graeme il faut juste penser à marquer le centre de ta prise mandrin avant de retourner le bol pour assurer un centrage nickel. J'ai remplacé le carton par une semelle de tong usagée. Ca colle mieux au bois et ça me permet de mettre moins de pression avec la contre pointe, et donc de travailler des fonds plus fins sans crainte.
très beau frêne (têtard ?) ; et belle pièce au final.
Une micro-remarque (peut être juste liée à la photo) : j'ai l'impression que ton fond de bol n'a pas la même teinte que tes flancs (en intérieur). Tu as fini ton fond au racloir alors que les flancs sont direct à la gouge ? Si c'est bien ça je te conseille soit de t'entraîner à finir les fonds à la gouge, soit de faire une passe très légère au racloir sur les flancs.
Le frêne change beaucoup de teinte suivant la manière dont il est coupé (surtout quand il n'est pas parfaitement sec) : il peut créer des zones rosées là ou il est raclé, et jaunies si on a talonné un peu trop fort et créé un échauffement ; du coup j'aime bien faire une finition en une passe avec un seul et même outil pour éviter ce phénomène. Alternativement (par exemple une pièce trop fermée pour que je puisse finir le fond à la gouge) je ponce au grain 60 au démarrage (c'est trop, les marques "superficielles" d'outils partiraient au 120/150 mais ça réunifie mieux la teinte.
graeme en bord de route il a du subir quelques élagages qui lui donnent les mêmes dessins qu'un têtard alors.
Pour la teinte, en reregardant les photos non huilées ça semble effectivement venir de la lumière car le changement de teinte est inversé par rapport aux photos huilées.
Nicoel : l'autre avantage de cette méthode pour reprendre les fonds c'est qu'elle marche même sur un bol à bords naturels, contrairement au mandrin de reprise...
C'est surtout sur les disques que je trouve leur fragilité : habituellement avec un même tampon d'un grain donné je vais faire de 3 à 10 bols selon la taille et le bois, donc il doit être retiré et reposé sur l'interface une dizaine de fois. Avec les abranets ils se sont systématiquement déchirés lors du changement de grain bien avant d'être usés.
Idem quand je ponce au tampon sur perceuse les "ailes" d'un bol à bords naturel, au premier accroc contre l'écorce ça part en déchirure alors que je n'ai pas ce problème avec le 245.
Je ponce assez peu à la main : entre pointes je commence généralement le ponçage au grain 180 (plus gros c'est que j'ai bu trop de café le matin ;) et je "recycle" les vieux disques que j'ai. Quand je dois poncer une zone précise j'ai du norton en rouleau qui me permet soit de faire un tout petit carré soit une bande fine (par ex pour casser les arrêtes sur un bord naturel sans écorce) mais pour donner une idée mon rouleau de 25m a été acheté il y a 5 ans et n'est même pas à moitié mangé.
Pour le reste c'est au tampon de 75mm ; souvent recyclé aussi (je redécoupe des disques de 70mm dans un disque de 150mm ; on en fait trois en un. Ou alors dans un patin de 75/127 dans lequel on en fait deux pas tout à fait ronds. Par contre les ciseaux prennent très très cher lors de la découpe.
Alors le pommier a certainement été échangé à la naissance avec un chêne... les attaques semblent se limiter à l'aubier mais il a un aubier particulièrement large par rapport à la largeur des plateaux... c'est pas catastrophique et ça peut intéresser un particulier bricoleur. Les tarifs varient par région, mais par chez moi dernièrement je trouve ce genre de plateau à 400€ le m cube en lot ; 600 au détail.
Pour le noyer, comme dit glaude à part un tourneur pas grand monde ne va s'y risquer. A 100€ la bille si elle fait vraiment 3m/50cm (j'ai un doute en proportion des parpaings, le diamètre ne se mesure pas au plus gros mais au milieu de la bille) ; et encore une fois sous réserve des tarifs pratiqués localement; ça me semble honnête.
En l'occurence si l'objectif est juste de contrer les aléas météo, pas besoin de grosse capacité de stockage : tu calcule la conso journalière de ton circulateur + ton frigo + ton congèle... tu choisis combien de jours d'autonomie tu veux ; et tu choisis la batterie en fonction.
Selon ton équilibrage, tu auras peut être moyen de mettre tous tes "besoins vitaux" sur une même phase, donc en cas de coupure tu n'as besoin que d'une phase, un groupe de PV...
tout d'accord sur le fond (j'ai fait de l'ameublement en pro dans mon garage, et même des escaliers... par contre avec des machines stationnaires mais tu vois l'idée... Quelques petites nuances sur les outils :
-la sauteuse, pas la peine de prendre une rolls, mais personnellement j'ai une version à batterie qui me rend bien service (aménagement de véhicules, découpe grossières de planches qui ne rentrent pas dans le camion chez le fournisseur...) ; selon ta gamme d'outillage batterie ça peut faire un entre deux raisonnable niveau budget.
-la domino je n'en ai pas, j'ai une lamelleuse, des bédanes à main et une fraise de défonceuse à longue plongée... en jouant avec les trois solutions à l'origine pour repousser l'achat d'une domino j'ai fini par tellement repousser l'achat que je ne l'ai pas fait.
-la règle, perso j'ai pris une 1m10 (mafell aussi) en complément de la 1m60, avec 2m70 en cumulé je peux couper des panneaux dans la longueur en une fois, avec 2m40 ce serait juste ; et la 1m10 me sert souvent seule dans des cas où une 80cm serait juste (par exemple faire un onglet à 45° dans un plateau de 70cm...)
-les serre joints c'est le nerf de la guerre ; à chacun de se constituer son kit idéal selon les usages. Perso j'y mettrais 2 Grosses presses à cliquet (style bessey, idéales pour fixer les pièces sur l'établi, insensibles aux vibrations, peut servir à créer une poignée de transport rapide à mettre en place...) ; 4 petites presses rapides à 1 main (soit à pompe soit à cliquet aussi, idéal pour placer rapidement une cale ou un gabarit, tes 3e,4e,5e et 6e mains) ; 4 serre joints à pompe de 1m ou plus (dans un paquet de cas il t'en faudrait plus, dans d'autres cas tu maudiras les 1m qui sont trop grands... mais je trouve que c'est un compromis pas trop dégueu pour démarrer) ; des sangles à cliquet sans crochet avec un lot de cales variées (cales d'angle à 90° pour serrer un paralellépipède ; cales plates avec juste les coins arrondis pour serrer un panneau ; cales souples pour serrer un panneau ou un lamellé collé sur un gabarit convexe... En bonus elles te serviront pour le transport ou pour lever des charges pour même pas le quart du prix d'un dormant, et elles ne prennent pas de place une fois rangées.)
Et une clé pour l'atelier en petit espace : ne pas négliger le transport tant pour l'approvisionnement/livraison (peu de place = pas de stockage = beaucoup de voyages chez le fournisseur) que pour la modularité de l'atelier (quand l'usinage est terminé, je pousse tout dans un coin pour libérer de l'espace d'assemblage). Perso c'est remorque pour le transport (moins cher à l'achat et à l'entretien qu'un utilitaire, peut se coupler avec un véhicule du quotidien qui ne consomme pas trop quand tu n'as pas la remorque...) et transpalette pour la modularité (avec treuil et rampes ça fait aussi un super complément à la remorque).
Bon copeaux et bon courage, inspire toi du vécu des autres mais sans t'y enfermer, et surtout garde le moral et la motivation.
Oak son gros point noir c'est la pluie... il existe certes des remorques fermées mais entre l'achat et le permis l'intérêt financier devient moins grand... et les bâches ça a des limites.
Oak avant cet hiver je n'avais jamais perçu ça comme un problème, mais j'avoue que depuis octobre je suis très content de ne plus avoir de livraisons à faire
Pour moi (maintenant, avec quelques années d'expériences et de recul) pour un particulier ou un pro il y a bien mieux que tormek en terme de polyvalence et d'efficacité : la main.
Comme cité, pas besoin d'une précision chirurgicale pour nos affutages, on coupe du bois pas des humains qu'on espère sauver... Et cette précision relative, elle est relativement facile à acquérir à la main. Lorsque : l'on affute un outil pour la première fois, on peut être content d'avoir un moteur qui bosse pour nous ; mais quand il ne s'agit que de redonner du mordant à une lame régulièrement entretenue, je vais plus vite à la main qu'à installer les guides et régler une machine. La courbe d'apprentissage est rapide : un vieux ciseau de 20mm acheté en vide grenier, on s'y met deux fois 5 min par jour et au bout d'une semaine on a déjà un geste largement correct pour une fraction du prix d'un guide tormek. Et une fois que le geste s'affine, on peut très vite et facilement l'adapter à différentes courbes de lames (couteau de cuisine, sécateur...).
Pour du plus gros (lames de raboteuses, tondeuse, cisailles de jardin...) la précision nécessaire est encore moindre, par contre on a pas envie de passer 5h sur la pierre... Et bien dans ces cas là une ponceuse à bande stationnaire (il y en a un modèle à 150€ décliné sous différentes marques) avec des bandes de coutelier permet de très très vite faire le taf, et pour l'échauffement il suffit d'avoir un seau d'eau à côté et de plonger régulièrement.
Le tormek a quand même une place : un atelier avec 30 intérimaires différents qui passent chaque jour, un rémouleur qui doit garantir un affutage irréprochable sur des outils très différents dont certains qu'il ne voit qu'une fois par an... Si on cherche à reproduire de manière répétée un affutage sans pouvoir financer le temps nécessaire à un apprentissage à main levée, ça reste un outil intéressant. Par contre qu'il soit présenté et vendu comme un must pour des amateurs (qui par définition n'ont pas d'objectif de rentabilité) ça me dépasse (tout comme je suis dépassé par le fait que des gens achètent du Festool pour un "loisir" soit dit en passant).
Ayant vécu un hiver en picardie en caravane, je te souhaite tout le bonheur possible. Avec une bonne motivation (perso c'était la seule solution pour avoir mon chien avec moi pendant mes 8 mois de formation) c'est un très bel apprentissage et plutôt plaisant de pouvoir rebondir sur l'étonnement des gens en leur démontrant que c'est possible.
Je en vais pas en rajouter sur les idées pour lutter contre le froid, la plupart ont déjà été citées (couette en plume, bouillotte, rideaux...)
Par contre pense aussi à la ventilation : en hiver pour évacuer l'humidité qui s"accumule très vite dans des petits espaces (surtout quand on cuisine, et qu'on a pas de système de chauffage asséchant comme le bois ou l'électrique) ; et en été pour éviter la fournaise (en petit volume, c'est bien plus simple de chauffer l'hiver que de rafraîchir l'été).
dependancesbois dans les expérimentations possibles pour une ventilation passive en petit habitat ; on avait commencé un projet jamais abouti : utiliser le principe du mur Trombe sur un capteur solaire en canette.
En gros un capteur solaire relié à ton espace de vie par des entées/sorties d'air hautes et basses ; en plaçant le capteur en plein soleil et en utilisant le principe de convection ; l'hiver tu peux injecter de l'air chaud dans ton habitat, et l'été en inversant les branchements tu peux accélérer l'évacuation de l'air chaud intérieur et ouvrir une entrée d'air "frais" (au sol par ex).
Le gros intérêt de ce type de système en nomade est qu'il peut être indépendant de l'habitat lui même (contrairement à un mur trombe) ; et donc déplacé pour optimiser son orientation à chaque saison.
J'ai fais mon retour en caravane cet hiver ; et moi aussi j'ai eu pas mal de problèmes de tirage liés à la faible hauteur du conduit. La solution qui a le mieux marché c'est de démarrer un feu vif et à faible inertie (papier journal) directement dans le conduit avant de démarrer le vrai feu (technique inspirée de certains poêles de masse où cette opération ne se fait qu'une fois au début de la saison de chauffe). Attention toutefois, il faut ramoner plusieurs fois dans l'hiver si on ne veut pas créer une torche avec cette méthode.
Atelier Eustache mon poele n'est pas directement dans la caravane (trop encombrant dans un 12m², ça chauffe trop très vite, trop de risque d'intoxication au monoxyde en cas de mauvaise combustion, et galère de créer une sortie propre à travers un paroi isolée au polystyrène). Je l'ai placée dans le auvent, avec une sortie arrière faisant un "long" trajet horizontal pour éloigner le conduit.
Ce sont des choix de placement par sécurité ; mais en terme de tirage c'est moins bien :
-le long trajet horizontal du conduit ne favorise pas l'évacuation des fumées au démarrage ;
-le auvent n'étant quasiment pas isolé il n'y a pas de différentiel de température intérieur/extérieur pour favoriser le tirage, et le poêle lui même devient vite froid et humide ce qui crée un risque de bistrage (dépot de goudron au démarrage) important;
-le conduit principal est fixé sur un mat métallique aubanné à l'extérieur, ça permet de l'éloigner mais il manque de hauteur ;
Quand la météo va bien, je démarre mon feu avec des bouchons de copeaux imbibée se paraffine (on en trouve dans le commerce, mais pour un tourneur c'est facile à faire soi même) et du petit bois (très sec) ; si la flamme est vive dès le début tout va bien.
Par contre si la pression atmosphérique est basse et l'air humide (quand la brume colle au sol) ; c'est là que le préchauffage du conduit fait des miracles (il m'est arrivé de le chauffer au chalumeau si je me rendais compte que le tirage était mauvais après avoir allumer le tas de démarrage, en 30 sec ça fait son effet).
Joli, tu as utilisé quelle technique pour le liseré noir ?
Le centrage des cernes et l'équilibrage donnent un bel effet. Perso j'adore m'amuser sur ce genre de pièces à exploiter le fil droit pour créer des motifs géométriques : le X que tu obtiens en est un exemple, en travaillant la courbe extérieure qui contrarie la courbes des cernes tu aurais une ellipse, en bois de quartier un bol rayé...
si ça peut te rassurer sur la tenue à l'eau, j'ai réalisé les lanterneaux de ma caravane en robinier une finition époxy (époxy de stratification à prise très lente pour avoir un effet bouche pore sur la première couche, puis reponçage à grain 320, deuxième couche, reponçage à 320, et trois couches de vernis marin le tonkinois pour finir).
Ils ont pris le soleil de fin d'été, et sont depuis cet hiver sous la pluie (et de la pluie cet hiver il y en a eu)
Ca n'a pas bougé, il y a eu de grosses réactions aux UV cet été (changement de couleur) mais depuis rien.
Par contre il semble que ton époxy ai fait des petites réticulations, ça peut être du à des résidus gras dans le bois avant application, ça mériterais un coup de ponçage et un dépoussiérage avec un produit dégraissant (acétone par ex) avant d'en remettre une petite couche ; parce que si ça ne marche pas et que les tanins du chêne réagissent, pas de retour en arrière possible.
j'ajouterais qu'il vaut mieux un consommable de qualité (lame, mèche de perceuse) sur une machine bas de gamme qu'une machine de guerre avec un consommable en choconium (c'est le métal spécial utilisé par toutes les marques qui te proposent des lames ou des objets "tranchants" pour même pas le prix d'une vrai barre d'acier)
J'imagine que les utilisateurs inscrits sur le site ont déjà ce réflexe de regarder le nombre de nouvelles créations et de dérouler la page d'accueil pour voir ce qui est sorti ; l'effet de "noyade" (même si pour moi avec publications ont est plutôt sur un petit buvage de tasse plutôt qu'une noyade) va (peut être) plus concerner des utilisateurs non inscrits et particulièrement fainéants pour s'arrêter à la première page... est-ce bien grave ?
De l'autre côté, pour un utilisateur de la plateforme qui publie depuis son ordinateur et non son smartphone, le temps consacré à la publication d'une création peut être non négligeable : sortir l'APN, faire une belle mise en scène, transférer les photos sur l'ordi, les retravailler, se connecter et publier en détaillant l'essence de bois, les outils, en liant un plan ou un pas à pas etc... pouvoir consacrer ce temps à plusieurs publications plutôt qu'une seule est tout de même plus encourageant que de devoir s'y remettre toutes les semaines.
Et puis... l'exemple cité des publications de Louis1000 me donne envie de rebondir : les publications en série par des utilisateurs qui arrivent tout juste, ce sont généralement des publications de qualité. En l'occurrence on a des créations avec multiples photos de bonne qualité, avec des essences et outils détaillés, des plans liés... Si on remonte un peu dans le temps, le précédent "trust" de la une par un nouveau venu c'est Frank Dreyer ; là encore quand on regarde la qualité je ne pense pas qu'il y ait de problème...
j'adore le concept et la réalisation a l'air vraiment qualitative.
Je plussoie les copains sur les pastilles : raclage = état de surface moins bon, mais aussi effort de coupe plus élevé... L'avantage du peu d'outils à transporter est par contre un vrai bon argument (un seul manche, pas de meule) mais en terme de technique de tournage c'est moins abouti.
Bon voyage à vous.