TissS il faut un abrasif sur support adapté au ponçage à l'eau (les papier pour carrosserie généralement) ; je laisse la feuille tremper dans un seau, je règle la vitesse pour qu'il n'y ait quasiment pas de projections de gouttes et je ponce à la main. Quand le papier est colmaté, je le replonge dans le seau pour rincer et j'y retourne. Une fois le ponçage fini, je rince la pièce au pulvérisateur pour éliminer les restes de "boue", j'essuie le maximum d'eau, puis je remet le tour à vitesse élevée et je passe un coup de chiffon en appuyant un peu fermement pour faire chauffer l'eau et accélérer le séchage.
ralala le rinçage des pinceaux dans l'évier... on le fait depuis des décennies sans se poser de question, les fabricants de peinture nous y encouragent en faisant des peintures à l'eau dont on s'imagine qu'elles peuvent aller au tout à l'égout sans problème... mais le retraitement de ces produits (et d'autres tout aussi sympa et courants comme le destop, certaines lessives, certains produits vaisselle...) coûte une blinde en terme d'équipements collectifs. Même si le geste d'une personne ne solutionnera pas le problème, essayez autant que possible de ne pas rincer les pinceaux dans l'évier. Une grande bassine que l'on laisse décanter au soleil, un coup de spatule pour récupérer la peinture sèches que l'on dépose ensuite à la déchèterie... c'est pas si compliqué ?
Bien évidemment je ne sais pas du tout ce qu'il s'est passé dans la relation entre vous et l'artisan, et dans la communication sur ce choix de méthode... Mais :
_entre les attentes du clients, les solutions réalistes, les solutions à la portée technique de l'artisan, celle à la portée de la bourse du client , et celle qu'il sera possible de caler dans le calendrier ; il y a souvent de nombreuses incompatibilités.
_le gros du travail de la plupart des artisan c'est de fabriquer du neuf, la rénovation prend du temps et coute souvent cher, donc peu d'artisans sont vraiment expérimentés dans ce domaine.
Et malheureusement pour vous, je crois qu'il n'existe pas de méthode miracle qui permettrait de rattraper sans risque de faire encore plus de dégâts (surtout sur le placage).
Quand on voit le résultat de certaines chirurgies "esthétiques" on peut se dire que malheureusement c'est devenu normal...
Si la demande de base était "je veux obtenir tel résultat peu importe la méthode" et que l'artisan à proposé la mauvaise méthode il est en tors (et encore il peut avoir inclus des clauses qui le dédouane dans le devis) ; mais dans tout autre cas il ne vous reste que vos yeux pour pleurer...
Avant une peinture en phase aqueuses, j'aurais tendance à utiliser une sous couche en phase aqueuse... j'ai toujours entendu dire qu'il fallait peindre gras sur maigre et pas l'inverse alors j'applique bêtement ; mais en tout cas je n'ai jamais eu de mauvaise surprise en suivant cette règle.
pas mal... je note l'idée pour mon réaménagement d'atelier avec mon futur nouveau tour... et je vais copier le fait de noter les gouges sur le manche dès ce matin (ça c'est vraiment le truc où je me demande pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt)
Petite question : les roulettes de chaise ne se coincent pas trop avec les copeaux ?
on est plus vraiment sur les mêmes budget, mais les scies KSS de mafell réunissent le meilleur des deux mondes : on peut soit l'utiliser comme une classique munie d'un couteau diviseur (ce qui n'est pas le cas par défaut sur la plupart des plongeantes) ; le réglage de profondeur par levier est suffisamment souple pour la poser à plat sur le rail et démarrer la coupe en plongeant ; et il y a une butée de profondeur qui permet des coupes originales (par exemple rainure arrêtée en plein panneau). Ajoutez le rail à onglet qui va jusqu'à 65° des deux côtés, et elle peut même remplacer une radiale sur chantier (avec un peu d'acrobaties elle m'a même servi à tailler des tenons en bout de panne.
j'adore le concept et la réalisation a l'air vraiment qualitative.
Je plussoie les copains sur les pastilles : raclage = état de surface moins bon, mais aussi effort de coupe plus élevé... L'avantage du peu d'outils à transporter est par contre un vrai bon argument (un seul manche, pas de meule) mais en terme de technique de tournage c'est moins abouti.
Bon voyage à vous.
graeme il faut juste penser à marquer le centre de ta prise mandrin avant de retourner le bol pour assurer un centrage nickel. J'ai remplacé le carton par une semelle de tong usagée. Ca colle mieux au bois et ça me permet de mettre moins de pression avec la contre pointe, et donc de travailler des fonds plus fins sans crainte.
très beau frêne (têtard ?) ; et belle pièce au final.
Une micro-remarque (peut être juste liée à la photo) : j'ai l'impression que ton fond de bol n'a pas la même teinte que tes flancs (en intérieur). Tu as fini ton fond au racloir alors que les flancs sont direct à la gouge ? Si c'est bien ça je te conseille soit de t'entraîner à finir les fonds à la gouge, soit de faire une passe très légère au racloir sur les flancs.
Le frêne change beaucoup de teinte suivant la manière dont il est coupé (surtout quand il n'est pas parfaitement sec) : il peut créer des zones rosées là ou il est raclé, et jaunies si on a talonné un peu trop fort et créé un échauffement ; du coup j'aime bien faire une finition en une passe avec un seul et même outil pour éviter ce phénomène. Alternativement (par exemple une pièce trop fermée pour que je puisse finir le fond à la gouge) je ponce au grain 60 au démarrage (c'est trop, les marques "superficielles" d'outils partiraient au 120/150 mais ça réunifie mieux la teinte.
graeme en bord de route il a du subir quelques élagages qui lui donnent les mêmes dessins qu'un têtard alors.
Pour la teinte, en reregardant les photos non huilées ça semble effectivement venir de la lumière car le changement de teinte est inversé par rapport aux photos huilées.
Nicoel : l'autre avantage de cette méthode pour reprendre les fonds c'est qu'elle marche même sur un bol à bords naturels, contrairement au mandrin de reprise...
C'est surtout sur les disques que je trouve leur fragilité : habituellement avec un même tampon d'un grain donné je vais faire de 3 à 10 bols selon la taille et le bois, donc il doit être retiré et reposé sur l'interface une dizaine de fois. Avec les abranets ils se sont systématiquement déchirés lors du changement de grain bien avant d'être usés.
Idem quand je ponce au tampon sur perceuse les "ailes" d'un bol à bords naturel, au premier accroc contre l'écorce ça part en déchirure alors que je n'ai pas ce problème avec le 245.
Je ponce assez peu à la main : entre pointes je commence généralement le ponçage au grain 180 (plus gros c'est que j'ai bu trop de café le matin ;) et je "recycle" les vieux disques que j'ai. Quand je dois poncer une zone précise j'ai du norton en rouleau qui me permet soit de faire un tout petit carré soit une bande fine (par ex pour casser les arrêtes sur un bord naturel sans écorce) mais pour donner une idée mon rouleau de 25m a été acheté il y a 5 ans et n'est même pas à moitié mangé.
Pour le reste c'est au tampon de 75mm ; souvent recyclé aussi (je redécoupe des disques de 70mm dans un disque de 150mm ; on en fait trois en un. Ou alors dans un patin de 75/127 dans lequel on en fait deux pas tout à fait ronds. Par contre les ciseaux prennent très très cher lors de la découpe.
Alors le pommier a certainement été échangé à la naissance avec un chêne... les attaques semblent se limiter à l'aubier mais il a un aubier particulièrement large par rapport à la largeur des plateaux... c'est pas catastrophique et ça peut intéresser un particulier bricoleur. Les tarifs varient par région, mais par chez moi dernièrement je trouve ce genre de plateau à 400€ le m cube en lot ; 600 au détail.
Pour le noyer, comme dit glaude à part un tourneur pas grand monde ne va s'y risquer. A 100€ la bille si elle fait vraiment 3m/50cm (j'ai un doute en proportion des parpaings, le diamètre ne se mesure pas au plus gros mais au milieu de la bille) ; et encore une fois sous réserve des tarifs pratiqués localement; ça me semble honnête.
En l'occurence si l'objectif est juste de contrer les aléas météo, pas besoin de grosse capacité de stockage : tu calcule la conso journalière de ton circulateur + ton frigo + ton congèle... tu choisis combien de jours d'autonomie tu veux ; et tu choisis la batterie en fonction.
Selon ton équilibrage, tu auras peut être moyen de mettre tous tes "besoins vitaux" sur une même phase, donc en cas de coupure tu n'as besoin que d'une phase, un groupe de PV...
tout d'accord sur le fond (j'ai fait de l'ameublement en pro dans mon garage, et même des escaliers... par contre avec des machines stationnaires mais tu vois l'idée... Quelques petites nuances sur les outils :
-la sauteuse, pas la peine de prendre une rolls, mais personnellement j'ai une version à batterie qui me rend bien service (aménagement de véhicules, découpe grossières de planches qui ne rentrent pas dans le camion chez le fournisseur...) ; selon ta gamme d'outillage batterie ça peut faire un entre deux raisonnable niveau budget.
-la domino je n'en ai pas, j'ai une lamelleuse, des bédanes à main et une fraise de défonceuse à longue plongée... en jouant avec les trois solutions à l'origine pour repousser l'achat d'une domino j'ai fini par tellement repousser l'achat que je ne l'ai pas fait.
-la règle, perso j'ai pris une 1m10 (mafell aussi) en complément de la 1m60, avec 2m70 en cumulé je peux couper des panneaux dans la longueur en une fois, avec 2m40 ce serait juste ; et la 1m10 me sert souvent seule dans des cas où une 80cm serait juste (par exemple faire un onglet à 45° dans un plateau de 70cm...)
-les serre joints c'est le nerf de la guerre ; à chacun de se constituer son kit idéal selon les usages. Perso j'y mettrais 2 Grosses presses à cliquet (style bessey, idéales pour fixer les pièces sur l'établi, insensibles aux vibrations, peut servir à créer une poignée de transport rapide à mettre en place...) ; 4 petites presses rapides à 1 main (soit à pompe soit à cliquet aussi, idéal pour placer rapidement une cale ou un gabarit, tes 3e,4e,5e et 6e mains) ; 4 serre joints à pompe de 1m ou plus (dans un paquet de cas il t'en faudrait plus, dans d'autres cas tu maudiras les 1m qui sont trop grands... mais je trouve que c'est un compromis pas trop dégueu pour démarrer) ; des sangles à cliquet sans crochet avec un lot de cales variées (cales d'angle à 90° pour serrer un paralellépipède ; cales plates avec juste les coins arrondis pour serrer un panneau ; cales souples pour serrer un panneau ou un lamellé collé sur un gabarit convexe... En bonus elles te serviront pour le transport ou pour lever des charges pour même pas le quart du prix d'un dormant, et elles ne prennent pas de place une fois rangées.)
Et une clé pour l'atelier en petit espace : ne pas négliger le transport tant pour l'approvisionnement/livraison (peu de place = pas de stockage = beaucoup de voyages chez le fournisseur) que pour la modularité de l'atelier (quand l'usinage est terminé, je pousse tout dans un coin pour libérer de l'espace d'assemblage). Perso c'est remorque pour le transport (moins cher à l'achat et à l'entretien qu'un utilitaire, peut se coupler avec un véhicule du quotidien qui ne consomme pas trop quand tu n'as pas la remorque...) et transpalette pour la modularité (avec treuil et rampes ça fait aussi un super complément à la remorque).
Bon copeaux et bon courage, inspire toi du vécu des autres mais sans t'y enfermer, et surtout garde le moral et la motivation.
Oak son gros point noir c'est la pluie... il existe certes des remorques fermées mais entre l'achat et le permis l'intérêt financier devient moins grand... et les bâches ça a des limites.
Oak avant cet hiver je n'avais jamais perçu ça comme un problème, mais j'avoue que depuis octobre je suis très content de ne plus avoir de livraisons à faire
Pour moi (maintenant, avec quelques années d'expériences et de recul) pour un particulier ou un pro il y a bien mieux que tormek en terme de polyvalence et d'efficacité : la main.
Comme cité, pas besoin d'une précision chirurgicale pour nos affutages, on coupe du bois pas des humains qu'on espère sauver... Et cette précision relative, elle est relativement facile à acquérir à la main. Lorsque : l'on affute un outil pour la première fois, on peut être content d'avoir un moteur qui bosse pour nous ; mais quand il ne s'agit que de redonner du mordant à une lame régulièrement entretenue, je vais plus vite à la main qu'à installer les guides et régler une machine. La courbe d'apprentissage est rapide : un vieux ciseau de 20mm acheté en vide grenier, on s'y met deux fois 5 min par jour et au bout d'une semaine on a déjà un geste largement correct pour une fraction du prix d'un guide tormek. Et une fois que le geste s'affine, on peut très vite et facilement l'adapter à différentes courbes de lames (couteau de cuisine, sécateur...).
Pour du plus gros (lames de raboteuses, tondeuse, cisailles de jardin...) la précision nécessaire est encore moindre, par contre on a pas envie de passer 5h sur la pierre... Et bien dans ces cas là une ponceuse à bande stationnaire (il y en a un modèle à 150€ décliné sous différentes marques) avec des bandes de coutelier permet de très très vite faire le taf, et pour l'échauffement il suffit d'avoir un seau d'eau à côté et de plonger régulièrement.
Le tormek a quand même une place : un atelier avec 30 intérimaires différents qui passent chaque jour, un rémouleur qui doit garantir un affutage irréprochable sur des outils très différents dont certains qu'il ne voit qu'une fois par an... Si on cherche à reproduire de manière répétée un affutage sans pouvoir financer le temps nécessaire à un apprentissage à main levée, ça reste un outil intéressant. Par contre qu'il soit présenté et vendu comme un must pour des amateurs (qui par définition n'ont pas d'objectif de rentabilité) ça me dépasse (tout comme je suis dépassé par le fait que des gens achètent du Festool pour un "loisir" soit dit en passant).
sympa l'idée de reprises partielles, à essayer en peignant le bol avant reprise pour obtenir des transitions plus franches entre zones peintes et brutes (ou avec des éléments pour accentuer ces transitions).
Pour poncer le bois vert, je fais un ponçage à l'eau (bien protéger le banc du tour et utiliser un papier adapté) jusqu'au grain 180 ; puis je reprends les grains plus fins une fois le bois sec.