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479 réponses
cocoM

Un habillage inspiré des structures de yourtes et n'ayant pas de rôle structurel ?

Le principe du "tono" avec des poutres rayonnantes fonctionne sur une structure circulaire, avec une ceinture extérieure (câble inox sur les yourtes modernes) et un tono surélevé par rapport à la ceinture extérieure. Là on est pas vraiment proche du cercle, et certaines poutres finissent dans le vide (celles qui devraient faire chevêtre pour l'escalier). Donc j'imagine qu'il y a une vraie structure intégrée dans le plafond (potentiellement en IPN), et que ces poutres ne sont là que pour le blingbling. Si ce n'est pas le cas, je dois revoir mes cours de physique aussi pour comprendre pourquoi ça tient.

cocoM

Vu les photo et les dimensions ça ressemble fortement à une Lurem TS5... j'ai la même et ça y ressemble beaucoup.

Si c'est bien ça tu as une machine avec deux moteurs tri, 3cv.
J'ai eu la mienne dans un état qui semble proche de celle qu'on te propose pour 500€ avec lame et outils de toupie, à 300 tu ne risque pas grand chose puisqu'il doit y avoir 200€ de ferraille.

Si c'est bien une TS5 :
la table en fonte est de très bonne facture,
le chariot est un peu galère à régler et très sensible à l'accumulation de sciures dans sa glissière, le guide d'onglet n'aura pas la fiabilité d'autres machines et devra être recalibré à chaque fois que tu l'enlève ; attention à ce point si tu as souvent besoin d'enlever/remettre le guide d'onglet.
Le Guide parallèle est lui plutôt simple à régler et très stable une fois en place.
Les carters d'aspirations ont le mérite d'exister... ou pas. Si tu veux t'éviter les copeaux dans les sinus il va falloir revoir ça.
La toupie peut avoir souffert des défauts d'aspiration : comme il y a de la sciure qui rentre partout quand tu scies, la glissière de montée de toupie est souvent colmatée par cette sciure. En entretenant régulièrement la machine pas de problème mais à la remise en route il va falloir souffler et nettoyer tout ça.
Je n'ai pas l'accessoire à tenonner, mais vu les vibrations que prends le chariot en tronçonnage je ne me lancerais pas sur des tenonnages acrobatiques.
La toupie est en axe de 50mm, le carter de toupie est de bonne facture si tu lui fais des joues en CP de bonne qualité.
L'électronique... c'est un peu le point bâtard. La raison pour laquelle j'ai eu la machine si peu chère c'est que le module électronique qui gère le passage de toupillage à sciage et tenonnage était soi-disant mort... et que la pièce est introuvable sauf chez un ou deux collectionneurs qui te revendent ça 500€. Finalement il a suffit d'un bon nettoyage et tout fonctionne, mais là encore la qualité des carters blesse un peu : les câblages et les modules électroniques sont mal isolés de la poussière, donc probablement de l'humidité. Tant en terme de durée de vie des modules que de sécurité (bin oui des modules en 380V qui prennent l'eau et la poussière je trouve pas ça rassurant) il y a là encore du boulot à faire (perso j'ai utilisé du joint silicone pour carter d'huile voiture pour isoler les modules électroniques après nettoyage).
Dernier défaut : la vitesse de la toupie se règle via un module électronique qui dispose de deux vitesses : tenonnage et toupillage. Pas facile de respecter les abaques de vitesse en fonction du diamètre d'outil, il faut acheter les outils en fonction des vitesses disponibles sur la machine... si tu te limites à du moulurage et du rainure languette pas de souci, mais oublie la rampe débillardée à la lunette.

A part ces détails, la machine est très bonne, aucun problème pour déligner du chêne de 95mm d'épais à la scie, très bonne stabilité même avec des pièces de grande dimension, bonne ergonomie dans l'accès aux boutons de démarrage, arrêt et arrêt d'urgence que ce soit en délignage, tronçonnage ou toupillage ; changement facile des lames et réglage facile du couteau diviseur. Globalement un bon compromis entre les vieilles machines dangereuses mais mécaniquement ultra fiables et les machines modernes très sécurisées mais bourrées d'électronique qui ne marche qu'un temps.

cocoM

De manière empirique, j'ai tendance à tirer des plateaux relativement épais sur les dosses car c'est là qu'il y a le plus de tuilage au séchage (34mm minimum, généralement 40 ou 45) ; puis les 27 sur les faux quartiers et enfin un plateau épais (75 à 100mm) comprenant le coeur que j'élimine.

Si au moment du découvert je trouve un bois avec beaucoup de défauts, je pars sur des plateaux de 80 à 100mm sur toute la bille (séchage beaucoup plus long mais cela laisse le temps aux défauts de "vivre" et donne une meilleure idée de comment ils réagissent pour faire mes choix de débit).

Si je n'ai pas de projet précis pour la bille, plateaux de 54 ou 60mm sur toute la bille (relativement facile à refendre par la suite pour répondre à des besoins divers).

cocoM
( Modifié )

Tu parles de marathon pour équarrir à la doloire... à la machine tu es plutôt sur un sprint mais le physique va manger quand même. Tailler un plat sur des troncs à la SAR sans se casser le dos et sans casser la machine ça demande de l'expérience, et des servantes. Dégauchir une pièce de 2m50 ça demande là aussi des servantes, et ça tire dur sur les lombaires.

Mis à jour
cocoM

Pour moi le fait de chercher un rabot polyvalent n'est pas forcément la meilleure option. Si je fais une analogie avec le couteau suisse : ce n'est pas un très bon couteau, ni une très bonne scie, ni une bonne paire de ciseaux. Par contre pour des utilisations très occasionnelles c'est pratique d'avoir tous ces outils dans la poche. C'est le prix de la polyvalence.

Si tu cherche à travailler à la main, tu t'en sortira mieux avec 4 rabots bas de gamme mais spécialisés dans une tâche qu'avec un rabot à tout faire qui malgré son prix très haut de gamme n'est bon nulle part.

Si tu bosse en déplacement, et que tu as parfois besoin de rabot dans ce cadre alors la polyvalence peut être une option ; et dans ce cas je trouve que les rabots/guillaumes de paume à angle faible sont top.

Pour ce qui est des rabots n°4 ou 62 en particulier, je trouve le réglage plus compliqué sur les 62 (le prix de plus de polyvalence). La semelle plus longue le rend aussi moins efficace dans les cas de besoin d'enlèvement de matière important. Par contre pour le recalage c'est confortable (grâce à un centre d'équilibre plus bas qui le rend plus facile à contrôler sur le côté).
Pour la finition... je trouve le n°4 classique plus intéressant de par son réglage plus facile, et l'équilibre général qui donne un geste plus naturel pour les grosses surfaces.

cocoM

De mes essais, le cintrage vapeur est une technique qui demande pas mal d'essais/erreurs, de matériel spécifique (pas forcément cher mais quand même volumineux) et qui se prête plutôt à des éléments qui seront in fine "contraints" dans le projet final (par exemple un cercle complet, une ceinture collée, un lien cintré qui sera en compression...).
Il faut du bois bien droit de fil, un bac pour le laisser tremper avant le cintrage, un moule pour le cintrage, une cuve à vapeur (perso c'était tube inox de cheminée industrielle et cocotte minute), une armée de serre joints et une organisation sans faille (ça refroidit vite, et quand c'est froid ça ne cintre plus).

Le lamellé collé demande lui aussi un moule, du bois de qualité etc... mais tu peux t'entraîner à vide avant ton cintrage définitif, voir si tes lames sont assez souple, voir si ton moule est correct... les essais erreurs se font sans colle et peuvent être corrigés sans perdre de matière première.

cocoM

Je plussoie les réserves de Ara et Kentaro sur le réel intérêt financier de choisir une SASU plutôt qu'une micro (sauf à passer toutes tes dépenses perso dans les charges de l'entreprise pour diminuer artificiellement ton bénéfice et améliorer ta balance de TVA... mais là encore attention aux requalifications et autres coups de baguettes sur les doigts en cas de contrôle).

J'ajouterais un autre argument en faveur de la micro : la flexibilité et l'absence de prise de tête.
_L'absence d'obligation de CA : tu as déjà un boulot, donc tu fais déjà des heures ; pour l'instant la menuiserie c'est tout nouveau tout beau, tu es motivé pour en faire plein en plus de tes heures de travail salarié... Dans six mois, un an ou deux, tu seras creuvé, tu auras envie de faire une pause pour partir en vacance, prendre du temps avec ta famille, voir ne conserver que ton salariat pendant quelques mois pour te consacrer à un projet perso (rénovation de maison, fabrication de bateau, réaménagement complet de ton atelier...). Ca peut aussi être une commande hyper géniale mais qui en ne bossant sur ton entreprise qu'à temps partiel va te prendre 6 mois à être finalisée. Avec une SAquelquechose tu devras continuer à payer tous les mois ton comptable, tes cotisations (qui sont "évaluées" en fonction de ton bénéfice de l'an passé) etc... le fait de faire une pause est donc contraint par le fait d'avoir de la trésorerie d'avance pour le faire. En micro-entreprise comme tu ne paye tes cotisations qu'à encaissement du CA, si tu déclare 0 pendant 6 mois tu paye 0 pendant 6 mois (excepté assurance et frais de banque qui restent légers si tu n'as pas de décennale).

_Les "lourdeurs" administratives (pour ma part en micro c'est 2h d'administratif par mois en moyenne ; ma voisine en SASU c'est 2 jours par mois en moyenne) peuvent vite être frustrantes si tu as déjà un salariat à côté : tu viens de finir ta semaine de boulot, tu as envie de finir le meuble pour Mme Michu ; mais avant ça tu dois passer 1h au tèl avec ton comptable, rappeler tes fournisseurs pour un duplicata de facture d'il y a 4 mois, faire ta déclaration au registre des bénéficiaires effectifs au tribunal de commerce... finalement Mme Michu va encore attendre une semaine. En micro tu te réserve 1h, tu rassemble tes factures du mois (ou du trimestre), tu fais deux additions pour savoir quels chiffres donner à l'URSSAF, tu archive tout ça proprement pour être carré en cas de contrôle et paf c'est fait. Si tu veux faire un bilan analytique et de l'optimisation pour les impôts libre à toi, mais tu n'es pas obligé de le faire.

_C'est plus facile de démarrer en micro et de "grossir" ensuite que l'inverse... si tu es lassé de cette activité, stopper une micro est simple comme bonjour ; clôturer une SAtruc c'est pas la même. De même en cas de déménagement tu auras des démarches bien plus compliquées en SA qu'en micro.

par pompom il y a 2 mois
cocoM

Il faut voir quels accessoires tu as à disposition et quel usage tu envisages :

_A ma connaissance ces tours n'ont pas encore la tête standard actuelle (filetage M33/3,5mm ; cône mors2) ce qui t'enferme dans l'achat d'accessoires d'occasion (mandrins, gobelets etc...). S'il y a déjà un beau lot d'accessoires avec ce n'est pas gênant, mais sinon il faut compter la recherche d'accessoires rares et donc souvent surcôtés.

_Si tu n'envisages que du travail entre pointes, pas de soucis à condition de vérifier le bon état (alignement des pointes, rectitude du banc, absence de rouille sur la tête, la contrepointe et les vis de serrage).

_Si tu veux faire du travail en l'air (assiettes, toupies, pièces percées ou creusées...) il te faudra un mandrin, un gobelet ou un plateau à visser ; s'il n'est pas fourni avec il faudra le trouver en occase et rajouter le prix.

_Les gouges vendues avec, c'est bien mignon mais il ne faut pas surestimer le cadeau. Il faut regarder la qualité des outils (HSS ou pas, quelle longueur utile reste t'il, les outils correspondent t'il à l'usage prévu ?°
J'ai souvent vu des lots avec 5 racloirs et une plane... pas du tout adapté pour un débutant. Tu as aussi des petits malins qui mettent dans le lot tous les outils en fin de vie (la gouge qui mesurait 150mm à l'origine mais qui n'en fait plus de 60 après une bonne dose d'affûtages) ; en tournage les gouges sont presque des consommables car on passe son temps à les affûter.

Et puis... si l'idée c'est de découvrir le tournage je ne pense pas que l'achat d'un tour soit la meilleure option. Un stage de découverte chez un tourneur, avec du matériel adapté et varié, en bon état ; et un accompagnement pour les premiers gestes sera bien plus efficace et te donnera les clés pour acheter un tour qui correspond à tes besoins.
Il y a plein de collègues qui font de la formation au tournage, parfois compatibles avec les aides du CPF ou autre... Pour le même prix que ton tour tu peux passer un week end intensif d'apprentissage, rencontrer un humain qui t'accompagnera bien mieux que n'importe quel youtubeur, avoir acquis autant de compétences qu'en 2 mois de pratique isolée ; et enfin avoir appris comment ne pas tomber dans les pièges marketing des représentants commerciaux dématérialisés et économiser si tu décide de vraiment te mettre au tournage.

cocoM
Meilleure réponse

tes pièces sont trop courtes.
Dans une raboteuse tu as trois rouleaux ; -un gros au milieu qui porte les fers, mais aussi un en aval et un en sortie de la machine qui assurent l'entrainement de ta pièce de bois.
La distance entre ces deux rouleaux entraineurs va déterminer ta longueur minimal pour raboter.
Une pièce plus courte que la distance c'est la cata assurée : une fois poussée vers le rabot par ton rouleau entraineur la pièce va se retrouver seule face au rabot... une bien mauvaise idée. Sur ta pièce je pense que tu n'étais vraiment pas loin de cette longueur dangereuse : le rabot a commencé à soulever l'avant de ta pièce avant qu'il ne passe sous le rouleau de sortie car il n'y avait pas assez de bois derrière le rouleau d'entrée pour supporter l'effort.
Par convention on évite de passer des pièce qui ne font pas au moins le double de la distance entre rouleau d'entrée et de sortie.

cocoM

Comme dit par d'autres, c'est ce que tu as marqué sur ton devis qui t'engage légalement, et donc sans clause de type "sous réserve de démontage", la réparation doit être complétée telle que précisé dans le devis pour mériter paiement.

Au delà du légal, il y a l'humain ; en l'occurrence deux humain : l'artisan et le client. Le recours au légal (mise en cause du devis devant une instance juridique) ; aucun des deux n'y a intérêt, à moins que le meuble ne soit une relique du patrimoine national le temps à y passer et les frais de justice à avancer ne sont pas justifiés par l'enjeu.
Et donc on discute : avant d'établir le devis, tu as du passer du temps avec le client, si chaque partie fait en toute bonne foi un bilan de ce qu'il attendait à l'issue de cette discussion, on se retrouve avec une base de discussion bien plus saine que le devis qui n'est qu'une expression tronquée de ces attentes. Le plus important dans cette phase c'est de bien redéfinir l'objectif initial (quel résultat est attendu).

De ton côté en tant qu'artisan, pose toi quelques questions :
_en restant dans la limite du devis initial, quel travail est tu prêt à faire ? A quelle distance de l'objectif cela t'emmène ?
_est_ce que l'objectif reste atteignable avec tes compétences et ton matériel ? S'il ne l'est plus, est-ce que tu es capable d'orienter ton client vers un artisan qui aura les compétences et le matériel nécessaire ? Le cas échéant est-ce que tu as une relation de confiance avec le dit artisan qui le poussera à récupérer ton client en s'en tenant à ton diagnostique, voir est-ce qu'il sera prêt à te sous traiter la partie technique et à te laisser le reste ?
_est-ce qu'il est possible d'atteindre l'objectif en changeant de méthodes ? Par exemple, l'objectif est d'avoir une table qui ne branle pas. Est-ce qu'en rajoutant des équerres et en jouant du syntho plutôt qu'en refaisant des tenons mortaises et des greffes tu peux atteindre l'objectif ?

Ensuite, quelles sont tes priorités par rapport à ce chantier : satisfaire le client avant tout ? Produire un travail avec un standard de qualité élevé ? Avoir de quoi manger à la fin du mois ?

Et enfin, tu fais une petite projection sur l'impact à long terme pour ton activité : est-ce qu'il vaut mieux finir le chantier coûte que coûte, gagner en compétences et en réputation de sérieux, garder une bonne relation avec ce client ?
Ou au contraire, est-ce qu'il vaut mieux abandonner maintenant, savoir reconnaître ses limites, apprendre de ce chantier et modifier ta manière de faire les devis pour la suite ?

On est habitués à entendre que tout travail mérite salaire ; mais quand on devient artisan ce n'est plus tout à fait vrai : "tout contrat rempli mérite salaire" devient plus proche de la réalité. A toi de faire preuve de bonne foi et de déterminer si le contrat est rempli ou non.

cocoM

J'ai démarré mon activité depuis 4 ans dans à peu près 50m² (avec un espace principal de 30m² ; une mezzanine de stockage de 10m² ; un couloir de 6m² et un petit coin pour poser l'aspi.

L'atelier de 36m² (j'y inclus le couloir) me comble amplement (après avoir tout monté sur palettes et investi dans un transpalette qui me permet de changer la configuration de l'atelier en peu de temps), par contre l'espace de stockage est un peu plus handicapant : stocker tout en mezzanine, cela veut dire monter et descendre toute la journée avec des morceaux de bois, et ne pas pouvoir stocker un projet en cours.
C'est ce dernier élément qui m'a poussé à changer un peu mon activité cette année : je ne fais plus de projet long et ambitieux en atelier, car ma configuration oblige à travailler projet par projet : pas possible de rentrer du bois pour le projet suivant alors que tu as des pièces finies en attente de montage partout où c'est possible ; pas possible de faire quelque chose de ton après midi quand tu as lancé un collage le matin et qu'il faut faire du limbo avec les serre joints...

Par contre dans mon cas la condition sine qua non pour que ça fonctionne, c'est que l'atelier est sur le même bail que l'habitation : un seul loyer, un seul abonnement élec, une seule facture d'eau, de poubelle... le simple fait de doubler les abonnements et de rajouter les déplacements entre maison et atelier briserait l'équilibre financier (ou moral, parce qu'en passant de 45h/sem à 70 j'arriverais à combler la différence, mais la tête et le corps ne suivraient pas).

cocoM

Une platine métallique quelconque (tirefond avec platine soudée, insert fileté en bout de pied avec platine sur boulon...)
Ou un martyre en bois que tu remplaces quand c'est pourri (c'est ce que j'ai fait pour mes toilettes sèches de location qui sont dehors toute l'année). L'inconvénient c'est que plus la forme de ton pied est "complexe" (cad pas un simple carré) plus le martyr prends du temps à reproduire.

cocoM

Pour la fissure, si elle est sur un élément structurel il eu fallu l'éliminer avant.
Perso je préfère la faire contraster et la conserver comme un élément "décoratif". Pour rester dans du naturel j'aime bien combler à la poudre de charbon de bois (liée avec du liant pour pâte à bois de chez blanchon), ou faire une incrustation d'étain. Il est possible de combler avec un mastic prévu pour les joints "pont de bateau" si c'est une zone susceptible de subir des lavages à l'eau.

Pour les éclats en contrefil, essayer de les faire disparaître par un coup de rabot manuel en coupe fauchante et au racloir, puis repasser un coup en raboteuse pour rattraper le creux créé.
A défaut, faire une pâte avec le liant blanchon et de la poudre de ponçage, mais la prise de finition sera altérée, et le visuel ne sera pas parfait. En revanche au toucher il n'y paraitra pas.

par lamalleencoin il y a 3 mois
cocoM

Vu que je ne suis pas le premier à le faire, je me permet de partager mon "expérience" du sujet avec un petit pas de côté :

Avant de faire des copeaux ; j'ai eu une vie bien remplie par une activité peu banale : le bénévolat au sein d'association organisatrices d'évènementiel. D'aucuns riront de bon coeur en arguant que le bénévolat ce n'est pas du travail, je me permettrais de mon côté d'ignorer ces considérations en me remémorant les semaines de 80h où je pouvais dans la même journée être chauffeur pour aller chercher 3t de matériel à 500kms de là, encadrer un chantier participatif avec 15 compagnons d'emmaus, participer à une réunion à la préfecture avec tous les gradés du département et finir cuistot pour accueillir des artistes yakoutes avec un repas digne de la réputation du pays de la gastronomie.
Je me suis lancé dans cette aventure à 20 ans, j'y ai consacré 10 ans de ma vie. Au départ il s'agissait de petits évènements regroupant 1500 personnes, à la fin il s'agissait d'une machine accueillant 7000 personnes pendant trois jours, avec un staff de 1000 personnes, regroupant des professionnels aguerris et des jeunes pas encore complètement sortis de l'adolescence qui arrivaient avec comme seul bagage l'envie et la passion.
En associatif, la question de la transmission se pose beaucoup plus vite qu'ailleurs : passer 10 ans de sa vie à travailler sans autre rémunération que le sourire accroché au visage de 7000 êtres humains pendant 3 jours, c'est long. J'ai démarré mon aventure avec peu de compétences, j'ai eu la chance de pouvoir les acquérir au fur et à mesure que le festival grossissait ; mais j'ai bien vite pris conscience que ceux qui prendrait ma suite n'auraient pas la chance de pouvoir prendre leur temps. Trouver un mouton à cinq pattes semblant bien compliqué, la direction prise par l'association a été de rechercher une multitude de moutons à 1 patte, et de trouver un mode de gouvernance adapté à ce troupeau.

La difficulté lorsque l'on s'oriente vers ce mode de fonctionnement plus collectif et horizontal, c'est de ravaler son ego, d'accepter que tout seul on va plus vite, mais qu'ensemble on va plus loin, et in fine de trouver chaque année le point d'équilibre entre réactivité et résilience. Mais quel bonheur avec maintenant 6 années de recul après avoir lâché les rennes de pouvoir revenir sur le festival et d'en découvrir des facettes qu'on ne voyait pas parce qu'on a trop la tête dans le guidon ; d'être admiratif devant l'inventivité de ceux qui sont maintenant au pilotage ; d'observer avec fierté que certains choix qui provoquaient des soulèvements de sourcils lorsqu'ils avaient été pris font maintenant consensus...

La version entrepreneuriale de cette orientation collective peut couvrir un spectre large, du "simple" binôme évoqué par Kentaro aux différentes formes de sociétés coopératives... Elle ne peut bien évidemment pas découler de la seule volonté d'un dirigeant mais doit être le fruit d'une envie commune des salariés et dirigeants. C'est une orientation difficile car peu courante, et par conséquent peu ou mal accompagnée ; mais il me semble que les entreprises du patrimoine vivant en particulier peuvent avoir intérêt à explorer cette piste pour perdurer, car les salariés y sont plus souvent qu'ailleurs porteurs d'un savoir faire, d'une histoire dont ils peuvent être fières. De LIP à Ardelaine pour ne citer que les plus connus, il existe des expériences qui peuvent se révéler enrichissantes, et servir d'inspiration pour créer de nouvelles formes de gouvernance plus ou moins collectives, et plus ou moins horizontales.

par Arthus il y a 4 mois
cocoM

C'est pas mal recherché par les utilisateurs de toilettes sèches, et les jardiniers pour le paillage.
Devant chez moi j'ai mis un bidon en libre service et par le bouche à oreille ça me permet d'en évacuer pas mal (~3mcube/an). Sinon j'ai trouvé quelques producteurs (plantes aromatiques et maraîcher) intéressés (~6mcubes par an).
Une partie me sert à démarrer le feu en hiver mais c'est anecdotique ; je réfléchis à une manière de les utiliser dans mon poêle pour cet hiver (une boîte en métal ajourée pour que les copeaux flambent mais ne fassent ni trop de fumée ni trop d'étincelles ; ça fera pas de chauffage de long terme mais ça peut être intéressant pour booster le feu et faire rapidement monter la température).

cocoM

Déjà premier point : la SAR est spécialiste du bois massif ; la SST plus polyvalente.

Ensuite le prix : une bonne SAR neuve en mono... ça va tout de suite chercher les 4 chiffres ; une SST correcte à 750€ c'est possible. En occase et en ajoutant le tri ou un convertisseur de fréquence on peut mieux s'en sortir, mais faut pas être pressé et il faut bricoler un peu (remise en état, élec...)

L'accessoirisation : c'est facile de te fabriquer des guides et autres accessoires pour élargir les possibilités de ta SST (guide pour faire des tenons, chariots de coupe...) Sur une SAR ; pas grand chose à faire à part des guides très spécialisés (préparation de blocs pour tournage, refente...)

La refente justement : avec une SAR tu refends de plus grandes largeurs ; avec une SST tu refends avec moins de perte (c'est contre intuitif parce que la SAR a un trait de coupe plus fin ; mais là où tu peux souvent te contenter de l'état de surface en sortie de SST ; il faudra quasi systématiquement passer une pièce refendue à la SAR à la raboteuse.

Les lames : en SST tu as pléthore de choix en ligne ou en magasin physique ; pour les SAR c'est plus limité. N'importe quel affuteur va te sortir une lame de circulaire qui coupe bien et bien équilibrée car ils sont tous équipés en machines numériques performantes ; pour les rubans c'est parfois compliqué de trouver un affuteur qui va savoir ce qu'il fait.

Bref, tous ces exemple pour dire que même si une SAR est un outil formidable, à moins de faire beaucoup de tournage ou du meuble de style tu as tout intérêt à commencer par la SST.