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649 commentaires
cocoM

à priori on passe plutôt de 40s à 7s sur un arbre qui n'est pas freiné du tout à la base (sur la mienne ça donne à peu près 8 sec pour le démarrage, et 50 pour l'arrêt) ; là la différence est grande.
En terme de sécurité, passer de 10 à 7 secondes ne va pas sauver tes doigts, mais de 50 à 10, ça peut.

La vitesse d'arrêt peut aussi changer la donne en cas de bobo : tu te fais arracher une phalange par la dégau, le temps de réagir, d'appuyer sur l'arrêt coup de poing (si tu en as) et d'attendre l'arrêt de la machine, l'adrénaline qui t'a permis de surmonter le premier choc est en train de redescendre, si tu es un peu sensible, ta tension chute avec, et tu tombes dans les pommes sans avoir eu le temps d'appeler à l'aide à cause du bruit de la machine. Si l'arrêt se fait en 10 secondes après l'appui sur le bouton rouge, tu es encore alerte et vaillant quand le bruit s'arrête, et tu peux crier un coup, faire le 112 sur ton téléphone s'il n'est pas loin...

cocoM

Pour la plaque moteur ça va nécessiter réflexion : en fait si je me lance dans un changement électrique, je pense faire la totale : pour l'instant mon moteur de 3CV sur une RD en 410 de large avec deux fers, ça passe mais ça cale facilement sur les grandes largeurs ; et comme quand ça ralenti la courroie saute... c'est parfois frustrant.
Du coup si je change quelque chose ce sera en premier lieu le moteur pour mettre un 4cv (ou alors étudier la possibilité de découpler moteur d'avance et moteur d'arbre...).
Tout ça pour dire que si je m'y lance, la plaque moteur changera certainement, et qu'il y aura bien d'autres choses à voir niveau câblage.

Une petit réflexion qui m'est venue sur l'impact mécanique des décélérations : il faudrait voir comment se comporte la courbe de décélération en fonction de l'inertie à contrer (si c'est une courbe régulière, peu d'impact mécanique, par contre si elle est brutale en début ou en fin de phase, ça peut à terme user certaines pièces.

cocoM
Je suis d'accord

même pour un plancher de mezzanine en atelier j'ai laissé tombé l'osb, j'en ai eu pour moins cher en massif déclassé.
au delà du prix la facilité de mise en oeuvre en cloison reste un élément

cocoM

LeCongreDebout vu le poids du capot de protection sur ma toupie, en imaginant qu'il me tombe sur le pied un jour où j'aurais eu l'idée saugrenue de venir en sandale il est tout à fait possible de perdre certains doigts... beaucoup moins probable et plus facile à prévenir que pour les doigts supérieurs, mais pas impossible ;)

par Gliron il y a 2 ans
cocoM

Un bon réglage de la scie à ruban pour commencer, peut être passer sur une lame plus large pour limiter la vrille.

Sinon pour éviter le balourd, tu peux partir sur une pièce bien carré. Cela reste un peu "agressif" au moment de casser les coins, mais si ton tour est bien stable il ne devrait pas vibrer. Avec cette méthode il ne faut pas hésiter à faire tourner assez vite : si tu as un variateur fais monter progressivement la vitesse jusqu'à avoir une vibration perceptible, puis redescend de quelques tours. Plus ça tourne vite, moins tu auras de temps où la gouge est en l'air, et plus tu prendras des copeaux fins et réguliers.

cocoM
( Modifié )
Je suis d'accord

tout pareil, la fraise hélicoïdale c'est vraiment bien pour le contrôle.
Pour le tenon la défonceuse me semble moins efficace que d'autres méthodes : circulaires (que ce soit portative, sous table ou radiale) ; scie à ruban (demande une SAR réglée au poil mais tellement efficace sur des gros tenons) ; mix entre circulaire et outils manuels...

cocoM
( Modifié )
Je suis d'accord

Une question intéressant à te poser aussi : est-ce que tu as dans un coin de ta tête l'idée un jour de te mettre à ton compte ?

Dans ce cas le CAP menuisier t'ouvrira une porte supplémentaire car la menuiserie est une profession protégée, autrement dit il faut le bon CAP pour s'appeler menuisier, avoir le bon code APE et les bonnes assurances...
L'ébénisterie à l'inverse n'importe qui peut s'appeler ébéniste ; donc si tu as un CAP menuisier et que tu veux faire du meuble marqueté, tu as "juste" à apprendre les techniques.

Pose-toi aussi la question de ton niveau actuel (pour ça si tu es à Pôle emploi tu peux demander une période de mise en situation en milieu professionnel avec pour objectif l'auto-évaluation de tes compétences face au réel du métier). Car rien de plus dur à vivre en reconversion à 29 ans que de retourner à l'école et d'avoir l'impression d'arriver en maternelle.
Dans mon cas j'avais le niveau avant ma reconversion pour passer le CAP menuiserie d'agencement en candidat libre, mais pour autant je ne me sentais pas du tout assez bon sans passer par une formation.
J'ai donc choisi la formation qui me donnait le plus de compétences nouvelles par rapport à ce que je faisait déjà : ébénisterie avec option restauration (soit tournage, marqueterie, sculpture, dorure, patines, paillage/cannage... tout un tas de compétences "annexes" dont j'ignorais parfois jusqu'au nom). Ca m'a permis de m'éclater pendant 8 mois en formation.

cocoM

il m'arrive de tourner en conservant le coeur, par exemple des champignons, ou une pièce qui va être évidée sur toute la longueur (pied de lampe).
et comme je l'ai dis j'adapte mon séchage à la rareté du bois : hier j'ai récupéré quasi 2 mètres cubes de cerisier ; coupé trop tard dans la saison (les bourgeons démarraient leur pousse).
Le cerisier est d'expérience un bois qui fend assez peu au séchage, que je trouve assez facilement, qui se travail très facilement en vert. Le fait qu'il ai été coupé en pleine montée de sève me fait craindre un comportement très instable de l'aubier, l'écorce se détache facilement (c'est le moment de greffer) donc difficile d'envisager des pièces où je conserve l'écorce.

Avec toutes ces informations je réfléchis à ma façon de travailler ce bois :
-ce n'est pas un bois "rare", donc si j'en perd ce n'est pas grave, j'ai d'autres choses plus urgentes à faire que de préparer ce lot.
-coupé vert, il faut que je garde le maximum de surlongueurs pour éliminer les fissures en bout lors de l'ébauche => mes 20% de marge en longueur deviennent 40% sur les gros bols (plus de 25cm) ; sur les pièces plus petites je garde assez de longueur pour ensuite recouper 3 ou 4 bols.
_comme c'est un bois courant, je ne vais refendre et prendre soin du séchage que des grosses sections ; celles qui vont faire moins de 25cm de diamètre seront stockées à l'arrache et travaillés au fur et à mesure des besoins en adaptant la technique de travail au séchage à l'instant T (choix de travailler en double tournage ou de faire une pièce fine qui se déformera au séchage).

cocoM
Je suis d'accord

Bien d'accord, la titebond 3 c'est un colle vinylique sans solvant... comme plein d'autres. Elle est résistante à l'eau (ce qui est plutôt intéressant pour l'alimentaire qui se lave)... comme la bostik R64 ou la kleiberit 314.3 par exemple
Elle est approuvé contact alimentaire par la Food and Drug Agency (norme américaine, que les marques cités précédemment ne se prennent pas la peine de demander par ce que ce n'est pas leur marché).

cocoM

et bien... sur un escalier indus j'ai testé la différence de vitesse entre deux méthodes pour les deux limons : sur l'un gabarit et fraise à défoncer (fraise neuve CMT et défonceuse triton TRA) ; sur l'autre des traits de scie circulaire pour dégrossir et ciseau/maillet pour finir.
j'ai mis moins de temps avec la deuxième méthode, le résultat était bien plus propre, et il ne m'a pas coûté une fraise.
Dans ton cas, je tenterais le dégrossi à la tronçonneuse et fini au ciseau.rabot.

cocoM

Non je n'utilise pas la bande pour le bois (ou très très rarement). C'est tout simplement une question d'ergonomie : pour être à l'aise en affûtage ma bande est assez haute, et si j'essaye de poncer à cette hauteur là je suis moins à l'aise qu'avec une portative sur mon établi. En plus l'aspiration des poussières étant plus efficace sur mes ponceuses portatives, ça me donne encore moins envie.
Il m'est arrivé au début de l'utiliser pour "restaurer" du bois de récup pour lequel je craignait des clous ou graviers. Maintenant j'ai une paire de fers "sacrificiels" sur ma raboteuse, et un rénovateur fartools pour retirer
terre et graviers sur les bois douteux.
Je l'utilise encore en ponçage bois dans quelques cas de figure : façonnage de manche d'outil pour mes haches, serpes etc... ça permet de s'affranchir du fil du bois après avoir dégrossi à la plane et ça compense mon absence de râpe. Et aussi pour "dégauchir" quelques plaquettes trop petites pour passer en raboteuse (typiquement j'ai débité des planchettes de buis gavées de contrefil de 3-4mm d'épais sur 5cm de large pour faire des inclusions ; je colle ces planchettes sur un cp épais (25mm) et je ponce au gros grain).

Le gros lapidaire je l'ai créé pour faire les gabarits d'un canoë en strip planking (formes uniquement convexes, et pour suivre le plan qui était collé directement sur la plaque). A part cette utilisation, je ne l'ai jamais remis en place car le temps de réglage de la table pour qu'elle soit bien perpendiculaire est bien trop long.

cocoM

Pour la défonceuse, oui il est possible de faire mortaises et rainures sur la pièce plutôt que sous table (c'est même mieux pour les mortaises). Il faut trouver un système de mise sous table qui te permette de ressortir ta défonceuse sans galérer (ça dépend du modèle).

La kity 636 est une bonne référence en RD, il y en a partout, ça se règle et se répare bien...

La lamelleuse ne sert pas à renforcer un assemblage structurel, son seul et unique but c'est de placer automatiquement le chant au bon niveau lors d'un assemblage.
Tenon mortaises traditionnels ou faux tenon (domino) sont la solution.

Pour la SAR, il y a plusieurs sujets (en questions et pas à pas) qui l'abordent. Le premier point de déviation à éliminer c'est la lame : bien avoyée, affûtée et correctement tendue ; et plus le ruban sera large (dans la limite des capacités de ta scie) mieux ce sera. Ensuite les alignements de volants : tes deux volants doivent être sur le même plan (il y a plusieurs de façon de le vérifier, et plein de façon de régler selon les machines).
Ensuite l'état des garnitures de volant et le réglage des guides lames.
Et enfin le réglage du guide de coupe : comme le rappel Boisenformes le guide de délignage doit comporter un système de compensation de la déviation.

Avec tout ça et un peu d'habitude la SAR peut être un outil très précis pour la coupe de grande hauteurs la preuve

cocoM

pierrotb

Pour les montages lamelo je pense coupler avec une grosse vis en biais l'assemblage d'angle. (Exemple: Autre post intitulé "Creation meuble noyer massif"). Qu'en penses tu?

Pas grand chose de plus que ceux qui ont déjà répondu.. le lamello sert à aligner (sur l'épaisseur, car en latéral il conserve du jeu) et n'apporte rien structurellement. La vis biaise si elle est de bon diamètre vient certes créer un assemblage mécanique, mais elle vient surtout créer une zone de cisaillement dans ta traverse car elle est dans un matériau plus dur et d'un diamètre très fin.
En s'inspirant de ton idée, il serait éventuellement possible de remplacer ta vis biaise par un tourillon lisse de bon diamètre collé... Ou d'utiliser tes lamellos pour aligner le cadre, et de percer tes montants de part en part pour y mettre deux tourillons par assemblage sans avoir à se poser de question sur l'alignement des tourillons. Il seront apparents en bout, mais en prenant des tourillons d'un bois qui contraste bien ça peut donner un style.

L'inconvénient de toutes ces méthodes : ça devient aussi long à mettre en place qu'un tenon mortaise à la main pour un résultat moins qualitatif. En faisant tes tenons mortaises à l'électroportatif (défonceuse pour la mortaise, scie sous table pour le tenon) tu vas gagner du temps si tu as une belle série à faire (au moins 4 portes). A la machine combinée (mortaise à la mortaiseuse en bout d'arbre et tenon à la toupie) il te faudra au moins une dizaine de portes pour gagner du temps par rapport à l'électroportatif... et un investissement à 4 chiffre machine et outillage.

Les tables rallongées sur la kity, ça peut être bien si c'est bien fait... ou pas. Attention à garder de la place dans ton atelier, des grandes tables c'est bien, mais si tu n'en a réellement besoin qu'une fois tous les 4 mois, il vaut mieux gagner 1m² qui lui te servira tous les jours et galérer trois fois 5 min par an à mettre en place des servantes...

Il faut surtout bien réfléchir à ton atelier, ce que tu veux y faire, comment etc... et investir au fur et à mesure. Ne pas foncer tête baissée et acheter ce qu'il se fait de mieux pour des pros avec un atelier de 300m² alors que tu n'es pas pro et que tu n'as pas un atelier de 300m²...

cocoM
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Je suis d'accord

et en plus vu que le titane c'est super dur, il va falloir acheter les pierres diamant qui vont bien pour remplacer ton archaïque pierre naturelle ; comme ça on vend des plaques d'affûtage en plus du fer.

En version moins "marketeux bashing", est-ce que ça pourrait apporter une meilleure résistance à la corrosion ?

cocoM

dneis Pour moi la corrosion n'est pas un problème puisque mes rabots me servent régulièrement et qu'à chaque affûtage ils ont droit à leur petit coup d'huile. Mais j'imagine que pour certains ça peut être plus envahissant ; je me souviens d'un échange ici avec un menuisier sous les tropiques pour qui la corrosion est un vrai souci.
Et la planche du fer de rabot passant régulièrement à la pierre pour affûtage, la rouille aura moins le temps de s'y installer que de l'autre côté...

Bon j'arrête de me faire l'avocat du diable, je reste persuadé que l'objectif premier c'est d'écouler un stock de titane pour faire des lames moins lourdes et pouvoir les expédier par transporteur plutôt que conteneur ; charge aux acheteurs ensuite de trouver un argumentaire marketing pour justifier ça.

cocoM
( Modifié )

Franchement pas la peine de se suréquiper en tormek ou autre pour réussir à affûter des fers de raboteuse...
Un bloc de bois dur bien stable et bien dégauchi ; deux traits de scie à l'angle voulu dans ce bloc de bois (ou trois ou 4 selon le nombre de lames), et des cartes diamantés format carte de crédit. Il suffit de caler les lames dans les traits de scie, de les y brider avec un petit coin ; y'a plus qu'à faire des aller retours avec la carte diamantée pour affûter.
Coût total : 40€ les trois cartes diamantées de différents grains.
Temps : 10 min (soit moins que les 240 min pour aller chez l'affûteur, revenir et retourner chercher la commande)
Si j'ai pris un caillou, je fais un passage sur la ponceuse à bande avant les cartes diamantées ; c'est un peu plus dur de garder les lames droites mais ça se fait sans diplôme particulier.
Si ma lame commence à être vraiment trop déséquilibrée, là elle va chez l'affûteur (ça arrive une fois tous les 2 ou 3 ans)

cocoM

L'Ecorce du Sycomore bin... 25 km (comme Glaude).
Aller : 40 mn (25km en campagne avec les tracteurs à doubler ça prends 40mn, sisijtejure)
Retour : 40 mn
Retourner chercher les lames quand c'est fini : 40mn
Revenir à la maison 40 mn
40+40+40+40=160mn = 2h40 ...bon d'accord je me suis planté royalement dans mon message précédent, mais en même temps pourquoi on compte tout en base 10 sauf le temps... 😅
et puis 80mn à discuter avec l'affûteur en deux passages chez lui, à dégivrer le pare-brise quand on fait la route en hiver, ou s'il y a des travaux sur la route ça vient vite...😝

Et le pire dans tout ça : officiellement j'habite dans la même commune que mon affûteur (notre commune fait presque 30kms d'un bout à l'autre)

cocoM

benjams : y'a plein d'autres avantages : j'ai de la place pour stocker mon bois, personne ne se plaint du bruit, y'a des hais partout autour avec plein de bois de tournage intéressant, le manger en direct du producteur au pas de ma porte... en plus les routes ne sont pas si mal, la seule qui soit vraiment pourrie c'est celle qui va chez l'affûteur ; quand je vais chercher mon bois c'est 40kms mais je ne mets que 30 min...

cocoM

hmmm... trop simpliste à mon goût comme calcul.
Le taux horaire moyen facturé dans la profession c'est 45€ de l'heure, ok.
Mais ce taux horaire moyen il couvre quoi ?
-le salaire direct
-le salaire indirect (les cotisations)
-l'amortissement du matériel
-les charges d'entreprise (assurance, banque, compta, taxe foncière, traitement des déchets...)
-l'atelier (location, électricité, eau...)

Ce qui compte au final c'est ce qu'il reste dans les deux premières lignes, et pour faire augmenter ce chiffre, soit tu augmentes le taux horaire global, soit tu fais baisser les autres lignes.

Il peut exister des effets de seuil : par exemple faire 30 armoires par an peut se faire dans mon garage, mais pour passer à 40 je dois absolument louer un lieu de stockage en plus, il vaut mieux que je reste à 30 armoires en cherchant à récupérer le moindre centime de plus value. Arrivé à 50 armoires, la tendance s'inverse car les 20 armoires en plus me rapportent plus que le coût de location...

Il faut aussi considérer la rentabilité non pas financière mais humaine : le commercial certains aiment ça, d'autres non. Faire du travail bête et méchant à l'atelier même chose. Si tu as le choix entre gagner 20€ net de l'heure à faire quelque chose que tu n'aimes pas ; ou 10€ à faire quelque chose qui te plais, le choix n'est pas si évident...

cocoM

Kentaro
Erebor
je suis entièrement d'accord sur le fait qu'il ne faut pas simplement se dire "les matériaux coûtent moins cher, donc c'est rentable". La méthode de calcul présentée par Kentaro je l'utilise régulièrement quand je fais mes conceptions/devis, à ceci près que j'applique une grille avec des taux horaires différents selon l'étape du projet. C'est une bonne approximation qui permet de ne pas perdre trop de temps sur le devis.

Où je trouve que c'est simpliste, c'est de ne proposer QUE cette méthode là où c'est potentiellement le modèle d'entreprise complet qui est impacté. Je vois plusieurs entrepreneurs autour de moi qui en c***nt parce qu'ils n'ont jamais été avertis notamment des effets de seuil et ont voulu appliquer à une entreprise individuelle les recettes d'une PME de 30 salariés...
Après quelques années à traîner sur l'ADB je me doutes bien que chacun aurait une réponse plus complète, nuancée et complexe dans une discussion de vive voie ; mais à la lecture des premiers messages, j'ai été pris d'un doute sur le fait qu'un nouveau venu arrive à percevoir cette nuance implicite 😉

cocoM

En y repensant je finis par penser que le coeur de cible c'est plutôt l'amateur qui utilise sa machine le week end, et n'a pas envie de perdre 20min sur la précieuse demi-journée qu'il a réussi à consacré à son atelier pour changer un fer... d'autant plus que comme il ne le fait pas souvent, les 2O min peuvent rapidement devenir 40 ou plus...

En entreprise, je ne vois pas une boîte moderne "manger" autant de fer comme tu dis. Par contre une boîte qui passe régulièrement de bois européens à bois exotiques chargés en silice pourrait vouloir passer de fers HSS à fers carbure plusieurs fois dans la journée, et là le temps gagné aux changements de fers, et surtout le réglage automatique des fers peut devenir intéressant.