dependancesbois dans les expérimentations possibles pour une ventilation passive en petit habitat ; on avait commencé un projet jamais abouti : utiliser le principe du mur Trombe sur un capteur solaire en canette.
En gros un capteur solaire relié à ton espace de vie par des entées/sorties d'air hautes et basses ; en plaçant le capteur en plein soleil et en utilisant le principe de convection ; l'hiver tu peux injecter de l'air chaud dans ton habitat, et l'été en inversant les branchements tu peux accélérer l'évacuation de l'air chaud intérieur et ouvrir une entrée d'air "frais" (au sol par ex).
Le gros intérêt de ce type de système en nomade est qu'il peut être indépendant de l'habitat lui même (contrairement à un mur trombe) ; et donc déplacé pour optimiser son orientation à chaque saison.
J'ai fais mon retour en caravane cet hiver ; et moi aussi j'ai eu pas mal de problèmes de tirage liés à la faible hauteur du conduit. La solution qui a le mieux marché c'est de démarrer un feu vif et à faible inertie (papier journal) directement dans le conduit avant de démarrer le vrai feu (technique inspirée de certains poêles de masse où cette opération ne se fait qu'une fois au début de la saison de chauffe). Attention toutefois, il faut ramoner plusieurs fois dans l'hiver si on ne veut pas créer une torche avec cette méthode.
Atelier Eustache mon poele n'est pas directement dans la caravane (trop encombrant dans un 12m², ça chauffe trop très vite, trop de risque d'intoxication au monoxyde en cas de mauvaise combustion, et galère de créer une sortie propre à travers un paroi isolée au polystyrène). Je l'ai placée dans le auvent, avec une sortie arrière faisant un "long" trajet horizontal pour éloigner le conduit.
Ce sont des choix de placement par sécurité ; mais en terme de tirage c'est moins bien :
-le long trajet horizontal du conduit ne favorise pas l'évacuation des fumées au démarrage ;
-le auvent n'étant quasiment pas isolé il n'y a pas de différentiel de température intérieur/extérieur pour favoriser le tirage, et le poêle lui même devient vite froid et humide ce qui crée un risque de bistrage (dépot de goudron au démarrage) important;
-le conduit principal est fixé sur un mat métallique aubanné à l'extérieur, ça permet de l'éloigner mais il manque de hauteur ;
Quand la météo va bien, je démarre mon feu avec des bouchons de copeaux imbibée se paraffine (on en trouve dans le commerce, mais pour un tourneur c'est facile à faire soi même) et du petit bois (très sec) ; si la flamme est vive dès le début tout va bien.
Par contre si la pression atmosphérique est basse et l'air humide (quand la brume colle au sol) ; c'est là que le préchauffage du conduit fait des miracles (il m'est arrivé de le chauffer au chalumeau si je me rendais compte que le tirage était mauvais après avoir allumer le tas de démarrage, en 30 sec ça fait son effet).
Joli, tu as utilisé quelle technique pour le liseré noir ?
Le centrage des cernes et l'équilibrage donnent un bel effet. Perso j'adore m'amuser sur ce genre de pièces à exploiter le fil droit pour créer des motifs géométriques : le X que tu obtiens en est un exemple, en travaillant la courbe extérieure qui contrarie la courbes des cernes tu aurais une ellipse, en bois de quartier un bol rayé...
si ça peut te rassurer sur la tenue à l'eau, j'ai réalisé les lanterneaux de ma caravane en robinier une finition époxy (époxy de stratification à prise très lente pour avoir un effet bouche pore sur la première couche, puis reponçage à grain 320, deuxième couche, reponçage à 320, et trois couches de vernis marin le tonkinois pour finir).
Ils ont pris le soleil de fin d'été, et sont depuis cet hiver sous la pluie (et de la pluie cet hiver il y en a eu)
Ca n'a pas bougé, il y a eu de grosses réactions aux UV cet été (changement de couleur) mais depuis rien.
Par contre il semble que ton époxy ai fait des petites réticulations, ça peut être du à des résidus gras dans le bois avant application, ça mériterais un coup de ponçage et un dépoussiérage avec un produit dégraissant (acétone par ex) avant d'en remettre une petite couche ; parce que si ça ne marche pas et que les tanins du chêne réagissent, pas de retour en arrière possible.
j'ajouterais qu'il vaut mieux un consommable de qualité (lame, mèche de perceuse) sur une machine bas de gamme qu'une machine de guerre avec un consommable en choconium (c'est le métal spécial utilisé par toutes les marques qui te proposent des lames ou des objets "tranchants" pour même pas le prix d'une vrai barre d'acier)
J'imagine que les utilisateurs inscrits sur le site ont déjà ce réflexe de regarder le nombre de nouvelles créations et de dérouler la page d'accueil pour voir ce qui est sorti ; l'effet de "noyade" (même si pour moi avec publications ont est plutôt sur un petit buvage de tasse plutôt qu'une noyade) va (peut être) plus concerner des utilisateurs non inscrits et particulièrement fainéants pour s'arrêter à la première page... est-ce bien grave ?
De l'autre côté, pour un utilisateur de la plateforme qui publie depuis son ordinateur et non son smartphone, le temps consacré à la publication d'une création peut être non négligeable : sortir l'APN, faire une belle mise en scène, transférer les photos sur l'ordi, les retravailler, se connecter et publier en détaillant l'essence de bois, les outils, en liant un plan ou un pas à pas etc... pouvoir consacrer ce temps à plusieurs publications plutôt qu'une seule est tout de même plus encourageant que de devoir s'y remettre toutes les semaines.
Et puis... l'exemple cité des publications de Louis1000 me donne envie de rebondir : les publications en série par des utilisateurs qui arrivent tout juste, ce sont généralement des publications de qualité. En l'occurrence on a des créations avec multiples photos de bonne qualité, avec des essences et outils détaillés, des plans liés... Si on remonte un peu dans le temps, le précédent "trust" de la une par un nouveau venu c'est Frank Dreyer ; là encore quand on regarde la qualité je ne pense pas qu'il y ait de problème...
originale ta technique des lamellos pour les étagères, perso je suis adepte des taquets métalliques qui viennent se noyer dans l'épaisseur de l'étagère grace à une petite défonce bien placée ; comme ça l'étagère est maintenue en place simplement par la gravité ; mais pour des étagères hautes qui seraient visible par le dessous ta méthode me plait. Tu utilises des lamellos standards ? Jamais eu de mauvaise surprise type rupture de lamello avec un poids un peu important ?
Ara tout à fait comme ça ;)
Supprimer le mouvement en Z dans un camion, sur le papier oui c'est important, dans le concret j'ai plus souvent vu des problèmes de tiroir qui s'ouvre tout seul dans un virage ou de caisses qui glissent l'une sur l'autre... mais la solution des lamellos reste intéressante (comme tu dis facile de refaire des entailles sur place, ce qui m'intéresse pour au hasard des rangements d'atelier qui évoluent avec le temps et l'évolution de l'équipement.
record power a plutôt bonne réputation en tournage. J'ai pris mes mandrins chez eux et le rapport qualité prix est bon, j'ai eu de bons retours sur le coronet herald ou sur la gamme DML (les tours d'établis) qui semblent repris sur les anciens woodfast avec lesquels j'ai été formé et qui marchent très bien.
Oui..; je reste un peu dubitatif sur le coronret herald ; non pas sur sa qualité, mais sur les choix de conception (à mon sens la poupée pivotante n'a pas sa place sur une machine de si petit format, elle crée une difficulté de conception et donc un surcout qui aurait pu être mis dans l'augmentation de la hauteur de pointe au dessus du banc... j'ai l'impression que les bureaux marketing ont pris le pas sur les bureaux techniques).
Les dml 305 et 320 sont courants en tours de démonstration, perso je trouve le surcout du variateur du 320 un peu élevé pour un débutant : il vaut mieux apprendre sur un tour avec changement de vitesses pas courroie et prendre un tour avec variateur quand on est sûr de ce que l'on veut...
Le variateur fait gagner beaucoup en productivité ; pas mal en confort ; et un peu en qualité de travail. Pour autant il ne fera pas gagner en confort ni en qualité de travail si tu n'as pas déjà compris quelle vitesse utiliser pour quelle tâche, et si tu n'as pas le geste suffisamment assuré pour tourner sans pause (le changement de courroie ça fait une pause obligatoire).
j'ai remarqué le même problème de mauvaise lubrification lors d'utilisation de la gruminette. Pour moi ça ne vient pas de la position horizontale mais
_d'une part de la durée d'utilisation continue (plus de temps pour chauffer)
d'autre part (et selon le modèle de gruminette) la pression de la gruminette sur la zone de roulement en tête de guide chaîne (roulement moins fluide = plus de chauffe)
et enfin la coupe en bois de bout fait des sciures plus fines plutôt que des copeaux ; ils s'évacuent moins bien et viennent boucher le lubrificateur.
J'ai amélioré le résultat en agrandissant le canal de lubrification (le trou qui laisse l'huile de chaîne passer) à la dremel sur le guide dédié à la gruminette ; et en mélangeant mon huile de coupe avec de l'huile végétale pour la rendre plus fluide. Malgré tout lors des séances de gruminette, je nettoie régulièrement le lubrificateur, là où ce n'est pas nécessaire ne utilisation "normale" de la tronçonneuse.
au sujet de la lune montante ou descendante cela me fait doucement sourire
J'ai moi aussi un esprit plutôt cartésien, c'est bien pour cela que j'ai placé ces options au rang des "expériences empiriques".
Et pourtant je ne souris pas de manière condescendante quand on me parle de lune montante ou autre : même si je suis bien conscient que l'état actuel des connaissances laisse penser que l'influence directe de la lune sur l'arbre ne va pas être remarquable ; pour autant son influence à travers les marées sur les phénomènes météorologiques est elle bien établie ; et la relation entre phénomènes météorologiques et comportement des arbres est elle aussi plutôt solidement établie.
Et même si cette causalité indirecte est négligeable et que le fait de faire attention à la lune n'a qu'un effet "placebo" en induisant une meilleure attention qui sera portée par la suite à cette pièce de bois ; pourquoi s'en priver ? La médecine a bien compris que l'effet placebo est loin d'être négligeable.
La science c'est avoir un esprit cartésien et ouvert, un grand chercheur n'est jamais aussi heureux que quand il tombe sur une donnée qui va à l'encontre de ses croyances établies, car c'est potentiellement un élément qui va lui permettre de pousser plus loin sa théorie.
"La journée pour souder ça devrait le faire"...
Selon le procédé, attention aux surprises entre la pièce cintrée et la chaleur... Un coup de chauffe trop important ici, un refroidissement trop rapide par là et ta belle courbe qui colle pile poile à l'épure sera vrillée.
Je bosse actuellement avec un ferronnier d'art sur plusieurs projets, et je suis à chaque fois étonné du temps passé à résoudre des problèmes de ce genre (une fois les pièces pointées tout va bien, et puis sans prévenir quand tu fais les soudures définitives, si tu as mal fait ton réglage, ton cadre se retrouve vrillé. Du coup contrainte sur un marbre, chauffe au chalumeau etc... pour le redresser)
Il y a plein de choses intéressantes dans les commentaires, mais toujours le même abus de langage (qui a lieu partout, pas seulement ici) : la non distinction entre COTISATIONS, Taxes, Impôts et autre dépenses plus ou moins obligatoires (banque, assurance, expert comptable, abonnements divers...) et le fait de tout mettre dans un fourre tout qu'on appel "charges".
Or toutes ces charges ne se valent pas : les taxes et les impôts financent les infrastructures de l'état (routes, écoles, armée...) ; les cotisations financent la protection sociale (retraite, santé, handicap, chômage...) ; le reste finance des services rendus par des entreprises privées.
Selon ses convictions politiques on peut être pour ou contre le niveau de chacune de ces catégories de dépense, mais quelque soit notre orientation on devrait faire la distinction ; car si on baisse les cotisation, il faudra compenser par des assurances ou caisses de retraites privées (ou renoncer à un protection) ; si on baisse les taxes et impôts il faudra payer des droits d'utilisation des infrastructures, créer des modèles de financement non étatiques ou se passer de ces infrastructures ; si on baisse les dépenses envers des organismes privés il faudra soit apprendre à bosser sans leurs services, soit compenser par un service public (qui devra être financé par...).
lamalleencoin on est bien d'accord... jusqu'à ta dernière phrase. Même si je pense (j'espère) que beaucoup de commentaires sont faits par des personnes qui savent faire la distinction, personnellement je la trouve très difficile à déceler dans ce qui est écrit ; surtout quand le mot charge est accolé très régulièrement avec social (là où on devrait parler de cotisation sociale)...
Et encore une fois ce n'est pas spécifique à l'ADB, c'est un coup de gueule généralisé.
C'est à toi de trouver dans quel rôle tu te sens à l'aise. Moi j'ai mis le temps, mais j'ai enfin compris que je ne suis pas à l'aise dans le rôle de celui qui fait un devis, encaisse l'acompte puis livre le produit commandé sans interaction intéressante avec le client entre l'acompte et la livraison.
Par contre, vendre des assiettes en bois sur le marché de noël, là ça m'éclate. Parce que justement j'arrive au milieu de cette jungle de bonimenteurs et j'arrive à sortir du lot avec mes créations et à vendre non seulement mes assiettes mais aussi toute la démarche que j'applique pour cela : aller chercher mon bois moi même dans les parcs, jardins ou forêts du coin ; sélectionner les "défauts" du bois et les mettre en avant pour se rappeler qu'avant d'être un saladier c'était un cerisier qui a été greffé, taillé... ; expérimenter des techniques de séchage louches pour inviter des champignons à venir mettre leur patte sur un morceau de hêtre avant de le tourner...
En expliquant ma démarche, j'échange avec les passants sur la politique de gestion forestière en France, la botanique, la thermodynamique, la technique... et au final la question du prix devient secondaire ; même si plein de gens repartent en disant "c'est trop cher pour moi désolé" ; il y a ce petit "désolé" qui change tout...
A l'inverse, un pote qui s'est installé en Charpente en même temps que moi serait incapable de faire ce type de vente, pas assez patient. Par contre il s'éclate dans son système commercial "classique".
Les artisant ont un savoir faire , et ils ne comprenne pas que ce n'est rien sans un " faire savoir"
il existe maintenant des mandrins à stylo en m33 : exemple
Par contre cela va te faire un montage long (adaptateur m18/m33 puis mandrin qui est plus long qu'avec un cône mors) et la contrepointe bas de gamme du parkside va vite montrer ses limites.
il est possible de se fabriquer un mandrin fait maison directement en m18 mais c'est une opération tout de même assez délicate et qui nécessite d'accéder à un tour plus précis et complet que le parkside.
Pour cela il faut : un bloc de bois à grain fin et stable (par ex du houx ou du buis, sec, stabilisé si possible). partir d'un carrelet parfaitement d'équerre sur toutes ses faces, et marquer les diagonales du carrelet sur un bout avec une scie fine. Percer sur deux cm le bout opposé bien en son centre avec une mèche qui permet de renter un écrou m18 en force. Rentrer un écrou (si besoin tailler légèrement le trou au ciseau) et le sceller à l'époxy ou avec une résine super glue/bicarbonate de soude.
Monter ce carrelet sur la broche du tour en le bloquant avec un contre écrou, le mettre au rond en mettant très peu de pression avec la contrepointe ; puis créer un cône à faible pente côté contrepointe.
Percer le cône avec une mèche diamètre 7mm (standard pour les mécanismes de stylos à priori) bien dans l'axe (c'est là que le tour parkside a ses limites : pas possible de mettre un mandrin côté contrepointe)
Démonter la pièce du tour et prolonger les traits de scie pour aboutir à un cône coupé en 4.
Utiliser une bague pour le serrage : si tu as accès à un tour plus performant et aux outils l'idéal est de faire une bague longue en bois reproduisant le cône en inversé ; à défaut un tube en cuivre recuit que tu rends conique en l'emboutissant après chauffage au chalumeau sur un cône solide et de même pente est très efficace.
C'est long, mais c'est à mon sens la meilleure méthode pour avoir un mandrin efficace sur ce type de tour. En solution commerciale, tu auras forcément plusieurs adaptateurs à abouter, donc plus de risque de jeu, plus de porte à faux en bout de pièce etc...
Les accessoires coniques commerciaux sont (à ma connaissance) tous standardisés en cône mors n°2 ou n°3 ; si ta broche n'est pas percée d'origine aucune chance de les adapter.
Je suis habitué aux vieilles machines avec bati en fonte, donc forcément j'ai moins de scrupules... mais en regardant les images disponibles j'ai l'impression que les bâtis des k700 sont conçus en étant bien contreventés.
S'il y a moyen de démonter la table en fonte pour diminuer le poids exercé sur la diagonale (et les efforts à faire pour soulever) je pense qu'on élimine en bonne partie ce risque.
je pense que c'est justement le coeur de cible de cette machine : couper du panneau sandwich avec différents matériaux ; dont des plastoc qui fonderont bien moins sur un ruban à vitesse variable que sur une lame de circulaire. Le ruban permet de couper des épaisseurs importantes, intéressant pour du panneau sandwich ou des panneaux d'isolants semi-rigides. Ce n'est clairement pas destiné à un ébéniste ou un menuisier tradi ; c'est pour l'industrie. J'imagine qu'ils vont assez vite sortir des lames adaptées à certains métaux, à des isolants...
Avec les nouvelles normes de construction en europe, l'utilisation du bois dans des panneaux sandwich va potentiellement avoir la cote ; le développement du préfabriqué pourrait répondre à de futurs besoins de remplacement des grands ensembles en fin de vie des années 50-70... c'est un pari mais pas forcément si risqué qu'au premier regard.
Ayant vécu un hiver en picardie en caravane, je te souhaite tout le bonheur possible. Avec une bonne motivation (perso c'était la seule solution pour avoir mon chien avec moi pendant mes 8 mois de formation) c'est un très bel apprentissage et plutôt plaisant de pouvoir rebondir sur l'étonnement des gens en leur démontrant que c'est possible.
Je en vais pas en rajouter sur les idées pour lutter contre le froid, la plupart ont déjà été citées (couette en plume, bouillotte, rideaux...)
Par contre pense aussi à la ventilation : en hiver pour évacuer l'humidité qui s"accumule très vite dans des petits espaces (surtout quand on cuisine, et qu'on a pas de système de chauffage asséchant comme le bois ou l'électrique) ; et en été pour éviter la fournaise (en petit volume, c'est bien plus simple de chauffer l'hiver que de rafraîchir l'été).