard, pas sur que tu puisses les affuter très souvent ; et le prix que j'ai trouver pour les fers de rechange est abusif si jamais ils ne sont pas remplaçables par des standards. Déjà que régler 3 fers c'est souvent une galère, si en plus ils coütent cher et ne peuvent pas s'affûter plus de 2 fois... L'arbre hélicoïdal reste un choix qui a des défauts (dépense de consommables, pas de réglage possible de l'angle d'attaque des fers...) mais aussi des avantages (pas obligé de changer un jeu de fers pour un seul accro, acier plus dur...)

cocoM

Sur la plupart des mandrins il y a une petite vis BTR qui permet de le bloquer sur la broche. Sans cette vis il semble que ton mandrin ne puisse pas tourner à l'envers sans risque.

cocoM

Quelle est ton expérience de tournage en général, avec des outils de coupe plus classiques ?

Avec une telle longueur et sur un si petit diamètre, le bois va forcément prendre du ventre et de la flexion au centre. Le hêtre ou le frêne sont particulièrement sensibles à phénomène, ce qui n'aide pas ; du chêne ou certains exotiques seraient moins sensibles. Il faut aussi avoir un bois parfaitement sec (8%) et droit de fil pour ce genre de tournages ; et jouer avec la pression de la contre pointe (suffisante pour que le bois ne patine pas à la point d'entraînement, pas trop pour ne pas arquer ta pièce.

Avec le bon morceau de bois en place, il faut une bonne vitesse de travail (vu le diamètre je dirais 1200-1500T/min et des outils rasoirs pour mettre au rond. Tout outil à plaquette me semble à proscrire car ils travaillent en racloir et ne coupent pas...
Pour la mise au rond commence à la gouge à dégrossir (moins elle sera grosse moins elle entraînera de vibrations) soit par le côté entrainement soit côté contre-pointe selon ta main ; et avance par zone de 4-5cm en t'éloignant progressivement. Arrivé à un certain point, le bois va commencer à prendre un peu de flexion, à ce moment tu place la lunette sur la zone au rond et tu continue à dégrossir en t'éloignant de la lunette. Dès que ça recommence à prendre d la vibration, tu recule la lunette etc...

Après la mise au rond, tu peux faire une mise au diamètre définitif grossière (à 2-3mm près) en utilisant bédane ou grain d'orge pour creuser quelques sillons repère puis en les reliant à la gouge à dégrossir. Pour cette phase tu peux travailler par tronçon de 15-20 cm en déplaçant ta lunette ; et tu vas du gros diamètre vers le petit diamètre pour coucher les fibres du bois.

Enfin, tu peux utiliser ton copieur pour arriver à ta forme définitive, il n'aura que quelques mm à grignoter et tu pourras rapprocher ta lunette dès que nécessaire.
Pour cette phase le sens de coupe importe peu puisque tu racle le bois plutôt que de le couper, donc tu peux aller du petit vers le gros diamètre ce qui limitera les vibrations.

Petit bonus : si tu es à l'aise avec le tournage, tu peux laisser la lunette de côté , tenir ton outil de coupe à une main et ta pièce de l'autre avec une petite pièce de cuir pour éviter les brûlures. Ca demande une très bonne maîtrise, mais ça fait gagner un temps fou par rapport aux déplacements de la lunette.

Bon courage

cocoM

Attention, les machoires de ce mandrin sont adaptées pour tenir des carrelets ; mais pas pour des tenons ou tout autre type de prise mandrin "moderne" qu'on peut voir sur le tube.
Pas très fan de bricoler une adaptation bancale (M14 c'est très léger pour du tournage, l'adaptation vers ce qui pourrait être du 1"/8 (norme impériale pour les tours) risque d'être compliquée et au final pas bien équilibrée, pas bien concentrique etc...
Je partirais plutôt pour ce genre de tours léger sur des plateaux à vis et du gobelet pour faire un peu de tournage sans contre pointe. C'est léger, pas cher (surement moins cher en neuf qu'un vieux mandrin sur LBC) ; et même fabricable maison pour peu que tu trouves des écrous adaptés à ta tête de tour.

cocoM
( Modifié )

Preso je suis plus remorque que fourgon pour mes transports (en cas de casse moteur, l'argent et l'énergie mise dans l'aménagement est encore utilisable), mais c'est un choix tout à fait personnel et discutable.

Quels sont vos besoins à vous (professionnel ou non) lors du transport?

_Modularité de l'espace de transport : matériaux brut = grands volumes diponibles ; pièce finies = points d'ancrages nombreux et variés pour des sangles, sandows ou autre outils pour sécuriser les pièces.
_Accessibilité pour le chargement/déchargement (pouvoir ouvrir les portes en grand, avoir un accès par l'avant et l'arrière du véhicule, pas d'élément en hauteur qui oblige à se casser le dos pour avancer tête baissée...)
_Pouvoir ranger les outils les plus lourds au plus près de la porte.

Quels espaces de travail vous sont indispensables sur chantier ou en dehors de l'atelier?

On fait avec de toute façon ; mais il me faut au minimum une zone hors circulation (que ce soit voiture ou piétons) dont la surface va dépendre du chantier. Ensuite tout l reste c'est du bonus plus ou moins appréciable.

Pensez vous que l'utilisation de 2 tréteaux avec une planche suffit comme établit sur chantier? Si non qu'utilisez-vous?

Tout dépend du chantier : sur un escalier, carport ou autre avec 96% du boulot déjà fait en atelier, les tréteaux/planches me servent juste à étaler mes outils à hauteur de bras. Sur un chantier où je dois tout tailler sur place à la demande il me faut en plus une zone hors d'eau (garage ou barnum) et des tréteaux solides pour support de taille, là encore on fait avec ce qu'on a comme place.

Quels sont les plus gros problèmes liés aux transports de marchandises et des outils ?

Pour la marchandise : la sécurisation du matériel transporté contre les mouvements/chocs : il n'y a jamais assez de points d'accroche pour les sangles/sandows/ceintures, et quand il y en a assez ils créent des obstacles sur lesquels on va abîmer nos pièces.

Pour les outils : trouver un compromis entre
_rangement ergonomique : outils les plus utilisées rapidement accessibles, les plus lourds près de la porte, modularité pour adapter le chargement entre un chantier "dépannage" et un gros chantier d'une semaine.
_rangement sécurisé contre le vol : zones fermées mais ouverture rapide et ergonomique, car une ouverture trop compliquée ne donne pas envie de l'utiliser.
_chargement équilibré et safe pour la route : poids sur l'essieu et équilibré entre droite et gauche, pas trop de poids en hauteur pour ne pas tanguer.

Avez-vous besoin d’une source d’énergie pour recharger les machines portatives et autres sources d’énergie ?

éventuellement une ou deux loupiottes intérieur et un spot extérieur, mais rien de plus.

Qu’aimeriez-vous voir dans ce type d’aménagement ?

_Des "chariots" du même type que ceux utilisés dans les corbillard pour faciliter le chargement/déchargement.
_Un système de verrouillage des portes automatique (avec un délais réglable entre 10sec et 1min ce serait le top) et qui ne nécessite pas d'avoir des clés ou une carte sur soi pour être déverrouillé (le top étant un système qu'on puisse utiliser les bras chargés)
_Un store/banne avec retombées pour créer rapidement un espace hors d'eau.

Mis à jour
cocoM

le type d'outils utilisés va être très déterminant : il existe des outils coupants (gouge à creuser, à profiler, à dégrossir, anneau, plane...) et des outils à racler (racloirs, outils à pastille carbure...). Les premiers nécessitent des puissances moindres car bien affûtés ils ne vont pas opposer trop de résistance.
De même avec une gouge de 16mm, il te faudra plus de puissance qu'avec une gouge de 10.

J'ai commencé avec un tour woodfast de 375w (0.5cv) et j'ai pu creuser un saladier en loupe de frêne (donc bien dur et exigeant) de 25cm de diamètre par 15 de profondeur. Ca m'a pris une douzaine d'heures, j'ai du changer les roulements pas longtemps après.
Depuis je suis passé sur un tour avec un moteur 1500w (2cv) et cette taille de saladiers est presque devenue banale, il me faut 4h pour faire une pièce finie, et ça ne cale pas.

Le variateur me semble une fausse bonne idée sur un moteur de moins de 750w, car ils font perdre en puissance réelle ; autant sur un moteur de 1500w il te reste des chevaux pour t'amuser, autant avec un 500w il ne reste plus grand chose. Au contraire de la plupart des collègues, j'aurais tendance à conseiller un tour sans variateur pour débuter ; il vaut mieux payer un moteur de 375w qui fournira réellement ses 375w que de payer 150€ de plus un moteur de 500w couplé à un variateur bas de gamme qui ne fournira que 375w utiles et aura des pièces d'usure supplémentaires compliquées à remplacer.

cocoM

oublie les poudres de perlimpimpin pour retirer du fondur : racloir ou papier de verre sinon rien. Et pour le papier de verre commence par un grain 120 pour monter plus fin ensuite (pas la peine d'aller au delà du 240 si tu fais une finition mat, c'est du bois pas de la carosserie)

Et pour du palissandre, surtout s'il a été fini avec un produit inconnu, dont les normes sont potentiellement moins strict que chez nous en terme d'impact sanitaire, le masque est indispensable.

cocoM
( Modifié )

j'ai entamé depuis quelques mois déjà la création d'un canoe (un biplace de rando 5m de long) en lamellé collé (strip planking chez les englich). Projet en pause pour cause de météo qui ne me permet plus de faire de l'epoxy.
J'ai stratifié l'extérieur, il me reste l'intérieur à faire.

Ce qui est sur c'est que c'est un projet cher : il te faut des panneaux de bois pour faire le moule ; le bois pour les lamelles, avec pas mal de rab car en pratique tu vas forcément en casser quelques unes ; la colle, l'epoxy et la fibre ; et bien sur le vernis marin car l'epoxy ne résiste pas aux UVs.
On peut y ajouter des outils qui peuvent s'avérer indispensables : une bonne scie (ruban ou circulaire) pour déligner les lamelles ; une raboteuse propre ; une défonceuse sous table et les 100€ de fraises adaptés si tu veux faire des congés au niveau des joints (plus simple à mettre en oeuvre pour un débutant) ; un rabot de paume qui va bien ; un guillaume ; une ponçeuse qui envoie (c'est raide la fibre de verre) et son aspirateur tout terrain (c'est dégueu la poussière de fibre).
Et bien sur les consommables : ne compte pas les disques à poncer, les agrafes, les litres de colle... tu risques de pleurer.

Mais le résultat est incomparable (visuellement, techniquement j'ai hâte de tester). C'est une réalisation qui demande beaucoup de patience, mais finalement pas tant que ça de technique de menuiserie ; et franchement c'est super gratifiant à chaque étape quand tu as dépassé le stade de la préparation des bois.

Pour le choix entre les deux méthodes, quelques pistes de réflexion :
_es-tu pressé d'avoir le bateau ou c'est un projet un peu rêvé et ça peut attendre ? (dans le premier cas... achètes-en un, sinon lamellé collé)
_as-tu accès ou as-tu du matériel (scie, raboteuse, défonceuse avec queue de 12mm) ? si tu n'en as pas le CP est ton ami
_as-tu déjà pratiqué la stratification à l'époxy ? Il n'y a franchement rien de compliqué, mais il faut être méthodique, rigoureux et c'est une étape super stressante en lamellé collé car tu peux potentiellement mettre à la poubelle 70h de travail et 500€ de matériel en ratant cette étape... Avec du CP tu peux rater aussi mais l'enjeu est moins lourd à porter.
_quelle place as-tu pour bosser ? Il faut non seulement pouvoir y caler le projet en attente pendant potentiellement quelques mois ; mais aussi pouvoir y atteindre les conditions climatiques et l'absence de poussière pour la stratification...

Mis à jour
cocoM

"mauvaise foi ON"

rolala il a arrêté d'utiliser les gabarits !!!! c'est super grave car tu n'auras jamais la précision nécessaire à la main pour maintenir l'angle très très précis de 25,45° nécessaire pour pouvoir couper un cheveux en 4.

"mauvaise foi OFF"

Les gabarits d'affûtage c'est comme les roulettes sur les vélos, c'est moins stable sans, mais qu'est-ce qu'on est mieux quand on les enlève.
La comparaison s'arrête vite : des roulettes sur un vélo de gamin ça coùte moitié moins cher qu'un gabarit véritas, et que tes genoux ne vont pas finir couvert de mercurochrome si tu rates tes premiers affûtages.