
Sans dire que c'est LA voie à suivre, voici comment j'ai procédé : j'ai démarré sans prêt, en achetant les machines en occasion au fur et à mesure des besoins et des bonnes occases qui se sont présentées.
-d'abord de l'électroportatif (perceuse, visseuse, scie à onglet, scie sauteuse, scie circulaire, ponceuse achetées en vente aux enchères à 500€ le lot en 2010... tout a soit été revendu pour être remplacé par du plus haut de gamme soit fonctionne encore régulièrement). L'électroportatif te permet de démarrer pas mal de petits chantiers, te serviras toujours chez toi, et se revend facilement et rapidement si tu choisis des bonnes machines.
-ensuite dans l'ordre chronologique la scie à ruban (100€, l'occasion était trop belle) ; R/D (je voulais vraiment m'orienter sur le travail du massif, et à 500€ la bête pour une vieille mèmère en fonte en 410 de large j'ai pas hésité longtemps) ; tour à bois (par passion) ; scie/toupie (pas la place pour une vraie SAF+toupie, le combiné était la bonne formule pour moi et j'ai trouvé mon bonheur en occase pour 500€)
-Entre temps, j'ai complété l'électroportatif par un peu de neuf : un perfo, une défonceuse, une meuleuse, une circulaire sur rail, lamelleuse... ; à chaque fois au fur et à mesure des besoins et en finançant l'achat d'une machine par l'acompte du chantier auquel elle est destinée (par exemple ma circulaire maffel a été payée par l'acompte du premier escalier que j'ai fabriqué, la lamelleuse par un chantier avec 70 étagères en lamellé collé à faire...)
Ne pas négliger les à côtés : serre joints, outils manuels, lames de rechange et consommables etc... Tu feras par exemple plus de travail avec une toupie d'occase à 500€ et 1500€ d'outils de bonne facture, plutôt qu'avec une toupie nue à 2000€. Et surtout ne pas négliger le transport (camionnette, remorque...).
Et j'ai toujours essayé de garder en tête trois questions :
_quel type de projet je veux faire ?
_quel type de projet je peux faire ?
_quel type de projet je dois faire ?
En fonction des réponses à ces trois questions (qui évoluent avec le temps) je pesais le pour et le contre de l'achat de telle ou telle machine. Pour reprendre l'exemple de la circulaire : j'ai toujours voulu faire principalement du massif, je peux faire du massif avec une SAR et une RD, je dois faire de l'escalier car en pur massif c'est ça qu'on me demande, donc je ne dois pas acheter tout de suite cette SAF mais je dois acheter une circulaire sur rail pour ne pas me casser le dos au débit.


Tu ponces avec quel outil ?
J'ai fait une petite série de cabochons pour des montages en macramé, je les ponçais au lapidaire tenus à la main par une "poignée" en scotch de masquage et ça fonctionnait bien ; les traces de colle sont plus faciles à enlever qu'au double face ou à la colle chaude.
Pour de plus gros usages (passage en raboteuse de pièces de moins de 10cm de long) j'avais collé sur un CP avec une colle chaude de marque sinto qui se décollais assez facilement, impossible de retrouver la référence sur le net mais ce kit semble être un clone (tout pareil sauf la marque et la couleur)
bon courage

Que veux tu faire avec ta meuleuse ?
Si c'est pour couper des vis qui dépassent, des tiges filetées ou ce genre de chose, tu peux prendre une entrée de gamme avec des disques de bonne qualité, ça ne sera pas plus dangereux qu'une bonne machine ; et 600w suffisent.
Si tu veux meuler de gros morceaux de ferraille, couper de la maçonnerie, faire du décapage (par exemple brosse métallique pour décaper une peinture ou une vieille poutre), alors effectivement 1400w c'est bien.
Si c'est pour de la sculpture je te conseille de prendre une meuleuse avec interrupteur à palette, le fait que la machine s'arrête dès que tu relâches est un gros gain de sécurité pour les utilisations risquées de ce type.



Je vais avoir un avis complètement atypique ici : pour moi la scie sous table c'est plus précis que la scie à onglet... quand on compare le haut de gamme des deux machines et/ou qu'on a la place/le temps/l'envie pour fabriquer des chariots de coupe.
Sur les tarifs que tu donnes, aucune des deux ne sera précise en neuf, donc autant commencer par la scie à onglet qui te semblera diablement assez précise au début, et quand tu prendras une scie sous table (si tu en prends) tu le feras en connaissance de cause et avec un budget adapté pour ne pas y revenir deux fois.
Et puis dans le fond... chacun sa méthode. Perso j'ai acheté ma scie sous table trois ans après m'être installé pro, j'ai pris une vieille occase à 500€ et avant ça je faisais tout à la portative et scie à onglet... et je ne fais pas de chantier, que de l'atelier.
Le délignage pas propre à la portative ? Perso je trouve que sur un plateau de 60kg ou un panneau de 2m/1m je fais un meilleur travail à la portative qu'à me casser le dos pour poser ça sur une scie sous table ; à fortiori si la place est déjà un problème.

alors si tu veux que le bois vienne de forêt locale... merci de laisser la Bretagne et la Loire atlantique tranquilles STP...
J'explique : bretagne et pays de la loire en terme de couvert forestier sont les deux régions en queue de peloton dans le classement national français. On a une impression faussée d'abondance de bois quand on arrive, mais c'est du bocage, pas de la forêt. Si tu trouves malgré tout du châtaigner locale dans ces régions, c'est parce qu'elles sont très attractives en ce moment, avec beaucoup de constructions neuves et un marché dynamique pour ceux qui veulent vendre du bois à petite échelle ; mais la ressource est rare.
Tu parlais aussi du Limousin (donc haute Vienne proches de la Corrèze et de la Dordogne) ; pour le coup elle est mieux classée en terme de couvert forestier, et en plus le châtaigner est une essence emblématique du coin. Là bas tu as à l'inverse une région qui a tendance à perdre des habitants, beaucoup de ressource et une industrie de transformation du bois à grande échelle, qui a été "calibrée" pour répondre aux besoins des régions voisines.


Bon choix sur le filaire.
l'avantage d'une scie sur rail (plongeante ou pas) c'est que le rail t'aide à couper droit sur le trait, là où guider la machine à la volée demande un apprentissage que tu n'auras pas le temps ni les matériaux "test" pour mettre en place en tant qu'amateur occasionnel. Il existe un tas de solutions pour des rails fait maison, les rails du commerce ont souvent l'avantage de moins limiter la hauteur de coupe que les solutions DIY.
Le fait que la scie soit plongeante ou pas sur le rail va concerner des usages spécifiques : coupe ou rainure en milieu de panneau, en bord de mur, facilité à couper une forte épaisseur en plusieurs fois ou à utiliser la totalité de la longueur du rail. Elles vont par contre perdre en polyvalence pour des usages de haute volée (en charpente par ex... mais ce n'est pas du tout une utilisation amateure) Leur réputation de dangerosité vient de l'absence de couteau diviseur sur la plupart des modèles, ce qui représente un danger quand on utilise la scie sans rail ou sur un bois massif épais. Pour leur défense, le couteau diviseur est souvent absent sur les modèles d'entrée de gamme aussi, et le système plongeant est en vrai bien plus sécurisant pour la plupart des usages car la lame est mieux carterisée.
Concernant les deux modèles, j'aurais une préférence pour la makita qui a l'air plus costaude et évolutive ; mais si tu veux l'équiper d'un rail makita il faudra acheter l'adaptateur, et le rail... là où pour le prix de la machine seule tu as la scie avec rail chez bosch. Si tu te sent capable de faire un rail maison tu auras un meilleur rapport Q/P avec makita ; si tu veux une machine prête à servir prends la bosch avec son rail. Dans tous les cas prévois l'achat d'une lame de rechange assez rapidement, les deux sont fournies avec des lames de délignage (12 dents et limiteur de passe) alors que ça ne sera probablement pas ton utilisation principale (il faudra plutôt une lame 24 dents pour couper des panneaux, ou couper du massif en travers).

Je ne vais pas alimenter le débat sur eskifocouperoupa (mais si on me demande je suis d'accord avec mon voisin, entre le patrimoine bâti et le patrimoine végétal, je choisi le deuxième). Si ton choix est déjà arrêté autant aller vers le moindre mal et en faire quelque chose...
Mais quoi ? Le houx c'est un bel arbre mais en tant que bois il est apprécié pour deux chose : en marqueterie pour sa teinte uniforme et son grain fin (en gros c'est blanc uni) et en coutellerie, tournage, maquette pour ses caractéristiques techniques (parce que c'est costaud, élastique, que ça a un grain très fin etc...). Mais ce n'est pas un beau bois pour meuble (on l'a dit c'est blanc uni).
Les utilisateurs ne vont pas être très nombreux, et vont avoir besoin de très petits volumes.
Pour les marquetteurs, il faut couper ça en placage ; donc si tu as une entreprise de tranchage pas très loin ils feront peut être l'effort de venir mais sinon...
En coutellerie, il y a peu de couteliers qui sèchent et transforment leurs bois.
En tournage, ça peut intéresser du monde. S'il y a une association de tournage près de chez toi, rapproche toi d'eux.
Sinon... une annonce sur le bon coin et quand on t'appelle tu demande l'utilisation prévue et tu sélectionne.
Pour en tirer le meilleur (en tant que tourneur) il faudrait faire un démontage en bonne et due forme (tout ébrancher en laissant 5-10cm de fourche, puis débiter en tronçons de plus ou moins un mètre qui permettent de ne pas couper les zones d'intérêt (ne pas couper au milieu d'un noeud mais plutôt entre deux noeuds, préserver les plus grosses fourches). Arrivé sous la fourche principale tu essaye de conserver le tronc en un seul morceau.
Puis peinture sur toutes les coupes pour ralentir le séchage, et stockage hors sol à l'abris des intempéries.


sur ce type de ferme, le poids va descendre sur deux pannes : faitage (donc en haut du poinçon) ; et à l'aplomb des contrefiches.
L'entrait résistant aux forces transmises par le poinçon ; l'embrêvement haut va faire que la force va suivre la pente des arbas.
Grace à l'embrêvement bas, les arbas se retrouvent en compression ce qui évite qu'ils s'écartent de la sablière, leur fléchissement étant évité par les contrefiches qui renvoient les forces sur le poinçon.
La force exercée par l'écartement des arbas vient mettre l'entrait en tension, ce qui le "gaine" et vient lui ajouter de la résistance pour ne pas fléchir sous la force au niveau du poinçon.

Pour une table en intérieur chauffé les bêbettes ne devraient pas être un problème... sauf si elles sont présentes sur la planche sortie de scierie.
Le fait d'avoir un aubier distinct ne devrait pas être un critère pour ton projet, à moins que cet aubier distinct ne soit un élément inesthétique à tes yeux.
En revanche pour un projet à bords naturels écorcé il y a un tas d'éléments qui vont jouer sur le rendu : entre une planche de contre dosse ou de quartier le rendu sera totalement différent ; la période d'abattage va rendre l'écorce plus ou moins facile à retirer ; certaines essences vont avoir un aubier "fibreux" difficile à nettoyer par brossage...
Pour le reste, il faut trouver une scierie qui ne passe pas ses bois à l'écorceuse avant sciage ; et inspecter méticuleusement la planche pour éviter un aubier attaqué par les xylophages ou par un transpalette mal intentionné.

C'est toute la beauté du tournage sur bois : il n'y a pas de règle... ou presque.
Un peu de lecture pour défricher le sujet de l'hygrométrie du bois
Si on veut une réponse rapide : il y aura toujours des déformations post tournage, plus ou moins gênantes selon la pièce. Il faut apprendre à utiliser le bon morceau de bois pour la bonne pièce pour que les déformations ne posent pas de problème à l'usage.
Le plus simple pour démarrer est de travailler avec des bois dits secs à l'air : ton humidimètre donnera entre 13 et 17% ; contrairement à ce que le nom laisse penser tu auras rarement un bois sec à l'air juste en le laissant sécher dehors, il faut finir en intérieur ; et d'en éliminer les défauts (coeur, noeuds, fissures).
Par la suite, il faut accepter un taux de ratages et expérimenter en essayant dans la mesure des envies de s'inspirer des notions théoriques qui vont suivre :
Avant toute chose, il faut comprendre le principe d'équilibre hygrométrique : le bois "sec" va chercher à atteindre un équilibre hygrométrique avec son environnement, mais contrairement à l'air ambiant dont le taux d'humidité varie de manière quasi instantanée, le bois a un délai de réponse variable.
Conséquence ? Selon la région (tu as un abaque en dernière page du lien) la saison et l'usage, l'humidité résiduelle idéale du bois ne sera pas la même. Pour un grand plat utilisé comme déco dans une maison moderne on cherchera un taux de 12-15% comme pour un meuble ; pour un bol utilisé tous les jours et lavé à grandes eaux on pourra se contenter de 15-18% ; pour une boîte avec couvercle ajusté il faudrait descendre à 12% et laisser le bois s'acclimater dans son environnement final trois semaines avant le tournage.
On le voit bien, il est illusoire de se baser uniquement sur le taux d'humidité pour avoir une pièce stable ; ce n'est pas un meuble qui va rester en place et pour lequel on peut mesurer l'environnement pour trouver le bon degré d'humidité. On peut en revanche jouer sur le deuxième aspect : le délai de réponse du bois.
En fonction de l'essence, de la vitesse de croissance de l'arbre, le délai de reprise d"humidité va varier (grosso modo bois dense à grain fin = reprise d"humidité lente, bois léger grain grossier = reprise rapide). On peut jouer sur le choix d'essence pour limiter les variations dimensionnelles liées (on privilégiera un bois à reprise lente pour un bol d'usage courant et un bois à reprise rapide pour un environnement plus stable). On peut aussi jouer sur la finition pour ralentir encore cette reprise d"humidité (par exemple en saturant un bois d'huile, par un vernis...)
Par ailleurs, il faut chercher à comprendre comment les variations d'hygrométrie du bois vont créer des déformations. En gros le bois se déforme de trois façons : axiale (la "hauteur" de l'arbre) ; radiale (le "diamètre" de l'arbre) et tangentielle (la "circonférence" de l'arbre). La déformations axiale est négligeable, la radiale commence à se voir, et la tangentielle est importante.
Pour chaque pièce de bois, il faut essayer de la visualiser en situation dans l'arbre pour comprendre dans quel sens elle va se déformer : si on prend un carrelet en bois de fil, sa longueur va être stable en longueur (déformation axiale) ; une de ses dimensions (côté ou diagonale suivant l'orientation des cernes) va changer en déformation radiale (perpendiculairement aux cernes du bois quand on regarde le bois de bout) ; et la géométrie du carrelet (les angles droits et côtés parallèles) va changer suivant la déformation tangentielle (là encore selon l'orientation, mais aussi selon le rayon de courbure des cernes).
Les variations de dimensions se feront dans les deux sens : en diminution quand le taux d'humidité baisse, en augmentation quand le taux d'humidité monte.
En conséquence, on va essayer de privilégier certaines parties de l'arbre pour certaines pièces :
_pour une boîte à couvercle ajusté, je vais tailler un carrelet loin du coeur pour avoir des cernes parallèles entre eux et à la courbure négligeable => la déformation dans un sens ou dans l'autre donnera une section "ovale" équivalente à la boîte et à son couvercle, qui resteront bien ajustés dans deux positions ; si je prends un carrelet près du coeur avec des cernes très courbés la déformation donne une ellipse irrégulière (une goutte d'eau) qui a plus de risque d'être mal ajustée.
_pour une assiette plate, je vais privilégier une planche sur quartier qui me donnera une fois déformée une assiette ovale mais dont le fond restera plat (et donc stable) plutôt qu'une planche sur dosse qui donnera un fond courbé (et donc une assiette rocking chair)
Pour rajouter encore un peu de complexité il faudra prendre en compte les "défauts" du bois (noeuds, bois de tension/compression etc...) et l'essence (grain fin/grossier, cernes serrés/large , rayons médullaires marqués/discrets ; bois dense/léger...) pour avoir une idée de l'importance des déformations auxquelles on s'expose.
Pour ce qui est des fissures au séchage, on ajoute un autre élément qui est la plasticité du bois (sa capacité à se déformer). Ca dépend des essences, de la température, de l'humidité, et de la vitesse de déformation. Si on va trop vite, dans un environnement trop sec, trop froid... ça casse.
Le bois sèche/s'humidifie principalement par le bois de bout (une histoire de capillarité) ; en cumulant ce fait avec toutes les complexités d'avant, on va repérer des zones qui vont cumuler déformations importantes et rapides... et là ça casse.
Une première solution c'est de chercher à uniformiser la vitesse de séchage/déformation (micro ondes, bain de copeaux, peinture du bois de bout par ex)
Une deuxième solution c'est d'éliminer les zones où la tension va s'accumuler (éliminer le coeur, les noeuds...) et les zones de rupture (fissures existantes)
Une troisième solution c'est de rendre la pièce suffisamment fine pour privilégier les déformations plastiques aux fissures
Une quatrième c'est de contraindre la pièce (sur un moule, par un cerclage...) de manière à orienter les déformations vers des zones moins fragiles (c'est en réalité une technique avancée quand on sait déjà quelle épaisseur donner à la pièce)
Et bien évidemment tout ça ne peux pas être résumé en une recette toute faite à appliquer à la lettre, car ça dépendra du bois, de la météo... et de la chance.
On en apprend et on découvre tous les jours. Franchement le mieux reste de se dire que de toute façon il n'y a aucun risque vital à se planter ; que vu le prix du bois de chauffage et pour un loisir, c'est pas bien grave, la terre ne s'arrêtera pas de tourner, et il faut prendre plaisir à dérouler du copeau avant tout ; si on devient bon et que plus tard on peut prendre du plaisir à présenter des pièces dont on est fières à nos potes c'est le cadeau bonus, mais ça ne doit pas être l'objectif premier.

les règles précises dépendent du service de gestion des déchet local ; une chose est sur c'est que ça part en déchèterie.
Une fois là bas, les agents ne sauront probablement pas quoi en faire parce que ce sera la première fois que le cas se présentera, dans ce cas demande leur où va l'OSB quand ils en ont (en règle générale soit dans une benne mobilier, soit une spécifique pour le bois traité/dérivé, soit dans le tout venant).
Si tu as un contenant adapté et le temps, ce n'est pas une mauvaise idée de mouiller le contenu de ton sac avant (tu le transferts dans une poubelle noire, et tu mélanges avec un ou deux seaux d'eau). Les copeaux peuvent rester à l'air libre pendant plusieurs jours dans certaines déchèteries, et les bennes ne sont pas systématiquement couvertes pendant le transport ; faire un joli pâté de sable évite que tout finisse en l'air à cette occasion.


Je ne suis pas charpentier mais d'instinct je vois plusieurs problèmes possibles :
_les appellations "bastaing" "madrier" qui ne sont pas des tailles standardisées mais liées à leur usage. Il vaudrait mieux nous donner les sections envisagées pour voir si elles suffisent pour les portées présentées.
_tu veux mettre tous les morceaux sur le même plan... or en charpente on va plutôt superposer différents étages : ferme/demi ferme, pannes, chevrons... en ayant la "couche" supérieure qui vient croiser la couche inférieure. De ce fait tu dois multiplier plus que de raison des assemblages complexes ou des sabots... alors qu'en superposant tes couches tu pourrais t'en sortir avec des mi bois boulonnés ; des échantignoles et simples clous inox ; bien moins longs à réaliser et pas si couteux que ça.
_si l'on considère tes "demi fermes" (une série de trois poteaux de taille différente reliés par un madrier sur ton plan) ; il n'y a qu'un arbalétrier (le madrier en l'occurence, l'arbalétrier est la pièce qui suit la pente de toit) et pas d'entrait (la pièce horizontale sur une ferme classique). Avoir un "entrait" boulonné à mi bois entre les poteaux te faciliterait la vie : déjà si les mi bois sont bien faits il assure un minimum de contreventement ; et en plus il permet de fixer des liens (pièce de contreventement à 45° ce qui est bien plus facile à réaliser qu'un lien avec des angles biscornus. Le fait d'avoir un entrait te donne aussi la possibilité d'ajouter des contrefiches entre ton entrait et ton arbalétrier pour augmenter la résistance sans augmenter les sections de bois... c'est moins lourd à lever et moins cher.
_tes liens me semblent bien dérisoires par rapport aux forces à contrer en cas de tempête en bord de mer. Sur les espaces où tu n'as pas besoin de garder un accès ouvert, rallonge les.