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681 commentaires
cocoM

avec des bonnes lames type pegas c'est sur

cocoM

pas bêté du tout ça.Mais en même temps à part en taillant du métal j'ai jamais "usé" mes lames, elles ont toujours cassé avant, ou bien je les garde pour y coller un petit bout d papier de verre pour nettoyer les coupes.
Perso pour augmenter la durée de vie je place souvent une feuille paraffinée entre la table et la pièce à couper, ça dépose un peu de gras, à chaque fois sur la lame, et elle chauffe moins

cocoM

OK, si c'est pour des planchettes type kapla il faut effectivement finir sur du bois de quartier ; et donc partir d'avivés en dosse ou contre-dosse.
Pour perdre le moins de bois possible, tu peux tronçonner tes avivés en longueur de 500mm (ce qui permet de sortir 4*120mm plus les traits de coupe) ; les corroyer ainsi en finissant par une épaisseur de 24mm ; déligner (avec une lame à peu de dents) tes planchettes de 10mm ; raboter les planchettes obtenues pour arriver aux 8mm avec une surface rabotée propre de chaque côté ; et enfin tronçonner à la longueur finale avec une lame à beaucoup de dents.

cocoM

Ara

Surtout que je risque d'avoir le linky et que ce dernier n'est pas tolérant sur les dépassements.

Petite précision : linky ne change rien à l'affaire pour les gens normaux. Avant il le compteur qui ne faisait que le comptage et le disjoncteur était calibré en fonction de la puissance souscrite. Celui qui voulait resquiller modifiait son disjoncteur.

De ce que j'ai compris en discutant avec un pote élec, il y a un autre cas où le linky peut causer des disjonctagations impromptues : le courant d'appel au démarrage d'un vieux moteur triphasé dont le contacteur étoile triangle ne connais pas la position étoile.
En gros certaines vieilles installations (encore courantes dans les bâtiments agricoles qui se transforment en ateliers) étaient équipées de disjoncteurs qui laissaient passer le courant d'appel dont la durée est très courte. Le passage au linky étant obligatoire là où toutes les autres évolutions des compteurs ne l'étaient pas, le linky a fait "gagner" 50 ou 60 ans de technologie d'un coup dans des ateliers dans lesquels la sécurité électrique est une vague notion.
Les "victimes" de cette évolution ont tôt fait d'être érigées en martyres par les anti-linky alors même qu'un simple changement pour un compteur pré-linky récent aurait donné le même résultat.

cocoM

L'Ecorce du Sycomore pas besoin d'être au sud, ça marche aussi sur la façade atlantique (mais faut remplacer le chauffage par un déshumidificateur 😅 )

cocoM

Perso je n'ai ni tourillonneuse, ni domino, ni zeta ; j'ai une lamelleuse Dewalt.
Je m'en sers tout le temps : collage d'alèse en massif sur chant de CP ou MDF ; panneautage, assemblage de caisson.
Par contre à part l'assemblage de caisson, toutes les autres opérations nécessitent des joints propres et d'équerre et donc un passage en dégau, rabot à main... Les surfaces obtenues après un coup de scie circulaire ne sont à mon goût pas assez propres, tout comme les bois rabotés en usine (qui vont bouger légèrement en changeant d'hygrométrie en arrivant chez toi). Comme tu n'envisages pas de rabot/dégau et que tu n'as pas d'établi pour raboter à la main, une lamello ne te servira que pour de l'assemblage de caisson ; et encore tu pourrais presque aussi efficacement faire des rainures à la défonceuse pour ces cas (avec un gabarit et une bague à copier).

Les machines plus haut de gamme vont t'apporter d'autres fonctionnalités : faux tenon (domino et tourillonneuse) ; quincaillerie spécifique (toutes) ; perçage en série au pas de 32 (tourillonneuse)... Après elles restent optionnelles : tu peux tourillonner à la perceuse avec un gabarit fait maison ou du commerce, faire des faux tenons type domino avec une défonceuse...

A toi de voir si :
_tu es plus tolérant que moi sur la propreté des joints de collage ; ou que tu as la possibilité d'accéder à une dégau une fois de temps en temps
_les fonctionnalités supplémentaires des machines haut de gamme te semblent utiles.

cocoM
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Avec un wüsthof sur la présentation ça fait tout de suite très pro ;)

cocoM
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Cool, ça va alimenter ma réflexion sur l'évolution de mon système d'aspiration.
Et pour contrôler l'aspirateur par une télécommande ? Avec ce genre de prises si j'ai tout bien compris, ça marchera pour éteindre l'aspirateur, mais pas pour l'allumer. Est-ce qu'il y aurait un moyen autre qu'un collier de serrage qui maintient le bouton de démarrage enfoncé pour intégrer une télécommande (de ce type ou ...) dans le circuit ?

cocoM

j'étais d'accord avec la réponse de Oak , je suis encore plus d'accord avec la tienne.

cocoM
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les gens raisonnables ont-ils raison ?.
Et qu'est-ce qu'être raisonnable ? Perso à la fin de ma formation je n'envisageais pas de me mettre à mon compte : avant même d'avoir passé le diplôme (qui se passait en candidat libre 3 mois après la fin de la formation) j'avais déjà 3 boîtes d'intérim qui me proposaient des missions ; dont certaines à priori intéressantes (aménagement de bateaux "de luxe" ; missions en déplacement en Europe avec une entreprise spécialisée dans la réfection patrimoniale...). Financièrement je pouvais direct prétendre à des missions payés 11€ net/heure hors primes, sur des semaines de 42h ; pour moi qui ai toujours vécu avec le SMIC comme plafond et pas comme plancher c'était trop beau.

Au final ces missions "de rêve" n'ont pas duré longtemps car les vacances d'été arrivant, je me suis retrouvé 2 mois à faire des missions "de merde" (35h sur dégau/rabot pour remplacer une machine 4faces qui a cassé, et se faire engueuler parce que sur les +300 planches que j'ai passé dans la journée il y en a 2 rabotées à contre fil et que comme par hasard ce sont les 2 pour lesquelles il n'y a pas le stock de bois pour les refaire... c'est vraiment du taf "de merde")

Par là dessus, mon déménagement se profil, et ho surprise je trouve une location isolée en campagne, avec un garage de 50m² équipé du triphasé, et un proprio hyper ouvert qui lorsque je lui pose la question "et si je veux ouvrir un atelier d'ébénisterie dans le garage ce serait possible ?" me répond : "bin oui, de toute façon c'est chez vous, tant que vous avec une assurance qui vous suit..." Et la cerise sur le gâteau : y'a des travaux à faire dans la maison, si on les fait nous même (avec les matériaux payés par le proprio) on peut avoir 8 mois de loyer gratos. Avec toutes ces "sécurités" financières je décide de dire ciao à la boîte d'intérim, et de me mettre à mon compte pour faire des petits objets à vendre sur les marché.

Maintenant ça fait un an, forcément 2020 pas du tout la bonne année pour démarrer... j'ai dû complètement revoir mes objectifs et abandonner les marchés pour chercher du chantier de menuiserie. Résultat j'ai trouvé des clients qui malgré mon inexpérience assumée m'ont fait confiance pour des chantiers auxquels je n'avais jamais touché : volets à persienne, escalier... Et j'ai également rencontré des artisans installés depuis quelques temps qui me proposent des collaborations intéressantes : agencement de boutique, meuble bois/métal...

Conclusion : en un an, j'ai appris bien plus sur la manière de concrètement vivre de cette activité qu'en un an de formation : comment adapter le plan d'un escalier pour réussir à le transporter et le monter seul ? Comment s'organiser pour faire des "gros" projets dans un petit atelier ? A partir de combien de pièces à faire ça vaut le coût d'investir dans une machine qui nous fait gagner Xmin par mortaise ?
J'aurais eu beau passer 20 ans en salariat, je n'aurais jamais eu l'occasion d'apprendre ça. Or c'est parce que j'ai réussi à trouver des réponses à ces questions précises que mon bilan financier est positif cette année. Pas sur qu'avec un prêt pour une maison et des enfants à élever j'aurais eu l'esprit libre, ni qu'à 45ans j'aurais eu la capacité physique de monter mon escalier tout seul. En démarrant "tôt" je pense que je me suis offert la chance de tomber et d'apprendre de mes erreurs tout en étant suffisamment souple pour me relever.

cocoM
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Et un grand merci (encore un) à Boris Beaulant pour cette plateforme, car c'est suite à mon pas à pas sur les toilettes sèches que j'ai été contacté.
Ca a été une chouette expérience pour moi, et mine de rien l'occasion de faire le lien entre mon activité passée (gestion des toilettes, des déchets et de l'impact environnemental en évènementiel) et celle de maintenant (xylophage).

C'est rigolo, je ne savais pas que dependancesbois participait aussi, mais en écrivant mon article et en citant le travail manuel comme opportunité intéressante de réduire sa production de déchets en atelier, j'ai pensé à toi.

cocoM

Non, ce que je veux dire c'est que quand tu regarde ton montant, les chevilles ne sont pas sur la même ligne verticale.
Le principe est tout simple : faire un trou dans un montant mortaisé ou dans un tenon apporte un point de fragilité, une zone à partir de laquelle le bois peut fendre. En évitant d'aligner deux points de faiblesse dans le même fil du bois, on limite la fragilisation du tenon.

La méthode dont tu parles (décaler le trou de chevillage entre la mortaise et le tenon pour serrer l'assemblage), c'est du chevillage à la tire. Dans ton cas c'est une option qui est possible mais pas obligatoire : si tu as la possibilité de serrer ton assemblage par un autre moyen (serre-joint, sangle à cliquet...) il suffit de percer pour tes cheville une fois l'ensemble serré et ça marchera très bien, tout en limitant les cisaillements sur tes tenons. Si tu n'as pas les outils de serrage nécessaires, le chevillage à la tire te permettra par contre de gagner les quelques dixièmes de millimètres de serrage nécessaires pour rigidifier la structure.

cocoM
Je suis d'accord

Les lames pégas vont très bien, pour les lames sans ergot il existe des adaptateurs pour la plupart des marques, c'est surement aussi le cas avec une rexxon.
Pour le rayon de courbure, ça peut aller jusqu'à du virage sur place avec une lame n°0. Le tout c'est de trouver le compromis entre la durabilité de la lame (plus le n° est bas, plus elle risque de casser par surchauffe) et sa capacité à faire des courbes serrées. Le tout en fonction de la forme à découper.

Paraffine sur la table comme n'importe quelle machine ça marche bien contre la rouille. Pour la glisse et éviter la surchauffe des lames, tu peux aussi passer un pain de paraffine le long de ton tracé avant la découpe.

cocoM

Quel est le disque approprié ? Des disques carbure de silicium de ce type feraient-ils l'affaire ?

cocoM
Je ne suis pas d'accord

Pour du tournage je ne pense pas que ce genre de touret soit adapté si on reste dans le budget de 130€ :
_la plupart des gouges sont vendues avec un affûtage d'usine qui doit être très largement modifié : les "ailes" de la gorges sont quasiment sur le même plan que la pointe, or la plupart des tourneurs préfèrent avoir un profil en ongle plus ou moins prononcé (on fini même par avoir la même gouge en plusieurs exemplaires pour avoir différents profils suivant la situation). Faire ce travail de formage avec un touret à eau est fastidieux et ruine la pierre.
_sauf exception, tous les outils de tournage sont en acier HSS, les meules bas de gamme des tourets imitation tormek ne font pas long feu (j'ai fait l'expérience : 6 mois et la meule est morte)
_toujours en rapport avec le HSS, c'est un acier qui est beaucoup moins sujet au détrempage, avec un bac d'eau à proximité du touret pour refroidir régulièrement la gouge je n'ai jamais eu de souci (par contre j'y mettrais pas mes fers de rabots ou mes ciseaux)
_les meules à eau tournent en "avalant" l'outil, sans un dispositif de maintien, il est quasi impossible de maintenir l'angle de la gouge, et on se retrouve rapidement avec un biseau bombé qui est catastropĥique en tournage. Si on ajoute le prix des dispositifs au prix du touret, on explose le budget.

Pour conclure, le touret à eau pour le tournage ça marche, si c'est le tormek, ou du moins une meule de bonne qualité adaptée sur un touret bas de gamme ; et à condition d'investir dans les dispositifs prévus pour.

par Axel et Bois il y a 4 ans
cocoM
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pincesse mononoké ?
Belles réalisations en tout cas, il y a quelques pièces dans la longueur du fil qui ont du te donner des sueurs froides si le placage était cassant.

cocoM

neophyte
Je n'ai pas tout le protocole de l'étude, mais à mon avis quand ils parlent de températures de 48° à atteindre il faut que ce soit la température à coeur du bois, et là c'est beaucoup plus difficile qu'il n'y paraît (la conductivité thermique du noyer est très faible : 0.14 W · m–1 · K–1 si l'on en crois ce site). D'où, j'imagine, le recours à une étuve (donc chaleur humide qui se transfert mieux au coeur de la planche) lorsque les scieurs traitent ce bois.

Même en plein été au soleil, je pense que des planches de 25mm sont déjà trop épaisses pour qu'une exposition directe suffise à atteindre une température de 48° maintenue pendant 1h en contre face ; en plus de créer un problème de déformations/fissures à cause de la différence de température entre les deux faces de la planche.

Pour faire bien il faudrait un sauna (70°C HR à 25% en général) et y laisser tes planches pendant 3-4h pour que la température au coeur soit assez élevée.