+1 J'ai à peu de chose près le meme rythme sur les gouges à creuser, la première en un an, la suivante en a deux et il reste un gros tiers de la gouge.
Les tourets à eau sont intéressants pour les outils en acier carbone car ils se détrempent plus vite, mais pour le HSS des outils de tournage ça me semble pas du tout indispensable.
En plus de ça pour faire le premier profil sur un outil neuf, il faut beaucoup moins de temps avec une meule à sec.
avec une meule blanche de bonne qualité et un redresseur de meule ça convient pour les outils de tournage, plus de largeur n'est pas nécessaire voir meme contre productif car conserver son geste d'affutage tout en se déplaçant sur la largeur de la meule pour uniformiser l'usure n'est pas simple.
idem, le coté "trompeur" des annonces à 1€, 10€ ou gratuites qui sont en fait des annonces faire offre est énervant ; mais personnellement je ne me sens pas en phase avec l'acharnement contre les annonces "faire offre".
Je suis peut etre naif, mais j'ai du mal à imaginer une armée de vendeurs aux dents qui rayent le parquet et qui mettent des annonces sans prix simplement en espérant tomber sur le gogo qui va proposer plus. J'ai souvent répondu à des offres de ce type ; et soit c'est une vrai arnaque (du genre c'est mon cousin qui vend donc je peux pas faire de photo...) ; soit je suis tombé sur des personnes qui vendent le stock d'un parent décédé et n'ont pas le moral de faire une annonce pour chaque objet avec les recherches et études de marché associées ; soit sur des pros qui vendent du matériel HS, qu'ils savent réparable mais n'ont pas le temps de faire eux meme, et qui laissent le prix libre en fonction des réparations à effectuer.
Jamais de gros méchant requin qui attend juste le pigeon qui vole trop près.
Moi meme je me suis retrouvé dans le second cas de figure plusieurs fois, et j'ai testé des annonces
-avec un prix "normal", et une mention à débattre dans l'annonce ; résultat pas terrible, les rares qui ont pris la peine de lire l'annonce veulent complètement casser le prix sans meme venir voir, les autres demandent si c'est état neuf.
-en mettant 1€ (par convention équivalent à "faire offre" sur LBC) ; les contacts par mail me permettent de faire le tri entre les acheteurs sérieux et les casse c***s ; et les acheteurs sérieux je les contact systématiquement par téléphone pour bien leur expliquer la chose avant qu'ils viennent, et là j'annonce mon prix espéré, la marge de négo etc...
Boris Beaulant
ta lecture des choses me fait un peu mal là ;)
disons que de base la vente par correspondance est contre nature pour moi : une vente c'est avant tout un échange de biens entre humains. En passant par une annonce on fait déjà disparaitre un gros morceau de chaque humain.
ensuite je pars plutot du constat que malheureusement sur les site d'annonces, beaucoup ne semblent pas lire les détails de l'annonce, et l'absence de relation directe entre acheteur et vendeur ne permet pas d'expliciter clairement les termes de l'accord si l'un des deux partis ne prend pas la peine de prendre les informations disponibles.
En posant le négociation du prix (faire offre) comme préalable à l'accord, j'impose un contact vendeur/acheteur plus poussé que de sortir sa carte bleue et attendre la livraison mondial relay ; ce qui pour moi ressemble beaucoup plus à une relation commerciale équilibrée qu'un achat direct sur LBC avant meme d'avoir vu l'objet en vrai.
pour conclure ce dont je veux avoir la maitrise ce n'est pas l'accord, mais les règles du jeu pour aboutir à cet accord : un échange entre humains et pas un arbitrage par la main invisible du marché.
Donc en suivant se raisonnement, il est préférable de devoir passer pas mal de temps répondre à de nombreux messages de propositions diverses pour ne pas prendre le temps de regarder, soit le prix du marché, soit la valeur de ce que tu souhaites en tirer ?
Perso quand j'ai vidé la maison de mes grands parents l'urgent c'était de faire de la place, pas de gagner des sous ; et si je ne vendais pas sur le bon coin rapidement la semaine suivante tonton passait par là et tout finissait à la déchèterie. Donc je mettait tout en faire offre, et je disais oui à la première proposition venue point, aucune négociation, aucun e****t avec quinze propositions à étudier.
S'il avait fallu passer du temps à étudier le marché j'aurais eu la flemme et tout serait à la déchet à l'heure qu'il est.
Boris Beaulant
t'inquiètes pas y'a le petit smiley qui fait un clin d'oeil quand meme.
l'affichage du prix ne coupe pas le dialogue, ça c'est plutot la faute du marché de l'occasion sur le net avec vinted ou LBC qui proposent aux vendeurs de devenir de vrais pros de la VPC avec des encaissements CB et expéditions par mondial relay.
Par contre le non affichage du prix impose le dialogue.
La mention "a négocier" invite au dialogue sans l'imposer.
Vaste sujet.
Pour moi tout est relatif : sur l'exemple du casque ; sans pour autant etre victime d'hyperacousie, je suis très sensible à certaines fréquences : j'arrive à savoir qu'une machine est restée branchée parce que j'entends le condensateur siffler à 5m alors que les autres ne l'entendent meme pas en collant l'oreille sur le boitier électrique. Pour autant j'arrive à supporter des machines à 92dB sans ressentir de gène particulière ; je considère que cette sensibilité est une chance et j'essaye de la préserver en utilisant le casque de manière quasi systématique ; pour autant je ne jette pas la pierre à ceux qui n'utilisent pas le casque parce qu'ils ressentent une gène particulière.
Si on prend un autre exemple comme les chaussures de sécurité ; j'ai essayé, mais franchement c'est insupportable pour moi. Pour ne pas avoir les doigts de pieds engourdis et douloureux au bout de 2h je suis obligé de prendre deux pointures au dessus, résultat je me prends tout le temps les pieds dans les pieds de meubles ou autre, et je préfère prendre le risque de me prendre un truc sur le pied que de tomber à chaque pas.
Bref, chaque EPI est une protection contre un risque, au détriment d'une capacité sensorielle ou physique (par ex le pantalon anti coupe pour le bucheronnage qui fait perdre en souplesse). Chacun ayant sa sensibilité, c'est à chacun de juger où se situe la barre à partir de laquelle la perte sensorielle est compensée par le gain de protection ; et selon les situation cette barre sera Différente.
Et puis comme le dit sylvain, il faut évaluer les risques à chaque situation ; en prenant en compte l'opérateur : entre celui qui est toupilleur depuis des années et l'amateur ; je pense que le toupilleur chevronné a plus de risques de se faire mal sur une opération basique qu'il fera en fin de semaine, un peu fatigué et qu'il fera sans y faire attention parce qu'il l'a déjà fait 400 fois ; alors que l'amateur aura plus de risques de se blesser sur un usinage complexe qu'il aura (mal) imité depuis une vidéo ou un tuto sur un magasine. Perso je me sentais plus en danger en intérim quand je faisais 8h de dégau/jour sur une dégau neuve et parfaitement équipée ; que quand je fais 2h de dégau avec trois pauses sur ma vieille machine centenaire.
Kentaro Le plaisir de jouer au professionnel comme on a plaisir à se déguiser avec des tenues pas du tout pratiques quand on est gamin
Un loisir c'est une forme de jeu pour adulte, certains aiment respecter scrupuleusement les règles, et en l'occurrence les règles du jeu sont dictées par les règles professionnelles qui sont aussi là pour protéger les travailleurs de certains abus (je suis le premier à pester contre certaines normes, mais quand je vois des images d'ateliers en asie du sud est je me dis que ça a quand meme du bon...).
Perso je suis plus du genre à m'inspirer des règles pour ensuite les mettre à ma sauce, mais chacun voit midi à sa porte.
trente six seb je crois deviner ce qu'il s'est passé ;) faut assumer les coquilles
En dessous de 10 salariés ou 2 millions de CA tu as encore droit au tarif reglementé EDF ; dont le tarif va dépendre uniquement de la puissance souscrite et de la consommation. Au delà tu es obligé de prendre une offre pro (ou si tu as besoin de tensions supérieures comme du 600V).
Après pas besoin de s'inquiéter ; tant qu'on ne chauffe ou refroidit pas à l'électrique, les consommations restent minimes. Un moteur électrique ça a un rendement extraordinaire (un moteur de 750W a vaguement autant de puissance qu'un animal de trait) ; par contre pour ce qui est de produire de la chaleur, c'est pas terrible (un radiateur de 750W ça réchauffe beaucoup moins la crèche du petit jésus que le boeuf qui est dedans).
francoisB30 non tu as raison, j'ai lu en vitesse et j'ai mélangé les chiffres lors de ma première lecture
des lames bosch, un peu toute la gamme selon le type de travail. En l'occurrence c'était des lames spéciale bois dur. Il y a aussi le réglage de l'oscillation qui joue : trop et la machine est incontrolable, pas assez et elle n'avance pas toute seule et il est trop facile de forcer l'avance. Un petit coup de paraffine le long du trait de coupe aide aussi.
Erebor entre une radiale et une scie sur table d'occasion, pour un budget de 300€ tu as une radiale correcte et une scie sur table... disons incorrecte. Fabriquer un chariot de coupe qui coupe droit pour un débutant n'est pas si simple, et la radiale est beaucoup plus facile à ranger pour utiliser le garage comme garage entre deux coupes de bois. Perso j'ai démarré avec une radiale et meme maintenant que j'ai les deux j'utilise encore la radiale 90% du temps. Pour moi la scie sous table devient indispensable quand on coupe régulièrement du panneau 'massif ou dérivé) mais pour du massif de mr tout le monde (bardage, parquet, lambris, petits meubles avec assemblages vissés; étagère...) la radiale est bien assez précise et pleine d'avantages.
pas vraiment. c'est une huile assez épaisse, donc à moins de subterfuges comme application sous vide, à chaud ou diluée à la térébentine elle imprègne le bois sur une faible épaisseur (plus ou moins importante selon la porosité du bois). C'est aussi une huile assez fortement siccative (une histoire de taux d'acide gras insaturés qui se combinent entre eux sous l'action de l'oxygène pour former des polymères). La dureté du film est la dureté des dits polymères ; donc dans la majorité des cas pas plus que celle du bois.
Sur des bois très tendres (peuplier, tilleul...) elle peut etre très légèrement supérieure, mais c'est pas fou ; et comme l'imprégnation est peu profonde, le film dur en surface n'empèchera pas le bois de marquer (comme une couche de caramel sur une crème brulée qui va facilement casser car il est sur un support mou).
ndo pour durcir le bois de manière écolo, à part le brulage qui peut sur certains bois (les résineux par exemple) créer une couche plus dure en surface, y'a rien. Dans tous les cas meme avec de la pétrochimie, le phénomène de couche dure sur un support mou ne sera résolu qu'avec de l'imprégnation sous vide/sous pression. Il est plus simple et au final plus économique de choisir une essence adaptée. Pour combiner l'aspect d'un bois tendre qui nous plait avec la résistance, on peut passer par le placage sur une base résistante (par ex un CP chene) ; la finesse du placage (0,6mm) fait qu'il sera intégralement imprégné par la finition et qu'une finition dure rendra la surface plus résistante. Par contre les finitions "écolos" resteront quoi qu'il arrive moins dures que certaines finitions pétrochimiques (résine de stratification par ex).
faut lui laisser une chance, un poirier peut vivre plus de 200 ans donc il peut encore avoir la vigueur de repartir.
Au printemps prochain, il sera temps de voir s'il repart, et s'il a sacrifié des branches. Une belle taille pour enlever les branches mortes qui pourraient tomber sur ceux qui profitent de son ombre sera suffisante.
il y a plein de critères qui entrent en jeu : mon atelier est borgne, certes je n'ai pas de lumière naturelle, mais je n'ai pas non plus besoin que l'éclairage soit au niveau de la lumière du jour car je n'ai pas à concurrencer la lumière du jour. Une fois dans mon atelier mon oeil s'habitue à la lumière faible, et tout va bien. Et tout s'échelonne ainsi par la suite : mon éclairage de fond est "faible" donc pas besoin d'éclairages d'appoint puissants pour passer au dessus.
En plus de ça je trouve personnellement qu'on a tendance à tout suréclairer ; entre les écrans omniprésents, l'éclairage public et les LEDs qui permettent de se croire à versaille sans casser son PEL dans la facture d'électricité ; je trouve que nos yeux deviennent fainéants, et on oublie que nos autres sens peuvent nous aider à nous orienter et à faire plein de choses. Mon atelier c'est un peu mon havre de pénombre dans ce monde de lumière criardes. 300 lux c'est surement une bonne mesure pour un confort moyen dans un gros atelier ; mais personnellemnt je ne trouve pas ça plus confortable.
c'est ce qui était utilisé pour les mécanismes de moulin à vent ; très bon comportement à la torsion et au frottement ; stabilité dimensionnelle excellente.
Par contre faut en trouver...