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673 commentaires
par Maxime03 il y a 4 ans
cocoM

Sais-tu déjà quel bois tu vas utiliser ? La nécessité d'une finition et le type de finition vont beaucoup dépendre du type de bois.

par Kentaro il y a 4 ans
cocoM

TA G****E 😜

cocoM
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un pote avait fait un aménagement sur la même idée (la cuisine sortait par la porte latérale). Le problème : le poids. Il existe des berlingo 600 ou 800kg de charge utile, si on compte 150kg pour 2 passagers et leurs affaires pour le week end (c'est très vite atteint), ça ne laisse pas tant de marge que ça pour l'aménagement.

cocoM
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neophyte pas tant que ça, 600kg de charge utile ne veut pas dire 600kg d'aménagement, le contreplaqué c'est une chose, mais il faut penser aux humains, au chien, au matelas, à la réserve d'eau, à la vaisselle, la bouteille de gaz, la bouffe, la caisse à outil/matériel de pêche/d'escalade... Mon pote avait une version avec 600kg de charge utile, quand il était tout seul il était pile poil au poids max, dès qu'il avait un passager il était en surcharge et devait vider sa réserve d'eau. Avec une version 800kg ce serait certainement plus confortable pour un aménagement pour 2, avec la version 600kg faut être tout seul.

cocoM

Alors certes la question de la place est importante, mais l'argument économique de la location, j'y adhère pas du tout pour une fois.
Une remorque de bonne taille te rendra plein d'autres services : voyages en déchetterie, transport de bois de chauffage, matériaux de construction, matériel divers parfois lourd (machine à bois, poële, meuble...).

Les avantages par rapport à un fourgon : c'est accessible par tous les côtés et assez bas, il est donc plus facile de charger tout et n'importe quoi sans se faire mal au dos ; on a moins de scrupules à charger des trucs sales ; l'entretien coûte beaucoup moins cher (pas de moteur, que de la mécanique accessible à mr tout le monde et des pneus) et l'assurance aussi (souvent gratuit en dessous de 750kg, 40€/an en tous risques pour une 1600kg côtée 2000€) ; les possibilités d'amélioration par la suite sont nombreuses et pas si coûteuses (grille de réhausse, bâche, rampe voir treuil pour monter des objets roulants...) ; et enfin ça ne décôte quasiment pas à la revente (en gros tu retires la TVA et le prix des pièces visiblement mortes (pneus, éclairage...).

Si tu mets bout à bout les économies que tu fais en ne louant pas de véhicule et en ne payant pas de livraison ; que tu profites de ta remorques pour saisir des opportunités qui t'aurais été impossibles avant (la rabo/dégau en fonte donnée à 50kms de chez toi, qui te passes sous le nez parce que le temps d'aller louer un camion elle est déjà partie) etc... la rentabilité peut être très rapide puisque la remorque ne décôte pas.
Exemple perso : j'ai acheté une remorque d'occase 1000€, volée 6 ans et 30000kms plus tard et remboursée 900€ par l'assurance qui s'est basée sur le prix du marché. Entre temps j'ai du dépenser 600€ d'assurances et entretien, mais en 30000kms vous imaginez bien que j'ai largement rentabilisé les 700€ de dépenses.

cocoM

L'avantage aussi, avec ou sans roue jockey, on peut la dételer plus facilement en charge, sans qu'elle ne bascule ( en principe)

si les deux véhicules sont à la même hauteur, avec ma voiture qui est basse, il m'est arrivé de devoir faire monter deux personnes sur la flèche pour réussir à l'atteler, autant dire que je serrais les fesses après avec mon essieu de voiture qui touchais à peine le sol et seulement un essieu sur deux de la remorque qui prenait la charge.

cocoM
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neophyte le problème des pneus plus grands c'est que ça frotte vite sur les gardes-boue quand tu es tout le temps chargé.
C'est clair que ce n'est vraiment pas catholique, heureusement j'étais dans un convois et je n'avais que 5kms à faire sur une route fermée à la circulation.

cocoM

Oui bien sur c'est le premier élément : faire la différence entre le PTRA (f3 sur les carte grises récentes) et le PV (f1) pour savoir quel PTAC de remorque maximum est autorisé.

cocoM

Et plus la remorque est courte, plus ça va vite. Pour contrôler si on est pas sur : on pose la roue jockey sur un pèse personne, il faut avoir entre 30 et 50kg sur une petite remorque (moins de 750kg), et entre 50 et 75 sur une plus grosse (jusqu'à 1600kg). Pour les très grosses, plus compliqué d'appliquer une règle générale.
Si on a plus de poids : trop de pression sur le dispositif d'attelage de la voiture, il pourrait casser lors d'un choc (dos d'âne) ; ça reste jouable pour une courte distance en ralentissant plus que nécessaire à chaque obstacle. Si on a moins de poids, on fait comme dans la vidéo passé une certaine vitesse ; là encore c'est jouable sur courte distance en mettant les warning ou un gyrophare et en ne dépassant pas 50km/h. Si le poids est proche de 0 ou que la roue jockey se lève toute seule, là c'est carrément du suicide, il faut réorganiser le chargement ou trouver des parpaing ou des bûches à rajouter à l'avant de la remorque.

cocoM

effectivement l'huile de paraffine est dérivée du pétrole, mais le pétrole lui même est dérivé des plantes si on veut être taquin.
En l'occurrence la paraffine est un dérivé chimiquement très simple : du carbone, de l'hydrogène, une chaîne linéaire et c'est tout. A température ambiante elle ne réagit avec rien, rien ne s'y dissout, rien n'y accroche, si on en bois ça passe dans le tube digestif sans faire de trace si ce n'est de faciliter le transit de tout ce qui s'y trouve. En la faisant chauffer c'est pas terrible mais faut chauffer fort (plus de 100
Si on compare avec d'autres produits qui sont certes d'origine végétale, mais d'une complexité chimique incroyable comme l'huile de tung : composée de 4 acides gras différents dont une majorité polyinsaturés et donc susceptible de réagir avec tout ce qui y touche ; il est plus facile d'imaginer les réactions qui vont se produire avec la paraffine qu'avec l'huile de tung, et de garantir que la paraffine ne sera pas toxique.
Par contre on peut se demander si on préfère privilégier une huile d'extraction simple issue d'un bois et donc renouvelable, ou issue d'une industrie complexe basée sur l'exploitation d'une ressource finie.

cocoM
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Folgansky oui l'agrgument est grossier, mon idée c'est de pointer par l'utilisation d'un argument absurde le fait que l'idée "naturel=sans danger VS chimique=forcément dangereux" est tout aussi absurde (méthode qui n'est pas très habile sur internet j'en conviens), l'origine du produit va soulever des questions sociales et environnementales mais n'est pas l'aspect le plus pertinent pour les questions de santé. Comme la question de base est sur l'aspect alimentaire et donc sur la santé, je trouvais bon de repréciser les choses. -

cocoM

Si grille inox il y a on est d'accord, mais là l'idée c'est à priori d'avoir un lit de paille sur clayettes en bois.

cocoM
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garde ton outil tel quel, laisse le dans une caisse à outil et dans 100 ans les boiseux du futur se demanderons "mais à quelle utilisation très spécifique était destiné cet outil à l'angle si particulier" ;)

Trêve de plaisanterie, pour ce genre de creusage je préfère utiliser un anneau (un termite oneway en l'occurence), en cas d'accroc je trouve que c'est moins violent que tous les outils qui raclent plutôt que couper. Par exemple j'ai déjà eu un gros accro avec dans une loupe de frêne, et bien l'anneau a cassé mais le choc a été finalement assez peu violent et le support d'anneau n'a pas bronché.

Sans aller jusqu'à l'outil de creusage profond à 200€, il existe des porte outils spécifiques (type RS768 chez sorby) qui vont rentrer dans la pièce à creuser, et ainsi limiter le levier entre zone de coupe et manche, ça donne plus de contrôle et limite le risque de ce genre d'accidents.

cocoM

oui pas facile l'anneau, surtout très compliqué à affûter je trouve. Le termite est vendu avec une meule conique blanche, mais sur une perceuse elle ne tourne pas assez vite, il faut acheter un cône diamanté pour réussir à affuter avec une simple perceuse, ou bien utiliser la meule avec une défonceuse sous table.
Après il faut réussir à bien capter le geste : imagine un cadran d'horloge, à la gouge à creuser tu travailles quelque part entre 9h et 10h ; et bien à l'anneau c'est plutôt à 7h30/8h. La "pointe" du cône formé par l'anneau étant tournée vers le bois qu'on va couper.
Je me suis fait quelques "bol" en bois tendre à l'anneau pour bien voir ce qui se passe et comprendre la logique de cet outil, maintenant je n'utilise quasiment plus que ça pour les creusages en bois de bout (je suis bien tenté par les crochets mais ça attendra que la bourse soit d'accord).

cocoM
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Olivier80 ok, c'est bien ce que je voulais dire, quand je parlais de la pointe je pensais au sommet du cône, même moi en me relisant je ne trouves pas ça clair.

cocoM
Je suis d'accord

testé et approuvé, ce système fonctionne très bien

cocoM
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chapeau !

cocoM
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Je suis d'accord

Peindre les bouts et mettre des agrafes en S pour contraindre me semble le meilleur rapport efficacité/temps de mis en oeuvre

cocoM

Je donnais la mèche de 8 pour l'exemple, ç'aurait pu être un burin, une mèche à bois de 20, un pistolet à mastic, un embout de visseuse, une lame de scie sauteuse, un rouleau de bande de masquage... Bref, n'importe quel élément utile pour réaliser ton chantier mais pour lequel tu ne te rends compte de l'utilité que quand il te manque, ou que tu as appris par l'expérience (la tienne ou celle de quelqu'un d'autre) que ça allait servir.

Exemple perso qui n'a rien à voir avec la menuiserie : j'ai posé du carrelage récemment, et c'est après avoir démarré le chantier que je me suis rendu compte que ma règle de 3m ne passait pas partout, que ma lame de meuleuse diamantée n'était pas adaptée au carrelage et qu'une ventouse pour poser du carrelage de 60cm n'était pas seulement un luxe mais quasi indispensable pour ne pas finir la journée avec le dos en bouillie.

cocoM
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fab83 parce que quand on utilise un couteau "à la française" on a le pouce et l'index sur la lame (là où est la garde) et pas sur le manche, quand tu as une mémoire musculaire habituée à ne pas avoir de garde, la garde devient gênante. Et puis elle rend l'affûtage plus compliqué.

cocoM

Donc tu bosses à l'"airless"

Je n'ai jamais essayé l'airless, pour mes vernis je fais mes applications soit au pinceau soit au tampon, pour les peintures pinceau ou rouleau avec des produits de bonne qualité (seigneurerie ou sikken).
Le "problème" des produits modernes c'est leur rapidité de séchage, pas le temps de "travailler" les produits comme ça pouvait se faire dans le temps. Du coup je multiplie les couches en étant le plus rapide possible sur chaque couche, sans surcharger le pinceau, en travaillant à la fraîche pour ralentir le séchage, en réfléchissant pour éviter les reprises, en masquant les bords pour éviter les coulures... C'est fastidieux, mais à mon échelle ça reste plus "rentable" que de faire ce qu'il faut pour pouvoir travailler au pistolet dans de bonnes conditions.

Je ressors quand même le pistolet (un cevik à gravité en HVLP, pas du haut de gamme mais ça fait le job) pour de la lasure (bardage de l'abris à bois), des portes (garage)... bref, des applications où je veux juste aller vite mais où je ne recherche pas un résultat optimal.

cocoM
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effectivement pas mal de roches métamorphiques dans les zones du massif armoricain (bretagne et bassin de la Maine) mais qui tendent plutôt vers le faciès schiste bleu, et dont l'exploitation est plutôt orientée vers la couverture (ardoises), il y a assez peu de grenats dans ces schistes comparés à ceux des ardennes ou des pyrénées d'où un pouvoir abrasif moindre (les grenats ont une dureté de 6 à 7,5 sur l'échelle de Mohs, ce qui leur permet de rayer facilement le verre (et donc l'acier) et en plus ils ont une structure minéralogique qui offre de nombreux coins saillants).