J'utilise la même méthode avec un marbre (dessus de commode récupéré en recyclerie pour 5€) ; et avec du papier de verre de carrossier (pour pouvoir le faire à l'eau).
Comme d'hab tu commences gros grain (120) pour aller vite, puis tu montes jusqu'à avoir une planéité qui te fais plaisir (perso je ne sens plus aucune différence au delà du grain 400)
Pour la CFE, en tant que tourneur tu es exonéré (voir par ici et de toute façon il faut avoir démarré l'activité au 1er janvier de l'année d'imposition.
Et pour ce qui est de l'acre, c'est vrai qu'il vaut mieux attendre un début de trimestre, surtout maintenant qu'il ne dure plus qu'un an.
à mon sens une scie à ruban est la seule à même de déligner des madriers sans trop galérer (pas besoin de faire plusieurs passes, moins de risques qu'avec une scie sous table, bien plus efficace que la circulaire pour ce type de travail à qualité d'outil égale).
En plus je trouve cet outil moins dangereux qu'une circulaire.
Par contre la SAR demande un peu plus de maîtrise pour être bien exploitée (réglage de la tension de lame, réglage de la dérive...)
Sur la première et la 3e photo, on voit une répétition quasi parfaite du motif du chêne d'une "latte" à l'autre. Réussir à trouver autant de planches de chêne avec le même motif c'est un sacré coup de chance... ou du placage issu du même morceau de bois.
Ensuite le motif en lui même : avoir des "flammes" comme ça ça veut dire qu'on est sur du bois de dosse (à l'extérieur du tronc), bois que l'on a tendance à éviter en menuiserie car il se déforme pas mal. Par contre en placage cela donne des motifs sympas. Si la table a tenu 40 ans comme ça, l'option 2 est plus probable.
Et enfin quand on compare vue de dessus et vue de dessous, on voit qu'en dessous du plateau le bois n'est pas le même (entre les 2 tiroirs ça saute aux yeux). C'est donc soit le bois sur lequel a été fait le placage (peu probable) soit un placage de moindre qualité (et prix) utilisé pour contrebalancer le placage du dessus (ici ça semble être le cas).
Voilà les indices auxquels je pense, y'en a sûrement d'autres
Effectivement c'est un peu plus compliqué s'il est interdit d'interdire.
Si on ne reste que sur des informations incitatives, je rejoins les propositions de Guilh63 , un panneau "merci de ranger la lame après chaque utilisation", une charte du choix des lames et un guide photo pour installer et plier une lame à disposition, une liste des matériaux avec en vert ce qu'on peut couper avec chaque lame et en rouge ce qu'il faut éviter...
Et si on ne peut pas interdire de couper du mdf avec, avoir quelques lames bimétal et inciter à utiliser ces lames et pas d'autres.
Pour ce qui est des cours obligatoires, autant je peux comprendre le côté "si on casse c'est pas grave c'est que du matériel" mais par contre pour la sécurité des personnes c'est une autre histoire. Il y a peut être moyen de faire des formations sécurité fortement recommandées, et compter sur l'intelligence de ceux qui sont formés pour signaler à quelqu'un qui ne l'est pas qu'il prend des risques.
J'ai fais partie d'une asso (française) où on était confronté un peu au même problème (relativement puisqu'on n'avait que de l'électroportatif et pas de machines), au final on a mis en place un système où à chaque début de session à l'atelier (pour nous trois sessions de 4 semaines par an), un référent proposait une journée de découverte avec présentation des lieux, du système de rangement, formations basique pour les outils...
Par la suite les personnes qui étaient "formées" prenaient d'elles même l'initiative de reprendre ceux qui faisaient n'importe quoi, de demander un coup de main pour ranger l'atelier en fin de journée et faire le bilan des outils usés...
Les référents avaient au final moins de travail car une partie de l'inventaire était fait au fur et à mesure, et on est passé de 2 ans de durée de vie moyenne pour les outils à 4.
Pas forcément, la technique présentée sur la vidéo peut être simplifiée.
Perso j'ai simplement un plateau avec tapis antidérapant sans la "bosse" centrale. Le plateau fait le diamètre maxi de mon tour, et il me suffit pour tous les bols en bord droit. Pour le centrage du bol, je marque toujours le centre du tenon avec une gouge à profiler (vraiment juste un tout petit trou) pour pouvoir venir y caler ma contre pointe lors de la reprise, et hop c'est centré. Lors des premières utilisations, je rajoutais du scotch blindé pour assurer que le bol ne s'envole pas, maintenant que j'ai pris la confiance je m'en passe. Il m'est arrivé une seule fois d'avoir un bol qui s'envole parce que j'avais mis trop de pression avec la contre pointe et que le tenon a fendu.
Pour les bols à bord naturel, j'ai un espèce de gros champignon au chapeau peu bombé, avec là encore du tapis antidérapant, et j'applique la même méthode.
La technique de la vidéo permet si elle est bien maîtrisée de se passer complètement du tapis antidérapant et de la contre pointe (les anglish parlent de "jam chuck" alors que la technique avec le tapis est plutôt appelée "friction chuck"). L'avantage c'est que l'on peut alors faire une reprise non plus seulement sur le tenon mais sur l'ensemble du bol, et ainsi avoir une courbe sans aucune rupture. En poussant encore un poil plus loin on peut faire un contre moule quasi parfait du bol, et alors tourner très très fin sans avoir de vibration liée à la souplesse du bois.
Le plateau de reprise est je pense intéressant en terme de productivité, mais techniquement on peut s'en passer.
Tu veux dire une fois que le tenon/la mortaise a été enlevé ?
Il faut à minima avoir un repère de centrage au fond de la pièce pour pouvoir y placer la contre pointe et tu peux alors utiliser une prise par friction comme décris en réponse plus bas.
Si pas de repère tu peux emboîter un bouchon de liège sur ta contrepointe, venir la mettre en légère compression avec un plateau à friction, et jouer avec ta pièce pour la centrer (ça peut être trèèèèèès long). Une fois la pièce centrée, tu rajoute un peu plus de pression avec la contrepointe, et tu peux y aller. Bien sur il faut être tout doux avec les outils, avoir des rasoirs (racloirs interdits) et ne pas faire tourner le tour à fond. Il n'est aussi pas superflu de renforcer avec du scotch blindé autour du plateau.
trente six seb
Si la pièce s'y prête on peut faire un gobelet ou un tenon en bois dans une chute.
Par exemple ma démarche pour les boites :
-je fais un tenon de chaque côté de mon cylindre
-je coupe le cylindre en 2
_je creuse la boite en la tenant par le tenon dans le mandrin
-je prend le couvercle par le mandrin et j'y forme l'emboîtement pour que ce soit bien serré
-je remet la boite dans le mandrin, j'y emboîte le couvercle et je tourne les deux d'une seule pièce
-je recrée un tenon exactement du diamètre de mon couvercle dans une chute, je tiens cette pièce dans le mandrin et j'y coince ma boite pour reprendre le fond.
-je mets un petit coup de papier de verre sur l'emboîtement pour donner au couvercle le jeu qui m'intéresse.
Par contre il faut un about propre et parfaitement à 90°, là ou un mandrin peut s'accommoder d'un about approximatif
entièrement d'accord sur les marques citées.
Pour les lamelles en plein panneau, je me suis fait un guide (un tasseau bien dégauchi fixé sur une planche de CP qui en fait une équerre à talon géante), je fais juste une marque là où je veux mettre ma tablette, je place le guide et le tiens en place par un serre joint, et y'a plus qu'à.
l'autocombustion de l'huile de lin est un phénomène bien connu (c'est lié à l'oxydation qui enclenche une réaction en chaîne : oxydation=chaleur=plus d'oxydation=trop de chaleur= feu).
Comme le rubio est basé sur de l'huile de lin, il y est sensible (comme tous les composés intégrant des huiles végétales).
Pour y remédier : soit il faut couper l'accès à l'oxygène (récipent étanche à l'air) soit il faut éviter l'accumulation de chaleur (tremper les chiffon dans l'eau)
11mètres de large pour la table ? y'aurait-il une coquille ?