
sebgetdown entièrement d'accord, si le ton est un peu pinçant ce n'est pas toi la cible de cet agacement, c'est plutôt les fabricants/vendeurs malhonnêtes qui se font de l'argent sur le dos des débutants en mettant sur le marché des lots qui ne valent pas grand chose et leur rapporte sûrement plus qu'un outil bien fait...
Comme je le disais ce lot garde un bon point : il te permet de d'entraîner à l'affûtage sans manger des cm sur un bon outil et pour moins cher qu'un système d'affûtage type wolverine ou autre.
Par contre attention tout de même : certains outils sont vraiment légers ce qui peut les rendre dangereux si tu as un tour trop puissant. La gouge à dégrossir (n°2) par exemple fera l'affaire pour des bois sans noeuds, mais si tu as un noeud au milieu d'un carrelet de chêne tu as intérêt à avoir une bonne visière (tu as toujours intérêt à avoir une bonne visière d'ailleurs)

Même si comme Nicoel et Medalegno je pense que tu fais une confusion entre humidité de l'air et du bois ; je suis d'accord avec ton autre remarque concernant l'épaisseur des pièces. Effectivement avoir une épaisseur de parois uniforme participe à équilibrer la vitesse de séchage des différentes zones de la pièce et à limiter les risques de fente.
Concernant l'humidité du bois et de l'air, il faut remarquer qu'elle est exprimée en pourcentage... c'est en réalité un pourcentage par rapport à la quantité d'eau pour laquelle le point de saturation en eau serait atteint.
Pour l'air, plus il est chaud plus il peut contenir d'eau. Ainsi si tu enferme de l'air dans un ballon étanche et que tu chauffes ce dernier, son taux d'hygrométrie va baisser même si la quantité absolue d'eau n'a pas changé.
Pour le bois, c'est le bordel : la quantité d'eau totale qu'il peut contenir (celle qui sert de déterminant pour établir le pourcentage) est séparée entre
-eau de constitution (celle qui est à l'intérieur des cellules, très fortement liée au bois et difficile à éliminer)
-l'eau d'imprégnation (celle qui fait gonfler les fibres du bois telle une éponge, c'est elle qui cause les mouvements du bois)
-l'eau libre (en très très grossier, la sève ; l'eau qui circule sous forme liquide par capillarité dans l'arbre)
L'eau libre est éliminée rapidement après l'abattage (plus ou moins selon le type de bois) ; on appel ça la phase de ressuyage ; et à l'issue du ressuyage le bois a déjà perdu +/- 70% du volume d'eau qu'il contenait, son humidité est aux alentours de 30%
L'eau de constitution on ne veut pas la faire disparaître, car sinon on a plus du bois mais du charbon... en règle générale on commence à toucher au stock d'eau de constitution si on descend en dessous de 8%
L'eau d'imprégnation
Entre 30 et 8% ; on joue sur l'eau d'imprégnation, le bois dégonfle/gonfle tel une éponge ; et c'est dans cette plage qu'il va trouver son équilibre avec l'environnement.

le coeur très foncé comme ça est courant sur les frênes taillés en têtard... vu que c'est l'arbre emblématique de la venise verte et que GabbChch est des deux sèvres, je penche aussi pour du frêne.
En tournage c'est superbe, par contre très nerveux donc à faire sécher tranquillement.

Ta demi ferme centrale sera celle qui supporte le plus de charges permanentes (grosso merdo elle prend la moitié des charges permanentes, et les deux autres se partagent l'autre moitié) mais celle qui subira le moins de contraintes latérales. Ce n'est pas déconnant du tout de lui mettre entrait et arbalétrier.
Ce qui permet de diminuer les sections, c'est d'ajouter des contrefiches qui lient ensemble arbalétrier et entrait entre les poteaux (ça vient grossièrement diminuer la portée libre de l'arbalétrier).
Les liens à 80cm ça me semble bien.
Les pannes en 63/170 avec 4m de portée c'est correct pour du bac acier ; par contre l'espacement dépend de l'épaisseur de ton bac acier, à 160cm il faut du bien épais car les plus courant préconisent plutôt un espacement maximal de 150cm.

malheureusement ça passe... j'ai rencontré une ancienne vernisseuse au tampon qui a arrêté sa carrière à 45 ans pour cause de foie d'alcoolique chronique alors qu'elle avait une consommation non professionnelle peu importante... elle a du suivre une cure de désintox en prenant sa retraite anticipée.
Ca passe aussi par les voies respiratoires, même en ventilant.
Mais... vaut-il mieux un risque certain mais identifié et relativement faible (vernir trois bols par semaine ce n'est pas boire un verre par jour ; la personne en question avait les mains dans l'alcool et un air enivrant 7H/jour tous les jours) ou un risque hypothétique non vérifiable (les vernis modernes sans COV c'est bien, mais on ne cherche que ce que l'on connait et on est pas à l'abri de découvrir dans 30 ans qu'en fait y'a des trucs pas cools dedans).

L'augmentation des cotisations est liée à une augmentation des risques financiers si je veux titiller un peu ; la relation avec les risques réels me semble beaucoup moins claire.
Si on prend l'exemple des assurances voitures, il n'y a pas plus de risques d'être impliqué dans un accident aujourd'hui qu'il y a dix ans... pourtant moi qui ait la même voiture depuis dix ans avec le même bonus depuis dix ans j'ai vu ma cotisation augmenter... parce que le prix des réparations sur la moindre voiture que je pourrais écorner est devenu énorme. Il y a vingt ans si j'avais arraché un rétro de 205 dans un parking je me serais arrangé à l'amiable en payant directement la réparation et sans faire intervenir l'assurance, aujourd'hui ce n'est plus possible car un rétro de tesla c'est une technologie de pointe qui vaut plus cher que ma voiture.
De même pour les artisans, une RC coute plus cher parce que l'on intervient sur des maisons plus complexes, et qu'une "petite" bourde peut couter très cher et demander des compétences très spécifiques pour être réparée. Il y a 20 ans si on faisait une petite connerie sur un chantier on arrivait toujours à se démerder pour trouver un collègue qui pouvais nous aider à rectifier le tir contre une partie remise. Maintenant on appel l'assurance.
Et puis... il faut bien avouer qu'on en profite un peu nous aussi en tant qu'artisans ; les assureurs sont bons payeurs et en cas de sinistre ils ne négocient pas beaucoup le devis fourni par l'artisan qui va réparer... ça aussi in fine ça fait monter les cotisations.
Mais là où il y a une "injustice" c'est que personnellement je n'ai rien fait pour que ces complexifications et cette montée en valeur s'opèrent, bien au contraire. Les "petits" assurés se retrouvent à payer une part de la folie des grandeurs des "gros" assurés...

Francisco pour le fabricant de porte monnaie, la RC pro va être demandée par exemple s'il participe à des marchés et concerner principalement les dommages causés par un barnum qui s'envole, une table d'expo qui tombe sur un passant, une rallonge qui fout le feu... s'il ne vend que par correspondance ou en dépot-vente dans un lieu qui a sa propre assurance les risques sont effectivement minimes.

Nicoel pas forcément strictement décoratif, ça a du sens pour une finition extérieure de bol aussi, surtout avec des zones carbonisée comme j'ai déjà vu dans tes créa car ça permet de "fixer" le noir et d'éviter de tâcher la belle nappe blanche. En corbeille à fruit c'est aussi top car si un fruit coule dedans ça laisse un peu de temps pour réagir avant que ça ne tâche le bois.

tiens c'est rigolo : anthocyanes = tanins...
La meilleure solution reste de faire un test sur une chute pour trouver le mélange qui te plais. Pour éviter le lessivage des anthocyanes, aucune idée ; un mélange huile cire sera peut être un poil plus efficace car la cire a un effet bouche pore qui rendra moins perméable à l'eau... mais il faudra renouveler très souvent.

Ca fait plaisir de voir des incrustations d'étain... Les accents en érables sont de trop pour moi mais c'est vraiment une histoire de goûts et de couleurs, la réalisation est magnifique

Ca marche plutôt pas mal avec une théière en fonte (achetée en vide grenier ça fait moins mal au coeur).
Est-ce que tu as une idée de la nuance d'alliage utilisée (pas toujours simple si c'est de la récup) ? Perso je trouve l'étain de zingueur allié au plomb (33% d'étain) plus facile à utiliser, mais la présence de plomb me pose problème (vapeurs lors de la fonte, puis après si un contact alimentaire est possible) ; je cherche des alliages plus sympas pour la santé mais face à l'étendue des alliages disponibles je suis un peu perdu.

J'ajouterais que le placage (fin ou épais) ne semble pas contrebalancé... C'est déjà étonnant que ça n'ait pas posé de soucis en intérieur ; en extérieur ce serait miraculeux.

Medalegno sur la photo du dessous de table, il me semble voir un placage déroulé (pas de jonction de plusieurs feuilles de placage, pas de figure dans le bois...). Or le placage déroulé est très généralement réservé à la fabrication de panneau contreplaqués. Je n'exclue pas fermement la possibilité qu'une feuille de placage déroulé ait été utilisée pour contrebalancer, mais ce ne serait pas la première fois que je vois un placage directement sur une face de CP sans contrebalancement.

pour l'affiloir, il est possible d'utiliser un tournevis de bonne qualité, le penne est en acier trempé donc suffisamment dur. pour ce qui est des truelles et autres métaux de récup, il existe tellement de nuances d'acier différentes que ce n'est pas facile de prévoir si ça donnera un racloir correct.

Avec la version 3 tu fais ta coupe en plusieurs passages en changeant l'angle à chaque passage. Du coup tu fais ta première coupe quasi dans le sens du fil, et tu finis à 90° sur le dernier passage avec très peu de bois restant à couper. Comme il reste peu de bois les gouges passent plus de temps à évacuer du copeau qu'à couper, elles s'usent moins et ne bourrent pas
Pour moi ce lot n'a pas de sens : tu as certes 8 outils mais à peine trois utilités différentes...
LA 1 et 3 sont des gouges à rien (un hybride entre gouge à dégrossir trop petite pour être utile, et gouge à profiler sans profil)
La 2 une gouge à dégrossir le beurre (trop fine pour supporter un bois dur sans risque)
La 4 une plane ultra courte avec un affûtage bizarroïde (peut éventuellement servir de racloir à angle négatif)
Les 5 et 7 deux planes droites (même usage, la différence de taille n'apporte rien)
La 6 grain d'orge
Les 8 et 9 deux gouges à profiler en fin de vie (rendues trop courtes par le nombre d'affûtages, et trop pointues)
La 10 un accessoire de mode (pas assez épais pour être un racloir, pas affûté comme un grain d'orge... je ne vois pas)
Certes 45€ ce n'est pas grand chose, mais à part servir de martyr pour apprendre le geste d'affûtage je ne vois pas d'usage réel ; ceci dit ça reste moins cher qu'un système de guide pour affûter sans apprendre...
Pour 45€ à part un gros coup de bol en occasion tu ne peux pas apprendre décemment.
Par contre pour un peu plus de 100€ en outils hamlet, bordet ou record power tu peux avoir une gouge à profiler de 13, une gouge à creuser de 10 et un grain d'orge de 5mm qui te suffiront amplement pour apprendre les bases (tu peux dégrossir avec une gouge à creuser, ce sera juste plus long, mais quand on débute la productivité n'est pas la priorité).