L'effet ondé se retrouve sur la plupart des feuillus si tu vas chercher les zones de l'arbre adaptées : base du tronc, liaison branches/tronc...
En tournage j'en ai trouvé aussi bien sur du frêne que du noyer, du marronnier...
Ce sont en fait les zones où les fibres du bois, pour résister à un effort particulier (vent, gravité) s'enroulent en spirale pour créer un effet ressort qui permet à cette zone de l'arbre de se plier sans rompre.
Le contrefil est là et bien là, il faut raboter léger et en travers, mais le résultat est vraiment canon.
Si je devais l'utiliser en mobilier je le ferais refendu et présenté à "livre ouvert" dans des panneaux.
Il y a plusieurs pistes à explorer :
Causes humaines :
_Le phénomène est il présent sur toutes les essences ? Certaines essences dures, ou avec un séchage différent, ou avec des zones échauffées peuvent révéler un mauvais geste qui passe inaperçu ailleurs...
_As-tu récemment modifié ton affûtage ? N'as-tu pas par erreur créé un double biseau, ou mangé de la matière sur les "ailes" de ton tranchant plus que de raison ? Il m'arrive d'observer ce genre de défauts quand j'ai fais une erreur à l'affûtage.
_Tu es un peu stressé, ou il fait froid dans ton atelier du coup tu es crispé et talonnes trop fort. Dans ces conditions la plus minime des différences d'homogénéité du bois fais rebondir ta gouge, et tour après tour le défaut s'amplifie par résonance.
Causes mécaniques :
_vérifie l'ancrage de ton tour, il a peut être bougé ?
_vérifie l'état des roulements de ta poupée fixe.
_vérifie que les mors de ton mandrin sont bien concentriques : tu déssères légèrement les vis de fixation de tes mors, tu fermes ton mandrin en jouant avec les mors pour qu'ils forment une belle croix bien alignée, enfin tu resserre tes vis.
_vérifie qu'il n'y a pas de marque sur ton porte outil qui causerait une zone où la gouge ne glisse pas et déclenche un mauvais mouvement involontaire.
_vérifie l'alignement de ta contre-pointe et de ta poupée fixe, un mauvais alignement pourrait indiquer un axe de poupée fixe tordu si ton tour n'est pas équipé d'une poupée rotative.
Les pistes les plus vraisemblables sont le talonnage trop fort ou l'affûtage, ou voit clairement que ton crayon marque les zones de bois d'été et pas le bois de printemps, une séance d'étirement et on s'y remet sans forcer.
La radiale excelle dans quelques domaines :
_tronçonnages répétée avec des angles simples ou composites et mesures fixes ou variables (pose de lambris, parquet, bardage, plinthes, terrasse)
_découpe de tasseaux pour créations d'ossatures (aménagement de véhicule par ex).
La scie sous table sera plus polyvalente.
Dans le cas d'une scie sous table, pas la peine de prendre une sous marque, tu vas vite pester contre les guides pas fiables et le plastoc pas solide.
Par contre pour la radiale, si tu n'est pas à la recherche d'angles composites précis, ça se discute. Une machine de bonne marque sera plus facile à régler, plus fluide, mieux équilibrée, plus ergonomique etc... mais une sous marque équipée d'une bonne lame viendra à bout d'une terrasse en exotique sans broncher.
Une semaine de repos entre débit et corroyage, et faire les collages de panneaux tout de suite après le corroyage pour ne pas laisser le temps au joint de s'ouvrir. Si tu n'as pas une semaine devant toi ou pas la place de stocker ton bois en attente, essaye au moins de débiter en fin de semaine et de laisser passer le week- end (ou l'inverse si tu bosses les week ends et dors en semaine ;)
Il est également bon de s'amuser à faire un pré-établissment avant le débit : selon la destination des pièces je vais essayer d'utiliser mon bois de quartier pour les pièces les plus sensibles, la dosse pour des panneaux décoratifs... Avec l'habitude, on fini par arriver à anticiper certaines déformations (sur un plateau courbé par ex, je vais chercher à éviter les grandes longueurs pour ne pas couper le fil du bois).
Ce pré-établissement est aussi l'occasion de déterminer quelle marge je vais appliquer lors du débit : ma formule de base est 30mm de marge en longueur, 7 en largeur et 5 en épaisseur pour une pièce de 1m de long. Selon le bois et la pièce, je vais augmenter ou diminuer ces marges avec un objectif : avoir le moins de bois possible à enlever à la raboteuse. Je vais également à ce moment là déterminer quelles pièces sont débités une à une, et lesquelles seront débitées après corroyage (ex les petites longueurs, ou les petites largeurs qui seront délignées à la circulaire après corroyage)
Pendant le débit, ma dégau est prête à tourner pour quelques cas : redresser grossièrement un chant ; nettoyer une tâche/zone d'aubier/zone louche pour voir si telle partie du plateau est à jeter ; dégauchir une pièce avant de la refendre.
Je n'ai jamais essayé avec du domino, mais une tentative approchante : renforcer un plateau massif en érable en sous face par des traverses inserées dans une rainure en queue d'aronde. J'ai conservé une chute du même plateau sans traverse pour référence.
Résultat : sur la chute, le tuilage après un an est double par rapport à la version avec renforts (2-3mm contre 1 gros mm). Par contre Le plateau s'est courbé dans la longueur (dès l'usinage des rainures à QA).
Bien évidemment c'est un test "extrème" avec un plateau uniquement en dosse établi en recherchant plus l'esthétique qu'autre chose. La largeur des traverses (QA comprise) est le double de l'épaisseur du plateau, et elles sont en bois de quartier.
Le fait de le faire avec des dominos devrais à priori éviter le phénomène de banane puisque l'usinage ne créera pas de déséquilibre entre les deux faces... par contre j'ai un gros doute sur le fait que les dominos soient assez résistants pour renforcer quoi que ce soit. Sauf à faire les dominos maison avec un bois plus raide que celui du plateau et en bois de quartier.
Le mieux : faire un test, tu colles un plateau avec une moitié renforcée et l'autre non, tu coupes au milieu, et tu fais subir à tes échantillons des conditions extrêmes (salle de bain, véranda plein sud...). Au moins tu verras si ça change quelque chose.
Connais-tu le principe des bagues en bois réalisées à partir de placage enroulé et collé à la cyano ?
Un exemple en anglais
Pour le côté "naturel" on repassera :
l'huile de lin c'est une pression de graine, jusqu'ici ça va on est pas dans la chimie lourde.
L'essence de térebenthine, c'est une distillation de la gemme de pin, on commence à atteindre le niveau brevet des collèges en chimie.
Pour le siccatif, j'ai trouvé la composition d'une marque que je ne citerais pas par soucie de respect de sa vie privée :
Distillat de pétrole, acide néodecanoique, sel de manganèse, dipyridyl2,2
A priori la distillation du pétrole ça reste de la chimie facile, par contre l'acide machin je sais pas d'où il vient, le sel de manganèse c'est vague mais ça implique forcément un peu de titrage niveau terminale pour le séparer des autres sels ; et enfin le ditrucyl2.0 selon wikipédia est issu de la déshydrogénisation de la pyridine avec un nickel de Raney. La pyridine c'est de la distillation de nonos et autres restes animaux ; le nickel de raney une poudre d'alliage nickel et aluminium.
Si je veux du label "naturel" le premier élément qui saute c'est le siccatif. La térébenthine ça pique les neurones et c'est dangereux pour la santé, mais naturellement.
Si on reprend le processus à zéro, commençons par le choix de l'huile. personnellement j'aime bien ce choix par rapport à un vernis ou un vitrificateur : un plan de travail ça prends des chocs, des coups de couteau, des casseroles chaudes etc... l'huile ne protège pas beaucoup, mais a le gros avantage d'être facile à retoucher : un coup de racloir, de ponçage, une couche d'huile sur la zone abîmée et on retrouve un aspect propre à défaut d'être neuf. Avec un produit plus complexe et solide, il faut remettre tout le plan de travail à blanc, et recommencer la finition à zéro... mon choix perso est vite fait, mais si un client me demande un plan de travail je lui expliquerais bien les tenants et aboutissants pour éviter d'avoir un appel pour du SAV à la première tâche de café.
Ensuite pourquoi l'huile de lin ? Surement parce que nos ancêtres européens du 19e utilisaient abondamment cette huile pour les finitions : c'est une huile qu'on peut produire localement, qui est naturellement siccative, dont les sous produits (tourteau) peuvent nourrir les bêtes, et qu'on peut même manger nous même.
Par contre pour apporter un peu de protection au bois il faut qu'elle l'imbibe en profondeur ; et le temps de séchage est plutôt long. Du coup on la dilue avec un diluant gras. Ca tombe bien : l'essence de térébenthine, grâce aux premières monocultures de pin dans les Landes, devient accessible au 19e siècle. Et pour accélérer son séchage, on peut dire merci aux peintres qui utilisent l'huile de lin comme base depuis quelques temps, et se sont rendu compte qu'en utilisant certains pigments issus de diverses poudres métalliques le séchage s'accélérait. Du coup l'industrie commence a payer des chimistes à faire joujou pour trouver des formules de siccatif efficaces et pas chères.
Qu'en est-il au 21e siècle ?
On trouve maintenant sur le marché mondialisé assez facilement et à un prix accessible de l'huile de tung/abrasin/bois de chine (trois appellations, un seul produit). Tout comme notre huile de lin, elle a de bonnes propriétés en finition, et pour être honnête elle est même meilleure (trop forts les chinois).
Une fois le choix fait entre ces huiles, pourquoi la térébenthine ? Pour fluidifier l'huile on peut aussi la chauffer (pas trop sinon ça brûle) ; ou utiliser un autre diluant gras en alternative à la térébenthine (white spirit, essence d'agrume...) chaque diluant a ses avantages et inconvénients (prix, volatilité, effet neurotoxique, origine, taux de résidus après évaporation...) ; et l'application à chaud demande plus d'organisation.
Et pourquoi le siccatif ? Il existe plein de formules de siccatif ; avec ou sans plomb ; mais tous sont des composés relativement complexes, et franchement on a pas envie de les retrouver dans notre assiette. Par contre pour les volets ou un banc...
Il existe aussi des techniques de cuisson de l'huile de lin qui améliorent sa siccativité. Pour ces cuissons on attaque des notions complexes de chimie organique mais en résumé : il faut cuire longtemps à des températures où l'huile prend feu toute seule, et donc supprimer l'oxygène pour éviter de tout cramer. Ou alors on laisse faire les pros et on achète de l'huile de lin cuite/bouillie ; ou carrément de la standolie de lin (le plus haut niveau de cuisson, à utiliser avec parcimonie dans des recettes un peu plus élaborées que celles du net).
En résumé : après avoir validé une finition à l'huile, je prendrais soit huile de tung soit huile de lin cuite, et je ferais une application à chaud : huile chauffée à 50-60° ; application au tampon, un petit coup de décapeur thermique, une deuxième couche pour bien imbiber les zones les plus poreuses, je laisse refroidir 30min/1h puis je viens essuyer tout le surplus.
48/72h de séchage, un coup de laine d'acier pour égrener (au papier de verre ça marche moins bien car il se colmate) puis je remets une couche simple (sans passer de décapeur thermique) toujours à 60° ; je laisse refroidir 30 min et j'essuie le surplus.
48h de séchage, et je recommence jusqu'à ce que j'en ai marre (en général 3 couches).
Pour ton porte outil et ta contre pointe, si ils sont maintenus en position par excentrique, une goutte de frein filet sur l'écrou permet de conserver le réglage. Si c'est un serrage par écrou sans excentrique, tu peux soit changer tes écrous pour des écrous avec frein polymère intégré ; soit si la tige est assez longue rajouter un contre écrou ; soit mettre du teflon (rouleau de PTFE au rayon plomberie). La meilleure solution me semble quand même le changement d'écrou, le contre écrou est contraignant (deux serrages à faire à chaque fois) et le rouleau de téflon sera à changer régulièrement.
Pour la fabrication des coques de toues cabanées, les planches étaient traditionnellement cintrée à chaud.
Un groupe en a construit une pendant que j'étais au collège, je n'y ai pas participé mais j'ai pu voir certaines étapes et de mémoire :
le cintrage était réalisé coque à l'envers, le bois avait au préalable été laissé immergé pendant quelques mois. Les planches étaient posées sur le gabarit de courbe, forcées en place par une armée de sangles à cliquet poids lourd sur les bouts, et crics hydraulique au milieu, avec un feu qui chauffait la partie intérieure de la courbe tandis que l'on balançait des grands seau d'eau sur la partie extérieure. En resserrant régulièrement les sangles et en poussant sur les crics, les planches on fini par épouser le gabarit. Après quelques mois de séchage, on enlève tout l'attirail et ça reste en place.
Il faudrait se renseigner auprès des fabricants qui utilisent encore les techniques tradi.
Au risque d'aller à contre courant, selon les autres machines que tu possèdes et ton mode de travail je trouves les avantages du ras de lame pas si important :
_Pour la découpe de panneaux ; travaillant seul je trouves beaucoup plus simple de découper mes panneaux à la portative sur rail que de me casser le dos pour les poser sur un chariot. Pour les séries je fais les découpes finales avec une scie sous table à chariot classique, et c'est largement suffisant (j(ai un par éclat en bois au bout de mon guide d'onglet, ça me donne un repère aussi précis que le ras de lame pour ma ligne de coupe)
_Pour le débit de massif ; la encore un plateau de 4m/50cm en 45 d'épais je préfère le dégrossir à la portative avant de le mettre sur n'importe quelle machine. Une fois le plateau manipulable, je préfère la SAR pour déligner avant dégau : mettre une pièce non dégauchie sur une circulaire, ça va à l'encontre de tout ce que ma logique considère comme safe. Et avec une bonne SAR le délignage n'est pas plus long qu'avec une format pas chère puisqu'on économise le temps de bridage de la pièce.
_Pour les petites pièces, la fabrication d'un traineau de coupe dédié ne prends pas 3 jours, et il permet d'installer des quincailleries de maintien adaptées aux petites pièces plutôt que d'utiliser des presseurs surdimensionnés (ou de passer du temps à changer les presseurs pour passer de petite pièce à grosse pièce).
Si on regarde maintenant ses inconvénients (selon moi) :
_rapport Q/P : En occase (triphasé) tu trouves des scies sous tables à 500€ qui fonctionnent du feu de dieu, des formats par contre...
En neuf, une format à 4000€ sera moins bien finie que la holzprofi que tu présentes (bâti moins costaud, matériaux plus légers...)
_réglage initial : là où une scie "classique" s'installe et se règle assez bien tout seul, une format c'est une autre affaire (là dessus ce n'est que mon avis, en ayant fait les installations uniquement sur des Lurem et une damato, les autrs marques sont peut être mieux foutues...)
_l'encombrement : sur ma scie (lurem TS5), le chariot est amovible en 2 min, le guide d'onglet en 1 min, et le guide parallèle en 30 sec. Autrement dit en moins de 5 min je passes de la scie toute équipée à une machine nue avec un encombrement de 1m50/70cm, sans rien qui dépasse au dessus de la table. Pour mon petit atelier (40m²) cette modularité est un luxe ; un chariot de 3m serait une plaie.
En complément des propositions de Palissandre que je rejoins, colle fort d'ébéniste mélangée avec de la poudre de charbon ou autre pigment de ton choix, ça fait le même principe que l'époxy coloré mais sans chimie et non résistant à l'eau.
Il faut savoir qu'en séchant, le bois travaille dans trois directions :
_dans le sens des fibres du bois, les déformations sont quasi nulles (dans ton cas, la tranche ne va pas bouger en épaisseur).
_du coeur vers l'extérieur, la le retrait est important au séchage, le diamètre de ton tronc va diminuer.
_en suivant les cernes du bois, c'est là qu'a lieu le retrait le plus important, le périmètre de chaque chaque cerne va diminuer.
La où sa se corse, c'est que comme le bois proche du coeur est de base plus sec que le bois à la périphérie, les cernes du centre vont subir un retrait moins important que les cernes extérieures... Avec deux trois notions de géométrie, on arrive à l'inévitable : les fissures en étoile.
Sécher une tranche, même épaisse et même d'un bois dense, c'est quitte ou double, tu ne peux pas garantir un séchage sans fissure.
La location oui mais perso par le bouche à oreille plutôt que par LBC, ça fait déjà une sélection sur les emprunteurs, et en plus ça évite le harcèlement au tel ou la boite mail spamée.
Quand je loue/prête je fournis toujours les consommables avec (ainsi qu'une adresse pour les renouveler si besoin), et une petite formation à la bonne utilisation de l'outil ne fait jamais de mal.
C'est génial quand ça marche, mais c'est une misère à installer.
Des amis ont opté pour ce genre de système en rénovation (avec version cuisinière en plus, et combiné avec panneaux solaires thermiques).
La partie conception a déjà été compliquée : devis qui vont du simple au double, les aides à la rénovation qui complexifient inutilement les critères de choix, les délais de réception et pièces abimées par les transporteurs... Ne retire pas ton ancien système de chauffage pour gagner du temps sur les travaux, tu te retrouvera à poil pendant un hiver.
L'installation fait un peu usine à gaz : le poële bouilleur doit chauffer l'eau d'un ballon tampon (800 ou 1000L je sais plus) par thermosiphon, tandis qu'un autre ballon sert d'échangeur pour la chaleur solaire, et qu'un troisième ballon électrique est là juste au cas où ; tous étant reliés au même circuit qui alimente ECS et chauffage et l'un (le solaire) étant supposé préchauffer tous les autres . Quand on arrive dans la chaufferie, voir ces trois ballons avec chacun leur soupapes de sécu spécifiques, leur système de délestage etc... Ca fait un poil peur car on sent bien qu'il va falloir du temps pour apprendre à diagnostiquer les pannes du quotidien.
Et puis à la mise en route... rien. Ca chauffe pas, il fait 40° dans la pièce où est située le poële, mais l'eau ne circule pas. L'installateur revient : il a arraché l'isolation d'un tuyau en traversant un mur, et ce défaut d'isolation coupe le thermosiphon. Le tuyau ré-isolé ça ne marche toujours pas bien : les travaux d'isolation sont en cours, mais en attendant le circuit de chauffage chauffe les courants d'air, et le ballon n'est pas assez gros pour ça, la circulation d'eau chaude ne se fait pas bien... bref Il faut vivre dans la cuisine (où la température devient plus raisonnable) et rajouter des couvertures pour dormir.
Après changement des huisseries et isolation des combles, miracle ça marche !! Avec du bois sec depuis trois ans et bien fendu, parce que les poële modernes à haut rendement ça marche avec du bon bois et pas autrement.
Bref, sur le papier le système promet d'être intéressant, mais il faut vraiment qu'il soit bien dimensionné, et que les travaux soient faits dans l'ordre. Sur le modèle présenté en lien, le tarif me fait vraiment peur car avoir un poële de masse avec bouilleur pour le prix d'un poële standard, j'y crois difficilement.
L'encaustique au white ou à la thérébentine n'est pas apte au contact alimentaire, les deux sont des diluants gras, qui imprègnent le bois et ne s'évaporent que partiellement.
Pour un contact alimentaire tu peux faire fondre tes cires dans une huile de lin (première pression à froid, pas celle que tu trouves en GSB), ça donne une crème qui fait un bon encaustique pour vaisselle en bois.
Pour l'encaustique qui est trop dur à appliquer en atelier froid, un petit chauffe biberon (1€ chez emmaüs) branché dans un coin de l'atelier me sauve la vie.
La gomme laque maison elle est apte à l'alimentaire si tes ingrédients sont de bonne qualité : gomme laque en paillette purifiée ; et alcool à vernir à 99%. Là le solvant (alcool) s'évapore complètement puisqu'il n'est pas gras ; et la gomme laque est utilisée entre autre pour de l'enrobage de bonbons et de médocs... niveau sécurité alimentaire tu es certainement largement au dessus du vieux tupperware aux phtalates.
L'huile de paraffine est "inerte", elle imbibe le bois et passe à travers l'estomac et les intestins sans se faire remarquer mais se fait dégraisser au premier contact avec du liquide vaisselle.