
au vu des photos de tes bois sortis de dégau, il te reste une ou deux "dents", on le voit sur le frene où il y a des petits stries dans le fil du bois. Sur le hetre, je pense que tu as fais une trop grosse prise de copeaux, ou amené trop vite (les vagues sont plus resserrées à un endroit, on voit bien que tu as réduit ta vitesse d'avance à ce moment là). L'arrachage sur le peuplier est très courant, donc à part les quelques dents je pense que ton affutage est correcte.
Par contre sur ce genre de bécanes, tu n'as que deux fers, pas comme les RD récents avec trois ou 4 fers voir des plaquettes carbures. Il faut réduire les prises de copeaux par rapport à une machine récente, et ne pas faire d'impasse sur le respect du sens d'avancée pour éviter le contre-fil.

+1 sur le besoin de définir avant tout ce que tu attends de ta finition, résistance, durabilité, éthique...
Bien connaitre aussi tes compétences et limites, si tu n'as jamais utilisé de finition bi-composant ou de vernis gomme laque, essaye les sur un projet moins important avant de te lancer sur l'élément le plus important de ta cuisine.

Non point, car dans nos contrées tempérées, le veinage du bois vient entre autre du contraste entre le bois de printemps (clair) et le bois d'été (foncé). Le premier est plus tendre tandis que le second est plus dur ; la conséquence c'est que ta teinte va imbiber en profondeur le bois de printemps et s'y diluer (donc ça fonce, mais pas trop) tandis que dans ton bois d'été elle va sécher en surface (donc ça fonce beaucoup). Résultat, le contraste de ton bois est accentué par une teinte légère (avec une teinte très chargée, ton bois de surface sera saturé en élément tinctorial quel qu'il soit et tu auras une teinte uniforme, de meme avec un vernis teinté qui va faire un film en surface.

Jean Galmot légèrement brulées ;)

Les déformations en brulant le bois dépendent de plein de facteurs : essence du bois plus ou moins nerveuse et qui carbonise plus ou moins vite, bois bien sec à la base, méthode utilisée pour bruler, intensité du brulage...
Il y a de toute façon des déformations, et elles sont assez imprévisibles vu le nombre de facteurs à prendre en compte. Perso je ne l'ai utilisé que sur des pièces tournées et sur des manches d'outils, et quelques fois ça fend et ça met 2h de boulot à la poubelle...


pas mal du tout pour un début, ça promet.
Pour accentuer tes reliefs, des exercices de tors et de gorges (bosses et creux bien ronds) c'est tout bete, ça fait des jouets à offrir aux chiens, et ça aide vraiment à bien comprendre la gouge à profiler. C'est un peu comme les gammes en musique. Je trouve pas mal de toujours commencer une session de tournage par un rouleau alternant gorges et tors histoire de se détendre, de s'échauffer, de sentir si on est d'humeur à rageusement dégrossir un carrelet ou plutot à délicatement effleurer un trembleur...
Et je plussoie nicoel à 100% pour la chaine de Marc Dubuc, en francophone c'est vraiment le top pour avoir des infos gratuitement.

Merci etiennedesthuilliers !
je pense que je vais essayer un montage de ce type, moins sophistiqué dans un premier temps mais qui puisse etre amélioré au fur et à mesure.

Merci sylvainlefrancomtois !
Lorsqu'elle était en service le moteur n'était pas accolé contre la scie, mais bien en retrait du coté col de cygne. Par contre bien fixé au sol effectivement, avec un système permettant de régler finement la position du support pour réaxer les 2 poulies. Le fait de l'accoler contre la scie apporte quoi si ce n'est un encombrement réduit ?
bien vu l'amortisseur, j'y avais pas du tout pensé mais je vais le faire sur ma R/D aussi

Merci Kentaro !
couper la courroie ne me poserais pas trop de problème, mais réutiliser la meme agrafe, là j'ai un peu peur vu que ça doit etre la partie la plus rouillée de toute la machine (et puis ce petit bout de ferraille qui dépasse sur le coté, lancé à 1500t/min ça doit etre sympa )

on pourrait appeler ça une plane russe ??? Pour moi tant au niveau gestuelle que la forme de l'outil ça m'évoque vraiment une plane avec un angle très prononcé et un cou rond. Un peu comme ça mais avec un tranchant démesuré et en version forgé maison. A propos de forgé maison, l'algorithme youtube m'a envoyé sur cette vidéo juste après, comme fabriquer son crochet maison.

+1 sur la qualité des outils, je pense qu'il vaut mieux commencer avec des gouges de bonne qualité et un tour "moyen" qu'essayer des outils à 2 balles sur un tour de compet.
Concernant le mandrin par contre je pense que si on a pas le budget pour acheter un bon dès le départ, le gobelet c'est quand meme une bonne solution, certes il faut choper le coup de main, mais avec un gobelet à 30€ tu as autant de stabilité qu'avec un mandrin à 200, et pas de risque de te faire arracher les phalanges par un mors trop ouvert. En terme d'apprentissage je trouve ça intéressant, comme apprendre à manoeuvrer ta voiture sans direction assistée : quand tu passes sur un modèle plus évolué c'est byzance.
La scie à ruban je m'en passe très bien pour l'instant (j'en ai une mais elle est en maintenance), si je veux dégrossir un bol je le fais à la scie sauteuse avec une grande lame de bonne qualité, ça me permet de faire des ébauches dans un plateau de 80mm sans trop galérer, et en débutant avec un tour à 500€ vaut mieux éviter de se lancer dans des ébauches plus grosses.
Vive les vieilles mécaniques. J'ai commencé la mienne il y a quelques temps, et ça fait vraiment plaisir quand un tas de rouille reprend vie.
Le plus ch***t c'est les réglages de manière générale (surtout avec les vieux boulons qui grippent), surtout n'oublie pas de bien régler tes tables par rapport à ton fut avant de remettre des fers neufs et de les régler, si tu ne peux pas régler ta table de rabotage il faudra régler tes fers "de travers" pour qu'ils soient parallèles à la table de rabot, puis régler tes tables pour les aligner avec les fers. Par la suite quand tu devras changer tes fers, réglage par rapport à la table de sortie.
Attention aussi au réglage de la pression des rouleaux entraineurs, sur ces vieux modèles tu n'as pas de linguet antiretour ni de limiteur de passe, donc si la pression n'est pas suffisante, un retour mal placé peux te priver de descendance (ou pire), si la pression est trop forte, les planches vont systématiquement coller sur la table de rabot à moins de boire 10L de glissbois par projet.
Pour ajuster ça sur la mienne, j'ai mis beaucoup de pression, puis raboté une planche de sapin un peu fraiche en descendant la pression petit à petit jusqu'à ce qu'elle soit entrainée sans coller. Puis j'ai vérifié avec une planche de chene un peu tortueuse et en prenant exprès une passe bien trop gourmande qu'elle ne retournait pas à l'envoyeur au premier contact avec les fers. Bien sur le tout en libérant la trajectoire possible du projectile.
Bon courage.