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479 réponses
par pierr il y a 14 heures
cocoM

selon le rucher, il peut être intéressant de faire décanter ta cire pour la purifier : tu la fais chauffer au bain marie pendant 2-3h sans la remuer, puis tu laisses le tout refroidir jusqu'à figer. Une fois que c'est dur tu grattes au ciseau la couche du fond qui sera pleine d'impuretés.

Pour l'application au tour, perso je la fais fondre dans de l'huile de pépin de raisin (huile de goût, couleur, odeur neutres) en proportions d'un tiers d'huile pour deux tiers de cire (en poids pas en volume). Ca donne une texture de beurre mou à température ambiante qui permet une application facile.
Ensuite lustrage au chiffon sur tour en marche à vitesse élevée (en fonction de ta pièce bien sur, ne fais pas tourner un saladier de 70cm à 3000 tr/min), et avec une poignée de copeaux pour finir (ils permettent de supprimer le toucher gras sans avoir à user un chiffon neuf).
J'utilise la même recette en y incorporant de la poudre de pierre ponce pour faire un polish de finition pour les pièces finies à la gomme laque, ça donne une finition satinée très douce au toucher mais pas brillante que je préfère à la version brillante)

cocoM

L'odeur du sophora reste forte (pas seulement à cause du champignon) ; il faut bien le sécher avant tout (pas facile sur cette galette avec de la loupe, il risque d'il y avoir pas mal de déformations).

Ensuite un bon dégraissage à l'alcool à vernir avant d'appliquer ta finition.

par Erwan34 il y a 17 jours
cocoM

Le métal en extérieur, ça t'expose à la rouille... Pas trop gênant pour un piétement en métal, mais pour les presses quel que soit le matériau du reste ce sera un problème, et pour ta surface de travail ce sera horrible (tâches de rouilles, réactions avec les tanins de bois...)

L'alu c'est cher et particulier à travailler, et son grand point fort qui est a légèreté devient un inconvénient pour un établi que l'on veut stable (et donc lourd)

Le(s) plastique je maitrise pas du tout, je sais pas s'il existe une imprimante 3D qui peut te pondre un établi mais sinon comment travailler ça ???

Ce que je ferais : piétement métal, plateau en bois recouvert de peinture noir goudronnée et surface d'usure avec un CTBX (contreplaqué extérieur). Et pour les presses, un chapeau de protection pour les recouvrir à chaque fois et une bonne bouteille de pétrole pour graisser après chaque usage.

cocoM

Personnellement je ne parlerais pas de diamètre pour ce gendre de cheville... elles sont soit carré (cheville d'ébénisterie) soit octogonales (cheville de charpente) et surtout systématiquement coniques...
Sur une cheville carré tu as un "cône" (une pyramide tronquée à base carré si je ne me trompe pas mais bon...) où la partie la plus fine a une diagonale qui correspond au diamètre de ton perçage ; et la plus large le côté du carré est un peu au dessus.
Tu tapes jusqu'à ce que ça ne s'enfonce plus, et tu coupes ce qui dépasse des deux côtés. La cheville doit être dans un bois dur (si possible plus que l'ouvrage)

Dans le concret tu débite un carrelet juste un peu plus gros que ton diamètre de perçage (8,5mm de côté pour 8) puis avec un rabot manuel tu viens lui donner la pente nécessaire (soit à la volée avec un rabot de paume, soit en te fabricant une boite à chevilles).

cocoM

Le bois de coffrage étant destiné à du coffrage, il est probable que le séchage n'ai pas été mené aux petits oignons par la scierie... Les planches de coffrage sont souvent faites dans des bois avec beaucoup de noeuds, (donc un bois très peu homogène) et des traces d'aubier importantes (donc des zones où le bois est plus sensible aux variations d'humidité)
Il est aussi probable que le stockage se soit fait sans rablettes (les petites lattes qui séparent deux étages de planches) car ça va plus vite à ranger, et ça prend moins de place.
Si on ajoute le stockage en extérieur et donc une possible exposition à la pluie, rien d'étonnant à ce qu'il y ait des tâches d'humidité importante.

Refait le test après une semaine de stockage du bois dans une zone aérée, en plaçant des rablettes entre tes planches ; et fait bien attention à enfoncer les pointes de ton testeur à la même profondeur, et dans des zones avec un grain de bois semblable (pas dans une zone en bois de fil puis dans un noeud). Si les variations persistent c'est que le bois n'a pas été séché en séchoir, ou que ce séchage a eu lieu il y a bien longtemps et que le bois est resté dehors depuis (il n'y aurait rien d'étonnant à ça, pour du bois de coffrage c'est courant).

Pour ce qui est d'avoir une humidité à 8/12%... oublies. Encore une fois tout est dans le nom : planche de coffrage donc destinée à servir de coffrage temporaire pour couler du béton composé en grande partie d'eau ; aucun intérêt à utiliser du bois sec pour ça, la scierie ne se serait pas embêté à suivre un protocole de séchage complexe et couteux pour vendre un bois peu cher et destiné à un usage peu exigeant.

Que comptes tu faire avec ces planches ? Peut être que le taux d'humidité n'est au final pas si primordial que ça car il existe des usages même en intérieur pour lesquels on peut s'accommoder d'un bois mal séché.

cocoM

Il existe plusieurs méthodes, à choisir en fonction de la taille de la pièce, du type de bois, de l'expérience du tourneur...

_Retrouver le rond à l'extérieur en utilisant une passe raclée (shear scraping pour trouver des vidéos de démonstration en anglais) : au lieu de couper avec la "pointe" de la gouge, tu coupes avec l'aile (en faisant des passes très légères) ou avec un racloir adapté.
Cette méthode est assez simple, mais l'état de surface obtenu va être très dépendant du bois (plutôt bon sur un bois homogène et à grain fin, vraiment pas top sur un bois échauffé ou une loupe).

_Utiliser un mandrin à friction (friction chuck en english ; tu presses ta pièce entre un tampon antidérapant fixé dans le mandrin et la contre pointe).
Avec cette méthode ce n'est plus le mandrin qui est dans le passage de la gouge mais la contre pointe, ce qui est déjà moins encombrant (et moins dangereux). Ca fonctionne très bien pour des pièces avec un fond "plat" large. Pour des bols à fond très réduit il faut quand même utiliser une passe raclée sur la base jusqu'à avoir l'angle assez ouvert pour reprendre une coupe "normale".
C'est une méthode qui dépend de la qualité du tour (si la contre pointe n'est pas bien alignée, ou n'est pas assez rigide il est difficile de créer assez de friction) et du bois (il faut que le bois du tenon soit assez dur sinon la contrepointe ne va pas rester en place).

_Laisser un épaisseur assez forte en fond d'ébauche pour pouvoir recréer une mortaise. Lors de la reprise, tu commence par prendre côté tenon, tu créer une mortaise dans le fond avec grain d'orge/bédane/racloir/gouge) puis tu peux utiliser cette mortaise pour reprendre ta forme extérieure (et au passage corriger ton tenon qui lui aussi s'est ovalisé et ainsi avoir un tenon fiable quand tu fera ta reprise intérieure.
Le seul inconvénient de cette méthode c'est que comme il faut laisser assez d'épaisseur au fond, il faut plus de temps de séchage entre ébauche et reprise ; et il faut des machoires de mandrin rallongées pour l'utiliser sur une pièce très profonde.

_Commencer par reprendre complètement l'intérieur de la pièce ; puis faire une reprise par contreforme (jam chuck chez shakespear) pour faire la finition extérieure.
C'est plus long (il faut créer ta contreforme) ; c'est technique (il faut avoir une très bonne précision sur les diamètres et tes épaisseurs) ; mais ça donne des résultats extraordinaires. Avec cette méthode tu finis ton intérieur avec des parois épaisses, donc tu n'as pas de problème de déflexion du bois qui peut provoquer des ondes d'usinage ; et lors de la finition extérieure la prise en contreforme empêche cette déflexion ce qui permet d'obtenir des parois très fines. Tu es libre de tes envies créatrices pour le bord du bol et pour le fond car tu n'as à prendre en compte ni machoires de mandrin de reprise ni contrepointe.

cocoM

Il y a autant de réponses que de cas...

Acheter une plaque et la découper toi même sera moins cher au m² ; mais :
-as tu de quoi transporter les plaques complètes ?
-as tu de quoi couper proprement et précisément ?
-as tu la place de stocker ou un projet futur pour utiliser les chutes ?

De même faire découper en GSB assure une vitesse d'exécution et une bonne précision ; mais :
-es-tu sûr à 200% de tes cotes ? Une fois découpé c'est trop tard pour recoller
-quelle sera l'orientation des plis de ton CP dans le projet ? il faut avoir cette info avant d'aller au magasin, sinon ce sera au petit bonheur la chance.
-attention au transport car les pièces n'ont pas de surcote, une pièce écornée sera jetée..

cocoM

Je confirme que la scie cloche sur le tour n'inspire pas l'idée sécurisée et performante : une scie cloche sans son forêt pilote c'est pas super stable, sur une pièce non plane et en mouvement je ne vois pas comment ça peut tenir le choc plus de 10 perles ni donner un état de surface acceptable.

Pour plusieurs milliers de (grosses) perles, pas sur qu'une méthode artisanale soit adaptée ; il me semble qu'une solution type trépan commandé spécialement pour l'occasion auprès d'un spécialiste de l'usinage serait valable...

par Serpico42 il y a 1 mois
cocoM

courroie direct avec une seule gorge donc une seule vitesse ; petit diamètre et longueur réduite... Vu qu'il n'y a qu'une vitesse je dirais pour du travail en série ; mais ça peut aussi être un outil de fabrication maison...
Le porte outil est peut être une piste : à priori les perçages n'ont pas de role structurel ; soit c'est du à une récupération de matériau pas cher soit ce sont des repères pour un usinage en série.

cocoM

Attention à ne pas tomber dans le piège marketing de la plateforme batterie unique qui te lie à vie avec une marque...
Les fils permettent déjà de s'affranchir de ce mariage forcé ; leur technologie est fixée depuis des décennies et n'évolue plus donc tu ne te retrouveras jamais avec un outil qui fonctionne mais pas de quoi l'alimenter ; et un fil coupé ça se répare sans diplôme d'ingénieur.

Pour certains outils je reste convaincu de l'intérêt réel d'une batterie :
-perçage et vissage où les versions batteries sont plus compactes, et offrent vraiment beaucoup plus de liberté de mouvement (par contre le perfo... non)
-une scie sabre car en changeant les lames je peux couper aussi bien bois que métal y compris loin de l'atelier ; elle me sert énormément en élagage, pour découper bois ou métal sur le parking du vendeur pour que ça rentre dans la voiture...
Tout le reste, pour moi il faut un fil.

Et puis si réellement tu as un intérêt à t'équiper en batteries (si tu bosse sur des chantiers isolés, dans des bâtiments pas encore reliés, et sans groupe électrogène)
il existe des adaptateurs d'une marque à l'autre. Tu peux parfaitement acheter la marque de batterie qui te convient et pour une vingtaine d'euros tu peux l'adapter sur une autre marque.

Et par rapport à ta question de base... je dirais que c'est une histoire de religion. C'est comme demander qui de peugeot citroen ou fiat est le meilleur... certains vont avoir en tête le meilleur modèle de la marque et te dire que rien que pour cette merveille telle marque mérite le podium, d'autres vont te dire que sur le segment visseuse untel est supérieur mais sur les scies c'est l'autre...
En vrai chacun va être sensible à des détails différents ; l'ergonomie géniale d'une marque pour moi avec les pelles à neiges qui me font office de main sera désagréable pour ma copine d'1m52 ; la puissance supplémentaire de telle visseuse va être hyper importante pour mon pote charpentier, mais moi qui pose des terrasses et des parquets franchement je vois pas la différence... Le mieux c'est de pouvoir tester au moins l'ergonomie (chez le roi Merle 1 il y a parfois des démos multimarques) et de choisir une gamme.
Pour moi parmi les marques courantes : Metabo, Makita, Bosch bleu, Dewalt, Milwaukee, Hikoki, sont globalement sur la même gamme qui sera du pro généraliste. On peut y ajouter stanley fatmax et facom dont les outils à batterie sont fait avec des composants Dewalt.
Ensuite tu as en plus haut de gamme festool, maffel et hilti entre autres. Ca pique mais ils proposent des systèmes innovants que tu n'as pas chez les concurrents ou jouissent d'une robustesse légendaire.
Et puis rien n'interdit de s'équiper avec du matériel "grand public" pour certaines applications : Ryobi, AEG, black&decker voir même parkside ou d'autres marques distributeurs. Tu veux travailler le bois, mais ça implique parfois de sortir la meuleuse, pas la peine de mettre ton PEL dans un outil que tu utilise deux fois par an.

par Controlix il y a 1 mois
cocoM

Comme tu as déjà vu que d'autres avaient posé la question, tu as certainement déjà lu les explications du pourquoi du comment ça va probablement fendre...

Intégrer un cadre métallique ne résoudra pas vraiment le problème car
_les vis n'auront pas une accroche suffisante (surtout dans du pin qui est un bois tendre et à pores très ouverts) pour empêcher le mouvement.
_même si tu empêche les grosses fissures, tu auras de multiples micro fissures quasi inévitables en bois de bout sur du résineux...

Travailler du bois vert c'est aller au devant de problèmes. Il y a plein de façons de travailler le bois vert en charpente, pour des petits objets en bois (gobelet, cuillère etc...) mais pour du mobilier avec les techniques "modernes" c'est voué à être déçu du résultat...

Pour le séchage, tu peux limiter les fissures en badigeonnant ton bois de bout de peinture, paraffine ou autre ce qui ralentira le séchage. Pour la durée de séchage, comme c'est du bois de bout et un bois assez poreux, ça devrait aller plus vite que la très empirique règle des 1cm/an/face ... le mieux c'est de tester : soit tu fais un forage là où sera le dessous de ton plateau et tu vient tester à l'hygromètre ; soit tu pèse ta pièce régulièrement (tous les mois puis toutes les semaines quand tu sens que la sécheresse approche) jusqu'à ce que le poids soit stable sur deux trois mesures successives.

cocoM
Meilleure réponse

Salut et bienvenue.

Voici ma démarche, elle n'est pas universelle et certains termes peuvent être utilisés par d'autres avec des nuances,

Tout projet en bois massif commence par faire une liste de débit (déterminer le nombre de morceaux de bois dont tu vas avoir besoin, leur taille incluant des marges de manoeuvre pour dégauchir, faire tes assemblages etc..) ;c'est généralement l'aboutissement du plan.

Ensuite vient le calepinage ; à savoir déterminer comment tu vas débiter ton stock de bois pour optimiser la matière première et avoir des bois adaptés à l'usage (par ex si tu as une pièce dont la stabilité est primordiale, tu vas réserver ton morceau de bois le plus "parfait" pour cet usage. Il faut aussi dans cette phase prendre en compte tes machines : si ta raboteuse nécessite des pièces de 40cm minimum et que tu as des pièces de 20cm à produire, tu peux les débiter deux par deux pour atteindre ta longueur de sécurité ; si tu as un plateau de Xcm de large à faire tu vas pouvoir déterminer en fonction de tes bois et machines combien de lattes collées cela va représenter...
Tu fais ensuite ton débit en fonction du calepinage, soit en débitant d'abord en longueur puis en largeur soit l'inverse suivant le matériel à ta disposition, la taille et la manoeuvrabilité des pièces de bois etc...
Au fur et à mesure du débit je fais un premier établissement : à savoir placer une marque sur chaque morceau de bois pour savoir s'il sera un pied, une traverse, un plateau...

Vient ensuite le corroyage : d'abord dégauchissage d'une face, puis d'un chant, puis débit à la largeur définitive (donc usinage du chant parallèle à celui qu'on vient de dégauchir) et enfin rabotage à l'épaisseur finale.

Après vient l'établissement définitif : non seulement je note à quoi va servir chaque pièce, mais aussi son orientation.

Et enfin vient le tracé et l'usinage des assemblages.

Bien évidemment c'est une ligne de conduite générale théorique et parfois certaines étapes sont mélangées en pratique : je travaille souvent en m'adaptant au stock de bois et non l'inverse, dans ce cas les étapes de plan, calepinage et débit se font avec un tas d'allers/retours. Il m'arrive aussi de commencer par réaliser complètement l'élément central (par ex faire un plateau en lamellé collé avec le bout de bois que j'ai repéré dans le stock) avant d'attaquer le plan en fonction du plateau que j'ai obtenu. Dans tous les cas, l'assemblage se fait sur des pièces corroyées ; car leur géométrie risque d'être fortement impactée par le corroyage et si des assemblages étaient réalisés en amont il y a un très fort risque qu'ils ne soient plus justes.

cocoM

J'ai plusieurs toilettes en CTBX qui dorment dehors toute l'année depuis... 10 ans déjà. Un coup de ponçage et de lasure tous les deux ans fait l'affaire ; en mettant un peu plus de budget au départ j'aurais pu faire une peinture marine de bonne qualité et je pense que le renouvellement aurait été moins régulier (encore que... elles prennent pas mal de coups pendant les transports et une peinture n'aurait rien changé).

Pour protéger les chants, tous les assemblages ont été faits en onglet avec du mastique pour "coller" l'onglet ; et une cornière bois collée au mastique par là dessus pour que les chocs n'abiment pas les chants. Avec des cornières alu tu peux aller sur du plus léger/plus solide.

En terme de conception, je pense qu'il faut que tu penses à faire un couvercle penché pour éviter que l'eau ne stagne dessus, prévoir des drains dans le fond car ton accastillage ne sera peut être pas rangé sec.

cocoM

Pour moi, le rabot électrique sert surtout à "manger" beaucoup de bois sur de faibles largeurs rapidement et avec peu d'efforts (par ex pour créer une feuillure sur un poutre, faire rentrer une porte en réno...) mais avec un état de surface moyen (il y a des vagues comme avec une raboteuse/dégauchisseuse fixe mais encore plus accentuées car le porte fer est de petit diamètre). J'y verrais un usage pour quelqu'un qui veut travailler aux outils à mains mais pas se fatiguer en remplacement du riflard (le rabot à main à grosse ouverture et fer courbé qui sert à dégrossir le travail de dégauchissage à la main).

Les rabots manuels sont assez spécialisés et offrent plusieurs avantages :
_pas de câble, pas de poussière, pas de bruit, très rapide à régler, ça fait des rabots de paume une bonne alternative à la défonceuse pour poser un chanfrein.
_pour un gros plateau à affleurer, et si on travaille seul, il est plus facile d'utiliser un rabot à main léger (n°4, n°5 par ex) que de soulever un gros plateau ; et on est pas obligé non plus d'investir dans une calibreuse à 20000€ pour faire un plateau par an.
_Pour des bois à contrefil,on peut travailler en changeant la direction du rabot à main suivant la zone de la planche. Une machine fait tout dans le même sens sans pouvoir tenir compte des changements du fil.

J'ai eu un rabot électrique fut un temps... il a vite été revendu car il prenait plus la poussière qu'il n'en faisait.

par Tristou1 il y a 1 mois
cocoM

Sur la première photo c'est de l'arrachement : le mouvement du fer relève les fibres du bois plutôt que de les coucher et en arrache une partie au passage. C'est d'autant plus marqué que le bois est tendre. Pour éviter ça il aurait fallu orienter différemment le bois au collage ; ou faire un collage suffisamment propre pour ne pas avoir besoin de passer en raboteuse après collage. Si ta pièce est moins large que la raboteuse tu peux obtenir un résultat un peu meilleur en l'insérant en oblique dans la raboteuse mais ça ne sera pas miraculeux sur un bois si tendre.

La deuxième photo c'est la fibre qui est écrasée par des copeaux : il reste des copeaux sur ta pièce après le passage du rouleau porte fer, et ils sont comprimés fortement contre ta pièce par le rouleau entraîneur de sortie.
Pour y remédier, il faut bien régler la saillie des fers par rapport aux contrefers, prendre une épaisseur de copeaux adaptée à la puissance d'aspiration et au bois, et malgré ça si ta raboteuse n'a pas un capot d'aspi bien conçu et/ou ton aspirateur est asthmatique, il en restera et le bois sera d'autant plus marqué qu'il sera tendre et les copeaux épais. Par chance ce genre de traces s'élimine assez facilement au racloir.