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527 réponses
cocoM

Il est courant d'utiliser de la peinture sur les coupes en bois de bout sur des arbres fraîchement sciés pour ralentir le séchage.
Les peintures utilisées par les négociants en bois semblent plutôt bien tenir dans ces conditions, mes expériences perso avec des fonds de bidons sont très aléatoires (certaines peintures n'adhèrent pas du tout, certaines un peu, certaines bien, sans relation claire entre le type de peinture, le type de bois ou autre).

Une chose est certaine : le bois va se déformer en séchant, et la peinture ; même si elle adhère ; va craqueler suivant ces déformations.

Faire des collage pour une utilisations en extérieure, c'est très technique (sélection des bois rigoureuse, application des colles précise, type de colle pas forcément simple ni sécure à utiliser...) donc la solution du collage de bois d'ossature me semble encore pire.

Si c'était pour moi : je ferais l'installation en bois non séché, la laisserais vivre sa vie pendant un an. Après ça je croiserais les doigts pour une fenêtre météo favorable pour profiter d'une période de fin d'été sèche mais pas trop chaude pendant laquelle faire la peinture (sous couche mircoporeuse adaptée puis peinture).

par Calmi il y a 16 jours
cocoM

Sur le principe, je pense que c'est une idée excellente. Certaines conceptions anciennes sont supérieures aux conceptions modernes par leur simplicité (moins de pièces = moins de probabilité de casse d'une pièce et complexité/coût d'entretien moins important) ; et le coût de conception du moule pour les pièces en fonte ayant été amorti depuis longtemps tu peux atteindre un rapport qualité prix intéressant.

Cependant, les "avantages" de la modernité vont être des avantages pour certaines utilisations uniquement ; si on prend ton exemple de R/D :
_le réglage numérique à mon sens n'intéresse que des entreprises où il y a du turnover sur les machines et une organisation par poste. Si un intérimaire lambda peut alimenter la raboteuse en ayant juste à suivre une fiche de débit et en réglant la machine numériquement, c'est un gros gain. Par contre si c'est une micro-entreprise/TPE où chacun suit son projet de A à Z et est formé et compétent ; la plus value du numérique est négligeable (une vérification au pied à coulisse restera plus précise, et on travaillera bien souvent par comparaison plus que par mesure pure.
_l'arbre à plaquette me semble être une vraie amélioration pour beaucoup de monde, il y aura toujours des réticents mais à l'inverse trouver cette option déjà montée sur des machines d'occase peut être le graal pour certains.
_la vitesse d'entraînement réglable, c'est une option qui va intéresser des pros si le prix est attractif ; pour un amateur si ça coûte 600€ de plus d'ajouter cette option pas sûr.
_les gains de sécurité sont primordiaux, à voir s'il est possible de les faire valider par un organisme certifié pour une utilisation avec des salariés sans que le coût soit prohibitif ; dans le cas contraire ça restera un argument limité à ceux qui n'ont pas de salariés.
_la suppression de la toupie ne me semble pas choquante, je pense que la plupart de ceux qui veulent des machines combinées sans aller jusqu'au combiné 7 opérations vont préférer avoir la toupie avec la scie plutôt qu'avec la R/D.

Dans tous les cas j'applaudis la démarche.

par Amadeus41 il y a 19 jours
cocoM

si les tenons/mortaises de tes pièces sont réalisées avec soin, et moyennant un dressage des mors (6e article) ; tu pourras t'en tirer sans problème.

cocoM

Déjà rassures toi : l'eau ne fera pas moisir tes ustensiles à cause de ces trous ; si moisissure il y a ce sera si les ustensiles sont rangés dans un lieu non aéré sans avoir été séché. Hors ce cas, l'eau va s'évacuer sans créer de moisissures, parce que le bois c'est poreux.

Ensuite pour l'hygiène... Là encore peu de risques réels de te retrouver aux urgences avec une tourista carabinée. Le bois est poreux, s'il est laissé à l'air dans un environnement par ailleurs sain les liquides vont s'évaporer et avec eux l'environnement favorable aux bactéries. Il existe bien sur des risques de contamination croisés (bactérie de viande qui se retrouve dans un oignon si tu ne lave pas ta planche entre deux usages) mais pas plus ni moins qu'avec une planche en plastique.

Pour le visuel/pour dormir tranquille :
_tu peux opter pour la technique des boulangers pour rendre les pétrins en bois étanches : mélange eau/farine T55 dans les trous, tu laisse bien sécher, et hop c'est étanche (par contre beaucoup plus sensible aux contaminations croisées)
_tu peux t'inspirer des insectes : les abeilles font des boîtes de conserve en cire pour leur miel ; et il se trouve que cette cire les humains ont tendance à s'en servir pour plein de choses. Tu peux notamment bénéficier des propriétés de souplesse de la cire pour reboucher ce genre de trous sur ta planche, pour la louche ça ne fera pas l'affaire car elle sera trop souvent soumise à des températures élevées.
_tu fais une croix sur ta haine du plastique et tu rebouches avec une résine en te disant que c'est un tout petit volume et que c'est déjà mieux qu'une planche complète : colle vinylique, cyanoacrylate ou epoxy pour tenir une cheville, créer une pâte à bois... Il existe des versions vendues comme aptes au contact alimentaire... c'est du marketing et tu vas les payer cher parce que ça coûte cher de faire les tests pour avoir le droit de mettre le logo food safe sur ton emballage de colle, mais si ça t'empêche d'avoir des insomnies ça sera quand même bien.

cocoM

la plupart des tourets à sec tournent vers l'utilisateur, alors que les tormek et autres tourets à eau tournent dans l'autre sens.
Ce que ça change ? Et bien avec un touret à sec tu viens poser la lame en opposition, calées sur la platine inclinable ou contre tes articulations bien orientées pour que ça ne bouge pas. Avec un touret à eau, la lame est "aspirée" loin de l'utilisateur, dont les mimines ne sont mécaniquement pas capables de maintenir un angle constant.
Résultat : si tu travailles en opposition tu peux te passer d'accessoires, en avalant tu risques d'avoir des problèmes. Il est possible de travailler en opposition sur un tormek, mais le support rond n'est pas le plus instinctif qui soit sans y adjoindre au moins une platine inclinable ; et tu ne peux pas utiliser le feutre de démorfilage dans ce sens, il faut donc que tu puisse pivoter ton tormek pour passer de la pierre au feutre (ou faire le tour de l'établi), ce qui le rend un peu fastidieux.

Une question primordiale à se poser : pourquoi veux tu changer de système d'affûtage ? Rapidité, répétabilité, qualité, ou pour te faire plaisir (y'a le droit !) ? Tu parles de ciseaux à bois et rabots, est-ce que c'est l'usage principal ou exclusif ? Si tu affûtes autre chose à l'occasion, quoi ? En fonction le "meilleur" choix sera différent.
Un tormek avec une meule grossière sera plus rapide qu'un affûtage à la main sur un outil qui a déjà déroulé quelques copeaux, mais si c'est juste donner un petit coup vite fait pour rénover un tranchant déjà correct, ça peut aller plus vite à la main. La répétabilité sera meilleure à condition d'utiliser les accessoires, sinon elle sera aussi bonne que ton habileté. La qualité sera aussi bonne que le grain de meule choisi (et un grain de meule trop fin nuira à la vitesse).
Une meule à sec ou une ponceuse à bande stationnaire sera plus rapide que n'importe quelle autre solution, te permettra des affutage sur d'autres outils sans accessoires en plus (pour le touret : hache, forêts... pour la ponceuse à bande : tranchants convexes, lames longues par ex pour outils de jardin) avec le risque de ruiner ton outil en cas de mauvaise utilisation (détrempe, modification de géométrie) et de te faire mal (ça tourne quand même vite ces machins là).
Une (des) pierre(s) à eau ou huile de bonne facture seront un peu plus durables que les feuilles de corindon.

par Benoitg il y a 30 jours
cocoM

Sans dire que c'est LA voie à suivre, voici comment j'ai procédé : j'ai démarré sans prêt, en achetant les machines en occasion au fur et à mesure des besoins et des bonnes occases qui se sont présentées.

-d'abord de l'électroportatif (perceuse, visseuse, scie à onglet, scie sauteuse, scie circulaire, ponceuse achetées en vente aux enchères à 500€ le lot en 2010... tout a soit été revendu pour être remplacé par du plus haut de gamme soit fonctionne encore régulièrement). L'électroportatif te permet de démarrer pas mal de petits chantiers, te serviras toujours chez toi, et se revend facilement et rapidement si tu choisis des bonnes machines.

-ensuite dans l'ordre chronologique la scie à ruban (100€, l'occasion était trop belle) ; R/D (je voulais vraiment m'orienter sur le travail du massif, et à 500€ la bête pour une vieille mèmère en fonte en 410 de large j'ai pas hésité longtemps) ; tour à bois (par passion) ; scie/toupie (pas la place pour une vraie SAF+toupie, le combiné était la bonne formule pour moi et j'ai trouvé mon bonheur en occase pour 500€)

-Entre temps, j'ai complété l'électroportatif par un peu de neuf : un perfo, une défonceuse, une meuleuse, une circulaire sur rail, lamelleuse... ; à chaque fois au fur et à mesure des besoins et en finançant l'achat d'une machine par l'acompte du chantier auquel elle est destinée (par exemple ma circulaire maffel a été payée par l'acompte du premier escalier que j'ai fabriqué, la lamelleuse par un chantier avec 70 étagères en lamellé collé à faire...)

Ne pas négliger les à côtés : serre joints, outils manuels, lames de rechange et consommables etc... Tu feras par exemple plus de travail avec une toupie d'occase à 500€ et 1500€ d'outils de bonne facture, plutôt qu'avec une toupie nue à 2000€. Et surtout ne pas négliger le transport (camionnette, remorque...).

Et j'ai toujours essayé de garder en tête trois questions :
_quel type de projet je veux faire ?
_quel type de projet je peux faire ?
_quel type de projet je dois faire ?

En fonction des réponses à ces trois questions (qui évoluent avec le temps) je pesais le pour et le contre de l'achat de telle ou telle machine. Pour reprendre l'exemple de la circulaire : j'ai toujours voulu faire principalement du massif, je peux faire du massif avec une SAR et une RD, je dois faire de l'escalier car en pur massif c'est ça qu'on me demande, donc je ne dois pas acheter tout de suite cette SAF mais je dois acheter une circulaire sur rail pour ne pas me casser le dos au débit.

cocoM

Tu ponces avec quel outil ?
J'ai fait une petite série de cabochons pour des montages en macramé, je les ponçais au lapidaire tenus à la main par une "poignée" en scotch de masquage et ça fonctionnait bien ; les traces de colle sont plus faciles à enlever qu'au double face ou à la colle chaude.
Pour de plus gros usages (passage en raboteuse de pièces de moins de 10cm de long) j'avais collé sur un CP avec une colle chaude de marque sinto qui se décollais assez facilement, impossible de retrouver la référence sur le net mais ce kit semble être un clone (tout pareil sauf la marque et la couleur)
bon courage

cocoM

Que veux tu faire avec ta meuleuse ?

Si c'est pour couper des vis qui dépassent, des tiges filetées ou ce genre de chose, tu peux prendre une entrée de gamme avec des disques de bonne qualité, ça ne sera pas plus dangereux qu'une bonne machine ; et 600w suffisent.

Si tu veux meuler de gros morceaux de ferraille, couper de la maçonnerie, faire du décapage (par exemple brosse métallique pour décaper une peinture ou une vieille poutre), alors effectivement 1400w c'est bien.

Si c'est pour de la sculpture je te conseille de prendre une meuleuse avec interrupteur à palette, le fait que la machine s'arrête dès que tu relâches est un gros gain de sécurité pour les utilisations risquées de ce type.

cocoM

a priori mdf, contreplaqué, agglo ou tripli plaqué. Les motifs sont trop réguliers pour du massif désolé.

cocoM

Une plane bien affûtée, un riflard bricolé dans un rabot en bois dont on courbe le fût... sur du bois vert les outils manuels sont redoutables.

cocoM

Je vais avoir un avis complètement atypique ici : pour moi la scie sous table c'est plus précis que la scie à onglet... quand on compare le haut de gamme des deux machines et/ou qu'on a la place/le temps/l'envie pour fabriquer des chariots de coupe.
Sur les tarifs que tu donnes, aucune des deux ne sera précise en neuf, donc autant commencer par la scie à onglet qui te semblera diablement assez précise au début, et quand tu prendras une scie sous table (si tu en prends) tu le feras en connaissance de cause et avec un budget adapté pour ne pas y revenir deux fois.

Et puis dans le fond... chacun sa méthode. Perso j'ai acheté ma scie sous table trois ans après m'être installé pro, j'ai pris une vieille occase à 500€ et avant ça je faisais tout à la portative et scie à onglet... et je ne fais pas de chantier, que de l'atelier.
Le délignage pas propre à la portative ? Perso je trouve que sur un plateau de 60kg ou un panneau de 2m/1m je fais un meilleur travail à la portative qu'à me casser le dos pour poser ça sur une scie sous table ; à fortiori si la place est déjà un problème.

cocoM

alors si tu veux que le bois vienne de forêt locale... merci de laisser la Bretagne et la Loire atlantique tranquilles STP...
J'explique : bretagne et pays de la loire en terme de couvert forestier sont les deux régions en queue de peloton dans le classement national français. On a une impression faussée d'abondance de bois quand on arrive, mais c'est du bocage, pas de la forêt. Si tu trouves malgré tout du châtaigner locale dans ces régions, c'est parce qu'elles sont très attractives en ce moment, avec beaucoup de constructions neuves et un marché dynamique pour ceux qui veulent vendre du bois à petite échelle ; mais la ressource est rare.
Tu parlais aussi du Limousin (donc haute Vienne proches de la Corrèze et de la Dordogne) ; pour le coup elle est mieux classée en terme de couvert forestier, et en plus le châtaigner est une essence emblématique du coin. Là bas tu as à l'inverse une région qui a tendance à perdre des habitants, beaucoup de ressource et une industrie de transformation du bois à grande échelle, qui a été "calibrée" pour répondre aux besoins des régions voisines.

cocoM

Bon choix sur le filaire.
l'avantage d'une scie sur rail (plongeante ou pas) c'est que le rail t'aide à couper droit sur le trait, là où guider la machine à la volée demande un apprentissage que tu n'auras pas le temps ni les matériaux "test" pour mettre en place en tant qu'amateur occasionnel. Il existe un tas de solutions pour des rails fait maison, les rails du commerce ont souvent l'avantage de moins limiter la hauteur de coupe que les solutions DIY.
Le fait que la scie soit plongeante ou pas sur le rail va concerner des usages spécifiques : coupe ou rainure en milieu de panneau, en bord de mur, facilité à couper une forte épaisseur en plusieurs fois ou à utiliser la totalité de la longueur du rail. Elles vont par contre perdre en polyvalence pour des usages de haute volée (en charpente par ex... mais ce n'est pas du tout une utilisation amateure) Leur réputation de dangerosité vient de l'absence de couteau diviseur sur la plupart des modèles, ce qui représente un danger quand on utilise la scie sans rail ou sur un bois massif épais. Pour leur défense, le couteau diviseur est souvent absent sur les modèles d'entrée de gamme aussi, et le système plongeant est en vrai bien plus sécurisant pour la plupart des usages car la lame est mieux carterisée.

Concernant les deux modèles, j'aurais une préférence pour la makita qui a l'air plus costaude et évolutive ; mais si tu veux l'équiper d'un rail makita il faudra acheter l'adaptateur, et le rail... là où pour le prix de la machine seule tu as la scie avec rail chez bosch. Si tu te sent capable de faire un rail maison tu auras un meilleur rapport Q/P avec makita ; si tu veux une machine prête à servir prends la bosch avec son rail. Dans tous les cas prévois l'achat d'une lame de rechange assez rapidement, les deux sont fournies avec des lames de délignage (12 dents et limiteur de passe) alors que ça ne sera probablement pas ton utilisation principale (il faudra plutôt une lame 24 dents pour couper des panneaux, ou couper du massif en travers).

cocoM

Je ne vais pas alimenter le débat sur eskifocouperoupa (mais si on me demande je suis d'accord avec mon voisin, entre le patrimoine bâti et le patrimoine végétal, je choisi le deuxième). Si ton choix est déjà arrêté autant aller vers le moindre mal et en faire quelque chose...

Mais quoi ? Le houx c'est un bel arbre mais en tant que bois il est apprécié pour deux chose : en marqueterie pour sa teinte uniforme et son grain fin (en gros c'est blanc uni) et en coutellerie, tournage, maquette pour ses caractéristiques techniques (parce que c'est costaud, élastique, que ça a un grain très fin etc...). Mais ce n'est pas un beau bois pour meuble (on l'a dit c'est blanc uni).
Les utilisateurs ne vont pas être très nombreux, et vont avoir besoin de très petits volumes.

Pour les marquetteurs, il faut couper ça en placage ; donc si tu as une entreprise de tranchage pas très loin ils feront peut être l'effort de venir mais sinon...

En coutellerie, il y a peu de couteliers qui sèchent et transforment leurs bois.

En tournage, ça peut intéresser du monde. S'il y a une association de tournage près de chez toi, rapproche toi d'eux.

Sinon... une annonce sur le bon coin et quand on t'appelle tu demande l'utilisation prévue et tu sélectionne.

Pour en tirer le meilleur (en tant que tourneur) il faudrait faire un démontage en bonne et due forme (tout ébrancher en laissant 5-10cm de fourche, puis débiter en tronçons de plus ou moins un mètre qui permettent de ne pas couper les zones d'intérêt (ne pas couper au milieu d'un noeud mais plutôt entre deux noeuds, préserver les plus grosses fourches). Arrivé sous la fourche principale tu essaye de conserver le tronc en un seul morceau.
Puis peinture sur toutes les coupes pour ralentir le séchage, et stockage hors sol à l'abris des intempéries.

cocoM

sur ce type de ferme, le poids va descendre sur deux pannes : faitage (donc en haut du poinçon) ; et à l'aplomb des contrefiches.
L'entrait résistant aux forces transmises par le poinçon ; l'embrêvement haut va faire que la force va suivre la pente des arbas.
Grace à l'embrêvement bas, les arbas se retrouvent en compression ce qui évite qu'ils s'écartent de la sablière, leur fléchissement étant évité par les contrefiches qui renvoient les forces sur le poinçon.
La force exercée par l'écartement des arbas vient mettre l'entrait en tension, ce qui le "gaine" et vient lui ajouter de la résistance pour ne pas fléchir sous la force au niveau du poinçon.