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673 commentaires
cocoM
( Modifié )

Cool, ça va alimenter ma réflexion sur l'évolution de mon système d'aspiration.
Et pour contrôler l'aspirateur par une télécommande ? Avec ce genre de prises si j'ai tout bien compris, ça marchera pour éteindre l'aspirateur, mais pas pour l'allumer. Est-ce qu'il y aurait un moyen autre qu'un collier de serrage qui maintient le bouton de démarrage enfoncé pour intégrer une télécommande (de ce type ou ...) dans le circuit ?

cocoM

j'étais d'accord avec la réponse de Oak , je suis encore plus d'accord avec la tienne.

cocoM
( Modifié )

les gens raisonnables ont-ils raison ?.
Et qu'est-ce qu'être raisonnable ? Perso à la fin de ma formation je n'envisageais pas de me mettre à mon compte : avant même d'avoir passé le diplôme (qui se passait en candidat libre 3 mois après la fin de la formation) j'avais déjà 3 boîtes d'intérim qui me proposaient des missions ; dont certaines à priori intéressantes (aménagement de bateaux "de luxe" ; missions en déplacement en Europe avec une entreprise spécialisée dans la réfection patrimoniale...). Financièrement je pouvais direct prétendre à des missions payés 11€ net/heure hors primes, sur des semaines de 42h ; pour moi qui ai toujours vécu avec le SMIC comme plafond et pas comme plancher c'était trop beau.

Au final ces missions "de rêve" n'ont pas duré longtemps car les vacances d'été arrivant, je me suis retrouvé 2 mois à faire des missions "de merde" (35h sur dégau/rabot pour remplacer une machine 4faces qui a cassé, et se faire engueuler parce que sur les +300 planches que j'ai passé dans la journée il y en a 2 rabotées à contre fil et que comme par hasard ce sont les 2 pour lesquelles il n'y a pas le stock de bois pour les refaire... c'est vraiment du taf "de merde")

Par là dessus, mon déménagement se profil, et ho surprise je trouve une location isolée en campagne, avec un garage de 50m² équipé du triphasé, et un proprio hyper ouvert qui lorsque je lui pose la question "et si je veux ouvrir un atelier d'ébénisterie dans le garage ce serait possible ?" me répond : "bin oui, de toute façon c'est chez vous, tant que vous avec une assurance qui vous suit..." Et la cerise sur le gâteau : y'a des travaux à faire dans la maison, si on les fait nous même (avec les matériaux payés par le proprio) on peut avoir 8 mois de loyer gratos. Avec toutes ces "sécurités" financières je décide de dire ciao à la boîte d'intérim, et de me mettre à mon compte pour faire des petits objets à vendre sur les marché.

Maintenant ça fait un an, forcément 2020 pas du tout la bonne année pour démarrer... j'ai dû complètement revoir mes objectifs et abandonner les marchés pour chercher du chantier de menuiserie. Résultat j'ai trouvé des clients qui malgré mon inexpérience assumée m'ont fait confiance pour des chantiers auxquels je n'avais jamais touché : volets à persienne, escalier... Et j'ai également rencontré des artisans installés depuis quelques temps qui me proposent des collaborations intéressantes : agencement de boutique, meuble bois/métal...

Conclusion : en un an, j'ai appris bien plus sur la manière de concrètement vivre de cette activité qu'en un an de formation : comment adapter le plan d'un escalier pour réussir à le transporter et le monter seul ? Comment s'organiser pour faire des "gros" projets dans un petit atelier ? A partir de combien de pièces à faire ça vaut le coût d'investir dans une machine qui nous fait gagner Xmin par mortaise ?
J'aurais eu beau passer 20 ans en salariat, je n'aurais jamais eu l'occasion d'apprendre ça. Or c'est parce que j'ai réussi à trouver des réponses à ces questions précises que mon bilan financier est positif cette année. Pas sur qu'avec un prêt pour une maison et des enfants à élever j'aurais eu l'esprit libre, ni qu'à 45ans j'aurais eu la capacité physique de monter mon escalier tout seul. En démarrant "tôt" je pense que je me suis offert la chance de tomber et d'apprendre de mes erreurs tout en étant suffisamment souple pour me relever.

cocoM
( Modifié )

Et un grand merci (encore un) à Boris Beaulant pour cette plateforme, car c'est suite à mon pas à pas sur les toilettes sèches que j'ai été contacté.
Ca a été une chouette expérience pour moi, et mine de rien l'occasion de faire le lien entre mon activité passée (gestion des toilettes, des déchets et de l'impact environnemental en évènementiel) et celle de maintenant (xylophage).

C'est rigolo, je ne savais pas que dependancesbois participait aussi, mais en écrivant mon article et en citant le travail manuel comme opportunité intéressante de réduire sa production de déchets en atelier, j'ai pensé à toi.

cocoM

Non, ce que je veux dire c'est que quand tu regarde ton montant, les chevilles ne sont pas sur la même ligne verticale.
Le principe est tout simple : faire un trou dans un montant mortaisé ou dans un tenon apporte un point de fragilité, une zone à partir de laquelle le bois peut fendre. En évitant d'aligner deux points de faiblesse dans le même fil du bois, on limite la fragilisation du tenon.

La méthode dont tu parles (décaler le trou de chevillage entre la mortaise et le tenon pour serrer l'assemblage), c'est du chevillage à la tire. Dans ton cas c'est une option qui est possible mais pas obligatoire : si tu as la possibilité de serrer ton assemblage par un autre moyen (serre-joint, sangle à cliquet...) il suffit de percer pour tes cheville une fois l'ensemble serré et ça marchera très bien, tout en limitant les cisaillements sur tes tenons. Si tu n'as pas les outils de serrage nécessaires, le chevillage à la tire te permettra par contre de gagner les quelques dixièmes de millimètres de serrage nécessaires pour rigidifier la structure.

cocoM
Je suis d'accord

Les lames pégas vont très bien, pour les lames sans ergot il existe des adaptateurs pour la plupart des marques, c'est surement aussi le cas avec une rexxon.
Pour le rayon de courbure, ça peut aller jusqu'à du virage sur place avec une lame n°0. Le tout c'est de trouver le compromis entre la durabilité de la lame (plus le n° est bas, plus elle risque de casser par surchauffe) et sa capacité à faire des courbes serrées. Le tout en fonction de la forme à découper.

Paraffine sur la table comme n'importe quelle machine ça marche bien contre la rouille. Pour la glisse et éviter la surchauffe des lames, tu peux aussi passer un pain de paraffine le long de ton tracé avant la découpe.

cocoM

Quel est le disque approprié ? Des disques carbure de silicium de ce type feraient-ils l'affaire ?

cocoM
Je ne suis pas d'accord

Pour du tournage je ne pense pas que ce genre de touret soit adapté si on reste dans le budget de 130€ :
_la plupart des gouges sont vendues avec un affûtage d'usine qui doit être très largement modifié : les "ailes" de la gorges sont quasiment sur le même plan que la pointe, or la plupart des tourneurs préfèrent avoir un profil en ongle plus ou moins prononcé (on fini même par avoir la même gouge en plusieurs exemplaires pour avoir différents profils suivant la situation). Faire ce travail de formage avec un touret à eau est fastidieux et ruine la pierre.
_sauf exception, tous les outils de tournage sont en acier HSS, les meules bas de gamme des tourets imitation tormek ne font pas long feu (j'ai fait l'expérience : 6 mois et la meule est morte)
_toujours en rapport avec le HSS, c'est un acier qui est beaucoup moins sujet au détrempage, avec un bac d'eau à proximité du touret pour refroidir régulièrement la gouge je n'ai jamais eu de souci (par contre j'y mettrais pas mes fers de rabots ou mes ciseaux)
_les meules à eau tournent en "avalant" l'outil, sans un dispositif de maintien, il est quasi impossible de maintenir l'angle de la gouge, et on se retrouve rapidement avec un biseau bombé qui est catastropĥique en tournage. Si on ajoute le prix des dispositifs au prix du touret, on explose le budget.

Pour conclure, le touret à eau pour le tournage ça marche, si c'est le tormek, ou du moins une meule de bonne qualité adaptée sur un touret bas de gamme ; et à condition d'investir dans les dispositifs prévus pour.

par Axel et Bois il y a 4 ans
cocoM
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pincesse mononoké ?
Belles réalisations en tout cas, il y a quelques pièces dans la longueur du fil qui ont du te donner des sueurs froides si le placage était cassant.

cocoM

neophyte
Je n'ai pas tout le protocole de l'étude, mais à mon avis quand ils parlent de températures de 48° à atteindre il faut que ce soit la température à coeur du bois, et là c'est beaucoup plus difficile qu'il n'y paraît (la conductivité thermique du noyer est très faible : 0.14 W · m–1 · K–1 si l'on en crois ce site). D'où, j'imagine, le recours à une étuve (donc chaleur humide qui se transfert mieux au coeur de la planche) lorsque les scieurs traitent ce bois.

Même en plein été au soleil, je pense que des planches de 25mm sont déjà trop épaisses pour qu'une exposition directe suffise à atteindre une température de 48° maintenue pendant 1h en contre face ; en plus de créer un problème de déformations/fissures à cause de la différence de température entre les deux faces de la planche.

Pour faire bien il faudrait un sauna (70°C HR à 25% en général) et y laisser tes planches pendant 3-4h pour que la température au coeur soit assez élevée.

cocoM

un poil plus ;)

cocoM

concrètement la AEG est plus chère que la bosch : le lien que j'ai donné sur backmarket est en version reconditionnée, en neuf c'est plutôt 160€, soit 240 avec les mandrins en plus. L'avantage c'est de pouvoir échelonner les achats en fonction des besoins (perso le mandrin déporté me sert tout le temps, par contre le renvoi d'angle très peu).
Par contre les batteries de rechange sont plus chères chez bosch que chez AEG (c'est à prendre en compte si on veut garder sa visseuse des années)

Pour ce qui est de la gamme, si on en croit les données fabricant (faut pas être trop naïf non plus) la AEG est un poil plus puissante à petite vitesse (32Nm contre 30) et un poil plus rapide en grande vitesse (1500T/m contre 1300), par contre elle est pas mal plus lourde (1,3kg contre 0,8 pour la bosch). Pour ce qui est de la qualité globale de construction, je n'ai jamais vu la bosch en vrai, mais je dirais que c'est kif kif par rapport aux autres outils bosch pro que j'ai eu entre les mains.

cocoM

Le creusage en bois de bout à la pastille tungstène (et donc en raclage) c'est vraiment pas le top, à part tourner des pièces énormes et déséquilibrées je pense qu'il n'y a pas plus dangereux/violent pour la mécanique du tour.

Pour bloquer le plateau, je plussoie le contre écrou (il faut juste savoir si ton tour est en M33 ou en mesures impériales, dans le premier cas tu peux trouver un écrou chez n'importe quel garagiste poids lourd, si c'est en impérial internet est ton ami).

cocoM

Hygiène hygiène... pas sur qu'un verre dans lequel on laisse l'eau stagner (et qui généralement ne sèche jamais complètement dans une salle de bain) soit plus hygiénique qu'un contenant en bois qui va absorber l'eau et la faire disparaître...
On retrouve l'éternel débat entre planche à découper en bois ou en teflon, l'instinct et la DDASS nous disent que le bois c'est sale, certaines études disent le contraire... Dans un pays laïque chacun devrait pouvoir faire librement son choix entre ces deux courants de pensée hygiénistes.

Le plus problématique pour moi c'est ce que cite Erebor , à savoir l'eau entre le pot et le lavabo qui elle va stagner, imprégner le bois par capillarité, et faire pourrir le bois à vitesse grand V

cocoM

+1avec Erebor , non seulement dans ma pratique je sens largement la différence entre l'effort pour couper du bois de bout avec un angle faible et avec un rabot classique (qui sont affûtés de la même façon). Mais pour moi un rabot à angle faible apporte aussi un équilibre différent (centre de gravité plus bas) qui le rend plus confortable sur une planche à recaler.
On est d'accord, ça ne le rend pas indispensable,

cocoM
Je suis d'accord

Pas normal mais malheureusement courant sur ces gammes de machines : mauvais transport, mauvais stockage, conception hasardeuse... difficile de savoir où ça a merdé mais il faut la faire changer sous garantie car pas moyen de régler.

cocoM

Ca c'est dans mes cordes pour le tournage de pièces d'échiquier.
Pour le plateau, on se retrouve un peu avec le même problème que pour l'octaèdre : comment faire des cases aux dimensions ultra précises ? Même au pied à coulisse avec 2/10e de tolérance ça va être compliqué pour l'assemblage.