entre l'amélioration des abrasifs et les abrasifs perforés qui assurent une bonne qualité d'aspiration lors du ponçage ; le risque est surement moins grand qu'il y a 50 ans.
En revanche ne pas faire d'usinage après ponçage a beaucoup d'autres intérets : par exemple ne pas marquer une surface poncée avec la presse, limiter les manipulations et donc les traces de doigts/graisse avant la finition ; ne pas recréer de marquage (crayon ou tranchet) après le ponçage...
Pour autant il faut bien poncer avant assemblage pour certains éléments qui deviendront inaccessibles ; et il est parfois indispensable de retailler après assemblage.
Et puis il y a les petites exceptions qu'on s'autorise : perso je tire souvent des petits chanfreins au rabot de paume après ponçage car je trouve que dans l'autre sens le ponçage casse les aretes du chanfrein et le font ressembler à un quart de rond mal fait.
comme le noyer est plutot destiné à des utilisations avec peu de contraintes mécaniques et hors d'eau ; l'aubier ne pose pas de problème particulier.
Pour ton morceau, le séchage va faire tirer la couleur vers du plus foncé.
Je m'amuse à essayer en tournage différentes façons de sécher le noyer et j'obtiens plein de tons différents avec le meme arbre :
_travaillé vert j'ai le contraste aubier blanc/coeur brun
_ressuyé (séchage 6 mois en plein air non protégé de la pluie) l'aubier tire vers le gris
_étuvé il tire plutot vers le brun
_mort sur pied il y a des contrastes blanc/gris très marqués suivant les lignes d'infiltration de l'eau de pluie.
je travaille dans un atelier de 36m carré au sol et j'ai utilisé cette méthode (avec une règle de maçon comme rallonge) pour tracer un arc de cercle de 2m de rayon. Ca marche plutot bien, le plus compliqué étant de brider correctement le montage sans mettre de serre joint dans le passage du compas.
Pour moi un roulement qui serait suffisamment abimé pour produire ce résultat ferait un bruit tellement horrible qu'il serait impossible de ne pas l'entendre (après peut etre qu'il est tellement éclaté qu'il n'y a meme plus assez de billes pour faire du bruit) ; et surtout ce ne serait pas intermittent.
Au vue des photos je parierais plus sur une erreur humaine : un cumul de
-pièce trop longue par rapport à son diamètre
-pression de la contrepointe trop important
-vitesse de rotation trop faible par rapport au diamètre
-talonnage avec l'outil trop agressif avant d'attaquer la coupe
-bois d'arc (frene si j'en crois la photo, qui est à la fois souple et dur, tout ce qu'il faut pour avoir ce type de résultat).
Bon après avoir acheté la bête et testé ses capacités, voici un petit retour d'expérience :
Les plus :
-l'alignement des pointes est bon (ou j'ai eu du bol)
-l'ensemble des systèmes de serrage est plutôt ingénieux pour avoir un bon compromis entre prix au ras des pâquerettes et ergonomie
les plus ou moins selon les cas :
-Le poids est ultra léger. Dans mon objectif de tour de démo facile à transporter c'est bien, mais pour toute autre utilisation c'est une catastrophe : en plus d'être léger la majorité du poids est dans la tête donc l'équilibre global est mauvais.
-Le moteur manque clairement de couple, je ne sais pas si c'est le moteur en lui même ou le variateur bas de gamme, mais en tout cas n'espérez pas utiliser une gouge à dégrossir de 32mm et faire de beaux copeaux : le moteur va caler à coup sur (ou cramer). L'avantage : pour un débutant il y a de grande chance que le moteur cale en cas de gros plantage, ça limite les frayeurs.
les moins :
-Le bruit du moteur est très fort... trop fort.
-du plastique et de l'alu partout... les systèmes de serrage on beau être ingénieux leurs habillages plastique ne vont pas durer longtemps ; et le porte outil en alu est déjà plus marqué après 20 min que celui de mon tour après 1 an.
-le porte outil est d'une forme douteuse ; l'alu risque de casser en cas de gros plantage ; le diamètre de la tige est clairement insuffisant pour l'empêcher de tourner si on ne sert pas comme un barbare ; et la marge de réglage de hauteur ne permet pas d'utiliser une plane sereinement.
-la contrepointe a une course ultra limitée. Elle reste étonnamment stable grace à son contre écrou, mais le roulement ne respire pas la qualité, et elle ne reste pas bien verticale dès qu'on essaye de mettre de la pression sur la pièce.
Les outils :
un petit paragraphe pour rigoler sur les outils fournis : une "gouge" à dégrossir (ou du moins j'imagine car vu sa forme on ne va pas faire de profil avec) et une plane droite de 12mm.
Je ne m'étendrais pas sur l'absurdité de mettre une plane comme premier outil dans un kit qui s'adresse clairement à des non initiés.
Les outils ne sont pas en HSS, et ça se voit : ils arrivent coupant aussi bien que mon couteau à beurre, et après 5 secondes sur la meule la longueur du morfil m'indique clairement un acier de piètre qualité. Après 2 min en vitesse de rotation élevée (3000 t/m sur une pièce de 30mm de diamètre) le tranchant de la gouge vire au bleu. Bref,je laisse Jean Pierre nous donner son avis
L'anneau lapidaire fourni avec est comme le reste en alu bas de gamme, mais il fait le job.
Point de détail important : aucun accessoire standard ne s'y adapte
Conclusion : mon pressentiment était presque fondé, les débutants doivent fuir cet outil comme la peste, il est dangereux si mal utilisé et va dégoûter les utilisateurs plus qu'autre chose. Par contre quelqu'un qui veut à moindre frais et surtout à moindre poids avoir un tour transportable pour faire des petites pièces entre pointe ça peut le faire.
J'ai abandonné l'idée de l'adaptateur m33 : trop cher dans le commerce, trop galère à souder par moi même... Je vais plutôt modifier l'anneau fourni pour le transformer en gobelet.
Erebor c'est du m18 "standard" (le même que sur une tige filetée de GSB)
ukinoki je serais moins catégorique que toi sur le système d'affutage : j'ai juste un touret d'occase (2€ sur un vide grenier) que j'ai équipé de disques corindon de bonne qualité (60€ la paire avec les bagues de réduction et les écrous adaptés à la quincaillerie du coin).
Ensuite j'ai bouffé une gouge bas de gamme pour apprendre à affuter à main levée. Certes j'ai galéré un bout de temps avant de comprendre l'affutage, mais maintenant je vais beaucoup plus vite que si j'avais à installer des guides et régler le touret. Résultat je procrastine moins les affutages, je peux les modifier à la demande (réduire le talon, modifier l'angle pour les bois difficiles ou les formes serrées...).
Pour moi ces guides sont comme des roulettes sur un vélo : ça aide à débuter, mais passé un moment ils empechent de progresser. Après à chacun de voir en fonction de ses moyens/envies s'il veut dépenser plus de 500€ dans une paire de roulettes pour son vélo,
J'ai fais un usinage proche il y a deux semaines (gorge de 15mm mais qui devaient faire seulement 8 de profondeur, l'inverse de l'élipse décrite dans les réponses suivantes) ; et j'ai utilisé le meme principe.
Au lieu de le faire à la scie sous table, je l'ai fait à la défonceuse sous table avec une fraise à gorge de petit diamètre ; et je me suis fait un racloir de forme dans une lame d'égoine qui trainait plutot que de manger du papier de verre ; mais le principe fonctionne très bien ; et avec un peu d'ingéniosité les changements de pointage peuvent etre assez rapides et efficaces. Par ex à la scie sous table, j'aime bien toujours avoir un stock de plaques rabotées à l'épaisseur de mes lames, quand je veux faire des rainures à la scie sous table, il suffit de rajouter une cale à chaque passage, et ça avance vite sans trop réfléchir aux réglages.
Je vois que tu fais le réglage à l'envers de la notice de la machine. tu fais reculer la pièce sur la table de sortie alors qu'il me propose de la faire avancer sur l'entrée.
Non, je me suis mal exprimé, quand je dis "reculer" c'est par rapport au sens d'utilisation normal de la dégau. Pour le réglage j'ai bien ma pièce posée sur la table de sortie, et je la fais bouger vers la table d'entrée. Par contre tu peux jouer à faire tourner ton arbre dans les deux sens pour trouver le "point haut" de ta pièce de bois, et regarder à ce moment là de combien ta pièce est soulevée par rapport à ta table de sortie (pour vérifier le point n°2)
La souplesse des fers de 1mm n'est pas une bonne chose c'est sur, mais sur un bois tendre comme de la volige ça ne devrait pas etre si perceptible que tu le décris.
joli, par contre faut pas te gourer de sac quand tu vas faire un tour au club house ; et pas sur que tu te fournisse en bois de chauffe à coup de club
dependancesbois il suffit de pas mettre un c** au volant et la pluie va contourner la voiture.
mais, bin, bah, heu ??? Comment ça se fait que ce soit par l'intermédiaire d'un alsacien sur internet que je retrouve le contact d'une nana que j'ai aperçu sur un marché d'artisan en 2019 et dont j'avais complètement oublié le nom ?
Sinon Casson c'est à moins d'1h de chez moi, le dame a l'air de faire des trucs sur Ancenis ce qui 15 min de chez moi... Si tu veux un café n'hésite pas à faire signe ;)
Ara trente six seb aura raison, il y a bien une route qui passe par Drain sur l'axe Nantes Issoudun ; après avoir passé Drain tu arrivera au Marillais (mon nouveau chez moi que j'avais pas mis à jour sur le site), ensuite tu suis la piste de la Loire à vélo jusqu'à Tours, tu tourne à droite après avoir traversé le cher et c'est tout droit...
Merci Ceruse ! La question a déjà été posée au client pour proposer soit une pose en lames soit en marche collées, avec une réserve sur la durée de vie du collage ; l'esthétique de la marche massive a été privilégiée en connaissance de cause.
Merci glaude !
Pour les entures, les pièces font 1m, ce qui doit faire 20cms de porte à faux en sortie ; rien de bien méchant de ce coté là. Ton commentaire me rassure sur ce point.
Pour le collage, serrer pièce par pièce ne m'inquiète pas, mais dans l'idée mes dormants me permettent de coller 5 marches en meme temps, à condition de les brider par le dessus. L'avantage c'est qu'ainsi je fais toutes mes marches en une série de collage ; alors qu'avec des serrages individuels je dois faire des collages à répétition pendant 3 jours, et que mes serre joints sont mobilisés pour cette tache plutot que pour d'autres collages que j'ai à faire sur le meme projet.
D'expérience avec des lamellos il me faut environ 20mn pour mettre en place un serrage de ce type, avec un temps ouvert pour la PU de 15min à 20° ; je suis à la limite avec les 15° du moment.
Je pense que je vais couper la poire en deux et faire une première marche en collage seule, pour bien mesurer le temps d'encollage d'une enture ; puis faire des séries de 3 ou 4 marches pour etre sur de respecter le temps ouvert de la colle.
A la limite pour avoir des jolies tasses qui brillent tu peux faire une finition extérieure mais pour l'intérieur de ta tasse le mieux reste le culottage par quelques litres de breuvage.