A mon sens c'est un peu un trou noir et assez mal expliqué du statut de micro que ces métiers à double service... En effet c'est le n° APE, lié à l'intitulé de l'activité qui détermine si on peut ou non déclarer dans différentes catégories...
Avant de développer ; petite dose de poile à gratter : attention à ne pas confondre imposition, taxe et cotisations...
_La principale taxe dans une activité pro (EIRL, SARL, SASU...), c'est la TVA (y'en a d'autres mais elles sont moins marquantes) : on ne la paie pas sur ce qu'on achète pour l'entreprise, mais on l'ajoute à tout ce qu'on facture (avec un taux variable selon le type d'activité). En micro, on paye la TVA sur ce qu'on achète, et en contrepartie on n'en rajoute pas sur notre facture (sauf si on choisi de s'assujettir à la TVA ou qu'on dépasse un certain seuil d'activité, qui va généralement signifier qu'on ferait mieux de passer à un autre statut juridique)
_L'imposition, c'est calculé en fonction de nos revenus globaux, et on paye plus ou moins d'impôts en fonction de nos revenus (et de tout un tas d'autres critères)... Il existe plein de niches fiscales à toutes les échelles de revenus pour jouer sur cet impôt, c'est le sport national des français. En entreprise "classique" ton revenu se partage entre un salaire que tu te verses, et des dividendes que tu te verses. Les deux ont des taux de prise en compte dans le calcul de l'IR qui sont différents ; et ton entreprise en elle même va payer un autre impôt (l'impôt sur les sociétés ou IS) en fonction de ses bénéfices que tu vas pouvoir faire monter ou baisser en modifiant le montant de ton salaire/dividende. Ca s'appelle de l'optimisation fiscale, généralement tu vas payer un comptable pour jouer à ta place parce que c'est pas si simple.
_Et enfin il y a les cotisations : tu verses une partie de ton revenu à des caisses de prévoyance (publics ou privées) qui vont t'assurer contre la perte d'emploi, la maladie, te donner droit à une retraite... En entreprise classique ces cotisations vont varier en fonction de ton salaire et de tes dividendes ; en micro elles sont forfaitaires en fonction du chiffre d'affaire brut.
Si tu regardes dans le détail des versements à l'URSSAF en tant que micro-entrepreneur, tu ne paie que des cotisations (retraite, maladie, formation) et en option un peu d'impôt (prélèvement libératoire de l'IR). Donc au delà du taux de prélèvement sur ton CA brut, le choix de déclarer dans une catégorie ou une autre va avoir un impact sur les droits que tu ouvres en échange (pour valider un trimestre pour ta retraite il faut faire 3500€ de chiffre en presta, et 6000€ en vente ; en cas d'arrêt maladie tu ne toucheras pas grand chose si tu fais un CA moyen de 10000€ en vente, un peu mieux si tu fais 10000€ en presta).
Au delà de ce que tu vas payer dans l'immédiat, il faut donc aussi réfléchir aux conséquences : si c'est une activité complémentaire et que tu as un salaire qui assure déjà la retraite, la maladie etc... l'optimisation te pousseras à avoir un maximum en vente ; mais si c'est ta seule activité il ne faudra pas pleurer si à 65 ans tu n'as validé que 80 trimestres alors que tu bosses 70h/semaines, ou si tu ne touches que 300€/mois en cas d'arrêt.
Ensuite il y a la question de l'IR... quand tu fais ta déclaration de revenus, les impôts vont considérer que ton revenu "réel" est de 29% de ton CA en vente (abattement de 71%) et 50% en presta (abattement de 50%). Si on reprend les 10000€ de chiffre, en presta ton RFR (pour une personne seule) va augmenter de 5000€ ; en vente il va augmenter de 2900€. Est-ce que cette augmentation de ton RFR va te faire changer de tranche ? Combien ce changement de tranche te coûte en terme d'IR et de perte éventuelle de droits aux aides (APL, LEP etc...) pour savoir si tu as quelque chose à gagner à jouer à l'optimisation fiscale ou si tu vas juste jouer pour jouer ?
Et enfin, il faut surveiller tes plafonds de déclaration : si tu dépasses un certain montant déclaré en micro-entreprise, tu deviens assujetti à la TVA (de manière rétroactive pour l'année civile en cours si je ne m'abuse) voir tu es obligé de passer en EIRL ou autre. Ce changement de "classe" va avoir des impacts : obligations comptables, administratif supplémentaire etc... Est-ce que le fait de dépasser le plafond peut mettre en péril ton activité ? (financièrement pour la TVA si mal anticipée, moralement si l'administratif te dépasses et que tu n'as pas les moyens de te faire accompagner correctement).
Passées toutes ces questions "personnelles" pour juger de la pertinence ou non de jouer avec les deux cases ; il y a la question légale. La vente doit concerner un objet physique (un escalier, un meuble, un objet déco...) transformé ou non (donc pas seulement l'achat/revente comme on le croit parfois : scier soi même une grume et la vendre sous forme d'escalier c'est de la vente, même si on rien acheté au départ). La prestation doit concerner tout ce qu'on fait apparaître sur la facture et qui ne comporte pas de transfert de bien matériel : la pose, le transport, le temps de conception.
Il existe quand même des cas qui me semblent litigieux : un client paye un BE pour me fournir un plan, me fourni le bois et me demande de faire les usinages et l'assemblage... est-ce que c'est de la prestation ou de la vente ? Pour moi c'est de la prestation, mais d'après les définitions de l'URSSAF , on pourrait considérer que quand le client me donne son bois et son plan il m'en donne la propriété, et que je lui revend le bien matériel sous forme d'objet fini...
Les règles de facturation impliquent une dénomination précise de tous les articles et prestations... dans les faits je ne sais pas à quel point cette règle est surveillée en cas de contrôle URSSAF ou impôts ; mais dans le doute si tu vends un escalier posé, ta facture devrait à minima faire apparaître une ligne pour l'escalier et une ligne pour la pose (si tu choisis de ne pas en parler comme le dit la comptable, en cas de litige avec un client qui peut prouver que tu as effectué la pose mais que tu ne l'as pas précisé sur la facture tu risques gros). Par contre pour la fabrication de l'escalier, distinguer le bois (vente) et l'usinage (prestation) ne me semble pas utile si ce n'est pour t'aider à formuler ton prix...
En revanche tu restes libre de fixer ton prix de vente et le prix de ta prestation (qui peut être forfaitaire et ne pas faire apparaître de taux horaire), ce qui te laisse de la marge pour jouer à l'optimisation fiscale. Au pire cela pourrait être considéré comme une méthode de concurrence déloyale face un concurrent si tu utilises cette optimisation fiscale pour systématiquement vendre moins cher... mais vu la définition restrictive de la concurrence déloyale bon courage à lui pour te faire tomber là dessus.
Salut.
Bordet a une très bonne réputation, tout comme la marque woodfast. Les tours estampillés m320, dml320 chez record power et d'autres exemples semblent être des clones chez différentes marques. Chaque marque va avoir des petites subtilités (roulements, rapport des poulies, marque du variateur etc...) mais globalement les mêmes caractéristiques (rendement proche, ergonomie équivalente...).
Le choix d'une marque ou d'une autre va beaucoup dépendre du revendeur, des réseaux de disponibilités des pièces détachées, des taxes à l'importation selon le pays de fabrication (woodfast est une marque australienne rachetée par des chinois, record une marque anglaise qui sous traite aux chinois... la nuance et la géopolitique créent des différences de tarif qui ne reflètent pas la qualité du produit).
L'inversion du sens de rotation... certains aiment, d'autres (dont moi) ne s'en servent jamais. C'est une option qui ne coûte pas grand chose à rajouter une fois qu'on a un variateur de fréquence sur moteur asynchrone en guise de variateur de vitesse (un interrupteur et 15cm de câbles, peut être 5min de temps de montage électronique en plus...) mais disposer d'un inverseur assure que tu as un variateur de fréquence... et donc un variateur de vitesse électronique et un moteur fiable.
Pour l'usage... l'argument du ponçage de meilleur qualité me semble superflu (un égrenage après avoir relevé les fibres à l'eau fais la même chose en mieux au prix d'un temps de séchage, poncer en rotation inversée se fait avec le papier sur le dessus de la pièce et donc sans visibilité sur le pièce ; là où dans le sens "normal" tu vois l'état de surface en direct... bref y'a du pour et du contre, mais pour moi ce n'est pas assez important pour être un argument sur cette gamme de tours.)
L'usage en position inversée pour un gaucher peut aussi être mis en avant... je suis moi même gaucher, et à l'usage c'est un avantage pour certains mouvements, plus j'avance et plus je suis ambidextre au tour pour profiter d'une meilleure position quel que soit le mouvement. Pour le creusage de bols, ça peut être un argument valable car dans ce cas là tu vas systématiquement tenir le manche de la main droite en rotation normale et de la main gauche en position inversée (mais franchement, si on apprend d'une façon, peu importe qu'on soit droitier ou gaucher, on sera à l'aise dans la position dans laquelle on a appris). Si tu es droitier, c'est un argument caduque.
Le système de poulies plutôt que du variateur électronique apporte moins de précision dans la variation (on change la vitesse par paliers et non en continu) mais apporte une meilleure restitution du couple (avec un moteur 750w et un variateur, tu fais globalement le même boulot qu'avec un 550w et des poulies à qualité de fabrication égale). Du coup pour exploiter correctement un tour à variateur, il faut y ajouter des poulies pour garder du couple... Et niveau fiabilité, tu as d'un côté un système purement mécanique, de l'autre de l'électronique ; à qualité de fabrication égale le système mécanique sera plus fiable, même si sur les exemples cités je ne pense pas qu'on puisse parler de qualité de fabrication égale.
Le système de changement de paliers par levier sans démontage de courroie du Leman a été abandonné par les autres marques, concurrencé par la précision des variateurs électroniques ; pourtant je pense que pour un tour "débutant" ça reste un entre deux intéressant de par son prix de revient hyper attractif (si on compare par exemple au DML 305 ou DML 250 de chez record power avec changement de poulie manuel pour un prix pas beaucoup plus bas...)
Les deux tours cités ne sont pas du tout de la même gamme, pour moi le M320 sera adapté à quelqu'un qui veut s'investir dans le tournage ; le Leman pour quelqu'un qui bricole le bois et aimerait pouvoir faire des choses rondes une fois de temps en temps. Si tu veux tourner une balustre, un manche de pioche, un pied de table... le Leman pourra le faire ; mais pour un stylo ou un bol, le M320 sera plus à l'aise...
Et n'oublie pas le budget "à côtés" : quelques outils de tournage de qualité, un touret d'affûtage, une visière de protection, un mandrin... qui vont très vite coûter aussi cher sinon plus que le tour.
Le 5/10e de précision, je le fais régulièrement au tour sans montage particulier.
Je prends un pied à coulisse, réglé 1mm plus large que le diamètre souhaité, et au bédane je viens faire des saignées droites en tenant le bédane d'une main, et le pied à coulisse contre la pièce en rotation à l'arrière. Lorsque le diamètre souhaité est atteint, le pied à coulisse rentre dans la saignée.
Je fais autant de saignées que nécessaire, je réduit les morceaux entre saignées à la gouge à dégrossir, et je fais un cylindrage approchant à la plane. Ca permet une précision au mm, et pour parfaire une cale en CP bien rigide avec un papier de verre collé fait l'affaire.
Le seul avantage que je verrais à un montage c'est la répétition si tu as une grosse série à produire, sinon pour une précision au mm pas besoin d'un diplôme d'ingénieur.
1 :
Radial arms can be more precise than miters (less joints, surdier rails...) but requires more laborious setting up. It's not as fast as a miter when you want to change angles very often, but more precise when doing multiple identical pieces.
2 :
BUilding a workbench for a miter is a pain in the a** : several levels, right orientation and tight fixation of the tool... and if you change your saw, you must change the bench.
With a radial arm you just have to take a piece of plywood, make a cut to get a reference and place your fence... easy !
3 : any tool is as safe as you make it. As long as you use it for cross cutting with the right blade (negative rake saw blade) and with push sticks and clamps when required you're good.
4 : rip cutting is possible with a radial arm, but it becomes potentially dangerous : there's no ripping knife, the cut is not supported (the blade wants to pull the wood upward), setting the width is not easy...
For making joints, once you're set it's more precise than a miter...
5 :
Radial arm saw is more precise, can cut wider boards, and can do things you can't do with a miter ; it will probably last a lifetime. But it is not as easy to set and needs a huge space.
Miter saw is lighter, easy to use and fast to set, takes less space in the shop. But it's not very precise ; and probably won't last very long.
Quelle sera l'utilisation précise du coffre ? Rangement à l'atelier, sur véhicule, transport du matériel sur site ?
Pour du bucheronnage tu as non seulement du volume mais aussi du poids.
A vouloir tout mettre dans un seul coffre tu risques de ne plus rien pouvoir porter. Si tu as 30kg de matériel à mettre dans ce coffre, change de plan, porter 30kg de matériel +5kg de coffre en forêt ce sera pire que de faire 5 allers retours. Sauf si tu es toujours accompagné, ou si l'objectif est juste d'avoir un rangement au véhicule et pas de transporter le matériel sur site.
Tu pourrais transformer ton coffre en servante roulante, mais le bucheronnage se passe généralement là où on a du mal à faire rouler quoi que ce soit... Par contre si c'est pour servir de rangement à l'atelier et avoir un seul coffre à charger dans le véhicule c'est possible. Dans ce cas je suivrais l'idée de Kentaro : CP fin et ossature en tasseau léger mais costaud (peuplier par ex).
Si c'est pour transporter sur site (en forêt ou ailleurs ?), j'ai abandonné l'idée du grand coffre unique, perso j'ai une caisse avec le matériel d'entretien tronçonneuse (limes, essence, huile, barre de rechange...) qui fait déjà ses 15kg ; une avec coins, cric, sangles, cordes, hachette... qui fait 10kg ; et les tronçonneuses (7,5kg + 4kg). Il me faut trois tours pour tout emmener sur place, mais au moins chaque voyage est confortable.
C'est là que l'on peut (ou du moins devrait) faire la différence entre un vendeur physique et un vendeur sur catalogue...
Le vendeur physique devrait être capable de te donner des informations non pas issues des "expertises" réalisées par un "laboratoire indépendant" payé par le fabricant ; mais de sa propre expérience, et des retours clients quand le produit est suffisamment ancien pour qu'il en ait. Il devrait aussi être capable de "sentir" si tu es plutôt un client intéressé par les caractéristiques techniques, par la solidité, par le prix... et te donner les informations pertinentes en fonction.
Au delà du rendement du moteur, il faudrait prendre en compte le rendement mécanique (type et taille des roulements/paliers et de la courroie, rapport des poulies...) si on veut avoir une idée de ce qu'on pourra faire ; mais donner des informations objectives sur ces éléments prendrait trop de temps pour n'intéresser qu'une toute petite proportion des acheteurs : il ne faut pas oublier que la majorité va s'arrêter sur un seul critère ; le prix.
selon le rucher, il peut être intéressant de faire décanter ta cire pour la purifier : tu la fais chauffer au bain marie pendant 2-3h sans la remuer, puis tu laisses le tout refroidir jusqu'à figer. Une fois que c'est dur tu grattes au ciseau la couche du fond qui sera pleine d'impuretés.
Pour l'application au tour, perso je la fais fondre dans de l'huile de pépin de raisin (huile de goût, couleur, odeur neutres) en proportions d'un tiers d'huile pour deux tiers de cire (en poids pas en volume). Ca donne une texture de beurre mou à température ambiante qui permet une application facile.
Ensuite lustrage au chiffon sur tour en marche à vitesse élevée (en fonction de ta pièce bien sur, ne fais pas tourner un saladier de 70cm à 3000 tr/min), et avec une poignée de copeaux pour finir (ils permettent de supprimer le toucher gras sans avoir à user un chiffon neuf).
J'utilise la même recette en y incorporant de la poudre de pierre ponce pour faire un polish de finition pour les pièces finies à la gomme laque, ça donne une finition satinée très douce au toucher mais pas brillante que je préfère à la version brillante)
Le métal en extérieur, ça t'expose à la rouille... Pas trop gênant pour un piétement en métal, mais pour les presses quel que soit le matériau du reste ce sera un problème, et pour ta surface de travail ce sera horrible (tâches de rouilles, réactions avec les tanins de bois...)
L'alu c'est cher et particulier à travailler, et son grand point fort qui est a légèreté devient un inconvénient pour un établi que l'on veut stable (et donc lourd)
Le(s) plastique je maitrise pas du tout, je sais pas s'il existe une imprimante 3D qui peut te pondre un établi mais sinon comment travailler ça ???
Ce que je ferais : piétement métal, plateau en bois recouvert de peinture noir goudronnée et surface d'usure avec un CTBX (contreplaqué extérieur). Et pour les presses, un chapeau de protection pour les recouvrir à chaque fois et une bonne bouteille de pétrole pour graisser après chaque usage.
Personnellement je ne parlerais pas de diamètre pour ce gendre de cheville... elles sont soit carré (cheville d'ébénisterie) soit octogonales (cheville de charpente) et surtout systématiquement coniques...
Sur une cheville carré tu as un "cône" (une pyramide tronquée à base carré si je ne me trompe pas mais bon...) où la partie la plus fine a une diagonale qui correspond au diamètre de ton perçage ; et la plus large le côté du carré est un peu au dessus.
Tu tapes jusqu'à ce que ça ne s'enfonce plus, et tu coupes ce qui dépasse des deux côtés. La cheville doit être dans un bois dur (si possible plus que l'ouvrage)
Dans le concret tu débite un carrelet juste un peu plus gros que ton diamètre de perçage (8,5mm de côté pour 8) puis avec un rabot manuel tu viens lui donner la pente nécessaire (soit à la volée avec un rabot de paume, soit en te fabricant une boite à chevilles).
Le bois de coffrage étant destiné à du coffrage, il est probable que le séchage n'ai pas été mené aux petits oignons par la scierie... Les planches de coffrage sont souvent faites dans des bois avec beaucoup de noeuds, (donc un bois très peu homogène) et des traces d'aubier importantes (donc des zones où le bois est plus sensible aux variations d'humidité)
Il est aussi probable que le stockage se soit fait sans rablettes (les petites lattes qui séparent deux étages de planches) car ça va plus vite à ranger, et ça prend moins de place.
Si on ajoute le stockage en extérieur et donc une possible exposition à la pluie, rien d'étonnant à ce qu'il y ait des tâches d'humidité importante.
Refait le test après une semaine de stockage du bois dans une zone aérée, en plaçant des rablettes entre tes planches ; et fait bien attention à enfoncer les pointes de ton testeur à la même profondeur, et dans des zones avec un grain de bois semblable (pas dans une zone en bois de fil puis dans un noeud). Si les variations persistent c'est que le bois n'a pas été séché en séchoir, ou que ce séchage a eu lieu il y a bien longtemps et que le bois est resté dehors depuis (il n'y aurait rien d'étonnant à ça, pour du bois de coffrage c'est courant).
Pour ce qui est d'avoir une humidité à 8/12%... oublies. Encore une fois tout est dans le nom : planche de coffrage donc destinée à servir de coffrage temporaire pour couler du béton composé en grande partie d'eau ; aucun intérêt à utiliser du bois sec pour ça, la scierie ne se serait pas embêté à suivre un protocole de séchage complexe et couteux pour vendre un bois peu cher et destiné à un usage peu exigeant.
Que comptes tu faire avec ces planches ? Peut être que le taux d'humidité n'est au final pas si primordial que ça car il existe des usages même en intérieur pour lesquels on peut s'accommoder d'un bois mal séché.
Il existe plusieurs méthodes, à choisir en fonction de la taille de la pièce, du type de bois, de l'expérience du tourneur...
_Retrouver le rond à l'extérieur en utilisant une passe raclée (shear scraping pour trouver des vidéos de démonstration en anglais) : au lieu de couper avec la "pointe" de la gouge, tu coupes avec l'aile (en faisant des passes très légères) ou avec un racloir adapté.
Cette méthode est assez simple, mais l'état de surface obtenu va être très dépendant du bois (plutôt bon sur un bois homogène et à grain fin, vraiment pas top sur un bois échauffé ou une loupe).
_Utiliser un mandrin à friction (friction chuck en english ; tu presses ta pièce entre un tampon antidérapant fixé dans le mandrin et la contre pointe).
Avec cette méthode ce n'est plus le mandrin qui est dans le passage de la gouge mais la contre pointe, ce qui est déjà moins encombrant (et moins dangereux). Ca fonctionne très bien pour des pièces avec un fond "plat" large. Pour des bols à fond très réduit il faut quand même utiliser une passe raclée sur la base jusqu'à avoir l'angle assez ouvert pour reprendre une coupe "normale".
C'est une méthode qui dépend de la qualité du tour (si la contre pointe n'est pas bien alignée, ou n'est pas assez rigide il est difficile de créer assez de friction) et du bois (il faut que le bois du tenon soit assez dur sinon la contrepointe ne va pas rester en place).
_Laisser un épaisseur assez forte en fond d'ébauche pour pouvoir recréer une mortaise. Lors de la reprise, tu commence par prendre côté tenon, tu créer une mortaise dans le fond avec grain d'orge/bédane/racloir/gouge) puis tu peux utiliser cette mortaise pour reprendre ta forme extérieure (et au passage corriger ton tenon qui lui aussi s'est ovalisé et ainsi avoir un tenon fiable quand tu fera ta reprise intérieure.
Le seul inconvénient de cette méthode c'est que comme il faut laisser assez d'épaisseur au fond, il faut plus de temps de séchage entre ébauche et reprise ; et il faut des machoires de mandrin rallongées pour l'utiliser sur une pièce très profonde.
_Commencer par reprendre complètement l'intérieur de la pièce ; puis faire une reprise par contreforme (jam chuck chez shakespear) pour faire la finition extérieure.
C'est plus long (il faut créer ta contreforme) ; c'est technique (il faut avoir une très bonne précision sur les diamètres et tes épaisseurs) ; mais ça donne des résultats extraordinaires. Avec cette méthode tu finis ton intérieur avec des parois épaisses, donc tu n'as pas de problème de déflexion du bois qui peut provoquer des ondes d'usinage ; et lors de la finition extérieure la prise en contreforme empêche cette déflexion ce qui permet d'obtenir des parois très fines. Tu es libre de tes envies créatrices pour le bord du bol et pour le fond car tu n'as à prendre en compte ni machoires de mandrin de reprise ni contrepointe.
Il y a autant de réponses que de cas...
Acheter une plaque et la découper toi même sera moins cher au m² ; mais :
-as tu de quoi transporter les plaques complètes ?
-as tu de quoi couper proprement et précisément ?
-as tu la place de stocker ou un projet futur pour utiliser les chutes ?
De même faire découper en GSB assure une vitesse d'exécution et une bonne précision ; mais :
-es-tu sûr à 200% de tes cotes ? Une fois découpé c'est trop tard pour recoller
-quelle sera l'orientation des plis de ton CP dans le projet ? il faut avoir cette info avant d'aller au magasin, sinon ce sera au petit bonheur la chance.
-attention au transport car les pièces n'ont pas de surcote, une pièce écornée sera jetée..
Je confirme que la scie cloche sur le tour n'inspire pas l'idée sécurisée et performante : une scie cloche sans son forêt pilote c'est pas super stable, sur une pièce non plane et en mouvement je ne vois pas comment ça peut tenir le choc plus de 10 perles ni donner un état de surface acceptable.
Pour plusieurs milliers de (grosses) perles, pas sur qu'une méthode artisanale soit adaptée ; il me semble qu'une solution type trépan commandé spécialement pour l'occasion auprès d'un spécialiste de l'usinage serait valable...
courroie direct avec une seule gorge donc une seule vitesse ; petit diamètre et longueur réduite... Vu qu'il n'y a qu'une vitesse je dirais pour du travail en série ; mais ça peut aussi être un outil de fabrication maison...
Le porte outil est peut être une piste : à priori les perçages n'ont pas de role structurel ; soit c'est du à une récupération de matériau pas cher soit ce sont des repères pour un usinage en série.