Erebor entre une radiale et une scie sur table d'occasion, pour un budget de 300€ tu as une radiale correcte et une scie sur table... disons incorrecte. Fabriquer un chariot de coupe qui coupe droit pour un débutant n'est pas si simple, et la radiale est beaucoup plus facile à ranger pour utiliser le garage comme garage entre deux coupes de bois. Perso j'ai démarré avec une radiale et meme maintenant que j'ai les deux j'utilise encore la radiale 90% du temps. Pour moi la scie sous table devient indispensable quand on coupe régulièrement du panneau 'massif ou dérivé) mais pour du massif de mr tout le monde (bardage, parquet, lambris, petits meubles avec assemblages vissés; étagère...) la radiale est bien assez précise et pleine d'avantages.
pas vraiment. c'est une huile assez épaisse, donc à moins de subterfuges comme application sous vide, à chaud ou diluée à la térébentine elle imprègne le bois sur une faible épaisseur (plus ou moins importante selon la porosité du bois). C'est aussi une huile assez fortement siccative (une histoire de taux d'acide gras insaturés qui se combinent entre eux sous l'action de l'oxygène pour former des polymères). La dureté du film est la dureté des dits polymères ; donc dans la majorité des cas pas plus que celle du bois.
Sur des bois très tendres (peuplier, tilleul...) elle peut etre très légèrement supérieure, mais c'est pas fou ; et comme l'imprégnation est peu profonde, le film dur en surface n'empèchera pas le bois de marquer (comme une couche de caramel sur une crème brulée qui va facilement casser car il est sur un support mou).
ndo pour durcir le bois de manière écolo, à part le brulage qui peut sur certains bois (les résineux par exemple) créer une couche plus dure en surface, y'a rien. Dans tous les cas meme avec de la pétrochimie, le phénomène de couche dure sur un support mou ne sera résolu qu'avec de l'imprégnation sous vide/sous pression. Il est plus simple et au final plus économique de choisir une essence adaptée. Pour combiner l'aspect d'un bois tendre qui nous plait avec la résistance, on peut passer par le placage sur une base résistante (par ex un CP chene) ; la finesse du placage (0,6mm) fait qu'il sera intégralement imprégné par la finition et qu'une finition dure rendra la surface plus résistante. Par contre les finitions "écolos" resteront quoi qu'il arrive moins dures que certaines finitions pétrochimiques (résine de stratification par ex).
faut lui laisser une chance, un poirier peut vivre plus de 200 ans donc il peut encore avoir la vigueur de repartir.
Au printemps prochain, il sera temps de voir s'il repart, et s'il a sacrifié des branches. Une belle taille pour enlever les branches mortes qui pourraient tomber sur ceux qui profitent de son ombre sera suffisante.
il y a plein de critères qui entrent en jeu : mon atelier est borgne, certes je n'ai pas de lumière naturelle, mais je n'ai pas non plus besoin que l'éclairage soit au niveau de la lumière du jour car je n'ai pas à concurrencer la lumière du jour. Une fois dans mon atelier mon oeil s'habitue à la lumière faible, et tout va bien. Et tout s'échelonne ainsi par la suite : mon éclairage de fond est "faible" donc pas besoin d'éclairages d'appoint puissants pour passer au dessus.
En plus de ça je trouve personnellement qu'on a tendance à tout suréclairer ; entre les écrans omniprésents, l'éclairage public et les LEDs qui permettent de se croire à versaille sans casser son PEL dans la facture d'électricité ; je trouve que nos yeux deviennent fainéants, et on oublie que nos autres sens peuvent nous aider à nous orienter et à faire plein de choses. Mon atelier c'est un peu mon havre de pénombre dans ce monde de lumière criardes. 300 lux c'est surement une bonne mesure pour un confort moyen dans un gros atelier ; mais personnellemnt je ne trouve pas ça plus confortable.
un défaut du bois seul n'explique pas tout : c'est la combinaison avec la finesse du fer, la chauffe/mauvaise trempe potentielle, un éventuel défaut d'usinage du fut... Dans tous les cas le matériel n'aide pas. Si en plus ta machine fonctionne mal depuis la piste d'un boulon qui vole, d'un cran d'engrenage qui casse ou autre est loin d'etre à exclure.
Dans mon cas la casse s'est faite à un défaut du fut : il est vieux (1930) et a vécu, il y a un défaut de planéité dans la rainure du fut (PE quelques centième de mm limé à force d'enlever/remettre les fers) et c'est là que ça a cassé. J'ai eu des arrachemetns bien plus violents à d'antres endroits du fer sans problème si ce n'est des petites dents qui se rattrapent à l'affutage.
Et j'avoue avoir été encore plus motivé à consacrer 1/7 de ma vie sur 9 ans à écrire L'Air du Bois pour prouver qu'un modèle non lucratif, sans publicité et capture de données était possible.
et c'est une réussite : le site est actuellement financé avec 4 ans d'avance, je connais pas les stats mais je pense qu'on est bien plus que 150 utilisateurs réguliers ; tout en étant ouverts à tous parce que pas besoin d'etre inscrit pour accéder au contenu... merci encore à ton 1/7 (les six autre méritent aussi un petit bisou)
Créative commons, gratuité, ouverture... malheureusement si ces mots sont la base de l'utopie internet ; il faut se battre pour faire exister des plateformes comme l'ADB qui cochent les cases... dans l'internet des années 2010/2020, si on veut exister il faut soit passer par le grand G ; soit accepter que l'ouverture ne sera que de façade, car on se fermera à 90% de la population mondiale qui ne sait meme pas que sans google elle ne sait rien faire sur le net.
Pour moi c'est bien ça le plus gros risque de l'entre soi : pour faire plaisir à une "minorité" militante on va se fixer une charte très très lourde, et les 90% de la population qui ne sont pas militants ne vont pas suivre car la "lourdeur" va trop loin pour eux.
L'entre deux proposé par l'ADB me semble équilibré : on a quand meme le courage de nous proposer de lire la charte CC avant de publier une photo, comparé à insta ou pinterest c'est déjà de l'extrémisime ; et quand on utilise ces réseaux pour attirer du monde chez nous, on le fait en leur montrant ce qui devrait etre systématique quand on partage une image : la source, les méta-données etc...
avec de la gomme laque astra (la plus raffinée, et donc la plus claire). Par contre en terme de finition il faudra pousser un poil plus car contrairement à une laque "moderne" la gomme laque remplis assez peu les irrégularités du bois.
Le procédé que j'utilise pour mes saladier tournés : Ponçage au grain 320, relever les fibres avec une éponge humide, égrener, une première couche de gomme laque généreuse (appliquée à l'éponge plutot qu'au tampon) mais assez fortement diluée (environ 100g de paillettes/L), une nuit de séchage, puis ponçage aux grains 320,400 puis 600 (attention à ne pas trop appuyer, sinon le papier de verre se colmate). Cette étape me permet de sauter la phase de remplissage à la ponce (je trouve que le remplissage à la ponce ne met pas bien en valeur les loupes ou les pièces très contrastées)
A partir de là ; je passe au tamponnage à proprement parler : sur le tour j'utilise une gomme laque épaisse (300g/L) avec la vitesse de rotation au minimum (35tr/min chez moi). A la main, je passe sur une gomme à 150-200g/L appliquée en faisant des 8. Dans un cas comme dans l'autre, il faut trouver le bon dosage sur le tampon : pas sec mais pas coulant.
Quand j'ai atteint un état qui me plait, j'aime bien finir par un polissage à la cire abrasive (encaustique maison à la cire d'abeille et huile de pépin de raisin enrichie avec de la poudre de pierre ponce) : ça garde une finition brillante, très lisse au toucher, mais ça casse l'effet miroir, ça que je trouve très bien dans nos intérieurs modernes avec des éclairage LEDs qui piquent les yeux.
Nairod le ponçage sur tour n'est pas forcément si simple qu'il n'y parait : déja pour les saladiers je les fais systématiquement en bois de travers, donc lors d'une rotation il y a alternance bois de bout/bois de fil qui n'est pas des plus simples à poncer. Ensuite, lorsque la pièce est fine, elle se déforme (elle s'ovalise) dès qu'on applique une pression, donc il faut trouver la bonne vitesse de rotation pour que la pression du papier de verre soit constante ; et enfin je fais beaucoup de pièces à bord "bruts" (avec l'écorce), ce qui implique que quand on s'approche du bord lors d'une rotation il y a alternance vide/bois, beaucoup trop dangereux à poncer avec le tour en rotation.
buis, houx, cormier ou poirier sont assez durs et stables parmi les essences trouvables dans le nord. Le poirier est intéressant si tu veux jouer de la teinte car il prend particulièrement bien les couleurs. Pour trouver du cormier, faire un tour du coté des anciens moulins à vent, les mécanismes étaient en partie en cormier et il en était souvent planté à proximité.
Slick La première année mon coin garage me permettait de rentrer la voiture complète après 1h de ménage, la deuxième je pouvais rentrer soit l'avant soit l'arrière pour faire un peu de mécanique après 1h30 de ménage, maintenant il me faut 2-3h de ménage et déplacement de machines au transpalette pour pouvoir faire une vidange ;)
des lames bosch, un peu toute la gamme selon le type de travail. En l'occurrence c'était des lames spéciale bois dur. Il y a aussi le réglage de l'oscillation qui joue : trop et la machine est incontrolable, pas assez et elle n'avance pas toute seule et il est trop facile de forcer l'avance. Un petit coup de paraffine le long du trait de coupe aide aussi.