et pourquoi pas couper la poire en deux, à savoir contacter la personne qui vend le meuble, et lui proposer de la prendre pour démonter si jamais le meuble n'est pas vendu quand l'annonce arrive à expiration sur LBC ? Comme ça si le meuble est vendu avant, tant mieux, sinon au moins il ne finira pas en bois de chauffe.
+1 pour l'aspiration, après deux trois sessions de rabotage nettoyée au balais, l'aspirateur à copeau devient vite plus qu'un luxe.
310 de longueur d'arbre et 140 de longueur de table (entre+sortie) sont bien, en hauteur de rabotage à moins de faire de la charpente pas besoin d'aller au dessus de 200mm
quel que soit le statut choisi, si tu décide d'exercer dans ton garage renseigne toi avant auprès du propriétaire (si tu es en location) et de la mairie pour savoir si cette activité sera possible. il existe des clauses dans certains baux locatifs qui interdisent l'installation d'activité économique, et certaines mairies peuvent interdire l'exercice d'activité industrielle ou commerciale dans une zone résidentielle.
Vaut mieux le savoir direct que de s'en rendre compte une fois que tu auras passé des mois à rever et bosser ton projet.
avec les bords de Loire j'ai aussi droit à quelques beaux spécimens à deux pas de chez moi, mais celui là il est au top.
C'est un arbre (je dirais un frene) qui pousse en bord de rivière, dans un sol instable et régulièrement érodé par les inondations ; d'où ses racines qui se retrouvent à nu et le tronc couché, car l'arbre est tombé. Mais ces essences là sont de vrais adeptes du survivalisme, avec un tout petit bout de racine et une branche, ils arrivent à repartir. Après une cinquantaine d'années, ça donne ces sculptures naturelles.
Il y a aussi la version où la sculpture est une collaboration inconsciente entre l'homme et l'arbre : les trognes ou tetards
Vive les vieilles mécaniques. J'ai commencé la mienne il y a quelques temps, et ça fait vraiment plaisir quand un tas de rouille reprend vie.
Le plus ch***t c'est les réglages de manière générale (surtout avec les vieux boulons qui grippent), surtout n'oublie pas de bien régler tes tables par rapport à ton fut avant de remettre des fers neufs et de les régler, si tu ne peux pas régler ta table de rabotage il faudra régler tes fers "de travers" pour qu'ils soient parallèles à la table de rabot, puis régler tes tables pour les aligner avec les fers. Par la suite quand tu devras changer tes fers, réglage par rapport à la table de sortie.
Attention aussi au réglage de la pression des rouleaux entraineurs, sur ces vieux modèles tu n'as pas de linguet antiretour ni de limiteur de passe, donc si la pression n'est pas suffisante, un retour mal placé peux te priver de descendance (ou pire), si la pression est trop forte, les planches vont systématiquement coller sur la table de rabot à moins de boire 10L de glissbois par projet.
Pour ajuster ça sur la mienne, j'ai mis beaucoup de pression, puis raboté une planche de sapin un peu fraiche en descendant la pression petit à petit jusqu'à ce qu'elle soit entrainée sans coller. Puis j'ai vérifié avec une planche de chene un peu tortueuse et en prenant exprès une passe bien trop gourmande qu'elle ne retournait pas à l'envoyeur au premier contact avec les fers. Bien sur le tout en libérant la trajectoire possible du projectile.
Bon courage.
au vu des photos de tes bois sortis de dégau, il te reste une ou deux "dents", on le voit sur le frene où il y a des petits stries dans le fil du bois. Sur le hetre, je pense que tu as fais une trop grosse prise de copeaux, ou amené trop vite (les vagues sont plus resserrées à un endroit, on voit bien que tu as réduit ta vitesse d'avance à ce moment là). L'arrachage sur le peuplier est très courant, donc à part les quelques dents je pense que ton affutage est correcte.
Par contre sur ce genre de bécanes, tu n'as que deux fers, pas comme les RD récents avec trois ou 4 fers voir des plaquettes carbures. Il faut réduire les prises de copeaux par rapport à une machine récente, et ne pas faire d'impasse sur le respect du sens d'avancée pour éviter le contre-fil.
+1 sur le besoin de définir avant tout ce que tu attends de ta finition, résistance, durabilité, éthique...
Bien connaitre aussi tes compétences et limites, si tu n'as jamais utilisé de finition bi-composant ou de vernis gomme laque, essaye les sur un projet moins important avant de te lancer sur l'élément le plus important de ta cuisine.
Non point, car dans nos contrées tempérées, le veinage du bois vient entre autre du contraste entre le bois de printemps (clair) et le bois d'été (foncé). Le premier est plus tendre tandis que le second est plus dur ; la conséquence c'est que ta teinte va imbiber en profondeur le bois de printemps et s'y diluer (donc ça fonce, mais pas trop) tandis que dans ton bois d'été elle va sécher en surface (donc ça fonce beaucoup). Résultat, le contraste de ton bois est accentué par une teinte légère (avec une teinte très chargée, ton bois de surface sera saturé en élément tinctorial quel qu'il soit et tu auras une teinte uniforme, de meme avec un vernis teinté qui va faire un film en surface.
Jean Galmot légèrement brulées ;)
Les déformations en brulant le bois dépendent de plein de facteurs : essence du bois plus ou moins nerveuse et qui carbonise plus ou moins vite, bois bien sec à la base, méthode utilisée pour bruler, intensité du brulage...
Il y a de toute façon des déformations, et elles sont assez imprévisibles vu le nombre de facteurs à prendre en compte. Perso je ne l'ai utilisé que sur des pièces tournées et sur des manches d'outils, et quelques fois ça fend et ça met 2h de boulot à la poubelle...
Avec des bouquins ramassés lors d'une ballade en brocante ;)
Ca fait plaisir de voir quelqu'un bosser à la plane, c'est le premier outil avec lequel j'ai commencé à tailler mes bouts de bois et j'adore.