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673 commentaires
cocoM
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Je suis d'accord

buis, houx, cormier ou poirier sont assez durs et stables parmi les essences trouvables dans le nord. Le poirier est intéressant si tu veux jouer de la teinte car il prend particulièrement bien les couleurs. Pour trouver du cormier, faire un tour du coté des anciens moulins à vent, les mécanismes étaient en partie en cormier et il en était souvent planté à proximité.

cocoM

Slick La première année mon coin garage me permettait de rentrer la voiture complète après 1h de ménage, la deuxième je pouvais rentrer soit l'avant soit l'arrière pour faire un peu de mécanique après 1h30 de ménage, maintenant il me faut 2-3h de ménage et déplacement de machines au transpalette pour pouvoir faire une vidange ;)

cocoM
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je sais que mon affuteur commence toujours par nettoyer les lames ainsi donc l'idée est bonne ; par contre aucune idée du produit utilisé.

par Ara il y a 2 ans
cocoM
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Plutot que cire il faudrait parler d'encaustique (c'est un détail, mais quand on entend cire on pense que c'est 100% naturel et inoffensif, alors que la thérébentine ou l'essence F c'est quand meme pas anodin).

Perso pour limiter les vapeurs, j'utilise plutot une huile-cire faite maison qu'un encaustique. L'effet n'est pas le meme, et l'huile rend impossible de changer de méthode de finition derrière, donc ce n'est pas la panacée pour autant.

Ma recette : faire chauffer de l'huile (de paraffine, de lin ou de tung pour une teinte de la plus neutre à la plus foncée), attention de ne pas trop chauffer (60-70° suiffisent) ; y faire fondre la cire qui représentera à peu près 40% du mélange (mélange de cire d'abeille, carnauba et cire de gomme laque chez moi, mais ça peut etre uniquement cire d'abeille, jaune ou blanchie selon l'effet visuel recherché).
Une fois refroidi, ça donne une texture beurre mou, que j'applique au chiffon (coton pour éviter les peluches) ; puis lustrage vigoureux, l'idée étant de faire chauffer le mélange en surface pour favoriser la péntration de l'huile dans le support bois tout en conservant la cire en surface (la plupart du temps je mets un tempon à lustrer sur ma ponçeuse). Après refroidissement, j'essuie le surplus éventuel ; puis je laisse "sécher" (en réalité c'est plutot l'huile qui fini de migrer dans le bois pour laisser la cire en surface) attention, c'est une phase longue (48-72h) ; et enfin un coup de lustrage à la brosse si je veux un effet satiné ; rien du tout pour un effet mat.

Quelques variantes pour varier les effets : lorsque le mélange refroidi, il y a un moment où il n'est plus complètement liquide mais pas encore solide ; on peut en profiter pour y intégrer en remuant bien des poudres diverses : pigments pour une cire teintée, ou poudre de ponce/terre de diatomée pour une cire à polir.
_les cires pigmentées, elle peuvent donner un effet cérusé, intéressant (ou repoussant selon les gouts et les couleurs) sur un bois à pores ouverts ou qui a été préalablement travaillé à la brosse métallique (attention, ça accroche la poussière donc l'aspect d'origine ne va pas etre durable sur des surface horizontales)
_la cire à polir, je l'utilise énormément au tour à bois sur les bois à grain fin (fruitiers, buis...) après un ponçage bien poussé (jusqu'au grain 400) ; cela donne un effet satiné que j'adore). Je l'utilise également comme couche finale après un vernis (comme on le ferait avec du polish de voiture) ; sur un vernis brillant on conserve la transparence, tout en limitant l'effet miroir.

cocoM

oui l'équilibre global est plutot bon est bon, c'est plutot la non régularité qui est dure à intégrer, d'autant plus que meme si je bosse 90h je suis à la maison tout le temps puisque l'atelier est sur place, donc meme en étant au courant quand elle fait une journée avec réunion finissant à 21h c'est dur de rentrer et de voir que rien n'a bougé depuis le matin.
C'est en grande partie une friction entre un mode de vie de salarié (horaires réguliers, vacances et week ends connus à l'avance...) et un mode de vie d'entrepreneur (horaires imprévisibles, dates de vacances connues à un retard de chantier pret, week end qui saute parce qu'il faut assurer un SAV...) ; ces deux modes de vie devant intégrer un couple alors que le couple s'est construit avec d'autres codes...

cocoM
Je suis d'accord

La ponceuse à bande ça peut faire peur au premier abord, mais avec des bandes de bonne qualité ça marche très bien sans chauffer outre mesure.
Perso l'affutage c'est devenu 90% de mon utilisation de la ponceuse à bande sous table, alors que ce n'était pas du tout l'idée de départ.

par Sebastienmar il y a 2 ans
cocoM

Il faudrait aussi savoir à quel usage tu destines cette scie : chantournage, débit, refente, préparation de pièces à tourner ?...

cocoM
Je suis d'accord

Déjà testé pour une application en extérieur, ça marche, mais la térébenthine bien que d'origine naturelle n'est pas inoffensive.

cocoM
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Pas de réponse, juste un commentaire : attention avec la bache ! Souvent sous une bache c'est mal ventilé, et si elle prend le soleil attention à l'effet de serre. Pour stocker du bois en cours de séchage sous bache, il faut essayer de créer un auvent avec la bache qui protège de la pluie mais qui laisse l'air circuler par les cotés.

cocoM
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Je suis d'accord

C'est la version "à l'ancienne" de l'outil proposé par Oak ; avec quelques avantages à mon sens :
-le nombre de points que tu peux marquer est illimité, sur la marche palière par exemple ça peut être très confortable
-tu peux utiliser une seule règle, et une feuille par marche ; ce qui fait que tu peux prendre tous tes gabarits, faire toutes tes découpes en atelier avec le confort associé et arriver avec toutes tes marches déjà prêtes à poser. Le gabarit araignée t'oblige à faire pièce par pièce et à travailler sur place ; c'est un avantage pour un artisan qui cherche à ne faire qu'un seul voyage sur le chantier, mais si ton atelier est proche du chantier pourquoi se priver du confort et s'imposer un ménage du chantier plus important ?

cocoM

toitetmoi dernière utilisation en date : un aménagement de camion (VV T4). Pour faire les découpes du plancher en suivant les passages de roues, indiquer les emplacements de perçage pour boulonner la banquette arrière, et même faire des courbes (il suffit de prendre un point tous les 10 cm, et de les relier avec une règle souple).

cocoM

autant pour moi j'ai donné le lien avec le prix promo ; le lot tarif plein
Ca fait cher la sacoche, mais au moins ils sont dispo.

Le lien de sciunto marche aussi, entre les deux gammes celle avec manche en charme à virole est plutôt adapté pour de la menuiserie où tu vas taper dessus, manche en orme plus intéressante pour le travail de précision grâce à un biseau latéral plus marqué (queues d'arondes, retouches d'assemblages)

cocoM

Grabouille +1, sans ce genre de presse, difficile d finir le projet en 3 jours, ou alors il faut impérativement commencer par le placage pour avoir de quoi s'occuper pendant le temps de séchage.

cocoM

j'utilise occasionnellement des cales en bois vissées dans le sol pour caler du matériel sur ma remorque, parfois jusqu'à 800kg et ça tiens sur la route, donc des cales bien dimensionnées ne devrait pas bouger à cause du tour, tu te sera alerté du mouvement bien avant.

cocoM

dneis +1
j'ai eu la même mésaventure sur un cerisier, seulement sur le premier mètre au niveau du sol dans mon cas mais l'aspect était exactement le même.

cocoM

Ara
Je pratique le prix libre sur mon stand de tournage pour certaines pièces (toupies, champignons).
Effectivement ça met mal à l'aise. Mais l'intérêt c'est de pouvoir rebondir sur ce malaise pour embrayer sur l'explication de ton métier et ; en fonction de la personne en face ; de tes choix de fonctionnement d'entreprise, de ta vision macroéconomique sur l'évolution du marché de la toupie en buis sur la décennie à venir...
Parfois je rajoute deux éléments concrets pour aider au calcul : combien me coûte la fabrication (à une vache près) et combien de temps il me faut.
Et bien sur le conseil de dependancesbois : pas de jugement ! Sur certains marchés je mets une tirelire comme ça je ne vois même pas ce que les gens donnent, ça les aide à ne pas rougir du prix qu'ils ont déterminé (certains au contraire veulent absolument payer en main propre et essayer de lire au fond de tes yeux si le prix est correct).
Les petits plus surprenants avec ce fonctionnement, c'est d'une part que les gens donnent souvent plus que ce que j'aurais demandé en prix fixé ; et d'autre part que c'est avec les enfants/jeunes que l'on a les discussions les plus ouvertes et qu'on peut pousser la démarche plus loin (troc).

cocoM

lamalleencoin dans mon cas précis, les produits qui sont à prix libres correspondent aux produits "d'appel" du stand. La matière première ne m'a rien coûté (je réalise ces pièces avec des chutes, de la récup etc...), et le temps de travail est minime (5-8 min/pièce).
Leur rôle sur le stand est d'avoir des produits coup de coeur pour un client qui a envie de soutenir mon travail mais pas les moyens de prendre un saladier à 80€ ; ou, quand je fais des démos sur place, pour le gamin qui a les yeux qui brillent en voyant la pièce se créer en direct et est tout content de pouvoir partir avec grâce aux 2€ que ses parents lui ont donné pour s'acheter un coca.
Le prix libre, c'est aussi pour moi l'occasion de lancer le débat de société sur ce que vaut une heure de travail : comme tu le dis ce n'est pas la même pour un cadre ou pour un prolo (d'ailleurs étonnamment les prix que je constate sont plutôt l'inverse de ce que tu décris ;) ; mais aussi pour un parisien qui loue son studio pour un SMIC et le creusois qui a une maison avec jardin et atelier pour moitié moins. Derrière le malaise initial c'est mon boulot de camelot de mettre les gens à l'aise sur le sujet, de leur donner des clés pour éclairer leur choix de prix...
Quand je reçois 2€ pour une toupie, je suis content car c'est souvent accompagné du sourire d'un enfant. Si on me donne une somme que j'estime trop grande au premier abord je demande systématiquement si la personne veut la monnaie ; et si elle me répond non j'estime que je n'ai pas survendu ma pièce, mais plutôt reçu un encouragement à continuer mon travail de la part d'un humain avec lequel j'ai eu un bel échange.
Le point crucial du prix libre pour moi c'est qu'il doit être pédagogique, même quand j'ai ma tirelire et que je ne sais pas combien j'ai touché, il y a forcément un échange humain qui précède l'échange monétaire.

Dire le prix est libre pourrais laisser entendre que tu est pas certain que le prix que tu demande est juste ?

Là dessus j'irais plus loin : aucun prix n'est juste et en même temps tous les prix sont justes...
Il y a des coûts liés à une heure de travail que tu as cité : matériel, cotisations, élec... Ces coûts, il ne sont pas les mêmes pour moi qui dépense en tout et pour tout 150€/mois pour faire fonctionner mon entreprise que pour mon collègue nantais pour lequel ce prix correspond à peine à sa prime d'assurance... Si je facture un taux horaire qui me permettra d'avoir le même revenu final que lui, ce sera de la concurrence déloyale ; et si je facture au même taux horaire que lui mon revenu final est exorbitant (et là pour le coup je suis mal à l'aise).
On valorise aussi une expérience, un savoir faire... qu'est-ce qui justifie que mon savoir faire vaut plus que celui d'une femme de ménage ? et moins que celui d'un cadre ? à part les préjugés de la société je ne vois pas.
Et si je pratique le même prix quel que soit le revenu de la personne en face, c'est égalitaire, mais est-ce que c'est juste ? Son pouvoir d'achat résulte t-il d'une logique implacable, ou simplement d'un coup de chance ou de malchance ???
Tout ça pour dire que prix libre ou prix fixe, je suis certain que mon prix n"est pas juste. Mais pour autant je n'estime aucun des arguments qui me servent à déterminer ce prix fondamentalement injuste, et en ce sens il est forcément juste.

cocoM

j'allais le dire, métabo/maffel etc ont lancé un groupement du même type il y a plusieurs années... et il rste 40 types de batteries sur le marché.
Ils sont bien mignons tous ces vendeurs de machines à vouloir vanter la technologie révolutionnaire de leur batterie du futur qui sera obsolète bien avant que les charbons du moteur aient cramés ; faudrait pas qu'ils oublient qu'avant la batterie, c'est la qualité de l'outil qui doit servir d'argument de vente.